• il y a 2 ans
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00:00 ...
00:16 -Si vous nous rejoignez, merci de votre fidélité.
00:21 Mesdames et messieurs, bienvenue.
00:23 Voici les titres de ce journal.
00:25 ...
00:40 ...
01:09 ...
01:11 -Voilà pour le sommaire.
01:13 L'Etat guinéen veut faire de la bonne analyse
01:17 et de la gestion budgétaire.
01:19 Une préoccupation de tous les jours
01:21 en marge de la préparation de la loi de finances initiale 2024.
01:25 Les échanges ont eu lieu entre les décideurs
01:28 et les acteurs de la chaîne de dépenses.
01:30 L'objectif est de mobiliser les meilleures idées
01:32 en vue de qualifier l'exécution des dépenses.
01:35 Mon merci à Arsouma.
01:37 -La suite logique des débats d'orientation budgétaire
01:40 est d'aller vers la préparation de la loi de finances initiale 2024.
01:45 La plateforme d'élaboration du budget est alors réactualisée.
01:50 De nouvelles méthodes de travail sont prises en compte.
01:53 Cela va entraîner une bonne analyse
01:55 de la part des acteurs de la chaîne de dépenses
01:58 et pour quels avantages.
02:00 -Avant, on faisait les CDMT à part,
02:03 dans un fichier pour assembler,
02:07 et qui n'avait aucun lien avec notre budget en cours.
02:10 Cette année, ce qui a été fait,
02:12 et encore plus, c'est que le budget doit être lié
02:15 à l'ensemble d'un programme.
02:17 -Un budget mal conçu est forcément très mal exécuté.
02:22 Il faut mieux planifier, mieux projeter les dépenses
02:26 que nous aurons à exécuter pour l'année prochaine.
02:29 C'était vraiment nécessaire que l'on recadre un peu les choses
02:32 et qu'on nous rappelle les fondamentaux
02:34 de la gestion budgétaire.
02:36 -C'est la pédagogie à laquelle désormais s'attelle
02:38 le département du budget.
02:40 Résultat attendu, améliorer considérablement
02:43 les prestations tout au long du processus budgétaire.
02:48 -Au ministère des Transports, maintenant,
02:55 les autorités font la promotion de la gestion axée
02:58 sur les résultats.
02:59 Elles ont initié pour cela une plateforme d'échange
03:01 avec notamment les compagnies aériennes
03:03 de rencontres périodiques pour évaluer les attentes
03:06 des passagers et améliorer la qualité des services
03:09 qui leur sont proposés.
03:11 Faudrait qu'on m'en parle.
03:12 -En perpétuelle mutation, le sous-secteur du transport aérien
03:16 compte garder ce cap très dynamique.
03:19 Déjà de vastes changements sont envisagés
03:22 par le gouvernement de la transition.
03:24 Des ambitions en harmonie avec la poursuite des efforts
03:28 de réorganisation engagés dans le secteur par les autorités.
03:33 Des efforts de modernisation largement partagés
03:36 avec les représentants de la grande famille
03:39 des compagnies aériennes évoluant en Guinée.
03:42 -Il s'agit en gros d'échanger avec eux,
03:45 voir comment la qualité de service peut être améliorée.
03:49 Également, nous avons échangé sur la qualité aussi
03:57 des avions qui sont mis à disposition,
04:00 puisque certains aériens montaient concernant
04:03 la qualité de ces avions-là.
04:05 Il fallait qu'on les écoute pour comprendre
04:08 ce qui se passait à ce niveau et comment on peut rémédier à cela.
04:13 Nous avons aussi échangé sur les agences de voyage.
04:18 En clair, nous allons mettre de l'ordre dans ce secteur-là
04:22 et surtout arrêter ces pertes de capitaux
04:26 que nous en reçons, parce que certaines agences
04:29 de voyage émettent des billets à l'extérieur de la Guinée.
04:33 C'est un gros manque à gagner pour notre économie.
04:36 Il va falloir que nous puissions très rapidement
04:39 prendre des mesures dures pour pouvoir arrêter
04:46 cette saignée de notre économie dans ce secteur-là.
04:51 -Comme à aller très vite dans la mise en oeuvre des réformes,
04:54 tout en prêtant une oreille attentive
04:57 aux préoccupations des compagnies aériennes,
05:00 des questions plurielles et essentielles
05:03 remises sous la sellette de façon périodique,
05:06 une revue exhaustive des difficultés et priorités
05:10 pour ne laisser aucun acteur de côté.
05:13 -On a des échanges assez réguliers et qui sont souvent fructueux.
05:19 Nous, nous nous reposons sur les compagnies aériennes
05:21 pour nous aider justement à organiser le secteur
05:24 au bénéfice des compagnies aériennes et bien entendu
05:27 au bénéfice du public voyageur et de notre pays,
05:30 puisque c'est chez nous qu'ils viennent.
05:32 Ils viennent en Guinée parce qu'on a des accords
05:34 avec les Etats qui les désignent.
05:37 Donc nous, nous avons le devoir de faire en sorte
05:41 que la coopération qui est établie entre les pays
05:45 qui les désignent, l'air chez nous,
05:49 que cette coopération-là soit renforcée.
05:51 -Aujourd'hui, la promotion du secteur du transport aérien guinéen
05:54 reste au premier plan, entre autres priorités gouvernementales,
05:58 la construction des aérodromes régionaux,
06:01 la création d'une compagnie aérienne nationale,
06:04 mais aussi l'extension et la modernisation
06:07 de l'aéroport international à Metz-et-Coutour et de Conakry.
06:11 Ceci pour mieux répondre aux exigences de sécurité et de sûreté.
06:16 -Les compagnies ont besoin de savoir que les aéroports
06:20 sont des aéroports qui sont sécuritaires,
06:23 et c'est important pour nous de pouvoir faire le point là-dessus.
06:27 Récemment, l'aéroport de Conakry a reçu...
06:32 On a changé complètement l'ensemble des scanners que nous avons
06:36 pour des raisons de sûreté et de sécurité
06:40 au niveau de cette plateforme-là.
06:42 -Ces échanges périodiques avec les compagnies aériennes
06:46 permettent d'ouvrir de nouveaux horizons,
06:49 une politique managériale de promotion de l'esprit d'équipe
06:53 pour l'atteinte des résultats.
06:55 -On va parler maintenant de ce protocole d'accord signé
07:01 entre la Chambre de commerce et la Bourse de sous-traitance et de partenariat.
07:05 Les 2 parties s'engagent ainsi à mettre leurs efforts ensemble
07:08 pour assainir le climat des affaires et conséquentement
07:11 développer le secteur privé, une synergie d'action
07:14 pour soutenir aussi la politique de refondation de l'Etat
07:17 prônée par les autorités de la transition.
07:19 Ibrahima Sori, Blacky Touré et Marwan Kamara.
07:22 -Pour être dans la dynamique du changement prôné par le gouvernement,
07:27 la Chambre de commerce, d'industrie et d'artisanat de Guinée
07:30 mène une offensive pour harmoniser le secteur privé guinean.
07:34 Elle vient de signer un protocole d'accord avec la Bourse de sous-traitance
07:38 et de partenariat pour faciliter l'accès des marchés aux entreprises de la place.
07:43 -Ca permettra à la Chambre, en tant que structure
07:47 qui intervient à tous les niveaux, d'abord de faire recenser
07:51 l'ensemble de toutes les entreprises qui doivent aussi intervenir
07:55 dans les différents secteurs, que ce soit au niveau de Conakry
07:58 ou à l'intérieur du pays. Comme vous le savez, le BSTP aussi intervient,
08:02 suit toutes les activités, toutes les entreprises qui exercent
08:05 dans le territoire national dans le cadre de la sous-traitance du pays.
08:09 -La Bourse de sous-traitance et de partenariat est l'un des maillons forts
08:13 du secteur privé guinean. Elle intervient, entre autres,
08:17 dans la facilitation de l'obtention des marchés
08:20 et l'amélioration du climat des affaires.
08:22 -La Bourse de sous-traitance, en fait, elle est sur trois actions principales.
08:26 D'abord, c'est l'accès aux marchés à travers notre plateforme.
08:29 Deuxièmement, c'est le renforcement de capacité,
08:32 donc aider les entreprises guineennes à se préqualifier
08:35 pour avoir accès aux marchés.
08:37 Et le troisième point, c'est vraiment l'accès au financement.
08:40 -La relance et la promotion du secteur privé,
08:43 des défis que le gouvernement compte rélever,
08:46 et la Chambre de commerce reste motivée à créer les conditions favorables
08:50 pour améliorer l'écosystème du business
08:53 pour les entrepreneurs et opérateurs économiques guineans.
08:58 -Et puis, il existe désormais en Guinée une usine de fabrication
09:02 de gobelets et de rubans adhésifs d'une grande capacité de production.
09:06 Les activités de l'entreprise ont été lancées ce week-end
09:09 par les cadres du ministère du Commerce.
09:12 Abdoulkarim Kamara pour des explications.
09:15 -Lentement, mais sûrement, l'industrie guinéenne
09:19 retrouve sa place d'antan.
09:21 Au quartier de Ndel-Oruri, préfecture de Dubréka,
09:24 cette autre usine vous offre de nouveaux services.
09:27 Ici, le consommateur peut se procurer désormais
09:30 des gobelets et assiettes personnalisées ou gîtables,
09:33 mais aussi des rubans adhésifs made in Guinée.
09:36 L'entreprise nourrit l'ambition de mettre fin
09:39 à l'importation de ces produits en Guinée.
09:42 -Tous ces produits sont pratiquement importés.
09:45 Je me suis dit que ce n'était pas possible,
09:47 que nous aussi, nous pouvons le faire.
09:49 Notre ambition, elle est grande.
09:51 En termes d'emploi, aujourd'hui, nous sommes autour de 25,
09:54 nous serons employés d'ici la fin de l'année 2024,
09:57 autour de 150 emplois directs.
09:59 -L'usine compte 2 chaînes de production.
10:02 La ligne à scotch et celle des copes à papier.
10:05 La capacité de production pour la 1re chaîne
10:08 est de 5 000 pièces de colle scotch par heure.
10:11 Quant à la 2e, l'on produit 140 gobelets en papier
10:15 et vend à 35 000 gobelets en plastique par minute.
10:18 -Il faut comprendre que cela naît des initiatives
10:21 que son Excellence le président, le colonel Mahmadi Doumouia,
10:25 a impulsées dans la vie de notre nation.
10:27 C'est une valeur ajoutée parce que nous sommes dans le sens
10:30 d'inverser notre balance commerciale
10:33 et notre balance de paiement pour que la situation
10:36 soit plus favorable pour notre économie nationale.
10:39 C'est une résistance que Madame la ministre des Commerces
10:42 et de l'Industrie parce que depuis un certain nombre de temps,
10:45 les industries sont en train de prendre du poids
10:48 par la réglementation des activités industrielles dans notre pays.
10:51 -Ici, à Djam Djam Industries, rien ne se perd,
10:54 tout se transforme dans la fabrication des gobelets
10:57 et des couvercles.
10:59 Tout ce qui n'est pas utilisé est recyclé
11:01 et rentre dans la chaîne de production.
11:03 -Tous les produits qu'on nous a présentés ici
11:05 ne sont pas écoulés sur le marché et payés.
11:07 L'investissement n'aura pas de retour rapide.
11:09 Le gouvernement a cette politique d'encourager
11:11 les entreprises économiques guéniens
11:13 d'écouler leur marché, non seulement en Guinée,
11:15 mais aussi au-delà de la Guinée.
11:17 -Par la fiabilité et la précision de ces machines,
11:20 Djam Djam Industries a les moyens de ses ambitions,
11:23 une valeur ajoutée qui laisse croire qu'aujourd'hui,
11:26 les dénominateurs de l'industrialisation
11:29 et de la technologie ont la force de l'universalité en Guinée.
11:33 -Dans l'actualité encore, des dons de vivres
11:37 en faveur des ménages indigents de la région de Cancan.
11:41 C'est un nouveau programme du gouvernement
11:43 pour améliorer le quotidien de personnes en situation difficile.
11:46 Une initiative mise en oeuvre par le Fonds de développement social
11:49 en vue de lutter efficacement
11:51 contre l'insécurité alimentaire.
11:53 Djambo Kabba.
11:55 -Une ouverture exceptionnelle ce dimanche
11:59 pour le plus grand bonheur des ménages pauvres de Cancan.
12:02 Dans leur maison commune,
12:04 ils retrouvent la joie en accueillant leur patronne.
12:07 En compagnie d'une forte délégation,
12:09 Ayananet Conté vient exprimer la solidarité du gouvernement
12:14 en récréant le lien entre ceux qui ont de faibles revenus
12:18 afin de briser le silence dans le quartier de Nabaya.
12:21 -L'effectivité du Fonds social de développement et de l'indigence
12:25 est une réalité à Cancan.
12:27 On peut être fier de ce Fonds.
12:30 C'est la réalité.
12:32 Les malades qui ont des maladies très graves
12:37 qui ne peuvent pas se prendre en charge,
12:39 le Fonds est en train d'entrevenir
12:41 et de les accompagner auprès de vos représentants
12:44 et de les prendre en charge en toute sincérité et honnêteté.
12:47 -Cette campagne est une preuve tangible
12:50 de l'engagement du gouvernement à soutenir les plus démunis parmi nous.
12:54 Je félicite et remercie le ministère
12:57 pour cette initiative louable
12:59 qui vient en aide à des milliers de familles dans le Bezoël.
13:02 -Il s'agit d'une distribution gratuite de vivres
13:06 pour faire face à l'insécurité alimentaire.
13:09 C'est une volonté politique du président de la transition
13:12 conforme aux préconisations du Fonds monétaire international
13:16 pour atténuer les conséquences du choc alimentaire.
13:19 Par ce service humanitaire de l'Etat,
13:21 la priorité est de donner aux indigents et familles pauvres de Baataï
13:25 la chance de manger à leur faim.
13:27 -Le gouvernement guinéen a adopté des politiques
13:31 pour répondre au choc des prix
13:34 entraîné par la guerre en Ukraine
13:37 et l'impact du Covid-19 et autres.
13:41 Le guichet choc alimentaire est donc rendu possible
13:45 grâce au Fonds monétaire international, le FMI,
13:50 en réponse à la demande du gouvernement guinéen
13:54 à travers le ministère de l'Economie et des Finances
13:58 et du ministère de la Promotion féminine,
14:01 de l'enfance et des personnes vulnérables.
14:04 Ce programme est donc dédié
14:08 à l'assistance des personnes vulnérables
14:12 et cela s'inscrit parfaitement dans la vision
14:17 du chef de l'Etat, président de la transition,
14:21 son excellence le colonel Mamadi Doumbouia.
14:25 -Ce projet sera réalisé par le Fonds de développement social
14:30 de l'indigence qui, en tant que service social de l'Etat,
14:36 mettra tout en oeuvre pour que ces vivres
14:41 arrivent aux véritables bénéficiaires
14:45 déjà répertoriés dans la base de données
14:49 du Régime social unifié.
14:51 Je mets l'occasion à profit
14:54 pour exprimer ma profonde gratitude
14:57 à son excellence le colonel Mamadi Doumbouia,
15:00 président de la République, chef de l'Etat,
15:03 chef suprême des armées,
15:05 et à Dr Bernard Goumou,
15:07 Premier ministre, chef du gouvernement,
15:10 pour leur soutien constant
15:13 et toute l'attention qu'ils apportent
15:16 à la cause des indigents.
15:18 -Cette intervention d'usence est menée
15:21 par le Fonds de développement social et de l'indigence
15:24 à travers le guichet choc alimentaire
15:27 de la facilité de crédit rapide
15:29 du Fonds monétaire international.
15:31 Ce programme solidaire compte toucher tout le pays
15:34 pour aider les nécessiteurs
15:36 à répondre aux besoins de mieux s'alimenter.
15:39 -Et puis, après l'épreuve de la grippe aviaire
15:43 qui a frappé plusieurs fermes du pays,
15:46 les acteurs de la filière avicole
15:48 peuvent désormais se frotter la main.
15:50 Ils viennent de réceptionner
15:52 une grande quantité de maïs
15:54 destiné à l'alimentation des poussins,
15:56 une contribution qui met fin à plusieurs mois de soudure
15:59 dans les fermes avicoles du pays.
16:01 Au Méditerranée, Camille Sokko.
16:03 -C'est un ouf de soulagement
16:05 pour les acteurs de la filière avicole.
16:07 A Manéa, dans la périphérie de la capitale,
16:10 ils réceptionnent une grande quantité de maïs
16:13 pour l'alimentation des volailles.
16:15 Depuis mai dernier, la filière traverse une période de soudure
16:18 avec la raroté de la matière première.
16:20 -On avait des crises en répétition.
16:22 Chaque année, on avait des problèmes de maïs.
16:25 Cette année, on a eu à encourager un jeune Guinéen,
16:29 cultivateur aussi, mais en cette période de soudure
16:33 qui ne peut pas nous fournir du maïs,
16:35 mais qui a eu le courage d'aller acheter pour nous ailleurs
16:39 et pour nous envoyer pour nous satisfaire en besoin.
16:41 -Dans l'alimentation des poussins,
16:43 le maïs occupe 65 % des besoins.
16:46 Pendant ce temps, la culture de cette darée
16:49 est délaissée par les paysans producteurs.
16:51 -On avait l'habitude de prendre le maïs en forêt,
16:54 mais il fallait voir en forêt,
16:56 nos parents n'allaient pas cultiver le maïs
16:58 compte tenu de l'arrivée des bœufs.
17:01 Les bœufs ravagent toute la production.
17:04 -Dès après la réception, la quantité de maïs
17:07 est acheminée à l'usine Ultramex,
17:09 spécialiste en fourniture des aliments
17:12 pour volailles, bétails et poissons.
17:14 -Nous produisons beaucoup de types d'aliments.
17:17 Nous produisons l'alimentation de volailles,
17:19 bétails, poissons,
17:22 et nous faisons aussi les pierres à liche.
17:25 Et nous faisons nos propres touteaux.
17:27 Parce qu'on a une presse qui fait nos propres touteaux.
17:29 Nous faisons nos touteaux de soja,
17:31 de coton, de taracide,
17:34 tous les différents touteaux.
17:36 -Aujourd'hui, ces éleveurs de la filière avicole
17:38 sollicitent l'accompagnement des autorités
17:40 pour aider le secteur à se relever
17:42 de cette période de turbulence
17:44 due à la grippe aviaire
17:46 qui a décimé 111 fermes il y a quelques mois.
17:49 -On en vient maintenant à cette séance
17:53 de renforcement des capacités des conseillers agricoles
17:56 dans la préfecture de Daboula.
17:58 Ils améliorent leur connaissance sur les techniques de production
18:01 en vue de mieux rentabiliser leurs activités.
18:03 Une action du ministère de l'Agriculture
18:06 qui regroupe les agents venus de Farana,
18:08 Silati Kourouma et Moussa Bangoura.
18:10 -A Daboula, le centre géographique du pays,
18:14 le gouvernement et ses partenaires techniques
18:17 unissent les efforts pour qualifier davantage
18:20 les acteurs du monde rural dans la préfecture.
18:23 Ici, le projet de développement agricole
18:26 du bassin arachidier de Daboula
18:29 renforce les capacités des conseillers agricoles
18:32 pour une meilleure mise en oeuvre des activités
18:35 du projet sur le terrain.
18:37 -J'ai saisi l'opportunité pour demander encore
18:40 à ces différents conseillers que la formation
18:43 qu'ils ont reçue puisse les être utiles.
18:46 Il faut qu'ils soient sur le terrain
18:48 et qu'ils puissent promulguer des utiles conseils
18:51 aux producteurs pour que la confiance
18:54 qui est établie entre le projet Pays d'Abade
18:57 et la direction nationale du CERPROCA
19:00 puisse se matérialiser à la fin du projet.
19:03 -Ces agents agricoles venant des préfectures
19:06 de la région de Farana se sont familiarisés
19:09 avec plusieurs modules, notamment
19:12 l'animation rurale, la technique de production
19:15 des cultures et le mécanisme de collecte
19:18 et de diffusion des informations.
19:21 -Nous avons parlé des cultures du riz,
19:24 de l'arachide et du maraîchage.
19:27 Au niveau des participants, l'outil qu'ils ont eu
19:30 lors de cette formation qui met ça en valeur.
19:33 -Cette formation nous a permis
19:36 de savoir la zone d'intervention du projet
19:39 et de souhaiter auprès du projet
19:42 qu'il multiplie ces formations pour le renforcement
19:45 des capacités des acteurs du monde rural.
19:48 -Le ministère de l'Agriculture et de l'Élevage
19:51 pilote cette activité à Daboula
19:54 avec un accompagnement de l'AFD,
19:57 l'Agence française de développement.
20:00 L'idéal est d'appuyer les producteurs
20:03 à mieux accroître les rendements en faveur des consommateurs.
20:06 -Nous allons maintenant prendre la direction
20:09 de Forékaria et nous allons nous arrêter
20:12 un instant dans la sous-prefecture de Moussaïa.
20:15 Les citoyens de cette localité s'impliquent
20:18 dans la protection du parc national de Kounoukang.
20:21 De nombreuses actions sont menées sur le terrain.
20:24 Une mission du ministère de l'Environnement
20:27 et des partenaires vient d'effectuer un séjour
20:30 de travail dans la zone.
20:33 -Au Kounoukang, à Moussaïa, dans Forékaria,
20:36 les citoyens se montrent de plus en plus favorables
20:39 à la protection de l'environnement.
20:42 Au côté du gouvernement, l'ambassade de France en Guinée
20:45 appuie des ONG comme RENACET dans la promotion
20:48 des actions vertes.
20:51 Education environnementale, reboisement,
20:54 plusieurs activités ont été réalisées
20:57 ou en cours de réalisation dans la zone.
21:00 -On a appuyé les communautés locales
21:03 dans leurs activités économiques,
21:06 dans leurs activités de conservation
21:09 et dans leurs activités quotidiennes locales
21:12 afin vraiment d'aider le service de conservation
21:15 se place à mieux conserver.
21:18 -Après cette rencontre de sensibilisation,
21:21 la maison des jeunes de Moussaïa,
21:24 une visite de l'une des 6 pépinières de RENACET
21:27 a été réalisée.
21:30 -Nous sommes satisfaits parce que nous avons vu
21:33 sur le terrain des actions concrètes.
21:36 Nous avons invité au nom de Mme la ministre
21:39 les communautés à plus d'échanges avec nous.
21:42 Parce que ce que nous voulons, c'est de prendre
21:45 le modèle de Moussaïa, l'analyser, le consolider
21:48 et le porter à échelle, à l'échelle nationale
21:51 en implémentant ce modèle dans les autres parcs,
21:54 dans le cadre du nouveau réseau,
21:57 du nouveau programme appelé Réseau des Airs Protégés.
22:00 -Après des échanges jugés satisfaisants,
22:03 l'ambassade de France, principal bailleur du projet
22:06 pour le territoire de Moussaïa-Protémo,
22:09 promet de poursuivre ses efforts.
22:12 -Parce que le parc national du plateau de Koulunkan
22:15 va amener beaucoup d'opportunités professionnelles,
22:18 ne serait-ce qu'en matière d'éco-tourisme,
22:21 qui est un secteur sur lequel on travaille également.
22:24 L'idée est d'aller vers un modèle de parc naturel
22:27 comme les parcs naturels régionaux français
22:30 qui allient 2 éléments fondamentaux.
22:33 D'une part, la protection de l'environnement,
22:36 mais c'est surtout ça la caractéristique du projet.
22:39 -Dans cette partie du pays, les plateaux de Koulunkan
22:42 constituent le dernier refuge faunique et floristique
22:45 d'où l'impérieuse nécessité de leur protection.
22:49 -Et puis, je le disais tout à l'heure au sommaire
22:52 de cette édition d'information, les jeunes de la commune de Dixine
22:55 sont à pied d'oeuvre pour débarrasser les quartiers
22:58 de leurs ordures, une action citoyenne pour curer
23:01 les caniveaux qui sont restés longtemps bouchés.
23:04 Maïmouna Beladialo.
23:07 -Dans le quartier Dixine-Port, l'heure est à l'assainissement.
23:10 Ces jeunes regroupés au sein d'une association
23:13 ont curé les caniveaux de leur secteur.
23:16 Cette action citoyenne mobilise l'ensemble des couches du quartier.
23:19 -Nous, au lieu d'aller au palais ou bien organiser
23:22 un événement culturel, nous, nous allons passer toute la journée
23:25 à curer notre caniveau et puis négocier des camions
23:28 et des machines pour qu'ils puissent venir nous aider.
23:31 Raison pour laquelle on a décidé de curer le caniveau
23:34 depuis 6h du matin. On est là, on est sur le terrain
23:37 en train de curer le caniveau. La machine est là,
23:40 2 camions sont là depuis le matin.
23:43 Ils ne font que travailler avec les jeunes.
23:46 -Le curage des caniveaux est suivi du ramassage
23:49 systématique des ordures collectées. Cette action
23:52 des jeunes de Dixine-Port est accompagnée
23:55 par quelques acteurs de l'administration publique.
23:58 -La propriété est une affaire de tous.
24:01 Et étant une fille de Dixine,
24:04 raison pour laquelle on a décidé ce matin
24:07 de venir assainir le quartier,
24:10 et surtout la devanture du mosquée
24:13 qui est un lieu sain dont les gens
24:16 ne devraient pas passer par la sanité pour aller prier.
24:21 -La volonté du monsieur le président de la transition,
24:24 c'est d'accorder le bien-être à sa population.
24:27 Et cela passera par l'assainissement.
24:30 Et ce qui pourra accorder la meilleure santé
24:33 à chacun de nous. Nous allons faire en sorte
24:36 que tous les lieux qui symbolisent
24:39 l'adhésion totale de la population
24:42 soient assainis et l'hygiène soit respectée.
24:45 -Pour maintenir la propriété de leur quartier,
24:48 ces jeunes envisagent de sensibiliser les ménages.
24:51 Au-delà de cette sensibilisation,
24:54 ils comptent multiplier cette action citoyenne.
24:57 -Et puis vous le savez, M. la Basse-Guinée
25:00 a enregistré ces derniers temps plusieurs cas
25:03 d'inondations qui ont engendré des pertes
25:06 en vie humaine et d'importants dégâts matériels.
25:09 La situation inquiète donc et les initiatives
25:12 se mettent en place. À Kindiya, une rencontre
25:15 de sensibilisation vient de se tenir. Il s'agit
25:18 de sensibiliser les citoyens sur l'occupation anarchique
25:21 des domaines et sur les conséquences des activités
25:24 de l'homme sur la nature. Yaya Sillar.
25:27 -Le glissement de terrain, l'inondation dans les foyers
25:30 à Kindiya et Koya, en Basse-Guinée,
25:33 la nature n'a pas été clémente pendant cette saison
25:36 des pluies. L'environnement a réagi
25:39 après de multiples actions de l'homme.
25:42 C'est l'explication qu'a donnée le technicien
25:45 du centre de documentation environnementale
25:48 au cours de cette conférence de sensibilisation.
25:51 -Il y a eu beaucoup d'interventions quand on a enregistré
25:54 ces cas de catastrophe cette année,
25:57 mais chacun a sa manière d'intervenir. On a voulu
26:00 aujourd'hui un regard roisé sur l'urbanisation,
26:03 mais aussi sur les questions environnementales.
26:06 On a voulu que ces acteurs-là comprennent
26:09 qu'il vaut mieux d'aller en synergie.
26:12 -Le problème de l'urbanisation sauvage est encore
26:15 pointé du doigt dans les préfectures de la Basse-Guinée.
26:18 Pourtant, le gouvernement et ses partenaires travaillent
26:21 depuis quelques temps sur ce dossier qui concerne
26:24 le Grand Conakry. -Il faut impliquer
26:27 tout le monde, il faut qu'il y ait une synergie d'action
26:30 entre tous les acteurs, que ce soit l'enseignement supérieur,
26:33 que ce soit le ministère de l'Environnement
26:36 et du Développement Durable, que ce soit
26:39 le ministère de l'Agriculture, que ce soit le ministère
26:42 de l'Urbanisme et de l'Habitat.
26:45 Nous sommes tous concernés pour la gestion
26:48 des catastrophes naturelles parce que l'homme est tributaire
26:51 de tout ce qui se passe. -Les causes
26:54 des catastrophes du mental dans les villes
26:57 sont désormais connues. Il reste des mesures
27:00 draconiennes à prendre pour arrêter ce phénomène
27:03 météorologique.
27:06 -Et à présent, mesdames et messieurs, voici le contenu
27:09 d'un communiqué du Conseil national de la transition.
27:12 Le président du Conseil national de la transition,
27:15 CNT, convie l'ensemble des honorables conseillers
27:18 à une plénière ce lundi 11 septembre 2023
27:21 à 15h à l'hémicycle du Palais du Peuple.
27:24 L'ordre du jour de cette plénière porte sur la présentation
27:27 de la loi de finances rectificative
27:30 pour l'exercice 2023 par le gouvernement
27:33 et l'adoption du chronogramme d'examen par le Conseil
27:36 national de la transition.
27:39 Sont invités à prendre part à la présente plénière les membres
27:42 du comité national du rassemblement pour le développement
27:45 CNRD, le premier ministre chef du gouvernement, le président
27:48 de l'institution républicaine, le conseiller principal
27:51 du président de la transition, le conseiller du président
27:54 de la transition chargé des relations avec les institutions
27:57 républicaines, les membres du gouvernement, le gouverneur
28:00 de la Banque centrale de la République de Guinée,
28:03 les représentants des institutions et organisations internationales,
28:06 madame la gouverneure de la ville de Conakry,
28:09 les maires de six communes de Conakry, le secrétaire
28:12 exécutif de l'agence nationale de lutte contre la corruption
28:15 et de la promotion de la bonne gouvernance,
28:18 le représentant de l'association des communes de Guinée,
28:21 le représentant de la Confédération générale des entreprises
28:24 de Guinée, les représentants des coalitions des partis politiques,
28:27 les représentants des centrales syndicales,
28:30 les représentants des chambres consulaires,
28:33 les anciens membres du CTRN et du CNT
28:36 de 2010, les représentants des organisations
28:39 de l'association civile, les représentants des organisations
28:42 de la presse publique et privée.
28:45 Compte tenu de l'importance de l'ordre du jour,
28:48 la présence de tous les honorables conseillers nationaux
28:51 est exigée. Conakry, le 10 septembre 2023,
28:54 pour le bureau, le président du conseil national
28:57 de la transition, docteur Dansa Kourouma.
29:00 Dans le reste de l'actualité, après avoir bénéficié
29:03 d'une formation de la part de l'Office national de formation
29:06 et de perfectionnement professionnel, les femmes
29:09 entrepreneurs du marché nidgère ont officiellement
29:12 lancé leurs activités. Elles espèrent contribuer
29:15 à l'insertion socio-professionnelle de près de 1000 femmes
29:18 à travers des activités génératrices de revenus.
29:21 Moussa Komarach.
29:24 Ce petit commerce, elle l'existe depuis l'adolescence,
29:27 mais difficile pour Momaessa de générer des revenus.
29:30 Problème, elle n'a aucune idée des gestions
29:33 et d'organisation des choses d'affaires.
29:36 Je ne comprends pas ce que je fais avec mon argent.
29:39 Je ne comprends rien. J'ai fait des ventes,
29:42 mais je ne pourrais pas jamais. La monnaie dont je gagne,
29:45 c'est la même manière que ça disparaît de ma main.
29:48 Comme elle, plusieurs femmes de ce grand marché
29:51 souffrent du même handicap. D'autres ont bien compris
29:54 en dévouer un groupement pour trouver des partenaires
29:57 d'appui. A l'image de l'Artform, Association
30:00 des femmes entrepreneurs du marché nidgère, qui a décroché
30:03 récemment un programme de formation sous la gestion
30:06 simplifiée des finances avec un office national de formation
30:09 et des perfectionnements professionnels. Cette vendeuse
30:12 d'assiettes, par exemple, est une des bénéficiaires.
30:15 Cette formation m'a conclu
30:18 que j'ai été un bon artiste
30:21 et que j'ai fait du commerce.
30:24 Je ne voulais pas être une paille, mais j'ai su
30:27 que cette formation était un programme remarquable.
30:30 Aujourd'hui, la formation a duré
30:33 plusieurs mois. Ces déclics donnent l'occasion
30:36 pour la plateforme de lancer officiellement ses activités
30:39 devant un corteur d'invités. Les objectifs affichés
30:42 sont bien clairs. Les objectifs
30:45 de notre Association des femmes entrepreneurs du marché nidgère
30:48 sont les suivants. Contribuer à l'insertion sociale
30:51 et socioprofessionnelle de ses membres.
30:54 Développer des stratégies de recherche de financement pour la mise
30:57 en œuvre des activités de l'association.
31:00 Renforcer la cohésion sociale entre les membres de l'association.
31:03 Renforcer leur capacité dans plusieurs domaines comme l'éducation
31:06 financière, le montage des projets, le business plan,
31:09 la consommation agroalimentaire, et tant d'autres.
31:12 Nous demandons l'accueil des autorités.
31:15 Nous sortons à 5 heures du matin
31:18 pour séduire les élevés
31:21 de grands marchés des matutos
31:24 ou l'enquête des dépenses
31:27 pour nos enfants. On a créé cette association
31:30 pour avoir des soutiens. Depuis des mois déjà,
31:33 cette association œuvre dans des activités citoyennes
31:36 comme l'assainissement des places publiques
31:39 pour soutenir les efforts du gouvernement de la transition.
31:42 Et voilà qui nous amène à parler
31:45 des actions des autorités de la transition
31:48 dans le cadre de la protection des droits de la jeune fille.
31:51 En 2017, la préfecture de Foricaria a abrité
31:54 le lancement du projet Mutilation génitale féminine
31:57 en Basse-Guinée. Ce nouveau concept qui vise à mener
32:00 les communautés à abandonner ces pratiques va couvrir
32:03 le Grand Conakry, la région de Boke et de Kindia,
32:06 Abakar Diaby et Mohamed Kamara.
32:09 L'excision continue d'être pratiquée dans les communautés
32:12 villageoises. Pour changer la donne, un nouveau projet
32:15 voit le jour à Foricaria.
32:18 Le projet Mutilation génitale féminine en Basse-Guinée,
32:21 ce projet vise à promouvoir les droits de la jeune fille
32:24 pour amener la population de l'arrière-pays
32:27 à l'abandon de l'excision.
32:30 Il est important de signaler que la pratique
32:33 de mutilation génitale féminine constitue
32:36 une violation des droits fondamentaux
32:39 des filles et des femmes avec des conséquences
32:42 physiques et psychologiques
32:45 néfastes sur leur santé
32:48 qui remettent en cause
32:51 les principes d'égalité des sexes.
32:54 Cette cérémonie de lancement du projet Mutilation génitale
32:57 féminine en Basse-Guinée mobilise les acteurs
33:00 pour l'atteinte des objectifs visés.
33:03 La mutilation génitale féminine persiste largement en Guinée.
33:06 Cette pratique est de plus en plus médicalisée
33:09 et effectuée à des âges de plus en plus précoces.
33:12 Bien que la prévalence de mutilation génitale féminine
33:15 parmi les enfants de 0 à 14 ans est diminuée
33:18 passant de 45% en 2012
33:21 à 39% en 2018,
33:24 cette légère réduction demeure insuffisante.
33:27 La sensibilisation demeure un facteur clé
33:30 pour éliminer l'excision.
33:33 Là-dessus, l'implication de tous est sollicitée
33:36 pour favoriser l'émancipation intégrale
33:39 de la Guinée.
33:42 À cette heureuse occasion
33:45 de lancement de ce nouveau projet MGF,
33:48 nous, gouverneurs de trois régions
33:51 et l'ensemble des cadres préfecturaux et communaux
33:54 prenons l'engagement solennel qu'il plaise à Dieu
33:57 de notre implication sans réserve
34:00 pour favoriser l'abandon du goutteau
34:03 qui menace dangereusement la santé de nos filles
34:06 et qui se posent à un lendemain maternel incertain.
34:09 Le coût de ce projet conjoint s'élève
34:12 à 1,2 millions de dollars.
34:15 Un engagement du gouvernement de la transition
34:18 et des partenaires financiers et techniques
34:21 comme l'UNICEF et la coopération suisse
34:24 qui continuent ces derniers temps à faire de la protection
34:27 des droits de la femme leur priorité.
34:30 La lutte contre la mutilation génitale féminine
34:33 s'intensifie également dans la préfecture de Monsanto.
34:36 La réussite du combat passe aussi par le soutien
34:39 aux femmes leaders des communautés.
34:42 C'est ce qui arrive dans la localité de Bofussou
34:45 où plusieurs de ces femmes viennent de recevoir
34:48 des outils de saponification et d'autres activités
34:51 qui peuvent assurer leur indépendance financière.
34:54 On fait le point avec Mohamed Salihopaya.
34:57 Dans la sous-préfecture de Bofussou,
35:00 on a des femmes leaders dans la lutte
35:03 contre la mutilation génitale féminine.
35:06 Ces séries de remises d'outils de saponification,
35:09 de maraîchage et autres activités génératrices de revenus
35:12 marquent l'engagement total des femmes leaders
35:15 dans la lutte pour l'éradication complète de ce fléau.
35:18 L'accompagnement là, pour permettre à ces femmes là
35:21 de nous aider à protéger les filles qui sont dans les communautés
35:24 et qui ne sont pas excisées et ou bien qui sont
35:27 dans les communautés, qui sont dans les communautés
35:30 et qui sont dans les communautés, qui sont dans les communautés
35:33 et qui sont dans les communautés, qui sont dans les communautés.
35:36 Ces efforts sont consentis grâce au gouvernement
35:39 de la transition pour que la femme soit indépendante,
35:42 la femme soit autonome.
35:45 L'appui qu'on les a fait, ce n'est pas pour garder
35:48 et de refuser de faire le travail, c'est pour vous encourager
35:51 de plus à ce que vous soyez fort sur le terrain,
35:54 et que la communauté de Monsanta bénéficie de ces équipements.
35:57 Le message est clair, endiguer le phénomène de l'excision
36:00 dans la localité.
36:03 Pour que la commune de Beaufosse soit épargnée de l'excision,
36:06 tous ces biens qu'on vous donne, vous serez dotés de ça
36:09 afin d'entreprendre une activité qui va vous permettre
36:12 de laisser l'excision afin que vous produisez
36:15 pour que vous puissiez vous soutenir et soutenir les enfants
36:18 à partir de la pratique du maraîchage.
36:21 Nous sommes là toujours à continuer sur la sensibilisation
36:24 pour ne pas que vraiment nos filles-là soient détruites
36:27 demain ou après-demain.
36:30 Signataires de plusieurs conventions et traités internationaux
36:33 sur la protection des droits des femmes,
36:36 notre pays, la Guinée, voudrait, à travers ces campagnes
36:39 de sensibilisation, honorer ces engagements.
36:42 Homme de sport, à présent, et nous allons revenir
36:45 sur cet exploit de Céline Handball Junior
36:48 à la canne de sa catégorie.
36:51 La compétition se déroule en Tunisie et l'équipe guinéenne
36:54 vient de décrocher son ticket pour la prochaine Coupe du Monde.
36:57 D'autres défis attendent, bien sûr, nos compatriotes.
37:00 Binti Akondé est notre envoyé spécial.
37:03 Ça y est, le Céline Handball Junior
37:06 sera de nouveau au rendez-vous mondial de sa catégorie.
37:09 La Guinée s'offre le Kenyan 48 buts avant 5%
37:12 de sa capacité de match.
37:15 La Guinée s'offre le Kenyan 48 buts avant 5%
37:18 pour sa troisième sortie de phase de groupe
37:21 après les deux autres victoires, respectivement
37:24 contre la RDC et la Côte d'Ivoire.
37:27 C'est un sentiment de satisfaction et de fierté
37:30 parce qu'on a fixé un objectif très clair
37:33 et nous, notre objectif d'abord, c'est de se qualifier
37:36 pour le championnat du monde. Alors une première phase,
37:39 on a atteint cet objectif, on va se battre pour atteindre
37:42 l'objetif, c'est-à-dire terminer le premier de notre poule
37:45 pour que nous puissions rencontrer le deuxième
37:48 de notre poule. Et comme ça, ça va nous ouvrir
37:51 une porte pour la finale.
37:54 En première étape franchie, l'équipe guinéenne, conduite par Lansana Di Nallocamara,
37:57 ambitionne plus grand avec le pari de terminer
38:00 sur le podium, voire rafler le trophée
38:03 de cette 30e édition de la Coupe d'Afrique des Nations des Juniors.
38:06 C'est la première fois pour moi que je puisse participer à la CAN.
38:09 Déjà, c'est un honneur d'avoir été sélectionnée
38:12 et je trouve que c'est un jeu différent comparé aux jeux européens
38:15 et je suis tellement fière qu'avec mon équipe, on a su
38:18 décrocher ce ticket pour les championnats du monde
38:21 parce que c'est mérité, c'est beaucoup de travail.
38:24 Aujourd'hui, je suis vraiment très fière de mon équipe,
38:27 ainsi qu'au staff et la fédération guinéenne de Hanbal.
38:30 J'espère bien qu'on a atteint
38:33 notre premier objectif, ça nous reste encore
38:36 le second. Donc là, j'encourage les filles
38:39 et notre staff de nous pousser
38:42 jusqu'au fond pour qu'on puisse
38:45 remporter le trophée de la CAN.
38:48 Il faut préciser que la Guinée jouera l'Angola le mardi prochain
38:51 au compte de son dernier match des phases de groupe.
38:54 Un match de positionnement au niveau du groupe A
38:57 et le premier de ce groupe va affronter en demi-finale
39:00 le deuxième du groupe B.
39:03 Page noire de ce journal
39:06 avec la disparition de l'honorable
39:09 Fatoumata Mbokamara, la défunte était députée
39:12 et membre du groupe parlementaire RP J'Arc-en-Ciel.
39:15 Après l'annonce de son décès, les autorités de la transition
39:18 par le biais du CNT ont tenu à lui rendre
39:21 un dernier hommage. Abdeladjan Law revient
39:24 sur ces moments de forte émotion.
39:27 Qui me décrinsé
39:30 à l'événement du parlement guineyenne
39:33 la salle des congrès du palais du peuple accueille la dépouille
39:36 mortelle de l'honorable Fatoumata Mbokamara.
39:39 Décidé ce jeudi des suites
39:42 de maladie, la défunte était députée
39:45 et deuxième caisseur de la huitième législature.
39:48 Le patriotisme, l'engagement politique
39:51 à toute épreuve et l'attachement
39:54 aux collaborateurs et aux membres de la famille
39:57 se élargit sur autant de valeurs
40:00 que Haji Mbok a toujours incarné.
40:03 La disparition du suivi laisse un vide
40:06 gênant dans notre vie
40:09 et dans celle de notre entourage.
40:12 Pour certains,
40:15 nous étions des adversaires
40:18 à cause de nos bords politiques.
40:21 Mais non, sans faute,
40:24 tu as jour jour mis ces considérations de côté
40:27 pour te comporter un soeur adorable
40:30 à tous les honorables.
40:33 Allo Camarala,
40:36 Fatoumata Mbok.
40:39 Le conseil national de la transition dirigé par Dr Dansa Kourouma
40:42 et le cadre de l'administration parlementaire
40:45 sont venus exprimer leur profonde compassion
40:48 à la famille de Haji Fatoumata Mbokamara.
40:51 Un exemple jugé nécessaire et important
40:54 par un de vos honorables fils
40:57 qui est à la charge de présider l'institution
41:00 où vous avez servi pendant sept ans
41:03 en la personne de Dr Dansa Kourouma.
41:06 Feu, Haji Fatoumata Mbokamara
41:09 était bien qu'une femme politicienne
41:12 accomplie.
41:15 C'était une source d'inspiration pour nous,
41:18 qui a montré que la détermination,
41:21 l'intégrité et la passion peuvent transformer
41:24 les vies des nations.
41:27 Sur le plan académique, Haji Fatoumata Mbok
41:30 est diplômé de l'école nationale d'instituteurs
41:33 de Conakry avant de suivre des formations
41:36 à l'international. Sa disparition laisse
41:39 un grand vide. Dans ce moment de tristesse
41:42 et de deuil, il est important de se rappeler que la vie
41:45 de Dr Fatoumata Mbokamara a été une vie bien vécue.
41:48 Elle a partagé ses joies, ses peines, ses réussites
41:51 et ses échecs avec nous.
41:54 Né le 30 décembre 1952 à Farana,
41:57 feu honorable Fatoumata Mbokamara
42:00 laisse derrière elle quatre enfants
42:03 et beaucoup d'admirateurs.
42:06 Et que son âme repose en paix.
42:09 Amen. Mesdames et Messieurs, c'est la fin de cette édition
42:12 de l'information. Merci à tous de l'avoir suivi.
42:15 Je vous souhaite de passer une belle soirée en compagnie de nos programmes.
42:18 (Musique)
42:21 (Musique)
42:24 (Musique)
42:27 (Musique)
42:30 (Musique)
42:33 Bonsoir à tous. Merci.