• il y a 2 ans
PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé ! 




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Transcription
00:00 votre carrière, vos débuts à la télévision française, France Télévisions,
00:04 et puis vous avez commenté aussi les Jeux Olympiques 2024, Nelson Monfort.
00:08 Vous avez commenté aussi l'athlétisme... Vous n'arrêtez jamais, Nelson Monfort !
00:12 Je veux dire, quand même, juste, je vais en profiter pour parler de votre livre,
00:15 parce qu'il y a aussi un livre qui s'appelle "Mémoire Olympique",
00:19 qui est actuellement disponible aux éditions Michel Lafon,
00:21 et puis vous êtes au théâtre avec Philippe Candeloro dans la pièce "Ça patine à Tokyo",
00:26 qui est actuellement en répétition, puis au Festival d'Avignon.
00:29 Voilà l'affiche. Ça promet !
00:31 Ça promet, Nelson Monfort. Tiens, d'ailleurs...
00:33 Bonjour, Philippe Candeloro !
00:35 - Ah, ça m'aurait étonné !
00:37 - Ah ben non, ça vous aurait étonné, mais...
00:39 Philippe Candeloro, je ne sais pas si vous nous entendez.
00:42 Comment ça va ? Merci d'être avec nous.
00:45 - Bonjour.
00:47 - La connexion est un peu restable.
00:49 - Bonjour. Ça va très bien.
00:52 En fait, quand vous allez chez eux, vous m'entendez ou pas ?
00:54 - Très mal, mais on voit très mal. La connexion n'est pas terrible.
00:58 - On va peut-être reconnaître...
01:00 - Parce qu'il doit être à Tokyo, où va se passer la pièce,
01:06 écrite par un très joli tandem d'auteurs,
01:10 Hugo Kréminski et Julien Grange.
01:13 Et je crois que ça va être un joli moment.
01:15 Ici, j'ai l'impression que c'est la joie de vivre qui prédomine sur ce bateau.
01:18 - C'est important, c'est obligatoire.
01:19 - C'est ce que nous allons essayer de faire à partir de l'année prochaine, effectivement,
01:22 et certainement même au Festival d'Avignon 2024.
01:25 - Et puis, vous vous connaissez bien avec Philippe Candeloro.
01:28 Vous formez un duo aussi un peu emblématique.
01:30 Vous avez commenté le patinage artistique.
01:32 Vous avez fait plein de choses ensemble.
01:34 - Oui, Philippe m'a souvent même rejoint sur scène,
01:37 notamment sur mon spectacle Georges Brassens avec l'ami Karato.
01:40 C'était un showman.
01:41 Et puis, c'est vrai que je pense qu'on a établi un duo en tant que patinage
01:45 qui, je pense, séduit les téléspectateurs.
01:47 Il est séduit à la fois techniquement pour le patinage,
01:50 et puis, je pense, j'espère, humainement,
01:52 je pense qu'avec lui, je pense que les téléspectateurs savent qu'on va passer un bon moment.
01:56 En tout cas, moi, c'est ce que j'essaie de faire.
01:58 Et si l'on en prend par bon, par certains sondages,
02:00 j'ai l'impression que voilà, qu'il y a encore peut-être de jolies années.
02:03 - Mais vous vous entendez aussi bien sur scène, dans la vie, à l'écran.
02:07 C'est une amitié forte.
02:09 - Oui, nous avons chacun nos itinéraires.
02:11 Nous ne vivons pas ensemble 24 heures sur 24.
02:13 - Non, on est à bout.
02:14 - Ah non, c'est vrai.
02:15 Mais oui, je pense que c'est un joli tandem.
02:18 Et c'est vrai qu'on partage pas mal de mêmes passions.
02:20 - Il y a peut-être un extrait à voir avec...
02:22 - Je connais bien. Je faisais partie de cette émission, je m'en souviens très bien.
02:26 - Très bien.
02:27 - Alors, regarde ce qu'il va faire après.
02:28 - Qu'est-ce qui m'attend ?
02:30 - Parce que j'adore les sports de glisse.
02:32 [Rires et applaudissements]
02:38 - Si je te dis, on vient d'en parler il y a un instant, si je te dis Nelson Monfort, tu me dis ?
02:41 - Ne me parle plus de ce connard.
02:44 - Ne me parle plus de ce connard.
02:46 - Ça a été dur avec lui ?
02:48 - Il a baisé ma femme, je ne peux plus en parler.
02:50 - Il a baisé ma femme, je ne peux plus en parler.
02:52 [Rires et applaudissements]
02:55 - Comportable.
02:56 - Pourquoi vous étiez sur cette émission ?
02:57 - Je tiens à dire que ce n'est pas vrai.
02:59 [Rires]
03:00 - J'ai beaucoup de sympathie pour Olivia, mais voilà.
03:03 - Ça s'arrête là.
03:04 Mais c'était Laurent Bafi, en fait.
03:06 C'était le défi à chaque émission, qui dise les pires horreurs à l'oreille de l'invité
03:11 et qui devait, du coup, le dire à quelqu'un de proche.
03:14 C'était très drôle.
03:15 - Voilà.
03:16 Et Nelson Monfort aussi, évidemment, on vous connaît.
03:19 Je ne sais même pas si on doit le préciser, mais vous êtes le visage, le visage de l'interviewer
03:26 des sportifs après leur performance.
03:29 Vous parlez, vous êtes polyglotte et c'est ça aussi qui a fait votre succès.
03:33 C'est comme ça qu'on vous a connus et c'est certainement comme ça que les Français vous identifient.
03:39 Mais c'est quoi votre secret pour passer d'une langue à l'autre, vous précipitez,
03:42 aller recueillir les réactions ?
03:43 - Déjà, depuis le début de mon itinéraire, si vous voulez, je n'avais pas voulu être un interprète.
03:47 Sinon, on ferait appel à un interprète professionnel de l'ONU ou que sache.
03:50 En revanche, j'ai voulu être un passeur d'émotions.
03:52 Ça, oui.
03:53 Alors, les émotions, elles peuvent être positives.
03:55 Puis parfois, elles peuvent être un peu moins positives.
03:57 Là, nous étions récemment au championnat du monde d'athlétisme à Budapest,
04:00 jusqu'à il y a une dizaine de jours.
04:02 Et c'est vrai que pour les Français, ça s'est moyennement passé.
04:04 Donc, je n'ai pas voulu que ce soit un bureau des pleurs.
04:06 Je voulais également consoler.
04:08 Vous savez, je pense que les plus beaux souvenirs que j'ai, c'est probablement juste…
04:11 Parce que la victoire, tout le monde peut s'en réjouir.
04:13 Tout le monde est heureux, etc.
04:14 En revanche, consoler, mais il faut que ça sonne juste.
04:17 Il faut que ça soit sincère.
04:19 Ce sont des souvenirs très forts.
04:21 Et j'espère que pour certains athlètes français qui sont vraiment devenus des amis,
04:25 que ça se passera mieux dans un an pour les JO de Paris.
04:29 C'est ce que j'espère. C'est ce que je pense.
04:31 - Ça, c'est sûr.
04:32 - Ça peut justement se passer moins bien.
04:34 - On va croiser les doigts. Ils ont un an.
04:36 - Dites-moi, le secret pour devenir polyglotte.
04:39 - Well, to tell you the truth…
04:42 - Yeah, oh yeah, come on.
04:44 - English is my native tongue.
04:46 En fait, c'est ma langue paternelle, puisque mon père était citoyen américain.
04:50 Je parlais en fait anglais à la maison avec mes parents.
04:53 Ma mère d'origine néerlandaise et mon père américain, ils parlaient anglais entre eux.
04:56 Donc, j'ai été bercé dans la langue de Shakespeare.
04:59 - Oui, voilà. C'est ça. C'est une des explications.
05:01 Et vous en parlez d'autres. Vous en parlez…
05:03 - Oui, lorsque je vous faisais une petite confidante.
05:05 Pour m'adresser parfois aux téléspectateurs,
05:08 j'essaye déjà de parler un peu plus doucement.
05:10 Et puis surtout de prendre un tout petit accent français.
05:12 Comme ça, on me comprend davantage.
05:14 Je vais pas vous dire « Hello, how are you ? »
05:16 « Hello, how are you ? »
05:18 - Ça fait pitié, je me la pète.
05:20 - Voilà, exactement.
05:21 - Mais oui, je suis d'accord, Nelson. Bien sûr.
05:23 - Mais est-ce qu'il vous arrive de ne pas comprendre les réponses aux questions que vous posez ?
05:27 Parce que parfois, on a des accents aussi assez curieux lorsque vous interrogez.
05:31 - Alors, je vais vous dire, effectivement, souvent…
05:33 Oui, c'est arrivé. Les athlètes des hauts plateaux, vous savez, kenyans, éthiopiens,
05:36 qui se trouvent être en plus de remarquables coureurs à partir du 5000-10 000 mètres.
05:40 C'est vrai que parfois, j'ai un peu de mal.
05:42 Mais je crois que le contexte général, je le comprends.
05:45 Et puis je dirais que… Bon, vous savez, je suis persuadé d'une chose.
05:48 Les gens sentent quand on les aime.
05:50 Moi, il se trouve que quand je reçois un athlète éthiopien ou kenyan des hauts plateaux
05:54 qui vivent parfois dans des conditions plus difficiles que nous,
05:57 j'ai tout de suite un coup de cœur formidable pour ces gens-là.
06:00 Et je crois que les gens sentent quand on les aime.
06:01 À partir de là, si la traduction n'est pas exactement littérale, je ne sais pas.
06:05 Vous êtes d'accord avec moi ?
06:06 - On est bien d'accord. Personne ne nous en tient à la gueule.
06:08 - Ce n'est pas si important. Voilà.
06:09 - D'accord.
06:10 - Et Philippe Corné-Laureau est avec nous par téléphone parce que ça nous…
06:11 Je ne sais pas où vous êtes, Philippe, mais ça nous catapulte très, très bien.
06:14 - Oui, parfois, j'ai du mal à comprendre ce qu'il me dit, justement.
06:17 [Rires]
06:19 - Philippe, on est…
06:20 - Je vous entends.
06:22 - C'est déjà une bonne chose. Votre meilleur souvenir avec Nelson ?
06:25 - Il n'y en a pas, justement. C'est ça, le pire.
06:28 [Rires]
06:29 - Il y en a trop, Philippe. Il y en a trop, c'est ça, oui. Comme dit Ludivine.
06:32 - Ils arrivent, les meilleurs souvenirs.
06:34 Avec cette pièce de théâtre pour laquelle Philippe est très motivé et moi aussi.
06:38 - Voilà.
06:39 - Autant Nelson, il ne peut pas comprendre ce que je lui raconte de temps en temps
06:41 puisqu'il ne me laisse jamais parler. Il parle beaucoup plus fort et beaucoup plus longtemps que moi.
06:44 - C'est la raison pour laquelle il m'a surnommé pour une fois pour toutes Nelson Monfort,
06:47 mais le son moins fort. C'est ce que j'essaie de faire.
06:51 Mais Philippe a fait beaucoup de progrès. Il m'a payé un coca light il y a quelques années, déjà.
06:57 Et là, je le taquine pas mal parce que ce n'est pas vrai.
07:00 C'est un des garçons les plus généreux que je connaisse et là, je suis sérieux.
07:03 - Duo sur scène, duo à l'antenne. Ça marche bien ? Qu'est-ce qui fait que ça fonctionne, tous les deux ?
07:08 - Déjà, ça va se payer sur scène, Nelson, tout ce que tu racontes là.
07:12 On va faire de l'improvisation sans être sanctionné par la télévision.
07:16 - Tu ne connais pas trop son texte.
07:18 [Rires]
07:20 - Parce que moi, je fais de l'impro, de la spontanéité. C'est sûr que c'est bon.
07:24 C'est ma signature. Après, des fois, ça peut déraper, c'est sûr.
07:28 Mais ce qui fait le succès, je pense, de nous deux, c'est qu'on se connaît bien et on va surtout se protéger l'un et l'autre.
07:33 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, avec le MeToo, on ne peut plus vraiment parler comme on était avant.
07:37 - Et heureusement, ça va.
07:39 [Rires]
07:41 - Je ne sais pas parce qu'en fait, il y a beaucoup de gens qui nous regrettent la manière dont on était beaucoup plus libre avant,
07:46 sans vraiment choquer parce que nous, on n'est pas là pour choquer les gens ou dire du mal des gens.
07:50 On est là pour détendre l'atmosphère dans un milieu parfois un peu trop feutré qu'est le patinage.
07:55 - Ah si, si, je peux, si nous avons contribué à moderniser un petit peu cette discipline qui, vous savez,
08:02 était autrefois un peu avec des jabots Henri III, vous savez, des valses de Vienne, un petit peu avec des couleurs très, très vives, etc.
08:09 Je pense que Philippe et moi avons, déjà les patineurs l'ont fait, mais je pense que nous avons contribué à moderniser cette discipline
08:16 qui est aujourd'hui suivie par le plus grand nombre, vraiment, le patinage est suivi par le plus grand nombre.
08:19 - On va vous avérifier franchement que la passion, c'est incroyable.
08:21 - Oui, c'est ça.
08:22 - Vous l'avez vus tellement que les téléspectateurs partagez cette passion avec vous exactement et avec Philippe.
08:28 Merci d'avoir été en direct avec nous, Philippe Candeloro.
08:31 - Pas de problème.
08:32 - Merci beaucoup et bon courage.
08:34 - Et apprends ton texte.
08:36 - Apprends ton voilà.
08:37 - C'est ça, bon courage. Je trouve que ce n'est pas évident, moi j'admire effectivement quand on a des tonnes de textes à apprendre.
08:42 Et puis là, la scène, ça ne pardonne pas.
08:44 Je voudrais aussi qu'on revienne sur une séquence, c'est très intéressant de vous avoir Nelson aujourd'hui sur ce plateau.
08:50 C'est Patrick Montel qui était sur le plateau de TPMP la semaine dernière et qui est monté au créneau en disant c'est inadmissible.
08:58 Alors il a été licencié de France Télévisions et il dit voilà c'est inadmissible.
09:02 Enfin, il était vraiment très triste parce qu'il n'a pas d'accréditation pour commenter les Jeux Olympiques 2024.
09:08 Je vous propose qu'on revoie cette séquence et ce serait intéressant d'avoir votre regard.
09:12 Lorsque l'on a atteint un certain âge, on est bon à mettre à la poubelle en France.
09:20 Alors moi je te dis ça oui parce que je le pense sincèrement.
09:23 Je pense qu'aujourd'hui on a un vrai problème avec l'âge, c'est qu'on juge les gens non pas sur leurs compétences,
09:28 non pas sur ce qu'ils peuvent apporter à une entreprise, mais on les juge aussi sur leur état civil.
09:32 Et ça c'est juste insupportable.
09:34 - Alors Michel Drucker est toujours là.
09:36 - Michel Drucker est toujours là, Nelson Monfort aussi et je m'en réjouis.
09:40 - Nelson, qu'est-ce que vous...
09:42 - Déjà je trouve que la dernière phrase est très confraternelle.
09:46 - Bien sûr.
09:47 - Je ne peux pas ajouter grand-chose.
09:49 Je suis d'accord avec ce que vient de dire Patrick.
09:53 Et je crois avoir compris, parce que j'ai suivi cette émission, que Cyril avait une promesse pour lui.
09:58 - C'est engagé effectivement.
09:59 - Je ne sais pas exactement de quoi il s'agit.
10:00 - Vous pouvez se commenter.
10:01 - Mais connaissant le cœur de Cyril, je suis sûr que ça ne sera pas une promesse de Gascon.
10:04 - Oui voilà, mais il parle de l'âge.
10:06 Il a 70 ans, il dit on est jeté à la poubelle.
10:08 Ce n'est pas votre cas, vous allez commenter les Jeux olympiques 2024.
10:11 - Écoutez, chaque cas est différent.
10:13 Moi, j'apprécie beaucoup ce que vient de dire Patrick et je pense et je suis sûr qu'il retrouvera une antenne pour 2024 et peut-être au-delà.
10:22 - Merci beaucoup Nelson Monfort.
10:24 On va répondre aux questions du PAF, les questions des téléspectateurs.
10:26 Alors une question peut-être qui va s'afficher sur votre écran, il nous reste peu de temps.
10:31 On va essayer d'aller vite.
10:32 - Le temps passe vite en votre compagnie.
10:34 - Nelson, regardez, c'est Franck qui vous pose cette question.
10:37 Vous avez une anecdote à raconter sur votre collaboration avec Cyril dans le tennis club.
10:41 Est-ce que vous en souviens ?
10:42 - Alors je ne veux pas faire trop long, je m'en souviens très bien.
10:44 Et d'ailleurs je sais que Cyril s'en souvient aussi.
10:46 D'ailleurs j'en suis persuadé qu'il s'en souvient parce qu'avant de vous rejoindre, je l'ai rencontré.
10:51 On a pu parler un peu de ce formidable souvenir où nous recevions donc chaque matin sur la terrasse de Roland Garros.
10:58 Je crois que c'est un peu, je ne vais pas dire que c'est comme ça que Cyril a démarré.
11:01 Je crois qu'il avait fait deux, trois choses avant.
11:03 Mais c'est ce qui lui a permis vraiment de devenir ce qu'il est.
11:08 Et il sait l'affection et l'amitié que je lui porte et je sais qu'il me la rend bien.
11:11 Donc je suis d'autant plus heureux d'être parmi vous ce soir.
11:14 Alors des anecdotes, oui, il y en a plein.
11:15 On recevait, en plus c'était hyper décontracté.
11:18 On recevait Raphaël Nadal, on a l'impression de le connaître depuis 40 ans.
11:21 Et ça c'est vrai que au début, au début, Cyril était un petit peu, vous savez, il adore le tennis.
11:27 Donc il était un petit peu sur la réserve.
11:29 Et après, évidemment, et je crois que son défi était de jouer, je crois d'échanger des balles avec Raphaël Nadal.
11:35 Et je crois que ça a été le cas.
11:37 Alors je vous épargne le score.
11:39 [Rires]
11:41 On ne parle pas du score.
11:43 [Musique]

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