PAF revient sur la carrière de Jean-Luc Lemoine !

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 - Samedi Denrire, encore des records. Bravo en tout cas.

00:02 Et puis sur Europe 1 aussi, le matin, l'après-midi, tout le temps, Jean-Luc Le Moine.

00:06 Vous ne voulez pas venir faire une chronique, non ?

00:07 - C'est prévu. Il faut juste virer Maxime Gueddy.

00:11 Il y aura une petite problématique là-dessus.

00:14 - Une petite problématique, une actualité effectivement très très chargée en cette rentrée.

00:17 Est-ce que C8 vous manque pas trop ?

00:20 - J'ai plein de bons souvenirs à C8.

00:22 Donc oui, ça me manque. Mais non, je suis bien occupé.

00:24 Je suis très heureux à France Télévisions.

00:25 - Oui, à France Télévisions.

00:26 On va peut-être voir une petite séquence aussi.

00:28 Samedi Denrire, on en a aussi un extrait, la bande annonce de votre émission qui cartonne.

00:33 - Samedi Denrire, votre rendez-vous d'humour, de musique et de nostalgie.

00:38 - Jean-Luc Le Moine et sa joyeuse bande s'occupent de tout.

00:41 - Après, c'est pour ça qu'on est là.

00:42 - Dans un nouveau décor, une ambiance joueuse.

00:45 - On cherche un artiste.

00:46 - OK, OK, OK.

00:47 - Des sketchs cultes.

00:48 - Entre poudres.

00:49 - Des succès inoubliables.

00:51 - Souvenir, souvenir.

00:52 - Le tout dans 2 émissions à la suite.

00:55 - Et voilà le travail.

00:56 - 2 fois plus de rires tous les samedis dès 13h35 sur France 3 et sur la plateforme France.tv.

01:02 - Voilà, c'est votre 5e saison, succès d'audience, c'est ça.

01:05 Plus de 1,4 million de téléspectateurs, 1,5 million.

01:09 Quasiment, franchement, quand vous avez commencé à la faire, cette émission, vous pensiez qu'il y aurait un tel succès ?

01:14 - Honnêtement, on espérait, sinon on n'y serait pas allé, mais on ne pensait pas que ça prendrait aussi vite.

01:19 Parce qu'on a commencé, on était à 600 000 téléspectateurs et très, très vite, ça a basculé, on a dépassé le million et on s'est installés

01:25 avec un public super fidèle qui nous envoie des messages d'amour.

01:28 J'ai jamais eu autant de messages de sympathie dans la rue et au marché aussi, notamment.

01:32 - Et au marché aussi, vous faites le marché, c'est bien ça.

01:34 En référence à ce dont on parlait tout à l'heure, peut-être que le marché, c'est plus sécuritaire que ce qu'on a vu à la grande distribution,

01:40 notamment certaines, pas toutes, c'est important de le souligner.

01:44 C'est quoi, le sel de cette émission ? Pourquoi ça prend ? Qu'est-ce qui fait le succès d'émission ?

01:49 - Je crois que c'est une émission feel good, mais aujourd'hui, c'est presque punk d'être feel good.

01:56 C'est-à-dire que sur tous les plateaux, il y a des clashs et tout. Nous, on vient pour passer un bon moment.

02:00 On prend les gens à la sortie du repas du samedi et puis on s'amuse et puis on convoque aussi un petit peu de nostalgie.

02:07 Ça fait du bien à tout le monde, je crois.

02:09 - Vous avez des nouveautés cette année ou on ne change pas une équipe qui gagne ?

02:12 - On a des nouveaux chanteurs qu'on ne connaissait pas, en jeu d'assain.

02:16 Ici, on se renouvelle toujours au niveau des jeux et puis c'est surtout un nouveau format.

02:20 La grande nouveauté de cette année, c'est qu'avant, on était sur 90 minutes.

02:23 Maintenant, il y a deux émissions de 52 minutes qui se suivent. Il y a juste une petite pub entre les deux.

02:28 C'est un signe que ça doit bien marcher. Et puis on repart pour 52 minutes.

02:32 - Et vous les enregistrez, ces émissions ? - Oui, on les enregistre.

02:35 - Vous les enregistrez plusieurs sur une journée ? - Oui, exactement.

02:38 Exactement. Ça, c'est la réalité de la télévision aujourd'hui, mais on enregistre ça par série.

02:44 - C'est vrai que le défi, Jean-Luc, n'a pas été gagné tout de suite parce que tu succédais quand même à une émission

02:50 qui existait pendant 20 ans, "Les grands du rire". - 16-17 ans, quelque chose comme ça.

02:54 - 16-17 ans. Donc, il a fallu peut-être recréer de nouveaux fidèles et j'imagine que tu as un peu rajeuni la case également.

02:59 - Je ne sais pas. Honnêtement, je ne connais pas la structure d'audience des "Grands du rire".

03:05 On ne s'est pas placé là-dedans. On s'est juste mis dans ce sillage-là.

03:09 Et on a essayé de faire l'émission qui pourrait rencontrer le public de France 3.

03:13 Et je crois que ça s'est élargi en plus. Donc, tout ça, c'est des bonnes surprises.

03:17 On a fait ça le plus honnêtement possible.

03:18 - Alors, on va peut-être voir votre carrière. Vous avez tout fait, Jean-Luc aussi. La radio, la télé, animateur.

03:25 Regardez, on a tout essayé sur France 2. On n'est pas couché sur France 2. Touche pas à mon poste, évidemment.

03:29 Sur France 4, puis sur C8, les pieds dans le pas sur Europe 1. Je vais en passer.

03:34 Et puis aujourd'hui, Culture Média et Sophie, les copains, sur Europe 1.

03:37 Samedi, dans "Rire", évidemment, sur France 3.

03:40 Laquelle de toutes ces expériences vous a le plus marqué ? Alors, celles qui sont en cours, on va les extraire.

03:45 Mais laquelle vous a le plus marqué ? - Honnêtement, tout. Alors, c'est pas pour me défausser, mais tout m'a marqué.

03:52 On a tout essayé. C'était mes débuts à la télé. J'ai énormément appris dans la bande à Ruquier.

03:56 On n'est pas couché aussi. Ça m'a permis de toucher à autre chose. Touche pas à mon poste...

04:01 Je crois que c'est une émission qui marche pas mal. Donc c'était une expérience de malade.

04:06 On est parti sur France 4. Et c'est devenu un phénomène de société. J'ai appris dans tout ça.

04:11 Guess my age, je pensais pas faire un jeu un jour. Et je me suis éclaté comme c'était pas permis.

04:16 - On a retrouvé des petits extraits, évidemment. Vous vous imaginez bien, Jean-Luc Lemoyne, quand vous étiez sur C8.

04:22 Quand vous faisiez le 4/3. Voilà, un petit extrait pour ceux qui ne se souviennent plus.

04:27 - Vous appelez qui pour "Passe-moi l'autre con" ? - Le commissariat.

04:29 - Vous appelez qui pour "Passe-moi l'autre con" ? - Le commissariat.

04:31 - Vous appelez qui pour "Passe-moi l'autre con" ? - Le commissariat.

04:34 - Le commissariat, je vous dis.

04:36 - Vous appelez qui pour "Passe-moi l'autre con" ?

04:38 *Rires*

04:46 - Ça a duré 2 heures. *Rires*

04:54 - Alors, je voudrais préciser que j'ai 2 personnes qui ont travaillé avec moi sur les 4/3.

04:58 Il y a eu Déborah et il y a eu aussi Déborah, qui était la jeune fille et ma fidèle complice pour aller chercher aussi des offres comme ça.

05:06 - Comment ça s'est passé ? - Je connais les secrets les plus sombres de tous les chroniqueurs.

05:12 Mais ce qui était... Bah oui, c'est vrai, parce qu'en fait, vous êtes en régie avec des oreillettes, vous avez les micros de tout le monde

05:17 et vous notez tout ce qui est susceptible d'être drôle et d'être fait par Jean-Luc.

05:23 Et pour moi, c'est l'expérience la plus intéressante, la plus folle que j'ai faite.

05:27 - Et comment vous travaillez ensemble ? Donc, Déborah, tu repérais les bons moments.

05:33 - Les bons moments. Jean-Luc les voyait tous et puis ensuite, il construisait toute la chronique là-dessus.

05:38 - C'était un peu la pêche. On construisait... C'est une rubrique à l'envers.

05:43 On espérait que la pêche soit bonne en fonction de ce que me ramenait Déborah. Et puis après, je construisais une histoire.

05:48 - Et les gens... - Mais est-ce que la pêche était toujours bonne ? Parce qu'à un moment, franchement, on le sait qu'on va se faire piéger. Non ?

05:53 - Oui. - Franchement, ils ne mentaient pas. Ils étaient hyper naturels.

05:56 Je n'ai jamais eu de moment où vraiment les mecs se disaient "Eh bien, ces 4/3..."

06:01 - Et les seules fois où j'ai eu l'impression qu'ils forçaient un petit peu le trait, on virait.

06:05 Parce que si ça sonnait faux, d'un seul coup, ça décrédibilisait toute la rubrique. Donc on s'est passé de pas mal d'extraits.

06:10 - Et on oublie les caméras pendant les pubs. Il faut vraiment le souligner. Et il m'est arrivé d'aller te voir en disant

06:15 "J'ai dû dire une connerie pendant la pub. Est-ce que tu penses que tu pourrais la couper ?"

06:19 Et là, tu me répondais quelque chose de vraiment brillant. Je dis "Écoute, je ne ferai jamais quelque chose qui te portera des faux."

06:24 - Préjudice. - Et préjudice. - J'ai jamais joué contre l'équipe.

06:26 - Il y a évidemment des extraits qu'on n'a pas pu diffuser avec Déborah. - Oui, on imagine bien. Et on ne veut pas savoir.

06:32 Alors il y a aussi un autre extrait qu'on a retrouvé. Vous avez déclenché un fou rire quand vous êtes arrivé sur le plateau avec une perruque.

06:38 - Jean-Luc Lemoyne, applaudissement pour lui !

06:41 *Applaudissements*

06:51 - C'est lui, c'est Julio !

06:52 *Rires*

07:12 - Oh, ça coûte des stars !

07:14 - Mais lui, dès qu'il met une perruque, c'est passif !

07:17 - J'ai une tête à perruque, c'est génial !

07:19 *Rires*

07:20 - C'était pour faire Patrick Sébastien, c'est ça ?

07:22 - Oui, finalement, je crois que je me ressemblais plus à Julien Doré, dans le groupe.

07:25 *Rires*

07:26 - Oui, c'était pour faire Patrick Sébastien. Je porte très mal les perruques et les chapeaux en général.

07:30 Et donc, Cyril prenait un malin plaisir à mon foot sur la tête.

07:33 - Bon, voilà. Là, franchement, gros fou rire, ça fait plaisir de le revoir parce que nous aussi, ça nous faisait encore aujourd'hui.

07:37 Alors on en est encore une petite pour la route lors de la 1000e de TPMP. Vous vous en souvenez ou pas ?

07:40 - Non.

07:41 - Dans la 1000e de TP, on a appris que vous avez passé un casting un peu particulier. Vous allez voir.

07:45 Viens, chantez Al Goya dans l'affaire.

07:48 *Musique*

07:50 *Rires*

07:53 *Rires*

07:55 *Rires*

08:09 *Musique*

08:11 - Bravo Jean-Luc Lebon !

08:30 *Rires*

08:32 - Et alors, il paraît que vous l'avez rencontré, Chantal Goya. Est-ce qu'elle avait vu votre prestation ?

08:35 Qu'est-ce qu'elle en avait pensé ?

08:36 - Je sais pas si elle l'a vue. Elle l'a vue, mais on s'entend très bien avec Chantal. Elle envoie un message la semaine dernière.

08:42 Et là, c'était une expérience de malade parce que je savais pas du tout. Il m'avait bandé les yeux. Je me suis retrouvé devant chez Michou.

08:48 Et j'ai eu une heure pour me déguiser en Chantal Goya. Sauf que dans le public, c'était des vrais touristes.

08:54 Je pense que quand ils m'ont vu arriver, je me suis dit « Putain, c'est quand même mal fait ».

08:57 *Rires*

08:58 - Non, mais écoutez, franchement, ça faisait la blague. En tout cas, vous avez bien fait rire.

09:02 Cyril et Valérie Benahim, vous avez fait aussi l'incroyable talent.

09:06 - Ah oui !

09:08 - Mais oui !

09:09 - Mais là, c'est Cyril qui s'est fait avoir.

09:11 - Oui, grâce à vous.

09:12 - Oui, c'est ça.

09:13 - Voilà, c'est ça. Grâce à vous. Vous êtes vraiment multi-cartes, Jean-Luc Lemoyne.

09:16 Qu'est-ce que vous... Ah bah on a un extrait. C'est génial. Il suffit de demander.

09:20 - Jean-Luc Lemoyne, à peu près 10 secondes.

09:22 *Rires*

09:35 - 12 au carré fois 12, plus 1212, moins 2 fois 12, moins 12 par 2.

09:42 - 2910.

09:43 - Mais c'est un truc de ouf.

09:44 - Combien vous avez dit ?

09:45 - 2910.

09:46 - 2910, je vous jure que c'est la bonne réponse. Et chez vous, vous avez pu bien rire.

09:49 - Oh, Luc Lemoyne, un incroyable talent. Bravo, beau Jean-Luc.

09:52 - Vous êtes beaucoup déguisé, hein ?

09:54 - Alors, ce qui était formidable, c'est que ça, c'était une blague qu'on avait fait à Cyril. Il ne le savait pas.

09:58 Et c'est très difficile de piéger Cyril. Pendant 2 ans, il lui a fait croire que j'étais un génie des maths.

10:02 - Ah oui ?

10:03 - Et il a cru, en fait, que j'avais... 2910, c'est la date de naissance de ma fille.

10:08 Et on ne faisait que des calculs qui étaient faux avec la production. Et pendant 2 ans, ça a duré.

10:12 - Et ça a fonctionné. Je ne sais pas si on a... Les questions du PAF.

10:15 Juste une petite question quand même de téléspectateurs. Elle va s'afficher sur votre écran.

10:19 C'est Amélie qui vous demande. Vous préférez le métier d'humoriste ou d'animateur ?

10:23 - Mon vrai métier, à la base, c'est humoriste. C'est là où j'ai commencé sur scène.

10:26 Donc je suis très attaché à la scène. Mais j'adore mon métier d'animateur. Vraiment.

10:30 Là, je suis complètement épanoui. En plus, avec Samedi dans Rire, c'est super.

10:34 - On va vous retrouver en prime ou pas ? - Avec Samedi dans Rire ?

10:36 - Avec Samedi dans Rire ou peut-être d'autres émissions d'humour.

10:39 - On travaille sur des projets. On travaille sur des projets.

10:42 - Oui.

10:43 - J'ai pas encore signé. Voilà. Il y a des choses dans l'air.

10:46 - J'ai appris, mon petit doigt m'avait dit, que vous auriez passé les essais pour Tout le monde veut prendre sa place.

10:52 Est-ce que c'est vrai ou pas ?

10:53 - Oui, c'est vrai. J'ai fait les essais avec d'autres.

10:56 - Et c'est Jari qui a été pris. Et d'ailleurs, juste petite info.

11:00 Apparemment, dans les coulisses, c'est pas... Avec les équipes techniques, le casting, etc.,

11:04 ça se passe pas très, très, très, très bien avec Jari.

11:07 - C'est une info.

11:09 - Ça n'engage que vous, des moments !

11:11 - On peut le faire.

11:13 - Voilà, ça n'engage que vous, des moments !

11:14 [Musique]

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