• l’année dernière
Le Louvre-Lens a permis à des jeunes en décrochage scolaire de créer leur propre exposition ! Voici un extrait dans les coulisses du musée où nos caméras ont suivi un an d’accompagnement et de création.

Retrouvez la version longue de ce reportage sur la chaîne YouTube de Kita !

À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, le musée ouvre ses portes et diffuse deux documentaires produits par Hikari, ce dimanche 17 septembre, à partir de 15h. “Louvre toi-même” réalisé par Jeanne Blanquart, et “Une musée à l'œuvre” réalisé par François Cauwel.

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Transcription
00:00 ♪ ♪ ♪ - Je savais pas qui j'étais réellement.
00:06 - On va se découvrir nous-mêmes, découvrir nos capacités et nos limites.
00:09 - J'ai beaucoup abandonné dans ma vie et j'ai pas envie d'abandonner ce projet.
00:14 C'est pas tous les jours qu'on peut faire commissaire, co-commissaire d'exposition.
00:19 ♪ ♪ ♪
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00:42 - Très peu, finalement, étaient intéressés par les musées à la base.
00:45 Très peu étaient venus au Louvre-Lens.
00:47 - Je pense qu'ils n'imaginaient pas encore tout ce que le musée
00:50 était prêt à leur ouvrir comme porte.
00:53 - Le fait qu'on crée sa propre exposition, ça fait du bien.
00:57 On se sent important aussi.
00:59 ♪ ♪ ♪
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01:09 - Un plus.
01:11 - C'est pour mettre des sapiés fleurs. (rires)
01:16 - Je dis ça, je dis rien. On voit très bien pour Portugal.
01:19 - Avec le magnifique accent égyptien. Ouh, je suis petit!
01:22 - C'est l'écriture égyptienne, elle est trop stylée.
01:24 - En fait, c'est comment on vit au quotidien.
01:26 - Je comprends rien. - C'est bon au quotidien.
01:28 - C'est pas du tout. Je sais que j'ai appris à lire ça au collège.
01:30 - L'idée, c'était pas seulement de faire venir les gens au musée.
01:33 C'était bien de donner les clés à des habitants,
01:35 alors en l'occurrence des jeunes,
01:37 dans des situations parfois compliquées,
01:40 notamment avec un de nos partenaires pour l'exposition
01:43 qui s'appelle "L'Envol", on avait vraiment affaire
01:45 à un public dit de "décrocheur",
01:47 donc des jeunes qui avaient arrêté l'école
01:49 sans être encore diplômés et du coup prêts
01:52 à intégrer le marché de l'emploi.
01:54 - On dirait Posseidon avec sa longue barbe,
01:57 les trucs des océans qui sont là. - Posseidon, ouais.
02:00 Effectivement, ça fait passer un peu à Posseidon.
02:02 - Les évolus. - Non.
02:05 C'est le père éternel.
02:07 Je pense qu'ils nous ont un peu perçus comme des gens bizarres.
02:11 Déjà, rien qu'en voyant notre dégaine,
02:15 comment on était arrivés le jour-là.
02:17 - Moi, j'étais complètement perdue quand je suis arrivée ici.
02:20 Moi, je pensais qu'on serait un poids,
02:22 enfin que voilà, on est des jeunes.
02:24 Et tout le monde était super ravi de faire ce projet.
02:27 - On s'est rendu compte à quel point ce public,
02:30 il avait besoin du musée
02:32 et à quel point aussi le musée avait des choses à apprendre de lui.
02:35 Ça faisait un moment qu'on se disait,
02:38 on est le Louvre-Lens,
02:40 on travaille en permanence avec les publics,
02:43 il faut qu'on réussisse cet exercice
02:45 de faire une exposition participative.
02:47 - Il faut savoir que ça va être une aventure pour vous,
02:50 ça va être une aventure pour nous,
02:52 c'est quelque chose qu'on n'a jamais fait.
02:54 Euh...
02:56 Mais il faut pas que vous ayez peur,
02:58 parce qu'encore une fois,
03:00 on a envie de faire des choses ensemble, avec vous.
03:03 - Moi, je m'appelle Lorraine, avec Ludovic,
03:05 on sera là quasiment toutes les séances.
03:07 L'idée, c'est de vous accompagner
03:09 et de faire cette exposition avec vous.
03:11 Ça va être, je pense, une expérience
03:13 très enrichissante pour vous, mais aussi pour nous.
03:16 - Ça fait plusieurs mois qu'on attend ça,
03:18 donc on a hâte de commencer.
03:20 Là, c'est une première journée un peu particulière de lancement.
03:23 Mais c'est vrai qu'on va se voir souvent,
03:25 puisque on va se voir toutes les semaines
03:27 pendant presque sept mois.
03:29 Il y a pas mal de choses, on vous dorlotte,
03:31 mais on va vous faire travailler aussi quand même un petit peu.
03:34 Parce qu'il y a quand même une exposition à faire,
03:36 vous allez voir que c'est un sacré travail.
03:38 ♪ ♪ ♪
03:40 - Bonjour à tous. Je suis Maëtis Pouchet,
03:42 je suis architecte scénographe au sein du musée du Louvre-Lens.
03:45 Je conçois la scénographie
03:47 des expositions temporaires au musée.
03:50 En fait, on crée des espaces
03:52 des ambiances colorées et en lumière
03:55 pour que le visiteur soit toujours émerveillé
03:57 tout au long de sa visite.
03:59 Je serai là pour vous accompagner
04:01 selon vos intentions scénographiques.
04:03 Donc ensemble, on choisira les couleurs, les ambiances,
04:07 comment on dispose de les oeuvres, etc., etc.
04:11 Après avoir donné la liste d'oeuvres.
04:14 (rires)
04:15 - Dès les premières séances, on a commencé,
04:18 avec les jeunes et avec Lorraine,
04:20 à travailler sur le thème de l'exposition,
04:22 le thème qu'on avait défini au préalable,
04:24 donc autour de l'intime.
04:25 - On voulait pas partir d'une page blanche.
04:27 On est vraiment avec un groupe de jeunes
04:29 qui avait pas du tout de... on va dire,
04:32 de formation artistique, académique.
04:34 Et donc l'idée, c'était aussi de...
04:36 voilà, de pas avoir un projet qui soit trop vertigineux.
04:38 Donc on est très vite, finalement, passé à la question des oeuvres.
04:41 (brouhaha)
04:43 C'est très intéressant parce qu'eux, ils étaient contents
04:45 d'être aussi un peu maîtres du jeu
04:47 dans "Rechercher des oeuvres",
04:49 qui semblait entrer en résonance ou illustrer des mots.
04:52 - Donc on va essayer de voir un peu ce qu'on prend,
04:54 ce qu'on sélectionne par rapport à ce que vous aviez proposé.
04:57 Voilà, pour continuer de travailler
05:00 cette fameuse liste d'oeuvres,
05:01 qui est un peu la base d'une exposition.
05:03 Quand on veut faire une exposition,
05:05 il faut qu'on ait absolument ce document
05:06 qui regroupe toutes les oeuvres auxquelles on pense,
05:08 même si après, il y a des musées qui sont pas d'accord
05:10 pour nous les prêter, ou si finalement, on change d'avis,
05:12 on doit quand même avoir ce document-là.
05:14 - Là, pour l'instant, ça peut paraître un peu abstrait
05:16 parce qu'on réfléchit à des idées, à des...
05:18 Mais ça, c'est vraiment la première étape.
05:20 Il y a des commissaires qui mettent 2 ans
05:22 pour faire ce qu'on fait là en quelques séances.
05:25 (brouhaha)
05:28 ♪ ♪ ♪
05:32 (brouhaha)
05:35 - C'est pas un grand débat, hein ?
05:37 - C'est pas un grand débat.
05:39 - Donc là, il y a des oeuvres qui proviennent du Louvre,
05:42 mais aussi de plein d'autres musées,
05:43 donc il faudra, bien sûr, après se dire,
05:45 "Tiens, en fait, ce qui fonctionne, c'est un paysage
05:47 "avec, je sais pas, une femme nue ou une Suzanne Aubain
05:50 "ou bien un paysage nocturne."
05:52 Mais ça sera pas forcément cette oeuvre-là, d'accord ?
05:55 - Il y a le petit amour avec la flèche, là.
05:57 C'est un symbole de l'amour.
05:59 - On va quand même la prendre. - Ça, c'est pas mal, hein ?
06:01 - On la met de côté au cas où elle ne tombe pas.
06:03 - Ah, il y a des chats, aussi.
06:05 - Ah bah du coup, il y a un...
06:06 On dirait pas... Il est bizarre, son chien, là.
06:08 - Oh, mais c'est quoi ? C'est un canard, là, non ?
06:10 - C'est du canard.
06:11 - C'est de la pinaise. - C'est de l'abstrait.
06:14 - Le plus intime, chez moi, genre c'est le passé du jour.
06:17 C'est un truc... Des fois, j'en parle,
06:19 mais c'est ce que j'enfuis le plus, profondément.
06:22 - Celle-là, parce que le lit, c'est très intime, quand même.
06:25 C'est là où on dort, là où on pleure.
06:27 Enfin, voilà, c'est assez intime.
06:29 Euh... Après, de noter sur le corps,
06:31 donc la sexualité, aussi.
06:33 - Je me fie plutôt à l'émotion
06:36 que le tableau me renvoie,
06:38 ou à l'esthétique, aussi.
06:40 Enfin, je pense qu'il faut avoir un petit peu de paix, quand même.
06:43 Plus que... Plutôt qu'au thème.
06:46 La plupart des oeuvres, on voit quand même quelque chose d'intime.
06:49 L'intime, c'est vaste,
06:51 et donc il y a tellement d'oeuvres
06:53 qui pourraient aller avec le sujet.
06:55 Donc... C'est plutôt...
06:58 Ce que... Enfin, l'émotion qu'on ressent.
07:01 - Est-ce qu'on imagine de regrouper peut-être par thème ?
07:05 - Ouais. - Il y avait...
07:07 - On sait qui se ressent. - Il y avait la question
07:09 de l'intimité, de la toilette,
07:11 le fait de se soigner, de se préparer.
07:15 Une pièce qui pourrait se rapprocher de ça ?
07:18 - Une pièce ? - Un endroit où on fait...
07:20 - La chambre. - La salle de bain.
07:22 - Ah, la salle de bain. - Oui, la salle de bain.
07:24 - On parle de toilette. - Ouais, ouais.
07:26 - Il y a bien...
07:28 Genre, une oeuvre, oui,
07:30 qui a son importance vraiment réelle
07:33 dans... Dans cette exposition.
07:36 Elle est présente par une femme qui fait sa toilette.
07:39 On voit que son dos.
07:42 Je me suis dit, je pense dans ma tête,
07:44 qu'elle était quand même assez forte.
07:46 Parce que pour peindre quelque chose,
07:49 il faut un modèle.
07:51 Du coup, c'est que la femme,
07:53 elle a dû vraiment se mettre comme ça.
07:55 Et le fait qu'elle était pas trop, trop pudique et tout,
07:59 enfin, cette confiance en elle
08:02 dans un sens qu'elle dégage,
08:04 ça... ça m'a touchée.
08:06 - Le côté secret, on est dans le côté...
08:09 On regarde vers l'intime et on a envie de voir ce qui se passe.
08:12 Et là, on invite les gens à venir voir et à franchir la porte.
08:15 Je croyais que c'était ici.
08:17 Dans tout ce que vous dites, il y a personne qui l'a prise,
08:20 mais je pense qu'elle peut... - On a pas vu.
08:22 - Elle peut faire un lien.
08:24 - Qu'est-ce qu'il fait, monsieur ?
08:26 - Le tableau s'appelle "Madame reçoit".
08:28 - J'ai pas vraiment parlé de moi, mais j'ai parlé de moi
08:31 à travers des oeuvres. Voilà, c'est tout un travail,
08:34 un cheminement qui fait qu'on parle petit à petit de soi un petit peu,
08:37 que les gens du Louvre apprennent à nous connaître,
08:40 qu'on apprenne à les connaître.
08:42 Ça fait du bien aussi quand on s'en considère.
08:44 (musique hip-hop)
08:47 ♪ ♪ ♪
08:52 Je m'appelle Lola, j'ai 20 ans.
08:55 J'ai grandi à côté d'Arras,
08:58 donc avec ma mère et mon père.
09:01 Après, ils se sont divorcés, mais j'ai grandi à la campagne, plutôt.
09:05 Mon enfance, elle a été plutôt cool, plutôt joyeuse.
09:09 Euh...
09:11 Je partais en vacances souvent.
09:14 J'aimais bien, j'étais bonne à l'école, quand même.
09:17 J'étais une bonne élève.
09:19 J'ai eu mon bac et j'ai commencé des études supérieures
09:24 pour être éducateur spécialisé.
09:26 Et ça s'est pas bien passé.
09:29 J'étais seule dans un appartement.
09:31 Avec le Covid, on sortait pas.
09:34 Enfin, je sortais pas.
09:36 Je me renfermais beaucoup sur moi-même.
09:38 Je perds... J'avais pas confiance en moi,
09:40 donc c'était très dur.
09:42 Je pensais que j'étais nulle et tout le monde était dans mon école,
09:45 donc j'ai décroché.
09:47 (bouffement)
09:49 ♪ ♪ ♪
09:53 Je suis revenue chez ma mère.
09:55 Je suis restée un mois sans rien faire
09:57 et je connaissais déjà un peu le service civique,
09:59 puisque ma mère m'en avait déjà parlé.
10:02 Elle m'a dit que peut-être que ça, c'est la solution.
10:05 Je me suis dit, ouais, pourquoi pas ?
10:08 Ça pourrait être vraiment cool.
10:10 - L'ouvre, il y en a pas 50.
10:12 On a un à Paris, un ici et un au Qatar, me semble-t-il.
10:15 On va avoir une antenne au Qatar.
10:17 Et il est connu mondialement.
10:20 Voilà, donc c'est pas une exposition
10:24 dans une petite salle des fêtes.
10:27 C'est quand même quelque chose d'important.
10:30 Ça donne une place à des gens qui ont l'impression
10:35 de pas en avoir
10:37 ou de pas bien savoir à quoi ils peuvent servir.
10:40 - Il faut pas que j'abandonne.
10:42 Enfin, là, il faut que je le fasse.
10:44 Il faut que je fasse.
10:46 Il faut que je me motive pour avoir ce que je veux.
10:48 Il faut pas que j'abandonne.
10:50 C'est pas tant la motivation,
10:52 mais c'est plutôt abandonner dès qu'il y a un obstacle.
10:55 ♪ ♪ ♪
10:58 ♪ ♪ ♪
11:01 ♪ ♪ ♪
11:03 - Alors, première question.
11:05 Est-ce que vous savez ce que c'est qu'un brainstorming?
11:07 - Oui, c'est un... - Brain, le cerveau.
11:09 - Brain, c'est "sorming". - C'est "tempête de cerveau".
11:12 - Exactement. Bien joué.
11:14 L'objectif du brainstorming, c'est...
11:17 toujours de trouver des solutions créatives
11:20 à un problème au début.
11:23 Donc l'objectif, voilà, un nom qui soit attractif,
11:27 c'est important, le côté attractif,
11:30 et qui donne envie de visiter l'expo.
11:34 Moi, mon objectif aujourd'hui,
11:37 parce qu'on n'a pas beaucoup de temps,
11:39 c'est qu'on puisse au moins arriver avec 3 propositions
11:42 et que ces propositions, après, on les présente à Marie Lavandier
11:46 avec une argumentation derrière.
11:49 Pourquoi on propose cette idée-là plutôt qu'une autre?
11:52 Il faut aussi pouvoir argumenter et défendre son idée.
11:55 Et elle, après, fera le choix du nom
11:59 qui sera retenu parmi les 3 propositions que vous aurez faites.
12:03 - Un peu.
12:05 - Merci.
12:07 - Merci beaucoup.
12:09 - On a plaisir de te recevoir.
12:12 - Merci.
12:14 - On vous laisse voir.
12:16 - Ah ouais, c'est pas un sentiment, une émotion?
12:19 - Ça peut être un sentiment, ça peut être une émotion.
12:22 - C'est un sentiment.
12:25 - C'est un sentiment.
12:27 - C'est un sentiment.
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18:14 - C'est un sentiment.
18:16 - C'est un sentiment.
18:18 - C'est un sentiment.
18:20 - C'est un sentiment.
18:22 - C'est un sentiment.
18:24 - C'est un sentiment.
18:26 - C'est un sentiment.
18:28 - C'est un sentiment.
18:30 - C'est un sentiment.
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18:34 - C'est un sentiment.
18:36 - C'est un sentiment.
18:38 - C'est un sentiment.
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18:52 - C'est un sentiment.
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19:00 - C'est un sentiment.
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19:10 - C'est un sentiment.
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19:36 - C'est un sentiment.
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19:42 - C'est un sentiment.
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20:01 - C'est un sentiment.
20:03 - C'est un sentiment.
20:05 - C'est un sentiment.
20:07 - C'est un sentiment.
20:09 - C'est un sentiment.
20:11 - C'est un sentiment.
20:13 - C'est un sentiment.
20:15 - C'est un sentiment.
20:17 - C'est un sentiment.
20:19 - Après, juste un petit débat,
20:21 il faut faire attention à la manipulation.
20:24 En fait, les visiteurs ne sont pas habitués
20:27 de toucher dans une exposition.
20:29 On avait un rideau devant.
20:31 Les gens n'ouvraient pas le rideau.
20:33 Donc, il faut trouver un juste milieu entre les deux.
20:36 - Comme une fenêtre en couverture.
20:38 - Le simple rideau ou ouvrir,
20:40 c'est pas quelque chose que les gens font naturellement.
20:43 - Ouvre pas, tant pis.
20:45 - Si tu ouvres pas, ben...
20:47 - Rime pour toi.
20:49 - C'est pas mal.
20:51 On a du mal à se projeter encore,
20:53 parce que les murs sont blancs, mais ils resteront pas blancs.
20:56 - Non, c'est ça, la couleur viendra après.
20:58 Mais nous, on va travailler selon vos remarques
21:01 et affiner un peu le projet avec les autres.
21:04 - Merci.
21:06 - On parle beaucoup, on discute beaucoup,
21:09 mais je trouve que les choses avancent juste pas mal.
21:13 Nos idées sont quand même assez prises en compte,
21:16 ils nous écoutent, et ça fait plaisir.
21:20 - Tu peux le faire, mais c'est pas ici.
21:23 - T'as encore plus ta chaîne.
21:25 - Pardon.
21:26 - Notre mission, c'est d'écrire des cartels pour des oeuvres.
21:30 Donc ça veut dire qu'on n'a pas une quantité de textes monstrueux.
21:34 C'est des propositions d'écriture
21:36 qui peuvent nécessiter de s'entraîner un peu
21:39 avant d'être à l'aise dedans.
21:41 Je sais pas s'il y en a qui sont pas trop à l'aise avec l'écrit.
21:45 Ça sera l'occasion de le voir.
21:47 - Vous travaillez en petits groupes, ça devrait aller.
21:50 Je vais commencer par vous.
21:52 Ça se passe à Wall Street,
21:54 c'est-à-dire le quartier de la finance à Manhattan.
21:57 Donc ce que je vais vous demander pour ce truc-là,
22:00 c'est de noter des tas de mots
22:02 qui ont rapport avec l'architecture, pas avec les gens.
22:05 Tu peux faire une colonne avec les noms ici.
22:08 J'ai mis des ateliers d'écriture.
22:10 Aujourd'hui, ce que je propose aux jeunes,
22:13 c'est de décrire à partir des oeuvres qui sont choisies,
22:17 en respectant des cahiers des charges,
22:20 des règles du jeu qui sont assez basiques pour commencer.
22:24 En fait, ce qu'on fait là, ça s'appelle un "unipalage".
22:28 Et c'est un des exemples fameux.
22:30 C'est un vieillard en or avec une montre en deuil.
22:33 Là, on va faire pareil.
22:35 Tout ce que vous avez trouvé sur l'architecture,
22:38 on va le faire porter par les noms
22:40 qui désignent ce que les gens ont dans la tête.
22:43 En gros, on va essayer de faire un tableau mental.
22:46 Par exemple.
22:47 Vous voyez un petit peu où on va ?
22:50 - Ça, on le... - Les étrangers.
22:53 On peut dire "le", aussi.
22:55 On sait qu'il y a un mec à son journal.
22:58 - Les cons. - Les cons.
23:00 Non. Peut-être qu'on avusait un peu.
23:03 On va cerner un sujet de façon un peu pointilliste, impressionniste.
23:08 On n'a pas fait des études d'histoire de l'art
23:12 comme les gens qui écrivent les cartels dans les musées.
23:16 L'idée, c'est de partir sur la vision très subjective
23:20 d'une oeuvre par un groupe.
23:22 Chacun des cartels qu'on va écrire,
23:25 sera un contact avec une autre vision de l'oeuvre.
23:28 On va faire une morale élémentaire.
23:31 C'est Raymond Queneau qui a proposé cette formule
23:35 dans un bouquin qu'il a publié dans les années 70.
23:39 Comme ça s'appelle "Nature morte",
23:42 j'aimerais qu'on fasse deux colonnes
23:45 avec des synonymes ou des mots dans le même registre.
23:49 On les met en commun.
23:51 - C'est votre première mission. - Parfait.
23:54 - On commence par "morte" ou "nature". - Nature, les arbres, les plantes.
23:59 - On peut mettre le "néant". - Ce qui m'a surpris,
24:03 c'est que je travaille souvent avec des jeunes qui manquent de mots.
24:08 Ils ont un vocabulaire très riche.
24:11 Je vous demande, à partir du tableau sur la table,
24:15 de décrire l'anti-tableau.
24:18 De décrire le contraire exact de ce tableau.
24:22 - Maman, tu fais chier. - Alors...
24:25 Maxence.
24:27 "Une grande plaine remplie d'arbres, de fleurs, de plantes,
24:31 "avec un ruisseau d'animaux, vides d'êtres humains, isolés de tout,
24:35 "un beau ciel ensoleillé et tout bleu.
24:38 "Très coloré et vivant, un paradis pour les amateurs de photographie."
24:43 - Qui est joueur ?
24:45 - Je m'appelle Maxence, j'ai 20 ans,
24:51 et je viens de Lens.
24:53 Au collège, je me suis farcelée.
24:56 Du coup, j'avais plus trop envie d'aller en cours.
25:00 Je ne parlais plus à personne.
25:03 J'ai réussi à passer le bac.
25:06 J'ai commencé une licence études théâtrales.
25:10 Je ne me sentais pas très à l'aise et pas très bien là-bas,
25:14 parce qu'il y avait déjà beaucoup trop de monde.
25:17 J'avais beaucoup de crises d'angoisse.
25:20 Pas avoir de visage sur qui se poser.
25:23 D'avoir que des inconnus tout autour.
25:26 Et en plus, dans un lieu très grand.
25:29 Je pense que c'est ça qui devait créer mes crises d'angoisse.
25:33 - J'ai trouvé l'envol.
25:36 Je me suis dit que ça pouvait m'aider à voir d'autres personnes.
25:40 Et aussi à refaire confiance aux gens.
25:43 Et à voir ce que je peux faire avec l'art et ce que je peux créer.
25:47 C'est un privilège de construire une exposition.
25:50 Parce que tout le monde ne peut pas faire ça.
25:54 - On s'allève d'un stadeant par contre.
25:57 Il est sur un écran.
25:59 - On a vu, il est sur une tablette.
26:02 - Ce qui serait intéressant de faire à ce stade du projet,
26:06 c'est de réfléchir aux ambiances humideuses.
26:09 Encore une fois, sur les ambiances générales,
26:12 on n'a pas beaucoup la main.
26:14 - On a une grosse alerte à mettre sur les peintures
26:17 qui sont exposées à l'extérieur de la tour.
26:20 - On laisse largement les préconisations
26:23 en termes de luxe,
26:25 de l'intensité humideuse pour les peintures.
26:28 On est à peu près entre 1200 et 1700 luxes.
26:31 Alors qu'on devrait être autour de 150.
26:34 Donc il faut essayer de trouver une solution
26:37 avec Mathis, Gregory, les commissaires,
26:40 pour voir ce qu'on fait.
26:42 Parce que pour l'instant,
26:44 il faut trouver à la fois une solution de scéno,
26:47 une solution peut-être de rigide,
26:49 faire des rotations d'oeuvres,
26:51 de voir avec l'écriteur si les oeuvres peuvent tourner.
26:55 - Mais quelle est l'autre solution ?
26:58 - Là, on vient juste d'avoir cette information-là,
27:02 mais c'est repositionner les tableaux
27:05 qui sont à la face au soleil.
27:07 C'est-à-dire c'est revoir en grande partie la scénographie.
27:11 - Après, j'ai pas bien compris l'histoire des couleurs
27:18 dans chaque espace.
27:20 - L'extérieur sera plus neutre,
27:23 plus blanc, gris.
27:25 L'intérieur sera plus coloré
27:27 pour montrer vraiment un contraste intérieur-extérieur.
27:31 Et après, ça va redéfinir un peu...
27:34 Après, il y a l'oeuvre de Douglas.
27:37 - Donc là, la couleur, elle serait dans les pastels...
27:41 - On va faire un peu comme c'était...
27:44 - Ça, déjà, le principe vous plaît ?
27:47 - Oui.
27:49 - C'est ça, le principe.
27:51 - C'est ça, le principe.
27:53 - C'est ça, le principe.
27:55 - C'est ça, le principe.
27:57 - C'est ça, le principe.
27:59 - C'est ça, le principe.
28:01 - C'est ça, le principe.
28:03 - C'est ça, le principe.
28:05 - C'est ça, le principe.
28:07 - C'est ça, le principe.
28:09 - C'est ça, le principe.
28:11 - C'est ça, le principe.
28:13 - C'est ça, le principe.
28:15 - Le masque, c'était fait avec un monsieur qui était aveugle depuis 900.
28:20 - Oui.
28:22 - Il a fait ça en terre.
28:24 Tu vois, tu les empruntes, ça, là.
28:26 Tu peux les toucher.
28:28 - C'est ça, on se demandait à quoi ça faisait.
28:31 - Quoi, ça ? Le chaise ?
28:33 - C'est pour les pieds ?
28:35 - Non, c'est un ami qui me l'a donné.
28:38 Il me dit que c'est une chaise pour faire du beurre.
28:41 Je vais vous la montrer ici.
28:43 - C'est un peu trop petit.
28:45 - C'est un peu trop petit.
28:47 - C'est un peu trop petit.
28:49 - C'est un peu trop petit.
28:51 - C'est un peu trop petit.
28:53 - C'est un peu trop petit.
28:55 - C'est un peu trop petit.
28:57 - C'est un peu trop petit.
28:59 - C'est un peu trop petit.
29:01 - C'est un peu trop petit.
29:03 - C'est un peu trop petit.
29:05 - C'est un peu trop petit.
29:07 - C'est un peu trop petit.
29:09 - C'est un peu trop petit.
29:11 - C'est un peu trop petit.
29:13 - C'est un peu trop petit.
29:15 - C'est un peu trop petit.
29:17 - C'est un peu trop petit.
29:19 - C'est un peu trop petit.
29:21 - C'est un peu trop petit.
29:23 - C'est un peu trop petit.
29:25 - C'est un peu trop petit.
29:27 - C'est un peu trop petit.
29:29 - C'est un peu trop petit.
29:31 - C'est un peu trop petit.
29:33 - C'est un peu trop petit.
29:35 - C'est un peu trop petit.
29:37 - C'est un peu trop petit.
29:39 - C'est un peu trop petit.
29:41 - C'est un peu trop petit.
29:43 - C'est un peu trop petit.
29:45 - C'est un peu trop petit.
29:47 - C'est un peu trop petit.
29:49 - C'est un peu trop petit.
29:51 - C'est un peu trop petit.
29:53 - C'est un peu trop petit.
29:55 - C'est un peu trop petit.
29:57 - C'est un peu trop petit.
29:59 - C'est un peu trop petit.
30:01 - C'est un peu trop petit.
30:03 - C'est un peu trop petit.
30:05 - C'est un peu trop petit.
30:07 - C'est un peu trop petit.
30:09 - C'est un peu trop petit.
30:11 - C'est un peu trop petit.
30:13 - C'est un peu trop petit.
30:15 - C'est un peu trop petit.
30:17 - C'est un peu trop petit.
30:19 - C'est un peu trop petit.
30:21 - C'est un peu trop petit.
30:23 - C'est un peu trop petit.
30:25 - C'est un peu trop petit.
30:27 - C'est un peu trop petit.
30:29 - C'est un peu trop petit.
30:31 - C'est un peu trop petit.
30:33 - C'est un peu trop petit.
30:35 - C'est un peu trop petit.
30:37 - C'est un peu trop petit.
30:39 - C'est un peu trop petit.
30:41 - C'est un peu trop petit.
30:43 - Ça donne une idée, déjà.
30:45 - Ouais. C'est pas mal, hein ?
30:47 - Hum, ouais.
30:49 - J'ai rien fait d'artifice.
30:51 - Ouais. Par contre, j'ai chaud de ouf.
30:53 - Ouais. - Moi aussi.
30:55 - Ça fait une belle expérience.
30:57 Des fois, on se balade et on se dit,
30:59 "Bon, ben, voilà, ça a l'air simple à faire, une expo."
31:02 En fait, pas du tout.
31:04 C'est pas simple du tout à faire, une exposition.
31:07 Les tensions, les frictions,
31:09 des hauts, des bas...
31:11 Ah oui, non, cette oeuvre-là, on peut pas...
31:14 Elle sera pas là. Elle sera pas à l'exposition.
31:17 - Sur toutes les oeuvres, il y en a six, sûr,
31:20 et puis tout le reste, c'est pas sûr.
31:22 - C'est chaud, quand même.
31:24 - Tu veux qu'on dise quoi sur ça ?
31:26 Parce qu'on sait pas vraiment comment les oeuvres...
31:29 Comment elles doivent être protégées ou quoi.
31:32 - Oui, justement, c'est ça qu'on a parlé hier.
31:35 - Ce qui nous intéresse le plus, c'est les lumières, les couleurs.
31:39 On en a parlé hier. On va avoir un problème technique
31:42 avec les luxes et la lumière, tu vois, par rapport aux peintures.
31:46 - Il en faut 150.
31:48 - Il en faut 150.
31:50 Ils nous ont dit, sinon, on échange, c'est mort.
31:53 - Sinon, là, plus entièrement, il y a plus de rapport.
31:56 Le principe de la chose, c'est que c'est quelque chose de secret,
31:59 c'est quelque chose d'intime.
32:01 - C'est pour ça qu'on a trouvé une solution avec Maxence.
32:04 Tu vois la bulle ? Tu fais un renfoncement, tu sais,
32:07 avec une fenêtre, pour s'approcher un peu plus de...
32:12 Tu vois ce que je veux dire ?
32:14 Au pire, ça coûte quoi de mettre une emporte-carte ?
32:17 "Ouvrez-moi", tu sais, genre, "Ouvrez la porte".
32:20 Et refermez-la, tu vois, parce qu'il faut pas qu'il laisse ouvert.
32:23 - Et puis c'est beaucoup plus intéressant que ça soit un peu interactif.
32:27 Ça touche beaucoup plus de personnes que si c'est pas du tout interactif.
32:30 - De toute façon, cette idée, je l'ai depuis 6 mois.
32:33 Je vais pas lâcher, je vais encore le dire.
32:35 - Il faut pas lâcher. - C'est dur, des fois,
32:38 de se faire entendre sur des idées,
32:40 parce qu'il y a aussi des problèmes techniques.
32:42 Il faut aussi se mettre à la place du visiteur,
32:44 mais il faut essayer de se faire entendre.
32:46 Il faut pas lâcher les idées qu'on a, quoi.
32:49 - Sur les 10 jeunes avec qui on a démarré,
32:58 on a proposé, à la fin de leur service civique,
33:01 de continuer l'aventure.
33:02 Donc il y en a 3 qui ont postulé, qu'on a gardés.
33:05 Et avec qui, finalement, on a fait la 2e partie du projet.
33:08 Et pour faire cette 2e partie,
33:10 les 3 qui sont restés avec nous n'étaient pas suffisants.
33:13 Donc on est allés chercher d'autres jeunes
33:15 auprès de la mission locale de l'Anselier 20.
33:18 Et ce qui était intéressant, c'est que ces 3 jeunes
33:21 qui faisaient partie du noyau initial
33:24 ont fait le lien avec les nouveaux arrivants.
33:27 - Hier, vous avez beaucoup parlé des planètes les plus loin
33:32 avant de parler du Soleil.
33:34 Donc revenir sur vraiment l'essentiel,
33:37 c'est-à-dire un lieu, un commissariat
33:40 qui est très, très inédit, pour le coup,
33:43 l'origine des oeuvres, le nombre des oeuvres,
33:46 le lieu, le pavillon de verre, et puis le thème.
33:49 Et ensuite, de dire, très simplement,
33:52 que c'est pas une exposition où on va chercher à illustrer
33:56 ou à évoquer toutes les facettes de l'intime,
33:58 parce que c'est très, très vaste.
34:00 Et rappelle-toi les cartes mentales qu'on a faites.
34:02 Il y a une exploration de 3 thèmes.
34:05 Maxence, tu nous présentes une oeuvre ?
34:07 - Bah ouais. - Allez.
34:09 - Nous entrons dans la partie habitée,
34:11 qui est du coup la partie, on va dire, la moins intime.
34:14 Et on est accueillis par l'oeuvre,
34:17 "La tasse bleue" de Jules Bocquet,
34:19 qui est un peintre français du 19e siècle,
34:21 originaire d'Amiens.
34:22 Et là, je lance sur ce qu'on voit sur l'image, sur l'oeuvre.
34:25 - Oui, et surtout que t'insistes,
34:27 pourquoi elle a été sélectionnée, cette oeuvre ?
34:29 - Cette oeuvre, on l'a choisie tout simplement
34:31 parce que ça rappelle un moment de la journée
34:34 où on est face à notre bol de café, on va dire.
34:37 - Si tu parles de ça, peut-être qu'ils vont aussi
34:39 faire référence à tout ce qui est vie paysanne.
34:41 Qu'est-ce qu'ils peuvent montrer aussi ?
34:43 - Ah oui, du coup, faut que je le dise là, en fait.
34:45 Parce que comme ça, je leur spoil pas que c'est la vie paysanne.
34:48 - C'est ça, rien qu'au vêtement,
34:50 rien que ce qu'elle peut boire.
34:52 Il y a plein d'éléments comme ça, d'indices qu'ils pourraient trouver.
34:55 - On essaie de décrire toutes les oeuvres,
34:57 de dire pourquoi on les a choisis,
34:59 de donner un peu d'informations sur l'artiste
35:02 et aussi s'appuyer sur ce qu'on voit, du coup, sur l'oeuvre.
35:06 C'est un peu compliqué de faire toutes les oeuvres
35:08 et de tout décrire, mais ça va.
35:11 Pour l'instant, ça va.
35:12 - C'est très bien, c'est clair.
35:14 Vous prenez le temps d'expliquer.
35:16 Vous avez saisi l'essentiel.
35:18 Donc bravo.
35:20 À suivre. Affaire à suivre.
35:23 - Ça va ? - Ouais.
35:25 Ça s'en sort très bien.
35:27 On a préparé des sortes de visites virtuelles
35:30 en attendant de faire des vraies visites.
35:32 On y va, là, progressivement.
35:34 - C'est bon.
35:36 - Assise moelleuse.
35:40 Et quand tu chuchotes, tu peux te rapprocher un petit peu du...
35:43 Alors là, la consigne, tu lis chaque phrase avant dans ta tête
35:47 et t'essaies d'adopter un ton adapté à chaque phrase.
35:50 On essaye.
35:52 Quand tu veux.
35:54 - Le miroir me montre-t-il sur mon image ?
35:57 - Embrasse mon image.
35:59 Je suis mon image.
36:01 Peur de mon image.
36:03 - OK.
36:05 Tu vas garder ta même distance face au micro,
36:08 mais tu vas faire un peu plus déclamatoire.
36:11 Déclamatif ? Déclamatesque.
36:13 - OK.
36:15 En amour, des sentiments suggérés.
36:17 - Alors là, bon courage.
36:19 - C'est une confidence que tu fais,
36:22 mais c'est plutôt rigolo, quoi, en fait.
36:25 - Je consolide.
36:27 - Etendre le linge sur le cou d'une girafe.
36:30 - C'est cool, c'est une très bonne lectrice.
36:33 - Le danger, c'est d'être un peu mièvre.
36:36 - Elle oserait à peine, là où rien n'est à craindre,
36:39 la possibilité d'atteindre le rêve.
36:42 Elle l'oserait à peine.
36:44 - Bon courage, parce que ça va être dur.
36:47 - D'accord.
36:49 - Vous êtes trois, du coup, pour l'enregistrement ?
36:52 - En vrai, c'est difficile, parce que comme les textes,
36:55 je les redécouvre.
36:56 - Oui, et ils sont souvent assez littéraires,
36:59 donc franchement, il y a des petites merveilles.
37:02 - Tisseuse écarlate de sa lumière invincible.
37:05 Rien n'est plus secret que les trésors oubliés,
37:08 que les souvenirs enfouis.
37:10 En fait, rien n'est plus secret que les souvenirs
37:13 et les sentiments oubliés du passé.
37:16 - Bah, nickel.
37:18 - Merci !
37:20 - Il est pas mis dessus, là.
37:24 - J'ai pas mis de sucre, je savais pas si t'en voulais,
37:26 mais j'en ai mis.
37:28 - Cet après-midi, on va juste enregistrer des...
37:31 Pas de la musique, voilà, plutôt des bruits.
37:34 - Et du coup, c'est par rapport aux oeuvres qu'on va faire ?
37:37 - Non, on va pas faire de demonstration sonore.
37:40 Je pense qu'on va être plutôt onirique et un peu déconnectés
37:43 du propos, justement.
37:45 - Un peu plus.
37:47 (Bruit de tambour)
37:49 (Bruit de tambour)
37:52 (Cri)
37:53 (Bruit de tambour)
37:55 - Ça fait un peu un truc qui craque, non ?
37:58 - Ouais.
38:00 (Bruit de tambour)
38:02 - Normalement, on devrait pouvoir jouer tout ce qu'on veut avec ça.
38:06 (Bruit de tambour)
38:08 - Vous êtes pas trop stressés ?
38:10 (Rire)
38:12 (Bruit de tambour)
38:14 (Bruit de tambour)
38:16 (Bruit de tambour)
38:18 (Bruit de tambour)
38:21 (Bruit de tambour)
38:22 (Bruit de tambour)
38:24 (Bruit de tambour)
38:26 (Bruit de tambour)
38:28 (Bruit de tambour)
38:30 (Bruit de tambour)
38:32 (Bruit de tambour)
38:34 (Bruit de tambour)
38:36 (Bruit de tambour)
38:38 (Bruit de tambour)
38:40 - Ah, la passe pas à l'éventail.
38:42 - Quoi ? - La passe pas à l'éventail.
38:44 (Bruit de tambour)
38:46 (Bruit de tambour)
38:49 (Bruit de tambour)
38:50 (Bruit de tambour)
38:52 (Bruit de tambour)
38:54 (Bruit de tambour)
38:56 (Bruit de tambour)
38:58 - ...de plâtre ou de bois,
39:00 prestez le pointage, fixez le mur,
39:02 le patron de descend-fil avec du ruban adhésif à mon droit souhaité.
39:05 Clouez les pointes tête-angle.
39:07 Une fois toutes les pointes installées,
39:09 retirez délicatement le patron du mur.
39:11 Gardez le patron près de soi pour pouvoir suivre le cheminement du film,
39:14 numéro après numéro.
39:17 - C'est rigolo parce qu'on rend acteur, on rend actif...
39:19 l'installation encore plus, quoi.
39:21 Y a quelque chose de... L'oeuvre...
39:23 L'oeuvre apparaît quand on... quand on le décide.
39:25 - Le fauteuil, en vrai, moi, je l'aurais mis plus haut.
39:27 - Non, pas les lacets aériens. - Si t'es trop bas, ça va...
39:29 - La lance, c'est bien.
39:31 (Bruit de tambour)
39:33 (Bruit de tambour)
39:35 (Bruit de tambour)
39:37 (Bruit de tambour)
39:39 (Bruit de tambour)
39:41 (Bruit de tambour)
39:43 (Bruit de tambour)
39:46 (Bruit de tambour)
39:47 - Ce projet me tient à coeur. J'ai envie d'aller jusqu'au bout.
39:50 On se dit que, allez, enfin...
39:53 on arrive vers la fin et que...
39:56 tout voir se mettre petit à petit...
40:00 oeuvre par oeuvre...
40:02 c'est... c'est magnifique.
40:04 Moi, je pense que je le verrai qu'une seule fois dans ma vie,
40:07 vu que je pense pas que je pourrai refaire commissaire.
40:09 J'ai hâte de voir vraiment la fin, fin, le résultat et tout.
40:14 J'ai hâte de montrer tout ça, parce que je fais quand même parler à ma famille
40:16 et aux gens autour de moi, donc j'ai hâte de leur montrer
40:19 tout ce qui a été créé.
40:21 A chaque fois que je rentre, je leur dis que je viens du Louvre,
40:24 je les vois après peu de temps, et je leur dis qu'on a fait ça,
40:27 on a fait ça, on a fait cela.
40:29 Je suis vraiment contente de ce projet.
40:31 (Bruits de la foule)
40:33 (Bruits de la foule)
40:36 (Bruits de la foule)
40:39 (Bruits de la foule)
40:43 (Bruits de la foule)
40:45 -Tenez, dans ton atelier ?
40:47 -Je vais sur 10 cm près.
40:49 -Ah ouais ? -Probablement.
40:51 -C'est ce qu'il me disait ce matin.
40:53 -Dans le camion, c'était une question de 1 cm.
40:56 -Ah ouais ? -Si le camion était 1 cm plus court...
40:59 -Donc, il y a ton centre-là, au milieu de la semaine ?
41:02 -Oui, c'est ça, et un bord de 25 cm tout autour.
41:05 Et la même chose pour celui à gauche.
41:08 -OK. Quasiment au milieu, comme ça, si on doit jouer un petit peu avec,
41:12 un peu à gauche, à droite, on peut le faire facilement.
41:14 -Ouais, ça marche. -Ouais, c'est intelligent.
41:17 -Alors, tu t'imaginais que ça pouvait avoir cette taille-là ?
41:23 On avait la cimesse qui nous donnait quand même un ordre d'idée.
41:27 -Ouais. -Elle est immense, hein ?
41:30 -Tu dois te rendre des visites, tes marques. -Ouais.
41:33 -T'es prêt ?
41:35 -Personne n'est prêt pour autre. -Ah ouais, carrément ?
41:38 -C'est bizarre d'avoir toutes ces œuvres et dire que c'est les nôtres.
41:41 "Merde, j'ai compris. C'est nous qui les a choisis."
41:44 Et après, devoir faire des visites, expliquer tout ça,
41:47 et en plus avec plein de gens, mon Dieu.
41:50 Moi qui n'aime pas parler aux gens, avec tout ça...
41:53 Au secours, quoi.
41:55 -Moi, je vais être panique, à partir de 10h le matin,
41:57 je vais me réveiller, je vais être panique.
41:59 -On est tout simplement panique, j'avoue que j'ai du mal à m'endormir.
42:02 -C'est du bon stress. -J'aimerais même un peu plus tôt, je pense.
42:09 -Et t'achètes déjà le tissu bleu ou c'est toi qui le teins ?
42:12 -Non, le tissu bleu, c'est un endroit où j'ai trouvé comme ça, cette couleur.
42:16 J'ai essayé beaucoup d'autres tissus,
42:18 il n'y a que celui-là qui fait les effets désirables.
42:21 Parce que les autres, c'est des couleurs, mais t'as pas...
42:24 Là, tu peux vraiment faire des nuances.
42:27 Celle-là, ils l'ont faite chez moi, dans mon atelier.
42:30 -Ils sont allés à Bruxelles, là ? -Ouais, ils sont venus.
42:33 -C'était trop bien. -Oui, c'était chouette.
42:35 -C'est super dur de s'imaginer un projet comme ça,
42:37 pour des jeunes comme nous.
42:39 Je trouve que c'est super agréable de se dire
42:42 qu'on n'a pas fait tout ça pour rien,
42:44 qu'on est dans le pavillon de verre au milieu d'une exposition qu'on a faite.
42:48 C'est quand même exceptionnel.
42:50 -On est toujours au Louvre-Lens,
43:04 à l'occasion du 10e anniversaire de ce musée
43:07 et c'est aussi l'occasion de découvrir cet expo.
43:10 C'est pas une intime mémoire.
43:12 -C'est la meilleure oeuvre de l'expo, j'en suis persuadée.
43:18 J'espère réussir à...
43:21 à ménager le stress
43:25 et cette envie de partager un maximum
43:28 cette bonne humeur et ce...
43:31 et ce...
43:33 et cette grande satisfaction.
43:37 Déjà, rien que...
43:40 rien que les voir évoluer dans l'exposition,
43:43 c'est la première satisfaction et la première fierté.
43:47 -T'es fière de nous ? -Ouais.
43:50 Énormément.
43:52 -Là, c'est un peu particulier.
43:59 C'est un projet long, très impliquant,
44:01 émotionnellement très fort.
44:03 Et j'ai hâte, du coup,
44:06 de faire cette première rencontre avec le public.
44:09 On est prêts. On est archi-prêts.
44:12 Presque trop. Faut se détendre.
44:15 -Je vais bégayer, mais comme un cheval qui court.
44:18 C'est marrant. Ça n'a aucun sens.
44:21 -Ça y est, c'est parti.
44:25 -Bonjour. -Bonjour.
44:30 -T'es en train de te faire un câlin ? -Ouais, ça va.
44:33 On essaie, on va l'écrire.
44:35 -On va commencer par partager.
44:38 Ludovic commence.
44:40 Premier espace, la bulle.
44:42 On est sûrs de pas se gêner.
44:44 -Rien que ce que tu m'as dit, ça va me déstabiliser.
44:47 -La bulle. On parle de...
44:49 -Gromère.
44:51 -J'introduis sur la vitrine le dressing global.
44:54 -Je vais parler que du portrait.
44:56 -Si il y a un moment de flottement,
44:58 si il y a du boucan en arrière, il faut quand même commencer.
45:01 -Un peu de rose et un peu de rouge.
45:03 -On a besoin des exercices de respiration.
45:06 -Ce sont ces jeunes qui se sont emparés
45:09 du musée, de ces outils,
45:11 pour travailler sur un thème qui est celui de l'intimité,
45:15 qui leur a été inspiré, évidemment,
45:17 par la période du confinement.
45:19 -Par contre, je dois être d'ailleurs rouge.
45:22 -Rouge, rouge, rouge, rouge. Au niveau des oreilles.
45:25 -Oui, c'est possible. -On peut apercevoir un corps de ferme.
45:28 Soit elle va nourrir ses bêtes, soit elle vient de le faire.
45:31 -La première impression, évidemment,
45:33 c'est un certain chaos. Il y a tout genre qui se mêle.
45:36 -On peut voir les cauchemars qui se matérialisent
45:39 avec les mouvements autour des personnes.
45:41 -Le fait que ça soit fermé comme ça, c'est intime.
45:44 -On peut observer une jeune fille au trait très fin
45:47 qui va parfaitement bien avec le marbre de cette statue.
45:50 -On devait se retrouver en intimité avec cette oeuvre.
45:53 -Le monsieur m'a dit de parler plus fort.
45:55 -Douglas est venu au musée pour nous expliquer sa démarche,
45:58 la dilution à l'eau de Javel.
46:00 -Ils sont venus à Bruxelles dans son atelier.
46:03 -C'est une pluie et une averse.
46:05 -C'est caché, c'est dissimulé. Il faut ouvrir.
46:08 -On aperçoit les deux domestiques qui espionnent Mme Quirozsois.
46:11 Mais la question qui se pose, c'est qui Mme Quirozsois ?
46:14 Probablement son amant.
46:16 -Quand on voit Maxence, quand on voit Chloé,
46:19 quand on voit Clément faire des visites et aller vers les gens,
46:22 c'était ça, l'enjeu, finalement.
46:24 C'était vraiment une façon de les mettre en avant
46:27 et de les faire grandir.
46:29 -A titre personnel, j'étais très fier pour eux.
46:32 Je les ai trouvés très à l'aise.
46:34 -Ils n'avaient pas envie qu'elle s'arrête cette journée.
46:37 Je suis convaincue que quand vous donnez une voix à quelqu'un,
46:40 il a quelque chose à dire, il a beaucoup à partager.
46:43 -On a une idée, on imagine un scénario,
46:45 on imagine une possibilité.
46:47 Et on se rend compte qu'en faisant confiance,
46:50 ça va encore plus loin que ce qu'on espérait.
46:53 -C'était fou, quand on y réfléchit.
46:55 Ils nous ont fait confiance, vraiment.
46:57 -On peut aller à n'importe quelle exposition,
46:59 c'est celle des Dix ans du Louvre.
47:01 ...
47:05 ...
47:24 ...
47:44 Merci.

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