Olivier Vial, fondateur de l'Observatoire du wokisme, sur le mouvement woke : «Il y a une course à celui qui va être le plus victime des autres».
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00:00 Comment vous l'analysez, cette auto-soumission,
00:02 cette pratique finalement auto-infligée
00:08 qui s'apparente à une nouvelle forme de dictature ?
00:12 Oui, en fait, c'est là qu'on s'aperçoit qu'il y a quelque chose pour eux,
00:15 et c'est assez malsain, de rassurant,
00:18 à être finalement…
00:20 le fait de s'appliquer ces règles dans une sorte de moralisme important,
00:25 ça leur assure un statut de pureté que n'auraient pas les autres.
00:29 Et d'ailleurs, c'est là aussi qu'on voit,
00:30 et elle en parle un petit peu dans l'extrait que vous avez donné,
00:32 qu'il y a une forme de fractionnisme,
00:34 puisque dès lors qu'on est dans un camp,
00:36 on a une frontière, mais on va toujours trouver quelqu'un
00:38 qui est plus dominant que vous,
00:40 et donc on va essayer d'avoir une sorte de course
00:43 à être celui qui est le plus victime des autres,
00:46 et donc on a cette logique de non-mixité sur le genre,
00:49 qui peut être additionnée à la non-mixité sur la race, etc.
00:53 Et en fait, il y a une forme de jouissance d'être celui qui est le plus pur,
00:58 le plus dominé, pour pouvoir être la victime universelle,
01:01 qui est finalement l'alter ego de l'homme blanc,
01:04 qui serait lui par contre le plus dominant.
01:07 [Musique]
01:11 [SILENCE]