Lionel Letizi, ancien gardien de but de l'OGC Nice, est l'invité de Gym-Tonic

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00:00:43 Salut à tous, très heureux de vous retrouver sur le plateau de Gymtonic

00:00:46 après cette trêve internationale et la première titularisation en bleu de Jean-Claire Taudibot.

00:00:53 Nous allons évoquer tout ça dans cette émission en compagnie de nos experts

00:00:57 de la rédaction des sports de Nice matin avec William Mberset.

00:01:01 Salut Will.

00:01:02 Salut Mika, bonjour à tous.

00:01:04 Romain Laronge.

00:01:05 Salut Romain.

00:01:06 Salut Mika.

00:01:07 Et il ne peut plus nous quitter, François Parthur est encore avec nous.

00:01:10 Salut François.

00:01:11 Salut Mika.

00:01:12 Notre invité cette semaine à garder les buts de l'OGC Nice, bien sûr,

00:01:16 mais aussi celle du Paris Saint-Germain, c'est d'actualité.

00:01:18 Il compte quatre sélections en équipe de France et se fait très rare dans les médias.

00:01:22 C'est pour ça qu'on est très heureux d'avoir avec nous sur ce plateau Lionel Etizi.

00:01:25 Salut Lionel.

00:01:26 Salut, bonjour à tous.

00:01:27 Merci beaucoup d'être là.

00:01:28 Entraîneur des gardes-hommes de l'Académie de Rennes-Avran, sous les couleurs de l'OGC Nice.

00:01:32 On va passer en revue ta riche carrière, en particulier avec François en fin d'émission dans le "Souviens-toi".

00:01:39 On va aller au sommaire également de ce Gimto.

00:01:42 Nous reviendrons sur la prise de parole de Florent Guizolfi, c'était dans les colonnes de Nice ce matin, en début de semaine.

00:01:47 Nous aurons un entretien avec Romain Perrault, l'une des dernières recrues des Rouges et Noirs.

00:01:52 Et puis nous ferons un focus sur Terrence Mofi, son rôle dans le système de Francesco Faragli, sans oublier le pour-contre,

00:01:59 la compo probable et le cadeau de la semaine en fin d'émission.

00:02:04 Avec cette émission avec ce qui a fait l'actu de l'OGC Nice cette semaine,

00:02:09 première sélection, première titularisation de Jean-Claire Thaudibaut en équipe de France.

00:02:15 Il l'a dit lui-même, une première au goût amer.

00:02:18 Oui, vraiment. Parce que déjà c'était une belle surprise qu'il soit appelé dans un premier temps.

00:02:24 Et deuxièmement qu'il puisse être titulaire sur ce deuxième match.

00:02:27 Même si c'était un match amical, ce n'est pas trop dans l'esprit de Didier Deschamps de faire une grosse rotation,

00:02:31 surtout en défense. Là, il y avait quelques blessures ou pas mal de canaux un peu touchés.

00:02:36 Il avait l'occasion avec William Saliba de se montrer. Dans l'ensemble, il fait plutôt un bon match.

00:02:42 Il est même meilleur que William Saliba sur l'ensemble du match.

00:02:45 Et puis finalement, à la fin, il fait cette erreur de relance qui coûte un but,

00:02:49 qui fait tâche et qui tronque complètement la lecture de son match.

00:02:52 On va regarder les stats de Jean-Claire Thaudibaut sur ce match contre la Allemagne.

00:02:57 Première sélection en équipe de France, 76 ballons touchés, 92% de passes réussies,

00:03:03 4 passes longues sur 8. On sait que c'est le point qu'il faut améliorer, une interception intacte.

00:03:09 Et 5 duels sur 10. Lionel, est-ce que ça gâche un petit peu, malgré tout, sa première,

00:03:16 cette passe loupée qui amène le deuxième but allemand ?

00:03:20 Sûrement. Il l'a dit lui-même, ça lui laisse un goût amer à ce niveau-là.

00:03:26 Les erreurs, il vaut mieux éviter.

00:03:29 C'est vrai que, comme a dit William, ça gâche son match parce qu'il fait un bon match en ensemble.

00:03:34 Mais au très haut niveau, une passe à l'adversaire derrière, c'est payer cash.

00:03:41 Donc c'est dommage pour lui.

00:03:43 Dommage pour lui. Robin, il n'a pas été très aidé non plus par la composition d'équipe,

00:03:47 on va dire, de Didier Deschamps avec un pavard en difficulté, Saliba,

00:03:50 qui ne savait pas trop où il était. Et puis des attaquants en berne aussi.

00:03:54 Donc c'est vrai que ce n'était pas un match facile pour débuter en bleu.

00:03:57 C'est sûr, c'était une équipe remaniée. Après, sur le premier but, il est fautif,

00:04:02 mais il est fautif comme l'ensemble de la défense.

00:04:05 Ils sont tous dépassés. Lui, il l'est dépassé. Il y a Henrich qui est devant lui.

00:04:09 Il est pris de vitesse. Il y a la passe décisive directe pour Muller derrière.

00:04:14 Mais là-dedans, je pense que la responsabilité est partagée.

00:04:18 Ce qui est terrible, c'est le deuxième but. Je me suis amusé à calculer.

00:04:21 Il y a sept secondes entre sa passe manquée et le but de Leroy-San,

00:04:26 et donc très haut niveau, même dans la moitié de terrain adverse,

00:04:30 une erreur comme ça, celui-là paye cash.

00:04:32 Alors que pourtant, il fait une bonne interception, une bonne intervention sur Fritz

00:04:35 à un moment donné du match, qui aurait pu rendre…

00:04:39 Il a été très mal noté, on va dire ça comme ça aussi,

00:04:42 Jean-Claire Thaudibou, à part nos confrères de la presse écrite.

00:04:45 Oui, parce que franchement, c'est cette erreur finale.

00:04:48 Ça change déjà la physionomie de la partie, parce qu'à 1-0,

00:04:51 tu te dis que l'équipe de France peut toujours revenir et égaliser.

00:04:54 Et là, à cinq minutes de la fin, tu fais une erreur, ça coûte le 2-0,

00:04:57 même si tu reviens derrière, le match est perdu.

00:05:00 Donc c'est une erreur qui coûte la défaite.

00:05:02 Donc forcément, il prend trois à côté de Saliba, qui prend quatre, je crois.

00:05:07 Alors que selon moi, c'était au moins l'inverse.

00:05:11 C'est sévère, François. Trois pour Thaudibou dans cette rencontre,

00:05:15 à cause d'une véritable erreur.

00:05:17 Et une note à la parisienne, évidemment, c'est sévère.

00:05:19 Yonnel, on ne va pas remuer le couteau d'un à paix, mais tu as fait aussi,

00:05:27 tu as connu ce genre de sélection difficile, on va dire ça comme ça,

00:05:31 ce fameux match face à la Russie.

00:05:33 Comment on se remet de ça derrière ?

00:05:35 Alors, il est jeune, et toi aussi, tu avais rejoué derrière,

00:05:37 d'ailleurs, en équipe de France.

00:05:39 Donc voilà, il y a le temps, il ne faut pas non plus trop en faire, peut-être.

00:05:43 L'avantage pour lui, c'est qu'il a joué ce match-là,

00:05:47 il joue vendredi contre Paris, il va rejouer vendredi prochain contre Monaco.

00:05:52 Donc là, il va être focalisé sur ces deux matchs.

00:05:55 Il faut, on a fait une erreur, après, il faudra adapter.

00:06:00 Mais il ne faut pas tout remettre en cause.

00:06:02 Il est sur le bon chemin.

00:06:04 Il a juste à continuer ce qu'il fait de bien jusqu'à présent.

00:06:06 Sans manquer de respect, bien sûr, à l'OGC Nice.

00:06:08 Mais la limite, c'est aussi peut-être pour ça, le très haut niveau,

00:06:11 ça demande peut-être de jouer des matchs de ligue des champions,

00:06:13 ça demande de jouer des rencontres de Coupe d'Europe

00:06:16 pendant une bonne partie de la saison,

00:06:18 pour vraiment se confronter à cette exigence de concentration, peut-être, Will ?

00:06:22 Je pense que, justement, là, il a touché du doigt.

00:06:24 Il a vu une seule erreur de relance dans le match,

00:06:26 ça fait but derrière au très haut niveau.

00:06:28 Donc, il a touché du doigt, ça va faire partie de son apprentissage.

00:06:31 Ça reste encore un joueur de 23 ans,

00:06:34 avec encore une grosse marge de progression.

00:06:36 Donc, je pense que dans son parcours, et je l'espère pour lui,

00:06:39 ça ne sera qu'une erreur qui le fera progresser.

00:06:43 Parce qu'il y a encore du temps, évidemment, pour Jean-Claire Thaudibaut.

00:06:46 Mais voilà, on voulait revenir sur cette première sélection en bleu,

00:06:49 malgré tout, pour le joueur niçois.

00:06:52 Il y avait d'autres internationaux cette semaine du côté de l'OGC Nice.

00:06:56 On va regarder un petit peu le bilan de ces matchs,

00:06:59 en particulier avec l'équipe d'Algérie,

00:07:01 où il y avait trois joueurs sélectionnés,

00:07:03 Youssef Atal, Ishan Bouddhaoui et Badreddine Bouanani.

00:07:07 Comment ça s'est passé pour eux ?

00:07:10 Youssef Atal a joué tout un match, le deuxième en particulier.

00:07:14 C'est de bon augure, peut-être, pour lui physiquement.

00:07:18 C'est ça, ce qui est bon signe, c'est que Youssef Atal enchaîne les matchs.

00:07:22 Là, il a encore enchaîné 90 minutes.

00:07:25 Donc, ça, c'est une très bonne chose pour lui.

00:07:27 Bouanani a été titulaire sur le premier match de l'Algérie.

00:07:33 Il ne s'est pas mis beaucoup en valeur,

00:07:36 mais au moins, c'est du temps de jeu.

00:07:38 Bouddhaoui a très peu joué.

00:07:40 Je me rappelle qu'il y avait Belmadie qui faisait la leçon sur l'OGC Nice

00:07:45 et l'utilisation de Bouddhaoui, qui n'était pas à son rôle.

00:07:48 Je vois que lui, il n'utilise pas du tout.

00:07:50 Il faut dire qu'il n'a pas beaucoup joué non plus, Ishan.

00:07:54 Il joue un peu moins, mais je pense que le coach Faruri

00:07:58 n'a pas encore saisi toute l'immensité de son talent.

00:08:01 Je pense qu'on est amené à voir Bouddhaoui plus souvent sur le reste de la saison.

00:08:04 Même sur le match contre Strasbourg, il était titulaire.

00:08:07 Il a remplacé un Kefren Thuram, blessé.

00:08:10 Cette règle internationale, comment on la gère quand on est joueur,

00:08:13 quand on part dans sa sélection, quand on revient en club,

00:08:16 surtout quand il y a un nouveau projet qui se monte,

00:08:18 des copains qui se sont entraînés sans toi pour avoir les automatismes ?

00:08:22 Est-ce que c'est facile de revenir après derrière ?

00:08:24 Oui, c'est facile.

00:08:26 Quand on part en sélection, c'est toujours une bonne chose.

00:08:29 On est toujours amené à faire des matchs de haut niveau.

00:08:32 Quand on revient, il faut toujours une journée tranquille

00:08:35 pour reprendre un petit peu le rythme.

00:08:38 Après, on reprend le quotidien, on s'entraîne la veille du match,

00:08:42 on joue le match d'après.

00:08:44 Généralement, ça se passe bien.

00:08:46 Ça a travaillé cette semaine, l'entraînement,

00:08:48 avec ce qui était là dans le système de Francesco Farioli ?

00:08:51 Oui, c'est ce qu'a dit Morgan Sanson.

00:08:53 Ils ont beaucoup travaillé.

00:08:55 Il y avait des choses à améliorer dans le jeu.

00:08:57 C'est ce qu'ils se sont attachés à faire.

00:08:59 Avec deux belles affiches à venir,

00:09:01 il y avait des choses à répéter,

00:09:03 des failles à exploiter, à décortiquer chez le PSG.

00:09:06 La semaine a été importante pour ça.

00:09:08 On parlera évidemment de ce match contre le PSG.

00:09:11 Juste pour le bilan des internationaux,

00:09:13 il y a aussi Youssouf Ndiaye qui a joué.

00:09:16 Mauvaise nouvelle pour lui, bonne nouvelle pour l'OGC Nice.

00:09:19 Il ne sera pas qualifié pour la Cannes.

00:09:22 Son pays a perdu 3-0 contre le Cameroun.

00:09:25 Le vainqueur était qualifié.

00:09:27 Le Bourrondier passe à côté.

00:09:29 Youssouf restera à l'OGC Nice pendant la Cannes.

00:09:32 A priori, tout ira bien pour Youssouf à ce moment-là.

00:09:35 En revanche, pour les autres internationaux,

00:09:38 Marcin Boulka n'a pas eu de temps de jeu avec l'équipe de Pologne.

00:09:41 Ce qui n'est pas surprenant.

00:09:43 C'est quand même Chiesni le numéro 1 avec l'équipe de Pologne.

00:09:46 C'est déjà bien d'être convoqué.

00:09:48 C'est déjà un super message pour Marcin

00:09:50 qui reste encore un jeune gardien.

00:09:52 Il y a de très bons gardiens en Pologne aussi.

00:09:55 Il y a de la passion qui est fournie à ce poste-là.

00:09:58 Voir Marcin rentrer dans la concurrence,

00:10:01 c'est encore positif pour lui et pour l'OGC Nice.

00:10:04 Il y a toujours eu de très bons gardiens à l'OGC Nice.

00:10:07 Il paraît.

00:10:09 Beaucoup d'internationaux également.

00:10:12 L'événement aussi cette semaine dans les colonnes de Nice matin,

00:10:15 c'était l'interview que tu as réalisée, Will,

00:10:18 de Florent Guizolfi qui nous fait un peu le bilan de cet été

00:10:21 encore un peu agité du côté de l'OGC Nice.

00:10:24 Avec en particulier son bilan du Mercato.

00:10:27 On va voir la déclare de Florent Guizolfi,

00:10:30 le directeur sportif du gym.

00:10:32 On a installé de la stabilité dans l'effectif

00:10:34 en conservant tous nos joueurs majeurs

00:10:36 et apporter de la maturité avec le recrutement de 3 éléments

00:10:39 qui ont entre 26 et 29 ans.

00:10:41 Romain, j'ai envie de te poser la question.

00:10:43 Le fait d'avoir gardé Thaudibaut et Thuram,

00:10:45 pour toi tu fais rentrer ça dans la colonne recrutement

00:10:47 de l'OGC Nice cette saison,

00:10:49 ou en tous les cas Mercato réussit,

00:10:51 même si on ne va pas dévoiler pour contre.

00:10:53 Moi, c'est mon argument principal pour tout à l'heure.

00:10:56 Le Mercato, il réussit parce que tu as réussi à conserver

00:10:59 tes deux meilleurs joueurs, ce qui n'arrivait pas avant en Nice.

00:11:02 Plutôt dans un team Guizolfi, donc pour toi tu es plutôt d'accord,

00:11:05 mais on en reparlera tout à l'heure.

00:11:07 Évidemment, dans le pour contre,

00:11:09 il est satisfait de son Mercato, Florent Guizolfi.

00:11:12 Il aurait pu faire mieux, il le sait aussi.

00:11:14 Voilà, c'est ce qu'il dit.

00:11:16 Le club a été plus dans la réaction

00:11:18 que dans l'anticipation, vraiment.

00:11:20 C'est un peu le contexte qui fait ça.

00:11:23 Il y avait beaucoup d'épargts à négocier, surtout.

00:11:26 Il y avait une masse salariale à réduire.

00:11:30 Donc, finalement, la satisfaction aussi,

00:11:33 c'était que tous les joueurs ciblés acceptaient de venir.

00:11:37 Ça ne s'est pas fait pour pas mal d'entre eux,

00:11:40 pour diverses raisons.

00:11:42 Avec Nouriel, Lucas Digne, mais voilà.

00:11:44 C'était ça, sa satisfaction,

00:11:46 c'est que des garçons comme Lucas Digne,

00:11:48 qui est quand même un international,

00:11:50 étaient prêts à rejoindre l'OGC Nice.

00:11:52 Donc, c'est que le club reste attractif,

00:11:54 même sans Coupe d'Europe.

00:11:56 Le projet, de l'extérieur, reste quelque chose qui donne envie.

00:12:00 On l'entendra, celui qui est venu à la place

00:12:02 de Lucas Digne, Romain Perrault, tout à l'heure,

00:12:04 dans une interview qu'il t'a accordée

00:12:06 en compagnie de Philippe Bersini.

00:12:08 C'était la semaine dernière du Collège du Centre d'Entraînement

00:12:10 de l'OGC Nice.

00:12:12 Avant cela, on va voir un autre extrait

00:12:14 des déclarations de Florent Guizolfi dans l'Ice-Matar.

00:12:16 Là, ça concerne le projet, un petit peu.

00:12:18 Le projet NEO,

00:12:20 "Je ne peux pas me cacher,

00:12:22 je n'étais pas venu pour ce projet.

00:12:24 Le cap a changé et deux options s'offraient à moi.

00:12:26 Me protéger et me plaindre partout

00:12:28 que ce n'était pas le projet vendu,

00:12:30 ou me retrousser les manches et rester positif."

00:12:32 En gros, c'était soit je me barrais,

00:12:34 soit je restais et je mettais les mains dans le cambouis.

00:12:36 C'est un peu ça qu'il voulait dire.

00:12:38 - C'est clairement ça.

00:12:40 C'est bien de ne pas le cacher.

00:12:42 - Oui, d'un côté,

00:12:44 c'était difficile de ne pas le cacher.

00:12:46 - Je pense qu'il y en a d'autres

00:12:48 qui auraient manié un peu plus à l'angle de bois que ça

00:12:50 en disant "Non, c'est super,

00:12:52 je suis d'accord avec 100% avec ce qu'on me demande."

00:12:54 Lui, il le dit parce qu'il avait

00:12:56 quitté quand même le RC Lens

00:12:58 pour venir alloger c'est Nice.

00:13:00 Il se retrouve à faire

00:13:02 ce qu'il devait faire à Lens à l'époque.

00:13:04 C'est un peu dommage. Il pensait franchir

00:13:06 un palier même dans son expérience professionnelle.

00:13:08 Il est revenu un peu en arrière.

00:13:10 Il le fait pour le club.

00:13:12 Il le fait parce que le club

00:13:14 le paye pour ça.

00:13:16 Mais il a au moins la franchise de dire

00:13:18 que lui le premier, il avait été déçu par ce revirement de cap.

00:13:20 - On dit souvent, François,

00:13:22 "Un président ne devrait pas dire ça."

00:13:24 C'est l'expression à la mode. Un directeur sportif

00:13:26 se doit d'être honnête sur ces sujets-là aussi ?

00:13:28 - Oui, bien sûr. Bien sûr, être honnête

00:13:30 sur tous les sujets.

00:13:32 Je crois que

00:13:34 le bilan de ce début de saison donne quand même

00:13:36 raison à Guizzoffi.

00:13:38 Nice est invaincue, Nice avance

00:13:40 et Nice progresse. C'est mon sentiment.

00:13:42 Je pense que

00:13:44 cette équipe est plutôt bien construite cette année.

00:13:46 - Plutôt bien construite. Allez, ça va

00:13:48 nous donner l'occasion du coup, tu as raison

00:13:50 François, de passer au

00:13:52 pour/contre.

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00:13:58 - Et donc, c'est la question.

00:14:00 C'est la question. Est-ce que cette équipe

00:14:02 de Logiciennis est bien construite ? Est-ce que le

00:14:04 Mercato a été

00:14:06 réussi ? Tu as commencé ton argumentaire.

00:14:08 Romain, tu vas pouvoir le continuer.

00:14:10 - Pour moi, il est clairement réussi.

00:14:12 Mais je ne vais pas dire qu'il est

00:14:14 réussi parce qu'ils ont fait venir Bogas en

00:14:16 son perrot. On n'en sait rien. On verra.

00:14:18 Il faut laisser le temps. Il est réussi pour

00:14:20 trois autres raisons.

00:14:22 La première, comme je disais tout à l'heure, c'est

00:14:24 le fait d'avoir su conserver Thuram

00:14:26 et Thaudibaut. On les annonçait toujours en début

00:14:28 de Mercato, des offres à 40 millions d'euros,

00:14:30 les grands clubs et tout ça. Donc on ne s'attendait

00:14:32 pas forcément à ce que Logiciennis parvienne à les

00:14:34 conserver, surtout sans Coupe d'Europe.

00:14:36 La deuxième chose, c'est Florent Guizolfi qui l'a

00:14:38 évoqué dans l'interview que l'a donnée à William.

00:14:40 Et là, on ne peut être, enfin, je pense que d'accord

00:14:42 avec lui. Il a réussi à faire partir

00:14:44 13 joueurs. Il fallait dégraisser.

00:14:46 Il y avait tellement de... En fait, il a

00:14:48 payé les pots cassés du Mercato

00:14:50 complètement manqués l'an dernier. Et dans ces

00:14:52 13 départs, il a réussi à faire partir des

00:14:54 gars qui n'avaient plus d'utilité

00:14:56 pour Nice. Schneichel,

00:14:58 Barclay,

00:15:00 Dolberg qu'il a réussi à vendre. C'est un exploit.

00:15:02 Stengs, bon, il était un peu...

00:15:04 Il a réussi à le revendre 6 millions

00:15:06 d'euros. Ce n'était pas gagné non plus.

00:15:08 Et...

00:15:10 Son troisième point,

00:15:12 que je lui donne

00:15:14 satisfaction, c'est ce qu'il disait

00:15:16 dans une des phrases qu'on a retenue.

00:15:18 Il y a aussi l'apport de joueurs

00:15:20 d'expérience. Il a ciblé des joueurs,

00:15:22 on va voir s'il réussit

00:15:24 ça, mais des joueurs

00:15:26 qui sont expérimentés à la Ligue 1 et qui devraient

00:15:28 améliorer les jeunes de l'effectif.

00:15:30 Et là-dessus, je pense qu'un effectif

00:15:32 qui est équilibré, c'est ça.

00:15:34 Tu ne peux pas avoir que des jeunes, tu ne peux pas avoir,

00:15:36 comme l'an dernier, des mecs de 35 ans.

00:15:38 Et...

00:15:40 Voilà, il faut lui laisser de temps.

00:15:42 Les trois joueurs qu'il a fait venir,

00:15:44 c'est des joueurs qui étaient quand même en première

00:15:46 Ligue ou en Série A, donc qui ont

00:15:48 l'expérience de haut niveau. - Des joueurs expérimentés.

00:15:50 Oui, là, toi. - Moi, je suis d'accord

00:15:52 avec beaucoup de choses que disent les Romains.

00:15:54 Si je vais dire contre,

00:15:56 ce n'est pas contre Florent Guizolfi, c'est plus contre

00:15:58 Ineos, en fait. Parce que je trouve

00:16:00 que, finalement,

00:16:02 sur ce mercato, Guizolfi n'a pas

00:16:04 jamais pu faire ce qu'il voulait, à cause

00:16:06 de l'héritage qu'il a reçu d'Ineos

00:16:08 et de ce mercato complètement affreux

00:16:10 de l'été dernier.

00:16:12 Et cette année, il a dû encore

00:16:14 négocier la sortie de Dolberg,

00:16:16 qui était toujours là, faire partir

00:16:18 pas mal d'indésirables.

00:16:20 Schmeichel, qui est resté jusqu'au dernier moment,

00:16:22 là encore, il n'a pas été aidé, parce que peut-être que

00:16:24 Ineos, qui l'avait fait venir, aurait pu

00:16:26 faciliter aussi la sortie de Kasper Schmeichel

00:16:28 et donner un peu plus de moyens

00:16:30 à Florent Guizolfi pour ce mercato.

00:16:32 Au final, le mercato,

00:16:34 c'est plutôt pas mal, c'est cohérent

00:16:36 ce qui arrive, mais pour moi, ce n'est pas un mercato

00:16:38 made in Guizolfi à 100%.

00:16:40 Il n'a pas pu exprimer toutes

00:16:42 les idées qu'il avait, et je pense

00:16:44 notamment à Lucadyne, qui était prêt à venir, ça montre

00:16:46 quand même qu'il a un sacré pouvoir de

00:16:48 persuasion, Florent Guizolfi.

00:16:50 Et je suis juste désolé de ne pas

00:16:52 vraiment voir le max

00:16:54 que peut faire ce directeur sportif.

00:16:56 - Alors, Lionel, je ne vais pas te faire te prononcer

00:16:58 évidemment sur le mercato de l'OGC Nice,

00:17:00 mais à quel moment

00:17:02 juge-t-on justement qu'un mercato est

00:17:04 réussi ou pas ? En fin de saison, ça ?

00:17:06 - C'est pas compliqué.

00:17:08 - Maintenant qu'il y a le mercato d'hiver, on peut réajuster aussi.

00:17:10 - Oui, mais généralement, c'est

00:17:12 un peu bâtard le mercato d'hiver, c'est là

00:17:14 qu'on fait les gros coups.

00:17:16 Dans une saison, le plus

00:17:18 important, c'est le mercato. C'est pas compliqué.

00:17:20 Et on le juge à la fin. Le football,

00:17:22 c'est ça. C'est à la fin, le classement,

00:17:24 on est troisième, mercato réussi.

00:17:26 On est huitième, neuvième, mercato raté.

00:17:28 - Quand t'es au Paris Saint-Germain, t'en as vécu des

00:17:30 mercatos agités, toi.

00:17:32 Avec des joueurs qui arrivent à la tête,

00:17:34 des Brésiliens, des choses comme ça.

00:17:36 - Tout à fait.

00:17:38 - Comme tu dis, un mercato,

00:17:40 c'est le moment clé d'une saison, aujourd'hui.

00:17:42 - C'est hyper important. C'est là qu'on construit

00:17:44 l'effectif.

00:17:46 Plus on a de bons joueurs, plus

00:17:50 l'effectif est équilibré,

00:17:52 plus c'est facile pour l'entraîneur.

00:17:54 Donc, qu'est-ce qu'on fait au mercato ? On prend

00:17:56 les meilleurs joueurs possibles et on essaie d'équilibrer

00:17:58 l'effectif. Donc, c'est très, très

00:18:00 important. - Ça me fait penser à un argument supplémentaire.

00:18:02 C'est vrai que le mercato d'hiver, c'est toujours difficile.

00:18:04 Et pourtant, le GCN, le dernier mercato

00:18:06 d'hiver, tu fais Mofi et Youssouf.

00:18:08 On voit aujourd'hui l'apport qu'ils ont dans l'effectif,

00:18:10 l'importance qu'ils ont dans l'effectif.

00:18:12 - La synthèse. François, une fois que t'as écouté tous ces

00:18:14 arguments, pour toi, mercato

00:18:16 réussi ou pas ? Qui a raison, entre Romain et Will ?

00:18:18 - Moi, c'est un peu un pourpour, de toute façon.

00:18:20 [Rires]

00:18:22 - Tu te rends compte des arguments de qui ?

00:18:24 - Moi, je dis

00:18:26 mercato réussi depuis le but

00:18:28 de Mofi contre Strasbourg.

00:18:30 [Rires]

00:18:32 - Ce petit extérieur du gauche,

00:18:34 je veux dire, voilà, c'était un garçon qui

00:18:36 cristallisait les critiques.

00:18:38 - Il n'est pas arrivé cette année, il arrivera en janvier. - Est-ce qu'il a les pieds carrés ?

00:18:40 Alors que là, il a marqué un but

00:18:42 exceptionnel. Puissance, accélération,

00:18:44 il arrive dans le gardien, petite pichenette du gauche extérieur,

00:18:46 petit filet. - Je comprends ce que tu dis,

00:18:48 ça veut dire que notre lecture

00:18:50 aurait été différente si Nice n'avait pas battu

00:18:52 Strasbourg, c'est ça, Will, peut-être ? - Oui, bien sûr.

00:18:54 - Ben, forcément,

00:18:56 que les résultats changent tout. On était

00:18:58 amoureuse après trois matchs, parce que

00:19:00 c'était trois matchs nuls. Ça gagne

00:19:02 une fois, après ça devient

00:19:04 pas magnifique, mais ça concrétise

00:19:06 un petit peu le point positif qu'on voyait

00:19:08 dans le jeu. C'est plus facile

00:19:10 de dire maintenant que oui, il y a des choses positives dans le jeu

00:19:12 quand t'as enfin pris trois points et que finalement,

00:19:14 aussi, t'es à deux points du podium après quatre journées.

00:19:16 - Deux points du podium, parfait.

00:19:18 Eh oui, on va voir le classement tout à l'heure.

00:19:20 Allez, c'est l'ordre de l'Indiscret.

00:19:22 [Musique]

00:19:26 Et cet Indiscret, c'est un peu la synthèse

00:19:28 de nos premiers thèmes dans cette émission,

00:19:30 puisque ça concerne et Jean-Claude Cardodibo

00:19:32 et le Mercato. - Ouais. Ben, on savait

00:19:34 que Jean-Claude Cardodibo, il a eu pas mal de courtisans

00:19:36 cet été, Manchester United,

00:19:38 Naples aussi. Et puis

00:19:40 surtout, en fait, le Mercato de

00:19:42 l'Arabie Saoudite s'est terminé le 7

00:19:44 septembre dernier. Et la

00:19:46 dernière journée du Mercato a été

00:19:48 très, très animée.

00:19:50 L'Arabie Saoudite a voulu à tout prix

00:19:52 rapatrier

00:19:54 Jean-Claude Cardodibo. Donc

00:19:56 l'OGC Nice a fermé la porte. Mais il a

00:19:58 fallu batailler parce qu'ils

00:20:00 étaient insistants, nos amis d'Arabie Saoudite.

00:20:02 Et Florent Guizolfi...

00:20:04 - Il avait des arguments financiers, tu veux dire ? - Énorme.

00:20:06 Énorme. - Pour lui et pour le club ?

00:20:08 - Énorme. Énorme.

00:20:10 - Tu peux dire combien ? - Non, je peux pas.

00:20:12 - Parce que j'ai pas l'idée... - T'as pas les chiffres.

00:20:14 - Mais pour l'idée de salaire,

00:20:16 plus ou moins. C'est quelque chose que personne

00:20:18 peut lui proposer en Europe.

00:20:20 Et donc

00:20:22 c'était tendu,

00:20:24 mais l'OGC Nice n'a jamais

00:20:26 ouvert la porte à un départ.

00:20:28 - Et Jean-Claude est resté fidèle à sa vie ? - Jean-Claude était en équipe

00:20:30 de France en plus à ce moment-là, donc il avait

00:20:32 autre chose à penser. - D'accord.

00:20:34 Tu aurais joué toi en Arabie Saoudite

00:20:36 avec tous les pondors qu'ils font aujourd'hui ?

00:20:38 - J'ai posé la question, déjà.

00:20:40 T'as fait un seul club étranger, c'est les Glasgow Rangers.

00:20:42 - Ouais, pas longtemps.

00:20:44 7 mois, je suis revenu.

00:20:46 Non, c'est

00:20:48 compliqué comme...

00:20:50 C'est compliqué comme débat

00:20:52 parce que je peux comprendre

00:20:54 un joueur, quand on a des propositions

00:20:56 financières énormes, que ça fasse

00:20:58 réfléchir, que ça fasse partir des joueurs en Arabie

00:21:00 Saoudite.

00:21:02 Je préfère que les joueurs partent

00:21:04 plutôt en fin de carrière, plutôt que

00:21:06 ou au début de leur carrière ou

00:21:08 en pleine force de l'âge.

00:21:10 Mais moi, je peux pas juger quelqu'un

00:21:12 qui va là-bas parce que, vu les

00:21:14 sommes engagées, à la fin de la carrière,

00:21:16 il vous reste les souvenirs, le palmarès

00:21:18 et

00:21:20 les finances. C'est important.

00:21:22 - C'est important, effectivement. Mais un Neymar

00:21:24 qui part, par exemple, dans la force

00:21:26 de l'âge, dans la force de sa carrière, dans ce

00:21:28 championnat-là, c'est au moins une interrogation.

00:21:30 - Un Neymar, il est plus

00:21:32 dans la force de l'âge. Pour moi. - Pour toi ?

00:21:34 - Pour lui, c'est le bon moment de partir en Arabie Saoudite.

00:21:36 - C'est pour lui le bon mot.

00:21:38 Un qui n'est pas parti en Arabie

00:21:40 Saoudite, mais qui est revenu en France,

00:21:42 c'est Romain Perrault, l'arrière-gauche

00:21:44 de l'OGC Nice.

00:21:46 Tu l'as rencontré la semaine dernière,

00:21:48 en compagnie de Philippe Bertigny.

00:21:50 On va donc avoir les meilleurs

00:21:52 moments de cet entretien.

00:21:54 - On a eu des premiers échanges

00:22:00 au Fendermercato

00:22:02 hivernal

00:22:04 2023.

00:22:06 C'était

00:22:08 juste des premières discussions au début, puis après,

00:22:10 en juin également,

00:22:12 j'ai eu le coach

00:22:14 Farid Oli

00:22:16 au téléphone également.

00:22:18 C'était juste un intérêt commun

00:22:20 de travailler ensemble.

00:22:22 Je savais que

00:22:24 le club cherchait

00:22:26 à ce poste-là, un profil

00:22:28 comme le mien.

00:22:30 Je pense que

00:22:32 ça s'est fait après naturellement,

00:22:34 parce qu'il y avait

00:22:36 des valeurs un peu communes,

00:22:38 notamment l'humilité, le travail.

00:22:40 Honnêtement,

00:22:42 j'ai tout de suite adhéré au projet.

00:22:44 Et puis, après, les choses...

00:22:46 Bien entendu, on a mis du temps à se faire,

00:22:48 mais ça s'est finalement fait.

00:22:50 Je suis prêté pour un an,

00:22:56 mais je vais tout faire pour rester le plus longtemps possible.

00:22:58 Ce que je vais faire, moi,

00:23:00 c'est tout donner, essayer

00:23:02 de faire

00:23:04 ce que j'ai fait dans les précédents clubs,

00:23:06 c'est-à-dire me battre, comme toujours.

00:23:08 Et puis j'ai vraiment envie

00:23:12 de montrer aux supporters

00:23:14 en Issois

00:23:16 que je vais tout faire

00:23:18 pour ce maillot, que je vais

00:23:20 apporter de l'énergie,

00:23:22 apporter mon profil.

00:23:24 Je suis impatient

00:23:26 de...

00:23:28 que la saison continue.

00:23:30 Ça s'est très bien passé, bien sûr.

00:23:38 Je pense qu'il y aura une concurrence,

00:23:40 bien entendu.

00:23:42 La concurrence, c'est bon pour tout le monde.

00:23:44 Il faut souligner que, bien sûr,

00:23:46 Melvin fait de très belles prestations

00:23:48 en ce moment, donc il va falloir que je gagne ma place.

00:23:50 C'est comme ça.

00:23:52 Ça fait partie du jeu, ça fait partie du foot.

00:23:54 Moi, je suis là pour intégrer

00:23:56 un collectif. Il va falloir que je fasse mes preuves,

00:23:58 comme partout où je suis passé.

00:24:00 Mais voilà,

00:24:02 je pense que c'est...

00:24:04 C'est toujours bien

00:24:06 qu'il y ait un peu de concurrence, de compétition

00:24:08 entre chaque joueur.

00:24:10 La réalité, c'est que

00:24:12 quand tu arrives dans un club,

00:24:14 il ne faut pas croire que tu...

00:24:16 que tu viens ici pour jouer.

00:24:18 Je pense que ça serait

00:24:20 manquer de respect à tout le monde.

00:24:22 Moi, je viens avec beaucoup d'humilité

00:24:24 juste pour essayer de gagner ma place.

00:24:26 C'est tout ce que je peux faire.

00:24:28 Qu'est-ce que je peux ramener ?

00:24:34 Je vais ramener, je pense,

00:24:36 l'intensité, je pense

00:24:38 la répétition des efforts,

00:24:40 mon énergie, puis aussi

00:24:42 la rigueur, parce que c'est vrai qu'en Angleterre,

00:24:44 c'est beaucoup, beaucoup de travail.

00:24:46 Donc, je vais...

00:24:48 C'est ce que je vais

00:24:50 mettre en œuvre ici. C'est-à-dire que je vais

00:24:52 tout donner à l'entraînement, partout, au match.

00:24:54 Et la culture, un peu,

00:24:56 la mentalité anglaise, ça m'a vraiment plu.

00:24:58 C'est l'une de mes qualités,

00:25:05 les frappes de loin. J'ai eu la chance aussi

00:25:07 d'en mettre avec

00:25:09 Sao Santo, j'ai mis 5 buts en 2 ans.

00:25:11 Donc, bien sûr, ça fait partie

00:25:13 de mes points forts. Je pense qu'il faut que je continue

00:25:15 à capitaliser là-dessus,

00:25:17 c'est-à-dire amener des centres, amener du danger

00:25:19 offensivement, frapper au but.

00:25:21 Voilà, ça fait partie

00:25:23 de mon jeu et je vais pas

00:25:25 mettre le frein à main

00:25:27 de ce côté-là.

00:25:29 À mon avis, ce sont les 2 meilleures équipes du championnat qui arrivent.

00:25:35 Donc, sur les 2 prochains matchs. Donc, ça va être 2

00:25:37 sacrés tests pour nous, pour savoir

00:25:39 où on en est, pour savoir si on peut

00:25:41 être compétitif face à ce type

00:25:45 d'équipe. Mais je pense que

00:25:47 il faut être ambitieux.

00:25:49 On a validé tout

00:25:53 le travail du coach face à Strasbourg.

00:25:55 On sait que ces équipes

00:25:57 sont peut-être

00:25:59 au-dessus de nous, mais nous on n'a rien à leur en dire.

00:26:01 Il va falloir les regarder

00:26:03 droit dans les yeux.

00:26:05 Voilà donc cet entretien de Romain Peyrou

00:26:07 réalisé par

00:26:09 William Aubercé et Philippe Bertin. Lionel,

00:26:11 c'est toujours bien de revoir un joueur formé au club

00:26:13 revenir dans son club formateur,

00:26:15 surtout après avoir joué en première ligue,

00:26:17 avoir acquis beaucoup d'expérience, avoir fait des belles choses

00:26:19 là-bas, parce que ça va être un atout

00:26:21 considérable pour le GCNI cette saison.

00:26:23 Oui, il a

00:26:25 bien mené son début de carrière, en tout cas Romain.

00:26:27 Il a fait vraiment de bonnes choses

00:26:29 de partout où il est passé.

00:26:31 Et là,

00:26:33 Bard et lui,

00:26:35 je pense que côté gauche, le

00:26:37 club est plutôt en sécurité.

00:26:39 Il y a enfin de la concurrence à ce poste-là.

00:26:41 Oui, c'est une bonne chose. On le disait

00:26:43 déjà l'année dernière,

00:26:45 Melvin Bard, s'il n'a peut-être pas été

00:26:47 poussé un peu derrière lui,

00:26:49 on voit la différence

00:26:51 cette année. Dès le début de saison,

00:26:53 il savait qu'il allait y avoir un latéral gauche qui allait arriver.

00:26:55 Et on le sent beaucoup plus concerné,

00:26:57 on le sent meilleur.

00:26:59 La concurrence, quand elle est bonne,

00:27:01 ça crée une émulation et c'est positif pour toute l'équipe.

00:27:03 C'est un joueur qui te plait,

00:27:05 Romain Peyrou, c'est

00:27:07 costaud.

00:27:09 Déjà, c'est bien parce qu'il a un attachement

00:27:11 réel au club, mais après, je vais être honnête,

00:27:13 les matchs de Southampton, je ne les regarde jamais.

00:27:15 Tu as tort !

00:27:17 Je ne sais pas.

00:27:19 En tout cas,

00:27:21 il a ramené de son expérience.

00:27:23 Voilà, c'est ça.

00:27:25 À gauche, il y a une place à gagner, clairement.

00:27:27 Donc oui, s'il a joué en première ligue,

00:27:29 je pense que rapidement, il va tituler

00:27:31 en place derrière à gauche.

00:27:33 On verra la compo probable de PSG Nice tout à l'heure.

00:27:35 On verra si, oui, l'ami Romain Peyrou

00:27:37 tituleur côté gauche ou pas.

00:27:39 Allez, c'est l'heure du Zap'Gym.

00:27:41 Cette semaine, l'actualité de l'OGC Nice

00:27:43 suivie par les caméras

00:27:45 d'OGC Nice TV.

00:27:47 Bonne rentrée à tous !

00:27:49 Issa, Nissa !

00:28:07 Il n'y a pas de risque.

00:28:09 Le mestre, c'est jeune !

00:28:11 Maintenant,

00:28:13 Papy Piron !

00:28:15 Si je devais regarder qu'un seul cette saison,

00:28:19 ce serait celui de l'OGC Nice.

00:28:21 Le retour d'un équipementier historique

00:28:23 qui ressort son maillot

00:28:25 template années 70.

00:28:27 C'est absolument réussi et c'est vraiment une pièce

00:28:29 qu'un supporter niçois peut acheter

00:28:31 et sera ravi de remettre dans 10 ans,

00:28:33 dans 15 ans. Enfin voilà, celui-là,

00:28:35 intemporel et il est hyper classe.

00:28:37 Je pars avec celui-là.

00:28:43 Il y a 10 ans, le 22 septembre 2013,

00:28:45 nous étions déjà tous ici pour inaugurer

00:28:47 l'Alliance Riviera.

00:28:49 10 ans plus tard, nous avons rendez-vous

00:28:51 pour fêter l'anniversaire

00:28:53 de l'Alliance Riviera.

00:28:55 Il faut que nous fêtions tous ensemble

00:28:57 ce formidable anniversaire de l'Alliance Riviera.

00:28:59 J'ai l'honneur de recevoir le trophée

00:29:01 de l'Ancien Aiglon.

00:29:03 C'est vraiment top et ça me fait chaud au cœur

00:29:05 de recevoir ce trophée

00:29:07 parce qu'on a vécu de belles années ici.

00:29:09 On a vécu de super moments ici

00:29:25 dans cette enceinte

00:29:27 et j'en garde que de bons

00:29:29 souvenirs et je pense

00:29:31 que tout le temps à vous.

00:29:33 - Issa Nissa pour Maxime

00:29:35 le Marchand, mesdames, messieurs !

00:29:37 - Voilà donc pour

00:29:45 ce Zap'Gym que vous pouvez retrouver

00:29:47 en intégralité sur les

00:29:49 médias de l'OGC Nice.

00:29:51 On va passer à l'avant-match de cette rencontre

00:29:53 au sommet entre l'OGC Nice

00:29:55 et le Paris Saint-Germain, ça sera vendredi soir.

00:29:57 Du côté du

00:29:59 Parc des Princes, Lionel, c'est toujours

00:30:01 un match spécial, toujours

00:30:03 spécial d'aller jouer au parc.

00:30:05 - C'est sûr que jouer au parc c'est spécial

00:30:07 et pour Nice

00:30:09 encore plus parce qu'il y a une petite

00:30:11 rivalité donc

00:30:13 ce serait bien d'aller faire un résultat.

00:30:15 - La capitale contre le sud.

00:30:17 Quand tu affrontais toi l'OGC Nice

00:30:19 au Parc des Princes,

00:30:21 c'était aussi un match spécial pour toi ?

00:30:23 - Au parc non,

00:30:25 parce que quand on est

00:30:27 dans un match, on prépare le match,

00:30:29 normalement c'est plus spécial quand on retourne.

00:30:31 Moi quand je suis revenu jouer au Ré,

00:30:33 là oui c'était particulier parce qu'il y a

00:30:35 beaucoup de souvenirs qui revenaient.

00:30:37 Mais non, au parc, c'est juste le plaisir

00:30:39 de jouer au parc parce que moi je trouve que c'est un stade

00:30:41 magnifique. - C'est le meilleur stade de France pour toi ?

00:30:43 - Ouais. - Après l'Allianz Riviera ?

00:30:45 - Ouais non franchement le parc c'est...

00:30:49 - Il y a une ambiance particulière. - C'est quelque chose.

00:30:51 - C'est toujours chaud. - C'était encore mieux à l'époque de Lionel.

00:30:53 - Voilà. - Au parc,

00:30:55 il y avait vraiment les supporters, les ultras,

00:30:57 c'était... - Oui, enfin, oui et non,

00:30:59 je m'attempérais quand même. - Je parle du niveau ambiance moi.

00:31:01 - Oui, enfin, le niveau ambiance,

00:31:03 c'était un peu chaud aussi entre les deux tribunes.

00:31:05 - Ouais, je parle du football,

00:31:07 le spectacle, l'ambiance qu'il y avait. Moi je me souviens du 2002,

00:31:09 j'avais fait le déplacement avec la Populaire,

00:31:11 la remontée, c'était la meilleure ambiance

00:31:13 de France au parc.

00:31:15 Franchement.

00:31:17 - Il y a eu quelques banderoles dans les années 90

00:31:19 au parc, enfin bon bref.

00:31:21 - Non mais ça on va pas en dire là-dessus, c'est pas le débat.

00:31:23 Le débat c'est donc ce match

00:31:25 contre le Paris Saint-Germain, on va regarder le classement

00:31:27 de cette Ligue 1, donc après 4 journées

00:31:29 comme l'a dit Will, tout à l'heure

00:31:31 l'OGC Nice est

00:31:33 8ème au classement mais à 2 points

00:31:35 seulement comme tu l'as dit du podium

00:31:37 du coup, ce qui

00:31:39 en relatif vise du coup

00:31:41 les 3 premiers matchs

00:31:43 pour l'Unisport. - Mais ça bonifie

00:31:45 surtout, c'est une victoire qui bonifie les 3 premiers

00:31:47 points pris parce qu'on le dit toujours dans le football

00:31:49 un match nul c'est pas vraiment une bonne opération

00:31:51 parce que tu marques qu'un point

00:31:53 donc faire 3 nuls et perdre

00:31:55 ça revient à faire 3 points en 4 matchs

00:31:57 et c'est forcément un mauvais bilan

00:31:59 alors que dès que tu gagnes, ça fait 6 points en 4

00:32:01 et là ça devient plus correct.

00:32:03 - Cette équipe du Paris Saint-Germain, Romain

00:32:05 qui a pas encore totalement impressionné

00:32:07 dans le jeu depuis le début de la saison

00:32:09 mais il faut dire qu'il y a beaucoup de joueurs qui sont arrivés au fur et à mesure

00:32:11 il y a eu Mbappé qui avait été un peu

00:32:13 mis de côté au départ

00:32:15 et là, ils vont s'avancer

00:32:17 avec la grosse armada quoi.

00:32:19 - Oui, après il y a quelques petites incertitudes

00:32:21 - Asensio est blessé par exemple.

00:32:23 - Asensio, Mbappé qui a pas joué en équipe de France

00:32:25 je pense qu'il sera là vendredi

00:32:27 mais après c'est vrai que c'est

00:32:29 peut-être le bon moment aussi pour Nice d'aller

00:32:31 jouer Paris

00:32:33 retour de Trèves International avant la match de Ligue des Champions

00:32:35 mais oui clairement

00:32:37 sur les

00:32:39 dernières prestations, depuis qu'il y a Mbappé

00:32:41 Dembélé, c'est plus la même équipe

00:32:43 que celle de la première journée

00:32:45 et ces deux équipes ont vaincu

00:32:47 - Oui, c'est vrai.

00:32:49 - Donc ça fait un petit choc en plus.

00:32:51 - Le choc des invaincus entre Paris Saint-Germain et Nice.

00:32:53 Lionel, tant qu'il y aura Kylian Mbappé dans cette équipe

00:32:55 ça va être très compliqué pour les adversaires

00:32:57 à chaque fois d'essayer de prendre des points

00:32:59 au Parc des Princes, à l'extérieur peut-être un peu moins

00:33:01 mais au Parc des Princes en tous les cas.

00:33:03 - Oui, ça restera compliqué

00:33:05 encore plus cette année je pense parce qu'ils ont

00:33:07 un peu changé leur fusil d'épaule

00:33:09 ils ont construit une équipe solide

00:33:11 avec des grosses inébilités

00:33:13 dedans

00:33:15 donc là il va falloir se lever tôt

00:33:17 pour faire des résultats là-bas.

00:33:19 - Avec en particulier

00:33:21 un milieu de terrain qui nous impressionne depuis le début de saison

00:33:23 c'est Ugarte

00:33:25 à la récupération

00:33:27 Verratti, ciao, ça y est, merci, au revoir

00:33:29 il sera peut-être célébré d'ailleurs face à Nice

00:33:31 mais vite fait

00:33:33 par contre lui, il est costaud.

00:33:35 - Ugarte il fait très forte impression depuis le début de saison

00:33:37 mais lui il fait partie

00:33:39 comme Marquinhos aussi des garçons qui ont été

00:33:41 joués au bout du monde pendant cette trêve internationale

00:33:43 qui ont joué mardi

00:33:45 qui sont rentrés de déplacement

00:33:47 qu'il faut encaisser

00:33:49 et puis derrière Paris aussi c'est Ligue des Champions contre Dortmund

00:33:51 et le Classico contre l'OM

00:33:53 donc sur la série de trois matchs

00:33:55 je pense que si les Parisiens

00:33:57 ils en prennent un peu plus à la légère que les autres

00:33:59 ça sera celui-là. - C'est pas une équipe

00:34:01 qui prend les adversaires à la légère normalement le PSG-Lyon.

00:34:03 - J'ai l'impression que ça a changé

00:34:05 à ce niveau-là, peut-être l'année dernière

00:34:07 mais cette année j'ai l'impression que non.

00:34:09 Donc c'est pour ça que

00:34:11 il va falloir faire

00:34:13 vraiment un gros match.

00:34:15 - Un gros match au parc. On va écouter

00:34:17 d'ailleurs à ce propos

00:34:19 le milieu de terrain de l'OGC Nice

00:34:21 Morgan Sanson, c'était en conférence de presse tout à l'heure.

00:34:23 - Bien sûr, en plus on l'a vu

00:34:25 sur leur dernier match, c'est une équipe

00:34:27 qui adore avoir la possession

00:34:29 donc quand on va là-bas

00:34:31 on sait qu'on va devoir courir un petit peu

00:34:33 plus que les autres matchs

00:34:35 mais c'est dans nos

00:34:37 valeurs qu'on a montré ces derniers matchs

00:34:39 ces dernières semaines.

00:34:41 Du courage, de l'abnégation

00:34:43 et ça va être la même chose

00:34:45 demain pour le match.

00:34:47 Nous aussi on a des armes

00:34:49 on aime bien avoir le ballon

00:34:51 donc je pense que ça va être un match

00:34:53 plaisant pour tout le monde. Mais nous en tout cas

00:34:55 on y va pour prendre les 3 points.

00:34:57 - Essayer de prendre les 3 points

00:34:59 au parc des princes, il y a évidemment de l'ambition

00:35:01 du côté de Morgan Sanson. François,

00:35:03 il disait "essayez de tenir le ballon". Est-ce qu'on arrive

00:35:05 à tenir le ballon face à une équipe

00:35:07 qui a 72% de possession depuis le début

00:35:09 de la saison ? - Oui, ça va être

00:35:11 évidemment compliqué.

00:35:13 Justement, Morgan Sanson tient un rôle

00:35:15 important dans la tenue du ballon

00:35:17 de l'OGC Nice.

00:35:19 Il a livré de bons matchs

00:35:21 mais il peut, je pense, encore

00:35:23 faire mieux

00:35:25 sur la durée d'un match, sur la continuité.

00:35:27 - D'être plus constant. - Oui, plus constant

00:35:29 et je pense que c'est justement

00:35:31 un garçon très important dans le dispositif

00:35:33 de Francesco Farioli.

00:35:35 - Quel match pour toi, Romain, ça sera quoi ?

00:35:37 Contenir d'abord les assauts de Mbappé, mais ça,

00:35:39 on le sait qu'avec Thaudibou Edente, par exemple, c'est possible.

00:35:41 - C'est la force du gym,

00:35:43 c'est sûr, sa défense. Mais oui, l'arme

00:35:45 numéro 1 du PSG, la première

00:35:47 personne, c'est Mbappé. Après,

00:35:49 prendre les 3 points, c'est vraiment

00:35:51 ambitieux. Déjà, un, ce serait pas mal.

00:35:53 - But de Mofi

00:35:55 au parc. - Toi, tu sens un but de Mofi.

00:35:57 On va en parler dans un instant de terrain de Mofi, justement.

00:35:59 C'est vrai que l'atout

00:36:01 numéro 1 de l'OGC Nice, pour l'instant, depuis

00:36:03 3 dernières saisons, en tous les cas, c'est la défense.

00:36:05 Et on a vu, lors des matchs contre le PSG,

00:36:07 même si la défaite l'an dernier au parc est assez

00:36:09 cruelle, avec ce dégagement de Kasper Schmeichel

00:36:11 sur la tête de Melvin Barre,

00:36:13 qui arrive à peine à remettre le ballon au jeu

00:36:15 et derrière, dans les arrêts de jeu, quasiment,

00:36:17 il y a but. Là, il faudra faire

00:36:19 peut-être un peu plus attention.

00:36:21 L'OGC Nice a de bien repartir de derrière,

00:36:23 mais si les Parisiens font le pressing

00:36:25 qu'ils ont l'habitude de faire, ça va être un peu compliqué.

00:36:27 - Oui, mais c'est pas pour ça que l'OGC Nice

00:36:29 va changer son projet de jeu.

00:36:31 Je pense qu'ils avaient déjà eu un peu cette adversité

00:36:33 face à Lille, qui était aller les chercher

00:36:35 vachement haut, qui les avait gênés.

00:36:37 Donc, est-ce que l'OGC Nice a

00:36:39 progressé dans son jeu

00:36:41 depuis la réception de Lille ?

00:36:43 Je pense, et c'est le moyen de le montrer

00:36:45 aussi.

00:36:47 Puis, je pense que, finalement, avoir une équipe

00:36:49 qui ouvre le jeu en face, qui joue

00:36:51 comme toi, ça sera

00:36:53 plus facile de trouver des espaces

00:36:55 que face au bloc bas que tu as affronté en début

00:36:57 de saison. Et je pense que même que le PSG,

00:36:59 72% de possession,

00:37:01 oui, mais en jouant que contre des blocs bas.

00:37:03 C'est la première fois qu'ils vont vraiment jouer une équipe aussi

00:37:05 joueuse, qui va chercher, elle aussi, à prendre

00:37:07 le contrôle du ballon. - Un joueur d'espace,

00:37:09 c'est Terrence Moffi, et c'est notre focus

00:37:11 de la semaine.

00:37:13 Et on va évoquer la place

00:37:19 de Terrence Moffi dans le système

00:37:21 mis en place par Francesco

00:37:23 Farioli, parce que depuis le début de la saison,

00:37:25 messieurs, on entend ici et là,

00:37:27 Moffi, il n'est pas fait pour le système de jeu de Farioli,

00:37:29 c'est de conservation du ballon,

00:37:31 ce jeu un peu lent au départ, il a besoin

00:37:33 d'espace. D'ailleurs, contre Strasbourg,

00:37:35 ses occasions viennent

00:37:37 dans des séquences où il a eu de l'espace,

00:37:39 donc, Will, on est allé te poser

00:37:41 la question encore, raconte-nous un peu avant qu'on l'écoute,

00:37:43 parce que Farioli, lui, il croit

00:37:45 en Terrence Moffi dans son système. - Oui, parce que

00:37:47 c'est pas la première fois qu'on lui pose la question, ça fait

00:37:49 déjà plusieurs semaines que

00:37:51 les journalistes s'inquiètent

00:37:53 de la compatibilité...

00:37:55 - C'est la grande dame de Damien Réchevoy,

00:37:57 ils supportent plus les questions sur Terrence Moffi.

00:37:59 - S'inquiètent de la compatibilité de Moffi dans le jeu

00:38:01 Farioli, et en fait,

00:38:03 ce qu'il explique, le coach, c'est que bien sûr

00:38:05 qu'il a besoin dans son équipe

00:38:07 de joueurs de profondeur, il ne faut pas avoir

00:38:09 un jeu stéréotypé,

00:38:11 le tout, après, c'est de l'utiliser, de trouver

00:38:13 le bon moment, le bon timing dans la passe,

00:38:15 le bon timing dans la prise de profondeur

00:38:17 pour que ça fonctionne, et je pense,

00:38:19 je partage son point de vue là-dessus, c'est plus

00:38:21 cette question-là, aujourd'hui, qui est

00:38:23 à peaufiner, à travailler, à loger ses nids,

00:38:25 c'est de trouver le bon timing pour lancer

00:38:27 Terrence Moffi, parce qu'après,

00:38:29 je me souviens l'année dernière, là on rentre dans

00:38:31 PSG-Monaco, et je me souviens que la

00:38:33 saison dernière, le match où on a

00:38:35 le plus vu les qualités de Terrence Moffi,

00:38:37 c'était contre Monaco, où là où il a pu

00:38:39 prendre cet espace dans les profondeurs... - Avec un doublé

00:38:41 qui avait rendu le foot d'Isasi. - Voilà,

00:38:43 et avec deux bons ballons, avec un bon ballon

00:38:45 de Kéfrin, je me souviens surtout de celui de Kéfrin,

00:38:47 en une touche, dans la profondeur, c'est un peu

00:38:49 ça qui manque, et on l'a vu contre Strasbourg,

00:38:51 Thaudivaud lui a fait un bon ballon dans la profondeur,

00:38:53 au final ça fait mouche, il sait faire

00:38:55 Terrence Moffi, et peut-être qu'il est un peu

00:38:57 plus en délicatesse

00:38:59 avec le jeu de possession, mais sa prise

00:39:01 de profondeur sera une arme importante pour

00:39:03 le jeu de loger ses nids. - Allez, avant de te

00:39:05 demander ton avis, Donel, là-dessus, on va écouter

00:39:07 le coach de loger ses nids, Francesco

00:39:09 Farioli, sur Terrence Moffi

00:39:11 et son système de jeu.

00:39:13 L'argument de Terrence,

00:39:15 c'est un argument, c'est un prélèvement,

00:39:17 la question de Terrem est toujours

00:39:19 un sujet assez chaud depuis le début,

00:39:21 la question est-ce qu'il est

00:39:23 adaptable à mon style de jeu,

00:39:25 et je continue de répéter que oui,

00:39:27 c'est un joueur important pour nous,

00:39:29 sur un type de match comme demain notamment,

00:39:31 mais également il devient important

00:39:33 aussi contre des équipes plus fermées,

00:39:35 défensivement, il a cette capacité

00:39:37 à identifier les moments dans le match

00:39:39 où il peut prendre la profondeur,

00:39:41 si on analyse le match de Strasbourg, il a eu énormément de

00:39:43 moments de terrain fermé

00:39:45 autour de lui, et il a su voir

00:39:47 quand prendre la profondeur,

00:39:49 au moment où on faisait sortir l'adversaire pour pouvoir exprimer

00:39:51 ses qualités, donc demain

00:39:53 il aura encore plus d'opportunités du fait du

00:39:55 profil de l'adversaire,

00:39:57 après la différence sera à nous de

00:39:59 savoir arriver dans les bonnes conditions pour pouvoir

00:40:01 attaquer la profondeur, ce sera la clé du match

00:40:03 selon moi.

00:40:13 Je me permets d'ajouter une chose,

00:40:15 lorsqu'on parle des caractéristiques de Terrem,

00:40:17 cette question des espaces

00:40:19 et d'attaquer la profondeur, j'aurais ajouté

00:40:21 qu'on a la chance d'avoir deux joueurs en attaque

00:40:23 qui sont très forts pour

00:40:25 prendre des espaces même très courts, des petits espaces,

00:40:27 à savoir Evan Gessan et Terrem Mofi,

00:40:29 qui ont cette capacité

00:40:31 de prendre les espaces dans le dos

00:40:33 de la défense sur de très courtes distances,

00:40:35 donc on doit savoir exploiter ça, l'occasion contre

00:40:37 Strasbourg était

00:40:39 dans cette dynamique là,

00:40:41 c'est un très beau ballon de Morgan,

00:40:43 que Terrem a su prendre sur une très courte distance

00:40:45 et créer des occasions comme ceci.

00:40:47 Voilà donc Francesco Farioli,

00:40:55 attaquer la profondeur Lyon,

00:40:57 c'est vrai que contre le PSG, il risque d'y avoir

00:40:59 un petit peu plus d'espace que lors des

00:41:01 quatre rencontres précédentes,

00:41:03 par contre, là où il va falloir être

00:41:05 très efficace, parce qu'il n'y aura peut-être pas

00:41:07 4 ou 5 occasions dans la rencontre pour Terrem Mofi.

00:41:09 Ah non, c'est sûr, il peut se retrouver

00:41:11 dans une position plus savourable pour lui,

00:41:13 parce que c'est vraiment un joueur de profondeur,

00:41:15 et après, il est à droite devant le but,

00:41:17 donc c'est vrai que la moindre occasion,

00:41:19 il faudra la concrétiser,

00:41:21 parce qu'on ne sait pas combien

00:41:23 il y en aura d'occasion.

00:41:25 On va regarder les stades de Terrem Mofi depuis le début

00:41:27 de cette saison 2023-2024,

00:41:29 avec un but, une passe

00:41:31 décisive, 53 passes,

00:41:33 8 tirs seulement en 4 rencontres,

00:41:35 c'est là, c'est pour ça qu'on peut

00:41:37 commencer peut-être à se poser cette question-là

00:41:39 de Mofi dans le système

00:41:41 Romain,

00:41:43 parce que 8 tirs

00:41:45 pour un attaquant en 4 matchs,

00:41:47 c'est pas beaucoup. Je pense que cette question

00:41:49 on va se la poser toute la saison,

00:41:51 en fait, mais Mofi,

00:41:53 il ne changera pas son jeu.

00:41:55 Ah, en 3 matchs, pardon,

00:41:57 il n'a pas joué à l'Orient, en 3 matchs.

00:41:59 Mais il a pour lui

00:42:01 que c'est un vrai buteur, il a marqué 18 buts l'an passé,

00:42:03 et

00:42:05 tout le temps où il marquera des buts, même si

00:42:07 c'est pas le joueur le plus fin techniquement,

00:42:09 il aura sa place, et c'est bien pour ça qu'il est

00:42:11 content de l'avoir,

00:42:13 Farid Olypi, qui tu mets à la place

00:42:15 de Mofi en numéro 9 ?

00:42:17 - Evanguessant, qui est le remplaçant

00:42:19 officiel aujourd'hui. - Mais c'est mieux,

00:42:21 il est plus compatible. - Je sais pas, tu me poses une question,

00:42:23 je comprends. - Plus compatible

00:42:25 que Mofi, je pense

00:42:27 que, effectivement,

00:42:29 ce n'est pas forcément, ce ne sera peut-être pas

00:42:31 son premier choix, lui au coach, mais

00:42:33 il est bien content d'avoir

00:42:35 un vrai buteur capable de mettre

00:42:37 une quinzaine de buts dans la saison.

00:42:39 - Et puis ce qui va être important aussi, François, peut-être,

00:42:41 ça va être l'apport des deux joueurs sur le côté,

00:42:43 Gaëtan Laborde sûrement côté droit,

00:42:45 on verra tout à l'heure, ou Boga,

00:42:47 ou Diop côté gauche,

00:42:49 il faut que ces joueurs-là

00:42:51 aussi puissent lui donner le ballon dans les bonnes conditions.

00:42:53 - Oui, tout à fait, et

00:42:55 on verra si Nice arrive à avoir un peu d'oxygène,

00:42:57 quoi, si Nice n'est pas cantonnée

00:42:59 à défendre et arrive à jouer un peu plus haut,

00:43:01 justement, pour que des garçons comme Boga

00:43:03 et Diop puissent

00:43:05 s'exprimer. On a vu Diop

00:43:07 très bon contre Lyon, un peu moins

00:43:09 en évidence contre Strasbourg,

00:43:11 et c'est un garçon,

00:43:13 ça peut être un match fait pour lui, ça, au Parc des Princes.

00:43:15 - On pensait que la complémentarité,

00:43:17 oui, entre Thérène Moffy et Laborde

00:43:19 était assez évidente,

00:43:21 et on se rend compte que, voilà, dans ce nouveau système,

00:43:23 il faut un peu recommencer tout ça,

00:43:25 quoi. - Oui, parce qu'au-delà de la complicité

00:43:27 entre les deux, il y a aussi un Laborde qui joue plus

00:43:29 sur un côté que précédemment.

00:43:31 C'est une volonté

00:43:33 de système de jeu aussi différente

00:43:35 par rapport à ce qui se faisait avant,

00:43:37 donc il y a des automatismes à trouver,

00:43:39 et moi, je trouve que Moffy, dans sa

00:43:41 stat des 8 frappes,

00:43:43 ça me choque pas, parce ce qui me choque plus, c'est de me demander

00:43:45 combien de fois, vraiment, il a eu une situation de frappe.

00:43:47 Combien de fois ses coéquipiers l'ont mis...

00:43:49 - À Strasbourg, il a eu une vraie occasion de but

00:43:51 contre Strasbourg. - Une, et après,

00:43:53 il en met une deuxième. - Donc au final, le ratio est

00:43:55 plutôt correct, 50%.

00:43:57 Sur d'autres matchs, il en a pas eu du tout.

00:43:59 Lille, il a eu un bon

00:44:01 ballon dans la profondeur, il fait passe-dé pour

00:44:03 Laborde, au final. Donc, je trouve

00:44:05 qu'il est plutôt efficace avec le peu de

00:44:07 ballons qu'il touche, le peu de bonnes situations

00:44:09 devant le but.

00:44:11 Et je répète encore une fois,

00:44:13 je trouve que c'est plus l'OG Cénis qui

00:44:15 doit trouver le moyen de mettre Moffy dans les bonnes conditions

00:44:17 plutôt que Moffy s'inquiéter de comment s'adapter

00:44:19 au jeu de Faruli. - Allez, ça c'est

00:44:21 dit, on va passer à la compo probable.

00:44:23 [Musique]

00:44:25 [Applaudissements]

00:44:27 [Musique]

00:44:29 - Et Will, tu vas me rejoindre donc

00:44:31 pour cette compo probable, en faisant

00:44:33 attention de ne pas passer ici. Voilà, il est passé

00:44:35 devant, c'est pas grave. Mais tout va bien.

00:44:37 On va afficher cette compo probable

00:44:39 de l'OG Cénis

00:44:41 face au Paris-Saint-Germain.

00:44:44 Ça va arriver dans un instant.

00:44:46 Bon, il y aura pas de surprise dans les buts.

00:44:48 Normalement, ça sera bien... - Salvator Serrigo.

00:44:50 [Rires]

00:44:52 - On en parlera plus tard tout à l'heure de Salvator Serrigo.

00:44:55 - Non, Marcin Bulka, donc, il va continuer.

00:44:57 Il fait plutôt un bon début de saison.

00:44:59 Pour lui aussi, ça sera un bon test.

00:45:01 Il va sûrement être beaucoup plus sollicité que sur les

00:45:03 4 premières journées.

00:45:05 Puisque, il faut le rappeler, il a fait 1,5 carré.

00:45:07 Donc, depuis le début, il a vraiment

00:45:09 un sauvetage. - C'est pas beaucoup.

00:45:11 - Il est jamais sollicité, en fait. Il est bien protégé par sa défense.

00:45:13 - Sa défense qui sera donc ?

00:45:15 - Sa défense qui devrait être toujours la même.

00:45:17 Donc, Attal, côté droit.

00:45:19 Tojibo, Dante, donc c'est la charnière intouchable.

00:45:21 Et Melvin Bard qui devrait continuer.

00:45:23 Parce que, contre le PSG,

00:45:25 tu seras beaucoup plus amené, probablement,

00:45:27 à défendre qu'à attaquer.

00:45:29 Et aujourd'hui, Melvin

00:45:31 donne satisfaction, fait un bon début de saison.

00:45:33 La cohérence fait que dans un match comme ça,

00:45:35 il continuerait

00:45:37 sur le flanc gauche.

00:45:39 Milieu de terrain, pareil, pas de changement

00:45:41 majeur, puisque Youssouf devrait être sentinelle

00:45:43 avec Samson et Kefren

00:45:45 qui récupèreraient sa place

00:45:47 puisqu'il était touché

00:45:49 contre Strasbourg.

00:45:51 Et les trois de devant,

00:45:53 on devrait enfin retrouver la titulairation

00:45:55 de Jérémy Boga

00:45:57 sur le côté gauche. Ce serait seulement sa deuxième

00:45:59 au bout de cinq matchs, puisqu'il avait été titulaire

00:46:01 que contre Lille et sortit

00:46:03 rapidement. Et donc

00:46:05 Mouffi en pointe et Laborde encore sur le côté droit.

00:46:07 - Voilà donc pour cette comprobable

00:46:09 de l'OGC Nice face

00:46:11 au PSG. - Et la météo ?

00:46:13 - François ? - La météo, je sais pas.

00:46:15 - Il est pas encore sur la météo. Par contre, tu peux nous faire

00:46:17 le petit lance-micro.

00:46:19 Quel talent !

00:46:23 Lionel, c'est une belle composition d'équipe

00:46:25 évidemment du côté de l'OGC Nice. C'est une comprobable.

00:46:27 Pour l'instant, c'est une composition

00:46:29 qui a les moyens, pour toi,

00:46:31 de faire douter un petit peu cette équipe du Paris Saint-Germain ?

00:46:33 - Ah oui, bien sûr. C'est une belle équipe.

00:46:35 Il y a de quoi

00:46:37 faire un résultat, les faire douter.

00:46:39 Il faut surtout jouer

00:46:41 sa chance à fond.

00:46:43 Faut pas les regarder...

00:46:45 - Faut pas se regretter. - Faut pas les regarder jouer.

00:46:47 Souvent, on repart quand on est un peu impressionné.

00:46:49 C'est Paris, tout ça.

00:46:51 Il faut y aller. Il faut leur montrer

00:46:53 qu'on est venus là pour faire un résultat.

00:46:55 - Pour toi, aujourd'hui, Mbappé, Colomoyni

00:46:57 et Dembélé, c'est plus fort ou moins fort

00:46:59 que Messi, Neymar, Mbappé ?

00:47:01 - C'est différent.

00:47:03 - On se pose beaucoup la question

00:47:05 depuis le départ des deux. - Ouais, c'est différent.

00:47:07 Par rapport à l'équipe

00:47:09 qui a construit Paris cette année,

00:47:11 je pense qu'ils vont être plus forts

00:47:13 que l'année dernière.

00:47:15 - Pour toi, c'est plus quoi ?

00:47:17 - C'est plus collectif. Ils ont pris des joueurs

00:47:19 qui courent. Vous avez parlé tout à l'heure

00:47:21 du milieu de terrain, mais il y a le défenseur. C'est un vrai défenseur,

00:47:23 le défenseur qui est arrivé de l'inter

00:47:25 de Milan. - C'est Creniard.

00:47:27 - Ils ont monté une équipe

00:47:29 compétitive.

00:47:31 Ils vont être durs à battre.

00:47:33 Je pense qu'ils vont être meilleurs que l'année dernière.

00:47:35 - Qu'est-ce que tu retiens, toi, de ces années

00:47:37 au Paris Saint-Germain ? Deux titres, déjà.

00:47:39 Trois, même, avec la Coupe Intertoto. Deux Coupes de France

00:47:41 et la Coupe Intertoto. - La Coupe Intertoto, on en a fait.

00:47:43 - Tu chantes une coupe avec la Coupe Intertoto ?

00:47:45 - Non, même pas. Tu chantes un peu dans la blues,

00:47:47 mais...

00:47:49 - Qu'est-ce que tu retiens de ces années-là, toi, Lionel ?

00:47:51 Tu as joué au Paris Saint-Germain

00:47:53 entre 2000 et 2006. 196 matchs,

00:47:55 quand même, sur les couleurs du Paris Saint-Germain.

00:47:57 - Ça remonte un petit peu, mais non,

00:47:59 c'est un club qui marque à vie, en fait.

00:48:01 C'est très dur, vraiment. C'est particulier.

00:48:03 - Une pression énorme. - Énorme.

00:48:05 On ne s'en rend pas compte quand on est à l'extérieur.

00:48:07 On s'en rend mieux compte quand on est à l'intérieur.

00:48:09 C'est une pression vraiment quotidienne.

00:48:11 Par contre, voilà, c'est...

00:48:13 Bon, maintenant, avec le recul,

00:48:15 je garde que des bons souvenirs.

00:48:17 Et c'est un club qui marque.

00:48:19 Moi, j'ai vraiment deux clubs qui m'ont marqué.

00:48:21 C'est Paris et Nice.

00:48:23 Même si j'ai fait 4 ans à Metz, où je me suis régalé.

00:48:25 - Oui, parce que tu arrives en provenance du FC Metz,

00:48:27 quand tu re-signes au Paris Saint-Germain.

00:48:29 - C'est ça. Vraiment, si...

00:48:31 Mais Paris et Nice, c'est vraiment les deux clubs,

00:48:33 on va dire, phares de ma carrière.

00:48:35 - En plus, tu joues dans un Paris Saint-Germain

00:48:37 qui n'est pas de la meilleure époque,

00:48:39 on va dire ça aussi à ce moment-là.

00:48:41 - Non, ça n'a plus rien à voir avec aujourd'hui.

00:48:43 - Et ce qu'il y avait aussi avant,

00:48:45 avec Aginola...

00:48:47 - Non, parce que c'était un Paris qui gagnait.

00:48:49 Nous, on était un Paris qui gagnait un peu moins.

00:48:51 Donc, on était plus dans le négatif que dans le positif.

00:48:53 Et à vivre au quotidien, il faut être costaud.

00:48:55 - Le joueur le plus fort

00:48:57 avec qui tu as joué au Paris Saint-Germain ?

00:48:59 - On va dire Ronaldinho.

00:49:01 - Bah oui, évidemment.

00:49:03 - Sans surprise.

00:49:05 - C'était un sacré bonhomme, Ronaldinho.

00:49:07 Dans un vestiaire, ça devait être quelque chose.

00:49:09 - Non, mais il était jeune à l'époque.

00:49:11 Il était jeune, il débutait,

00:49:13 on l'a découvert en Europe.

00:49:15 C'était un joueur phénoménal.

00:49:17 - Avec ses sorties, ses choses comme ça aussi.

00:49:19 - Moi, je retiens sur le terrain,

00:49:21 c'est un joueur, c'est le premier joueur

00:49:23 que j'ai rencontré qui était capable de gagner un match tout seul.

00:49:25 Et ça, je n'en ai pas rencontré beaucoup.

00:49:27 - Et l'entraînement, il était aussi...

00:49:29 - Tout ce qui était avec ballon, ça allait.

00:49:31 Dès qu'il fallait courir un peu, c'était moins bien.

00:49:33 - C'était un peu plus...

00:49:35 - Mais avec le ballon, c'était un génie.

00:49:37 - Et dans cette équipe du Paris-Saint-Germain,

00:49:39 tu étais avec Jérôme, à un moment donné, Jérôme Malonzo.

00:49:41 Tu nous en parleras un petit peu tout à l'heure,

00:49:43 François, évidemment.

00:49:45 Mais c'est fou, cette carrière

00:49:47 que vous avez eue un petit peu en parallèle, tous les deux.

00:49:49 - Oui, on est formé à Nice.

00:49:51 Nous, on a fait toute notre formation à Nice.

00:49:53 Après, moi, j'ai commencé à jouer en pro.

00:49:55 Lui, il a fait son chemin à Marseille, à Sainte-Étienne.

00:49:57 Et moi, à Metz.

00:49:59 Après, je me suis retrouvé à Paris.

00:50:01 Et puis, on a fait...

00:50:03 Je crois qu'on a fait...

00:50:05 Moi, je suis resté 6 ans à Paris.

00:50:07 Je crois qu'on a fait 5 ans ensemble.

00:50:09 Mais voilà, on a bien rigolé.

00:50:11 - J'imagine.

00:50:13 Tu nous en parleras, évidemment, tout à l'heure,

00:50:15 François, dans le souvien-toi

00:50:17 de cette "amitié", "rivalité", entre guillemets,

00:50:19 parce que vous étiez numéro 1 et numéro 2,

00:50:21 à chaque fois, l'un et l'autre,

00:50:23 entre Jérôme Malonzo et Lionel Letizia.

00:50:25 On passe au cadeau de la semaine.

00:50:27 (Générique)

00:50:29 (Générique)

00:50:31 Et ce cadeau, je l'ai dans les mains.

00:50:33 C'est un magnifique ballon

00:50:35 dédicacé par toute l'équipe

00:50:37 de l'OGC Nice. C'est le cadeau à gagner

00:50:39 cette semaine. Et pour cela, il faut

00:50:41 pronostiquer le score du match

00:50:43 entre l'OGC Nice et le Paris Saint-Germain,

00:50:45 donc vendredi soir, au Parc des Princes,

00:50:47 avec le nom des buteurs, s'il y en a,

00:50:49 et le petit hashtag #gymtonique

00:50:51 sur nos réseaux sociaux.

00:50:53 Voilà, à gagner le ballon dédicacé

00:50:55 par toute l'équipe de l'OGC Nice.

00:50:57 Je ne peux pas vous montrer

00:50:59 le partenaire, mais il est magnifique.

00:51:01 Ce ballon, ils font partie de ces nouveaux

00:51:03 ballons reçus par le club.

00:51:05 Et on remercie, on l'a chambré un petit peu tout à l'heure,

00:51:07 on remercie Damien Rech pour ce petit

00:51:09 cadeau sympa.

00:51:11 C'est l'heure du souviens-toi.

00:51:13 Allez, on y va.

00:51:15 (Générique)

00:51:17 (Générique)

00:51:19 Et c'est toi qui t'y colles,

00:51:21 puisque la légende n'est pas là cette semaine.

00:51:23 - On pose pression sur l'empassant de la légende.

00:51:25 - Il faut que tu fasses mieux qu'Antoine Delgoulet,

00:51:27 qui en avait rien compris à son match.

00:51:29 - Il s'en souvient, toi.

00:51:31 - Entre Nice et Paris Saint-Germain de l'époque.

00:51:33 Donc là, sur Lionel,

00:51:35 ça devrait être un peu plus facile.

00:51:37 - Gardien de Metz, bien sûr,

00:51:39 gardien du Paris Saint-Germain, gardien en bleu aussi,

00:51:41 mais pour moi, Lionel, tu restes d'abord

00:51:43 le gardien de mes rêves,

00:51:45 c'est-à-dire le gardien de la montée

00:51:47 en 93-94

00:51:49 du Gym en 1ère division

00:51:51 au stade Durée,

00:51:53 il y a 30 ans.

00:51:55 - Déjà. - Nous étions...

00:51:57 - Pas toi. - Nous étions jeunes.

00:51:59 - Nous étions jeunes et beaux, enfin, surtout toi.

00:52:01 Et voilà,

00:52:03 c'était l'équipe du président Boïs,

00:52:05 l'équipe du coach Albert Aimant,

00:52:07 l'équipe

00:52:09 des collés Marciglia,

00:52:11 Ant, Salimi, Crétier, Gioria,

00:52:13 Genesio, Mej, Mathieu,

00:52:15 Boucher, Sanjaq, Chaouch, Martin, Vanucci

00:52:17 et tous les autres que j'ai oubliés,

00:52:19 je m'excuse auprès d'eux.

00:52:21 Et il se trouve qu'à Nice,

00:52:23 les grands gardiens à l'époque

00:52:25 poussaient aussi facilement

00:52:27 que les citronniers dans les cours et les jardins.

00:52:29 C'est pourquoi

00:52:31 en 93-94, Lionel,

00:52:33 ta double Urogym se nommait donc

00:52:35 Jérôme Alonso,

00:52:37 ton ami le G,

00:52:39 de portier convié à un grand avenir,

00:52:41 deux garçons amis dans la vie,

00:52:43 tu me contraines...

00:52:45 toujours restés amis d'ailleurs.

00:52:47 Mais qui finalement,

00:52:49 sur le terrain, dans le style,

00:52:51 ne se ressemblaient pas du tout.

00:52:53 Lionel et Jérôme,

00:52:55 c'était un peu, je dirais,

00:52:57 l'eau et le feu. D'un côté le gardien rassurant,

00:52:59 serein, académique, toi Lionel,

00:53:01 et l'autre Jérôme,

00:53:03 le gardien un peu foufou, avec des coupes

00:53:05 un peu excentriques,

00:53:07 les maillots manches courtes à la Allméta,

00:53:09 les sorties pas trop calculées.

00:53:11 Or le destin a voulu donc

00:53:13 que tous les deux, Lionel et Jérôme,

00:53:15 se retrouvient ensemble un peu plus tard,

00:53:17 sous la tunique du PSG,

00:53:19 à la conquête des coupes et de l'Europe.

00:53:21 145 matchs en Ligue 1

00:53:23 pour toi Lionel,

00:53:25 entre 2000 et 2006,

00:53:27 dans la capitale, 71 matchs pour Jérôme,

00:53:29 2001, 2008.

00:53:31 Voilà comment nos deux nissartes

00:53:33 furent chargés de veiller au cage,

00:53:35 sous les voûtes d'une tour Eiffel

00:53:37 parée de rouge et noir. J'exagère un peu,

00:53:39 je m'enflamme.

00:53:41 Mais ceci n'était qu'un début,

00:53:43 Lionel, tu as eu l'exquise idée

00:53:45 de revenir au gym

00:53:47 en 2007, pour jouer

00:53:49 certes, mais surtout,

00:53:51 pour épauler le nouveau phénomène

00:53:53 des cages nissoises, repérée

00:53:55 par l'immense Dominique Baratelli,

00:53:57 sur les terrains du

00:53:59 CEDAC de Simier, un certain

00:54:01 Hugo Lloris.

00:54:03 La boucle était bouclée,

00:54:05 Lionel, et de quelle façon, et je ne sais pas

00:54:07 par quel miracle de transmission

00:54:09 de relais, eh bien, la classe

00:54:11 qui était la tienne sur les terrains

00:54:13 est devenue aussi

00:54:15 la marque de notre Hugo National,

00:54:17 champion du monde, capitaine

00:54:19 et héros des bleus à jamais.

00:54:21 Lionel Letizy,

00:54:23 deux ailes pour tes initiales,

00:54:25 deux ailes aussi

00:54:27 pour Lloris, et

00:54:29 deux grands gardiens nissois,

00:54:31 que l'ère des sommets n'a jamais changé,

00:54:33 toujours resté simple,

00:54:35 abordable et sympathique.

00:54:37 Magnifique !

00:54:39 Bravo François !

00:54:41 T'as fait honneur à la légion !

00:54:43 Bravo !

00:54:45 Et c'est vrai, donc, tu es là, lors de

00:54:47 l'éclosion du Hugo Lloris,

00:54:49 tu étais revenu au club, à l'OGC Nice,

00:54:51 tu as senti tout de suite, quand tu l'as revu,

00:54:53 évidemment il était encore avec les jeunes,

00:54:55 mais à ce moment-là, tu sentais quelque chose

00:54:57 vraiment chez lui, de différent ?

00:54:59 Non mais quand je suis revenu,

00:55:01 il jouait déjà, moi je suis rentré

00:55:03 de Glasgow, et

00:55:05 sur le terrain, des phénomènes

00:55:07 comme ça, il faut être aveugle pour ne pas les voir.

00:55:09 Donc de suite, oui,

00:55:11 on repère les qualités du Hugo.

00:55:13 Et du coup,

00:55:15 donc toi, tu t'es fait plus ou moins

00:55:17 cette idée de revenir au numéro

00:55:19 deux dans ton club, ça ne te dérangeait pas ?

00:55:21 Non, moi c'était clair, moi je venais de résilier mon contrat

00:55:23 à Glasgow,

00:55:25 et je sors du bureau

00:55:27 de Glasgow, et j'ai mon agent

00:55:29 qui m'appelle, il me dit "ça s'est bien passé, tout ça,

00:55:31 on a résilié", et il me dit "tu peux

00:55:33 pas rentrer à Nice ?" parce qu'il y avait

00:55:35 Damien Grigorini qui était doubleur du Hugo à l'époque,

00:55:37 il devait partir en Ancis, je crois,

00:55:39 et je lui dis "ouais, pas de souci",

00:55:41 ça s'est fait très rapidement, donc je

00:55:43 venais vraiment pour être numéro deux, d'ailleurs,

00:55:45 quand je suis arrivé ici, j'ai eu une discussion de suite

00:55:47 au bout du premier jour avec Hugo,

00:55:49 où j'étais clair, c'était clair, je me dis "moi je viens

00:55:51 pour être en cas où il y a un problème,

00:55:53 je suis là, mais t'affole pas, je vais pas te mettre

00:55:55 de pression, je vais rien, c'est toi le numéro un,

00:55:57 tu vas jouer, tranquille", et je pense que ça

00:55:59 l'a rassuré, et puis je suis resté

00:56:01 comme ça, on a fait un an et demi, j'ai eu l'occasion

00:56:03 de jouer quand il était blessé, ça s'est toujours

00:56:05 bien passé, et puis après j'ai fait

00:56:07 la même chose avec David au Speed1.

00:56:09 - Oui, parce que sur cette période-là, tu joues quand même 44 matchs

00:56:11 avec l'OGC Nice entre 2005 et 2011,

00:56:13 donc, ouais,

00:56:15 44 matchs, c'est plus qu'un numéro deux, quand même.

00:56:17 - Oui, Hugo, je crois

00:56:19 qu'il avait été blessé une fois deux mois, j'avais joué

00:56:21 quelques matchs, et puis après David, il était

00:56:23 arrivé, mais comme il était un peu jeune, on m'a demandé

00:56:25 de faire le début de saison, donc j'avais fait le début

00:56:27 de saison jusqu'en décembre, et puis après,

00:56:29 en décembre, David avait pris le relais,

00:56:31 moi je m'étais effacé, mais c'était

00:56:33 prévu comme ça, c'était clair, donc j'avais fait ça.

00:56:35 Mais je l'ai fait, attention, parce que c'était Nice, hein.

00:56:37 - Oui, c'est ça. - Et je l'aurais fait nulle part ailleurs,

00:56:39 j'aurais fait ça. Donc je l'ai fait parce que c'était

00:56:41 Nice. - C'était chez toi. - Ouais, exactement.

00:56:43 - Si je ne me trompe pas, ton dernier match, c'est le Nice-Lille

00:56:45 demi-finale de Coupe de France ? - Tout à fait.

00:56:47 Je suis parti... - Par 3-0, non ?

00:56:49 - Non, 2-0. - 2-2.

00:56:51 - Après, c'était Hazard, Chertino... - C'est le gros Lille, hein.

00:56:53 - C'est Lille, qui a été champion. - Lille, qui a été champion, et...

00:56:55 - On fait le doublé. Champion en Coupe de France.

00:56:57 - Ouais, à l'époque. - Voilà.

00:56:59 - Ensuite, tu vas avec Eden, Hazard, si je me trompe pas... - C'est ça, c'est ça.

00:57:01 - Et puis, on va au Rio ou au Bar. - Toi, tu vas bien finir sur une petite coupe ?

00:57:03 - Je préférais finir au Stade du Rec

00:57:05 qu'au Stade de France. - Après, c'est...

00:57:07 - Dis ça aux supporters !

00:57:09 - Non, mais... moi, perso,

00:57:11 hein, donc...

00:57:13 - Et là, c'est vrai qu'on en parlait cette semaine,

00:57:15 mais Hugo, qui a, entre guillemets,

00:57:17 - J'avais fini de revenir, voilà, vas-y, oui.

00:57:19 - Il pourrait faire la même, Hugo.

00:57:21 Comme Lionel a transmis le relais à Hugo,

00:57:23 peut-être qu'un jour, Hugo

00:57:25 transmettra un peu plus que le relais

00:57:27 à Marcine, concrètement.

00:57:29 C'est... Florent Guizolfi l'a redit

00:57:31 dans cette interview, c'est une idée

00:57:33 qu'ils ont dans le coin de la tête. - Ouais.

00:57:35 Mais revenir au numéro 2, parce qu'il a encore

00:57:37 des choses à montrer, Hugo, peut-être que ça va être plus compliqué

00:57:39 de revenir dans la peau d'un numéro 2, encore,

00:57:41 pour l'instant proche. - Ouais, je pense qu'il peut jouer encore au niveau

00:57:43 quelques années, et puis il va jouer tard.

00:57:45 Enfin, s'il le souhaite, Hugo, il va jouer tard.

00:57:47 Il va jouer plus de 40 ans, normalement.

00:57:49 Donc, il pourrait revenir à 40 ans.

00:57:51 Mais là, pendant 4 ans,

00:57:53 en tout cas, moi, je lui conseillerais de jouer

00:57:55 encore au numéro... - De jouer en numéro 1,

00:57:57 en tous les cas. - Ouais, numéro 1, dans un bon club.

00:57:59 - Ouais, ouais. - Pas un bon club, je dis pas

00:58:01 que ni, c'est pas un bon club, hein. - Non, non, non, on a compris,

00:58:03 mais avec un...

00:58:05 Pas un Marcine Boulka dans les pattes,

00:58:07 en gros, qui est quand même très fort.

00:58:09 - Non, et puis il a eu des bons clubs, il a eu la Lazio,

00:58:11 il a eu des clubs comme ça qui se sont intéressés à lui,

00:58:13 encore cet été. - Ouais.

00:58:15 Et là, le dossier du 2e gardien,

00:58:17 Will, ce qu'on apprend ? - Salvatore Sirigu. - Sirigu, ouais.

00:58:19 - Oui, qu'il a laissé depuis milieu de semaine dernière.

00:58:21 Ils vont prendre une décision,

00:58:23 comme l'a dit le coach,

00:58:25 sûrement au début de semaine prochaine,

00:58:27 mais il coche beaucoup de cases,

00:58:29 Salvatore Sirigu, pour son

00:58:31 expérience de la Ligue 1, son

00:58:33 français italien. Il peut faire

00:58:35 presque un adjoint pour

00:58:37 Francesco Farioli, en plus d'être

00:58:39 un bon soutien pour Marcine Boulka.

00:58:41 Donc,

00:58:43 ça ne me surprendrait pas que ça se fasse vraiment...

00:58:45 - Physiquement, il est apte,

00:58:47 aujourd'hui ? - Oui, oui, parce qu'il s'était

00:58:49 blessé l'année dernière au tendon d'Achille.

00:58:51 - Tendon, ouais. - Ouais, mais la saison d'avant,

00:58:53 il avait quand même joué 37 rencontres.

00:58:55 Donc, ce n'est pas non plus quelqu'un qui est

00:58:57 au repos depuis X années. Il n'est pas

00:58:59 à la retraite, et s'il n'avait

00:59:01 pas eu cette blessure, ce serait quelqu'un de très

00:59:03 en forme. - Un petit mot, Lionel, sur ton

00:59:05 boulot aujourd'hui à l'OGC Nice, en particulier

00:59:07 en charge des gardiens de la

00:59:09 Ligue des Allemands. On parlait de la transmission, cette fameuse

00:59:11 transmission que tu avais commencée avec Hugo. Tu continues

00:59:13 là avec les jeunes gardiens du gym.

00:59:15 - Ouais, c'est ça. Moi, ça fait 12 ans que je suis entraîneur

00:59:17 des gardiens. Moi, j'ai fait quelques années avec les pros.

00:59:19 Depuis 4 ans, je suis avec la formation.

00:59:21 C'est pareil, on essaye de

00:59:23 faire progresser

00:59:25 tous ces jeunes gardiens. On essaye

00:59:27 de les amener le plus haut possible

00:59:29 en espérant qu'un jour,

00:59:31 ils passent dans un

00:59:33 groupe pro. Et puis après, ce sera

00:59:35 aux entraîneurs professionnels de les prendre

00:59:37 en main, de les faire continuer

00:59:39 leur progression. Au quotidien, c'est

00:59:41 beaucoup de travail, beaucoup d'implication.

00:59:43 Mais moi, je prends beaucoup de plaisir

00:59:45 à le faire en tout cas. - Il y a une école de gardiens

00:59:47 à l'OGC Nice. On a toujours dit, on a toujours formé

00:59:49 de bons gardiens à l'OGC Nice,

00:59:51 des gardiens internationaux. C'est réputé

00:59:53 comme ça dans le monde du football, l'école de gardiens

00:59:55 de l'OGC Nice ? - Alors oui, nous, on a une bonne

00:59:57 réputation.

00:59:59 Moi, je pense qu'on travaille

01:00:01 bien, on est bien structurés.

01:00:03 On est 6 entraîneurs

01:00:05 gardiens. On s'occupe

01:00:07 des débutants jusqu'à

01:00:09 le groupe élite.

01:00:11 On a

01:00:13 une ligne de conduite,

01:00:15 on se connaît tous, on échange beaucoup.

01:00:17 On travaille vraiment dans de bonnes

01:00:19 conditions aussi.

01:00:21 Il y a de quoi faire. Après, il y a

01:00:23 aussi des bons gardiens en centre de formation.

01:00:25 Après, il faut laisser le temps.

01:00:27 Nous, on est vraiment

01:00:29 sur le long terme. C'est-à-dire qu'on est

01:00:31 vraiment dans le développement du gardien

01:00:33 dans le but.

01:00:35 Après, c'est un travail quotidien.

01:00:37 C'est plaisant. - Ton regard

01:00:39 sur celui qui est pour l'instant encore

01:00:41 numéro 2 de l'OGC Nice, Teddy

01:00:43 Boulendi, que tu as eu certainement

01:00:45 en formation aussi. Quel regard tu portes

01:00:47 sur lui aujourd'hui ? - Teddy, c'est moi

01:00:49 qui l'ai fait quand j'étais avec les pros. C'est moi qui l'ai fait monter.

01:00:51 À l'époque, il y avait Walter,

01:00:53 il y avait Cardi, il y avait Clemencia

01:00:55 et Teddy qui est arrivé. C'est un gardien, ça fait

01:00:57 pendant 4 ans qu'il est avec le groupe pro.

01:00:59 Il travaille, il évolue,

01:01:01 il progresse.

01:01:03 Et puis,

01:01:05 c'est un bon gardien.

01:01:07 C'est pas... Si demain,

01:01:09 je ne sais pas si le club va

01:01:11 prendre un autre gardien, mais si demain

01:01:13 il doit dépanner en Ligue 1,

01:01:15 je pense qu'il est capable de le faire.

01:01:17 - François, tu voulais

01:01:19 rajouter quelque chose par rapport à Lionel ?

01:01:21 Tu as tout dit ? - C'était

01:01:23 magnifique de tout. - Merci François.

01:01:25 - C'est un bel hommage.

01:01:27 - Ah oui,

01:01:29 par contre, il y a juste un truc.

01:01:31 C'est Philippe Camps qui m'a demandé absolument, il fallait que je parle

01:01:33 de Dominique Baratelli. - Oui, mais regarde,

01:01:35 François il en a parlé. - Il en a parlé aussi. - Légèrement, mais c'était

01:01:37 justement pour que tu proposes.

01:01:39 - Il en a parlé de cette école des gardiens. - Parce qu'à l'époque,

01:01:41 c'est lui qui m'a

01:01:43 entraîné pendant une saison

01:01:45 d'Oumey. C'était en

01:01:47 95-96, avant que je parte à Metz.

01:01:49 Et j'en garde un bon souvenir.

01:01:51 - Un très bon souvenir.

01:01:53 - C'est spéciale dédicace pour lui.

01:01:55 - C'est le meilleur gardien de but de

01:01:57 l'histoire de l'OGC Nice.

01:01:59 Dominique Baratelli ou Hugo Lloris ?

01:02:01 - C'est différent. - Tu vas pas te cacher là.

01:02:03 - Non, non, non.

01:02:05 On va les mettre à égalité. - Chacun à son siècle.

01:02:07 - Exactement. - Nous on va dire c'est Lionel Letizy

01:02:09 puisque t'es là, comme ça au moins... - Comme ça tout le monde

01:02:11 est content.

01:02:13 - On aura pas de soucis avec toi.

01:02:15 Un gardien

01:02:17 romain qui a marqué aussi l'histoire de l'OGC Nice

01:02:19 et dont on voulait lui rendre hommage

01:02:21 cette semaine puisqu'il nous a quitté, c'est Dominique Colonna.

01:02:23 - Voilà, bon bah,

01:02:25 il nous a quitté en début de semaine, moi malheureusement

01:02:27 je l'ai jamais vu jouer, peut-être

01:02:29 Philippe Camps...

01:02:31 - Il était pas si vieux Philippe, mais bon.

01:02:33 - Il nous a quitté en début de semaine,

01:02:35 il venait de fêter ses 95 ans

01:02:37 donc c'est un Corse.

01:02:39 Il est décédé chez lui à Corte,

01:02:41 il était petit par la taille pour un gardien,

01:02:43 1m72 mais grand par le talent

01:02:45 et le palmarès. Il a eu 4 titres

01:02:47 de champion de France, 1 avec le Gym

01:02:49 et 3 avec Reims et il a

01:02:51 participé à la finale de la Ligue des Champions de Reims

01:02:53 contre le Real Madrid en 59

01:02:55 ils avaient perdu 2-0

01:02:57 et c'est aussi partie de l'aventure

01:02:59 de la première équipe de France

01:03:01 qui est allée au moins aux Coupes du Monde

01:03:03 jusqu'en demi-finale. Il n'a pas joué

01:03:05 à la Coupe du Monde 58,

01:03:07 il avait refusé de

01:03:09 participer à une séance de tir au but

01:03:11 pour savoir qui était le meilleur

01:03:13 entre lui et Claude Havès

01:03:15 et il avait refusé

01:03:17 de se plier

01:03:19 à cet exercice, donc Albert Batteux

01:03:21 avait choisi Claude Havès pour finir

01:03:23 le Mondial. Peut-être que le cours

01:03:25 de cette Coupe du Monde aurait été changé.

01:03:27 Alors,

01:03:29 il a été repéré à Corte

01:03:31 en 1948, il part à Montpellier

01:03:33 en débutant la première division, rapidement

01:03:35 il part au Stade Français

01:03:37 il y reste 6 ans mais la vie parisienne

01:03:39 lui plaît guère

01:03:41 alors il veut changer de club

01:03:43 en décembre 54 il est contacté

01:03:45 par Lyon qui lui fait une belle proposition à l'époque

01:03:47 18 millions d'anciens francs

01:03:49 mais il se présente là-bas avec 42 fièvres

01:03:51 les médecins craignent qu'il ait une leucémie

01:03:53 donc il ne signera pas à Lyon

01:03:55 il passera la fin de saison à se reposer

01:03:57 il va signer à l'OGC Nice

01:03:59 l'été suivant mais en tant que numéro 2

01:04:01 le gardien

01:04:03 titulaire à l'époque c'est Aré Bédian

01:04:05 mais il

01:04:07 il faut

01:04:09 quelques matchs pour se rendre compte qu'il a

01:04:11 un talent au-dessus

01:04:13 de la norme et il devient titulaire

01:04:15 au sein de

01:04:17 cette équipe de Nice

01:04:19 de 1955-56 qui deviendra

01:04:21 championne de France et meilleure défense

01:04:23 du championnat donc c'est le 3ème titre

01:04:25 de l'OGC Nice en défense il y avait

01:04:27 Bonvin, Martinez

01:04:29 Pancho Gonzales et Poitvin

01:04:31 à qui ça parle

01:04:33 -Pancho Gonzales ça nous parle aussi

01:04:35 -Oui bien sûr

01:04:37 et l'année suivante il restera encore à l'OGC Nice

01:04:39 il sera titulaire évidemment

01:04:41 ils ne seront pas champions mais c'est l'année où

01:04:43 ils font une belle aventure

01:04:45 en Ligue des Champions

01:04:47 où ils affronteront le Real Madrid

01:04:49 du grand Alfredo Di Stefano

01:04:51 ils perdront les deux matchs de défaite

01:04:53 3-0 et 3-2

01:04:55 en quart de finale mais ils auront battu en 8ème

01:04:57 le Glasgow Rangers donc après ces deux saisons

01:04:59 niçoises il est repéré

01:05:01 il va à Reims et c'est à Reims

01:05:03 qu'il se constitue son immense palmarès

01:05:05 deux petites anecdotes

01:05:07 -Oui bien sûr

01:05:09 elles sont bien ces anecdotes en plus

01:05:11 -Bon ok je vais

01:05:13 quand même c'était un précurseur

01:05:15 dans l'école des gardiens peut-être que Lionel est au courant

01:05:17 de ces petites anecdotes il y a un gardien qui s'appelait

01:05:19 Julien Daruys c'était un grand gardien des années 30

01:05:21 il s'était rendu compte

01:05:23 que 9 fois sur 10 un dégagement

01:05:25 en pied ça allait sur l'adversaire

01:05:27 donc il lui avait fait travailler

01:05:29 la demi-volée et comme

01:05:31 Colonna il n'était pas très fort avec la demi-volée il s'est dit

01:05:33 peut-être qu'avec le jeu à la main

01:05:35 je vais réussir à placer le ballon

01:05:37 et ça a été un expert et un pionnier

01:05:39 là dedans -Un relance à la main

01:05:41 -Un relance à la main il était très précis

01:05:43 et surtout il arrivait à relancer très loin le ballon

01:05:45 donc il a vraiment fait évoluer

01:05:47 le jeu à ce niveau là

01:05:49 voilà et puis donc

01:05:51 son après carrière

01:05:53 il a entraîné le Cameroun

01:05:55 il a été conseiller technique là-bas jusqu'en 74

01:05:57 et puis il a été connu aussi pour être le premier vainqueur

01:05:59 du loto foot

01:06:01 du loto sportif

01:06:03 -Ah ouais c'est vrai c'est vrai

01:06:05 -Premier vainqueur, premier sportif

01:06:07 -Encore c'était une légende ça

01:06:09 -Il avait eu un résultat à l'époque je crois après 13

01:06:11 mais d'abord 16 à l'époque

01:06:13 -Il avait touché 2,3 millions de francs

01:06:15 en 1985

01:06:17 il avait réagi il dit je suis le seul gagnant

01:06:19 et ça ne fait que 2,3 millions de francs

01:06:21 (rires)

01:06:23 -Oui aujourd'hui c'est vrai que les soms sont considérables

01:06:25 -Et il était visionnaire là déjà

01:06:27 -C'était le plus vieil international français

01:06:29 -Voilà donc il est né à 95 ans

01:06:31 et désormais c'est Serge Roy

01:06:33 le père d'Eric qui a 90 ans

01:06:35 -Effectivement Serge Roy le père d'Eric Roy

01:06:37 et on apporte tout notre soutien

01:06:39 à la famille de Dominique Colonna

01:06:41 et à ses proches. Lionel merci beaucoup

01:06:43 -De rien merci à vous

01:06:45 -Ecoute tu vas être attentif face au pareil Serge Romagnis évidemment

01:06:47 Lionel Letizico

01:06:49 (rires)

01:06:51 si on peut dire ça comme ça

01:06:53 (rires)

01:06:55 tu reviens quand tu veux même si je sais que

01:06:57 -Vous pouvez vous être tranquille pour quelques années là

01:06:59 (rires)

01:07:01 -Ça y est on l'a fait

01:07:03 Lionel il a fait le job, il est venu

01:07:05 c'était sympa, merci à toi en tous les cas

01:07:07 d'être venu sur le bateau de Gilles Tholik

01:07:09 Messieurs merci beaucoup

01:07:11 François c'était super ton hommage

01:07:13 Romain aussi à Dominique Colonna c'était top

01:07:15 Will comme d'habitude

01:07:17 du très haut niveau, nous on se retrouve

01:07:19 la semaine prochaine

01:07:21 pour parler du derby

01:07:23 merci à Chloé Vorgard, Sophie Dancé et Philippe Bertigny

01:07:25 à la préparation et à la réalisation

01:07:27 de cette émission

01:07:29 on se retrouve donc la semaine prochaine

01:07:31 bon week-end et bonne semaine à tous

01:07:33 (générique)

01:07:35 (générique)

01:07:37 *Musique d'outro*

01:07:53 *Musique d'outro*

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