Eaervin Ngapeth, le réceptionneur attaquant de l'équipe de France, sèchement battue ce jeudi par l'Italie (3-0) en demi-finale de l'Euro, a reconnu la supériorité de l'adversaire.
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00:00 devant sur tous les secteurs ?
00:02 Oui, je pense qu'on savait que le début de match était primordial.
00:06 C'est une équipe qui, quand elle est devant, c'est très dur de jouer contre eux.
00:10 On fait un début de match trop crispé, des réceptions faciles,
00:14 qu'on ne met pas notre passeur à l'aise.
00:18 On laisse Antoine à 3-4 mètres à chaque fois.
00:21 On sait que leur bloc d'effet, il est super fort.
00:24 On n'est pas rentré dans le match.
00:26 Ils ont pris confiance et après c'est difficile à ce niveau-là de retourner le match,
00:32 même si on n'était pas loin à chaque fois.
00:34 Mais ce soir, il n'y a rien à dire. Ils ont été plus forts que nous.
00:38 Qu'est-ce qui manque à l'équipe de France pour avoir cette stabilité tout au long du match ?
00:43 On a eu un premier set de gladiateurs.
00:45 Après, on a eu un rouleau compresseur italien qui a été impossible à arrêter.
00:49 Ce qui manque, je ne sais pas s'il nous manque quelque chose.
00:53 Mais ce qui est sûr, c'est que je pense qu'aujourd'hui, c'est les entames de match.
00:57 C'est les entames de match qui nous coûtent beaucoup ce soir.
01:02 Après, on a eu beaucoup de pépins physiques cet été.
01:05 Trévor, c'est la deuxième fois qu'il doit jouer depuis trois mois.
01:09 Kevin aussi qui s'est fait le mollet. Moi, le genou.
01:12 Ce n'était pas simple aussi. On est arrivé jusqu'à là.
01:16 On a quand même la chance, malgré tous les petits pépins physiques qu'on a eus,
01:20 de jouer une médaille, d'aller chercher une médaille qui est super importante.
01:24 C'est ce qu'on s'est dit tout de suite. On oublie et on pense à samedi.
01:28 Il y a un match qu'on doit aller chercher.