• l’année dernière
Transcription
00:00 en deux secondes on est parti à 20 mètres et là on était vraiment pas bien.
00:03 Une confiance totale avec ta partenaire que tu connais très bien,
00:12 qui est en plus ta sœur, qui est une bienveillance et qui en plus qui est là quoi.
00:16 Ta fille elle est là, elle te renvoie le truc.
00:19 Enfin, ça aussi c'est extraordinaire parce que t'as pas toujours ça même avec des partenaires.
00:23 Tu peux perdre ça, mais là quand c'est en plus ta famille que tu connais par cœur,
00:26 qui est bienveillante, ça c'est génial.
00:28 C'est toi qui a commencé avec ton gros cul là.
00:30 Hey, ça suffit les gros mots.
00:32 Allez, faites-vous un petit bisou.
00:33 Moi je me suis dit, qu'est-ce que ça va donner le fait de travailler en famille ?
00:38 On s'adore, on est complices, on s'appelle tout le temps, on sait qu'on s'aime,
00:41 mais est-ce qu'on va vraiment réussir à travailler ensemble ?
00:43 Il y a plein de familles qui se déplacent dans le travail.
00:45 Et quand j'ai vu l'œil bienveillant et le gain de temps qu'il y a de travailler en famille,
00:51 je me suis dit bon bah voilà, en tout cas on sait aujourd'hui qu'on peut travailler ensemble.
00:57 L'originalité du projet, de la série, c'est ce côté singulier qu'on n'a pas l'habitude de voir.
01:02 Et on s'est dit bah quitte à tourner ensemble, autant faire quelque chose de très original.
01:06 Et pas forcément jouer la sœur de la tant d'eux.
01:08 On a cherché, on nous a envoyé des projets,
01:10 on a essayé nous de chercher des idées, d'écrire et tout ça ensemble,
01:13 et à chaque fois on n'était pas satisfaites.
01:14 Parce que si on devait garder le côté un peu sœur, mère, etc,
01:18 on se bloque, alors que là d'un coup on avait des personnages,
01:20 un univers, la fête foraine, etc.
01:22 Ça nous a donné une liberté extraordinaire.
01:24 T'as deux secondes pour me dire ce que tu fais là, sinon je te plante.
01:26 T'es foraine ?
01:27 Euh... ouais.
01:29 Quand je voyais ton portant avec ses fringues en Spice Girl,
01:35 avec des trucs hyper courts, des crop tops,
01:38 des matières un peu d'aimante et des couleurs folles.
01:40 Et quand je regardais ses portants, j'étais là,
01:42 attends mais là on s'aventure dans un truc qui va être génial.
01:44 J'étais tellement contente, j'avais qu'une hâte, c'était de voir les cheveux, le make-up.
01:49 Tu construis un vrai truc dont tu rêves.
01:51 Parce que moi c'est des films avec lesquels j'ai grandi,
01:53 tous les films des années 90 ou même un peu début 2000.
01:56 Toute cette génération-là, que ce soit dans le look, dans la musique, dans tout,
02:00 c'est quelque chose que j'ai pas connu parce que j'étais trop petite à l'époque,
02:03 mais qui m'a toujours fascinée.
02:04 On a toutes les trois une couleur très différente.
02:07 Donc vraiment à chaque fois on pouvait s'éclater dans l'imagination qu'on pouvait avoir du personnage.
02:11 Et comme Nicolas Lange, le réal, est assez demandeur et preneur de d'idées,
02:17 il nous disait "Allez-y, éclatez-vous, quitte à gommer après,
02:19 on force le trait sur l'apparence physique de chaque personnage et après on voit".
02:23 Et donc là du coup ça a donné des personnages effectivement haut en couleur.
02:26 Je me demandais comment la préparation le matin avant de tourner allait se passer.
02:34 Et ça m'a fait rire parce que toi t'étais plus "Je vais dans mon coin,
02:37 c'est mon petit sas de genre concentration machin"
02:40 et toi et moi on était plus dans le "On retombe, on met de la musique, on chante, on machin".
02:45 On avait besoin de lâcher notre énergie à fond.
02:51 On avait très très peur.
02:54 J'étais très contente de ne pas y être.
02:55 Dans la séquence, moi je suis censée avoir l'habitude de le faire.
02:59 Donc moi je dois que être en rigolade.
03:01 Toi à la limite, t'avais le droit d'avoir peur.
03:04 Au départ on avait deux prises.
03:05 La première on a la caméra qui est accrochée à la structure de la boule, donc qui a un poids.
03:09 Donc c'est vrai que quand la boule est partie, on s'est dit "Bon ça va en fait, c'est pas non plus dingue".
03:15 On fait la deuxième prise sauf qu'ils ont retiré la caméra,
03:18 plus la personne qui était dedans, etc. et l'ont mise un peu plus loin pour avoir un plan large.
03:22 Et donc là la boule était beaucoup plus légère.
03:24 Et donc là en deux secondes on est parti 20 mètres et là on était vraiment pas bien.
03:28 La vidéo au ralenti elle est incroyable.
03:30 Elle est entre le vomi et le malaise.
03:34 Et toi tu pries, je crois limite, sans tellement de peur et de douleur en toi, c'est incroyable.
03:38 Mais la vidéo elle est incroyable. Tout le monde voulait la voir de toute façon.
03:41 On était tous là encore vers la cantine à dire "Ah les pauvres, quel envaheur".
03:46 Il se passe quelque chose entre un fantôme.
03:49 Quelque chose de louche.
03:51 Aaaaaaaah !
03:53 [Musique]
03:58 Merci.
03:59 Merci à tous !

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