• l’année dernière
Alors qu’environ 11 000 exilés ont débarqué sur l’île de Lampedusa en Italie depuis lundi, selon le ministère italien de l’Intérieur, Emmanuel Macron a défendu “un devoir de solidarité européenne” avec l’Italie.

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Transcription
00:00 Écoutez Julie, d'abord on est avec Sonia au cœur de ce que les exilés appellent les portes de l'enfer de Lampedusa.
00:06 En fait c'est ce centre d'hébergement, d'urgence qui est complètement saturé.
00:11 Il n'y a que 400 places à l'intérieur et ce centre a vu débarquer 7000 exilés, 7000 migrants.
00:17 Julie, c'est un véritable drame humanitaire auquel on assiste avec Sonia Arreno, vous le voyez sur ces images.
00:24 En fait, ils sont des milliers ici à avoir traversé une partie de l'Afrique pendant plusieurs semaines, plusieurs mois,
00:31 dans des situations extrêmement difficiles, la chaleur du désert, la faim, la soif.
00:37 On les voit arriver ici avec un pantalon, un t-shirt, des sandales seulement.
00:42 Et on n'imagine même pas, si vous voulez, le parcours qu'ils ont fait, presque pieds nus,
00:47 même à traverser le désert tunisien, le désert algérien, le désert malien.
00:51 Ils viennent du Burkina Faso, ils viennent du Niger, du Mali.
00:54 Ce sont vraiment des histoires et des personnalités presque brisées.
01:00 Leur visage est vraiment usé, leurs pieds, leurs mains. C'est assez impressionnant bien sûr.
01:05 Alors tout à l'heure avec Sonia, on a pu s'entretenir avec la chef des opérations de la Croix-Rouge ici,
01:12 qui nous expliquait que peu à peu les choses redeviennent, alors pas normales,
01:16 mais en tout cas sont en bonne voie parce qu'il reste ici à peu près 3500 migrants.
01:22 Je vous rappelle qu'au départ il y en avait 7000, c'est deux fois moins.
01:26 Mais c'est toujours trop lent bien sûr parce qu'il faut que ces migrants-là
01:29 partent sur les ports de l'Ampédouza pour qu'ils puissent être dispatchés en Sicile et sur les côtes italiennes.
01:36 Donc c'est un exercice qui va prendre encore beaucoup de temps.
01:38 Et vous le voyez, la situation est précaire.
01:40 Beaucoup de femmes, beaucoup d'enfants. Les femmes et les enfants sont traités en priorité évidemment.
01:46 Et il faut vraiment, Julie, saluer le travail de ces bénévoles de la Croix-Rouge
01:51 qui sont mobilisés vraiment jour et nuit pour leur venir en aide en leur apportant de l'eau,
01:56 de la nourriture, des vivres, des soins parce que lorsqu'ils arrivent à l'Ampédouza, ces gens, ces exilés,
02:01 eh bien forcément ils sont dans un état de fatigue extrême et il faut leur venir en aide.
02:06 Et c'est ce que fait la Croix-Rouge depuis maintenant plusieurs jours et plusieurs mois.

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