JT DES TERRITOIRES - 16/09/23 - INFLATION - INSOLITE - SPORT - HISTOIRE

  • l’année dernière
INFLATION : LA CONSOMMATION IMPACTÉE
Comment faire face à la hausse continue et généralisée des prix ? Poussés par un pouvoir d’achat en berne, les Français s’adaptent et changent leurs habitudes de consommation comme nous le montrera la rédaction de TV7.

INSOLITE : UNE MAISON ROULANTE ET ITINÉRANTE
Ils ont décidé de vivre l’aventure en roulant. Dans l’Aube, Canal 32 nous racontera le projet étonnant d’une famille qui délaisse sa maison pour vivre dans un car aménagé. Un défi encore en chantier à découvrir.

SPORT : UNE RUGBYMANIA NATIONALE
Et puis impossible de ne pas évoquer cette semaine la Coupe du Monde de rugby. Vous verrez grâce à nos partenaires de La Dépêche du Midi et de TL7 que la passion de l’ovalie se répand partout en France.

HISTOIRE : LA CAMP DES AMÉRINDIENS
Et en fin de journal vous découvrirez la culture amérindienne grâce à l’action de passionnés qui ont vécu, le temps d’un week-end, comme à l’époque du Far West. Danses et coutumes traditionnelles nous feront voyager dans le temps.

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00:00 [Générique]
00:14 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21 Comment faire face à la hausse continue et généraliser des prix ?
00:25 Poussé par un pouvoir d'achat en berne, les Français s'adaptent
00:28 et changent leurs habitudes de consommation comme nous le montrera la rédaction de TV7,
00:33 la chaîne du groupe Sud-Ouest, dès le début de ce journal.
00:36 Ils ont décidé de vivre l'aventure en roulant.
00:39 Dans l'aube, Canal32 nous racontera le projet étonnant d'une famille
00:42 qui délaisse sa maison pour vivre dans un car aménagé.
00:47 Un défi encore en chantier à découvrir dans quelques instants.
00:49 Et puis impossible de ne pas évoquer cette semaine la Coupe du Monde de rugby.
00:53 Vous verrez grâce à nos partenaires de la Dépêche du Midi et de TL7
00:57 dans la Loire que la passion de l'Ovalie se répand partout sur le territoire.
01:02 Et puis en fin de journal, vous découvrirez la culture amérindienne
01:05 grâce à l'action de passionnés qui ont vécu le temps d'un week-end
01:08 comme à l'époque du Far West.
01:10 Denses et coutumes traditionnelles nous feront voyager dans le temps.
01:14 Voilà, mais on débute donc ce journal avec ce constat qui perdure.
01:18 La hausse des prix n'en finit plus de grever le porte-monnaie des consommateurs.
01:22 Alimentation énergique, carburant, les prix continuent d'augmenter en cette rentrée.
01:27 Une inflation généralisée qui pousse chacun à revoir ses habitudes de consommation
01:32 comme a pu le constater Rachel Contenso pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
01:37 Se tourner vers des marchés locaux et modifier leurs habitudes alimentaires,
01:40 c'est le choix qu'ont fait ces bordelais croisés ce matin au marché des Capucins.
01:44 En cause, l'augmentation de 19% de l'alimentation en grande surface depuis l'année dernière.
01:50 Les prix sont deux fois plus chers qu'ici en fait, qu'au marché des Capucins.
01:55 Donc tous les mois, on vient faire nos courses en début de mois pour acheter de la viande.
01:58 Les poissons, j'ai fait plus attention.
02:01 Avant, je mangeais trois fois par semaine.
02:05 Maintenant, c'est une à deux fois par semaine pour les poissons.
02:08 En plus de l'alimentation, l'essence n'a jamais été aussi chère.
02:11 En 2023, là aussi, des sacrifices s'imposent.
02:15 De plus, l'impôt sur la taxe foncière a augmenté de 7,1% sur l'ensemble du territoire,
02:21 sans oublier la hausse de l'électricité et du gaz.
02:24 Un véritable coup de massue pour les propriétaires.
02:27 Ce n'est pas facile maintenant parce que l'électricité a dû prendre 20%.
02:31 On aura les factures qui vont à une vitesse.
02:35 Et si ça continue comme ça, effectivement, est-ce qu'on pourra garder deux maisons ?
02:39 On a actuellement deux maisons, une à la campagne.
02:42 Est-ce qu'on pourra garder les deux sur la retraite ?
02:43 Mais bon, on n'a pas des revenus extensibles.
02:46 Conséquence, les Bordelais limitent également leurs dépenses sur les sorties et loisirs.
02:51 Je suis obligée de me restreindre comme tout le monde.
02:54 Donc je ronge sur les extras, tout ce qui va être restaurant, cinéma,
02:59 tous les à côté, aller boire des verres, aller boire des cafés.
03:01 Un ralentissement global de la hausse des prix est cependant prévu d'ici la fin de l'année.
03:07 Voilà, et ce contexte économique n'est pas sans conséquence non plus sur le marché de l'immobilier.
03:12 Pour se loger, aussi mieux vaut être innovant.
03:15 Près de Rennes, par exemple, une nouvelle offre permet de vivre dans une maison comme à l'hôtel.
03:20 Une colocation réinventée où chaque locataire bénéficie d'espaces personnels.
03:25 Les précisions avec ce reportage de Natacha Astor pour la rédaction de TVR.
03:28 Regardez.
03:29 - C'est le jour de l'installation pour Maëlan.
03:33 Il occupe une chambre de 15 mètres carrés dans ce co-living à Genzé.
03:36 - Bienvenue officiellement au co-living.
03:38 - Merci beaucoup.
03:39 - T'as ton code de chambre ?
03:41 - Ouais.
03:41 Je cherchais sur Rennes pour que ça corresponde plus à mes études.
03:45 Le charme et la qualité de la prestation, ça m'a conquis direct.
03:50 Cette vitraienne d'origine a laissé de côté son projet d'habiter seule à Rennes
03:54 en tombant par hasard sur l'annonce.
03:56 Pour 570 euros par mois, elle dispose de toilettes et d'une salle de bain privée.
04:00 - Genzé, c'est pas très loin de Rennes, pas très loin de Vitré non plus.
04:03 Donc le lieu était bien.
04:05 Et puis le fait d'être à 8, ça donnait envie aussi.
04:09 C'est vraiment une ambiance spéciale.
04:11 Autre bonus, un service de ménage chaque semaine.
04:14 Les 8 co-livers de 25 à 42 ans se partagent une maison de 270 m2
04:19 avec plusieurs espaces communs.
04:20 - Donc là, c'est le deuxième espace commun où on retrouve un coin co-working,
04:26 un petit espace salon qui va justement avec le bar
04:30 pour pouvoir passer des petites soirées sympathiques
04:32 sur lesquelles peut se retrouver la tiroise à bière.
04:35 Un dernier espace fermé dans lequel on a voulu aménager une salle home cinéma.
04:42 - Le co-living, c'est donc un mix entre la colocation et l'hôtel.
04:45 - La colocation pour les pas se partager, mais par contre,
04:47 on a vraiment essayé d'apporter beaucoup de confort et de valeur
04:50 pour gommer justement toutes les zones de frottement
04:52 qui font en sorte que souvent les gens s'en vont
04:55 parce qu'ils en ont marre de composer avec soit des gens qui ne font pas le ménage
04:58 ou soit parce qu'ils n'ont pas envie de partager leur salle de bain,
05:00 leurs toilettes qui sont aussi des espaces intimes.
05:02 - Coût total de l'achat et de la rénovation dans le centre de Genzé,
05:06 un demi-million d'euros.
05:07 Geoffrey souhaiterait développer d'autres co-living autour de Rennes.
05:12 Eux ont décidé de délaisser le confort de leur maison
05:15 pour l'étroitesse d'un autocar.
05:17 Dans l'aube, une famille s'est lancée dans un défi insolite,
05:20 rénover un car pour en faire un logement sur roues.
05:23 Objectif, vivre en se déplaçant et en découvrant la France.
05:26 Les travaux devraient s'achever en décembre.
05:28 Une visite de chantier proposée par la rédaction de Canal 32 dans l'aube.
05:33 - D'ici quelques mois, Maxime, Carole et leurs enfants
05:36 emménageront dans cet autocar de 12 mètres de long.
05:39 Après avoir vécu 10 ans en Isère, le couple est revenu dans l'aube
05:43 pour commencer les travaux.
05:45 Objectif, emménager le 1er décembre dans cette maison itinérante
05:50 de 30 mètres carrés, soit 8 mois de construction.
05:53 - Le projet a démarré pas longtemps après la naissance de Clara,
05:59 après grande réflexion depuis quelques années.
06:02 On s'est dit, c'est maintenant ou jamais.
06:04 Déjà d'être dehors, de changer de coin assez souvent, de bouger.
06:09 On a commencé avec un camping-car et après on a aménagé notre scénic.
06:14 On est partis en vacances, on a fait 3 semaines.
06:18 En rentrant, on se rendait compte que c'était la vie qu'on voulait.
06:22 - Le couple a dégoté cet autocar aux enchères pour 16 000 euros.
06:27 Coût total des travaux, 65 000 euros.
06:30 - On projette d'être complètement autonome en termes d'électricité,
06:33 notamment en passant par l'installation d'une petite centrale solaire.
06:36 Ensuite, on va mettre un parc batterie en conséquence
06:39 pour pouvoir tenir entre 2 jours et demi, voire 3 jours sans soleil.
06:43 Et sur la partie en eau, on part sur une réserve d'environ 1 m3 d'eau
06:47 qui nous permettrait de tenir 3 semaines, 1 mois en étant optimiste.
06:52 - Dans un premier temps, le couple prévoit de rester en France
06:55 pour adapter son activité professionnelle.
06:58 Maxime dans la création web, Carole dans la sophrologie.
07:02 - Pour les enfants, ça sera donc école à la maison.
07:04 Ça fait partie du moteur du projet aussi.
07:07 C'est comme je disais, d'être là pour nos enfants
07:09 et justement de pouvoir s'impliquer pour eux.
07:10 On veut leur faire aussi découvrir l'école classique
07:12 et avoir vraiment tous les éléments de comparaison pour dire
07:15 on aime bien la vie que papa et maman nous offrent aujourd'hui ou pas.
07:17 - Pour suivre leurs aventures, rendez-vous sur la page Facebook "La famille à bord".
07:22 - Impossible en ce mois de septembre de ne pas transformer l'essai.
07:27 La Coupe du monde de rugby bat en ce moment son plein partout en France
07:31 et particulièrement, cela va de soi, dans le sud-ouest.
07:34 Terre de l'Eauvalie par l'excellence, la région abrite certains lieux insolites
07:38 comme cette brasserie que vous voyez à l'écran.
07:40 Sur place près de Toulouse, ce restaurant devenu presque un musée
07:44 affiche sur ses murs une collection de plus de 1000 maillots, rien que ça.
07:48 Écoutez à ce propos le gérant du bar au micro de Nile Ferrani
07:51 pour notre partenaire à la dépêche du midi sur place.
07:54 - Il y a des maillots plus connus comme le maillot de Guitoun,
07:58 le maillot de Dominici et puis après il y a des maillots de rouleurs pas connus
08:02 mais quand ces joueurs de temps en temps reviennent voir la collection,
08:07 reviennent manger un bout au restaurant, ils sont très émus.
08:10 - Voilà et la passion du rugby bien sûr n'est pas l'apanage de la seule région toulousaine.
08:16 A Saint-Etienne aussi, l'effet Coupe du monde se fait ressentir dans les clubs locaux.
08:20 Les enfants, comme vous le voyez sur ces images de TL7, la chaîne de la Loire,
08:24 sont de plus en plus nombreux à s'essayer au plaquage et aux transformations.
08:29 Images et propos recueillis par Nathan Vaché, regardez.
08:32 - Quand j'ai vu l'équipe de France gagner, j'ai un copain, il m'a donné envie,
08:37 il en faisait du coup j'ai essayé, j'ai bien aimé.
08:39 - Au début je croyais qu'il y avait des plaquages, je croyais que c'était dangereux et tout
08:43 mais en vrai, ça va, si tu en fais bien, t'as pas mal.
08:49 - C'est parce que j'aimais bien et aussi parce qu'il fallait faire des plaquages,
08:53 il fallait courir et vu qu'il fallait courir comme ma mère elle voulait,
08:56 il fallait faire des plaquages et que je voulais apprendre les plaquages,
08:59 et ça m'a donné envie de le faire.
09:02 - Voilà, et comme tous ces rugbymen en herbe,
09:05 on espère évidemment voir les Bleus devenir champions du monde le 28 octobre prochain.
09:10 Son sport à lui est fait de justesse et de délicatesse.
09:13 Partons à présent à la rencontre de Sacha Laroche,
09:16 un jeune golfeur de 15 ans et qui est déjà en course sur le circuit national adulte.
09:21 Une précocité rare qui ne surprend pas néanmoins
09:24 ceux qui le côtoient depuis ses débuts sur les green à l'âge de 4 ans.
09:28 Un sujet de Lucille Dailly pour ETLG.
09:31 - Inlassablement, il frappe, observe, il échoue,
09:36 il ajuste, puis il frappe et se régale d'un pute après 10 tentatives.
09:41 Et plus Sacha gagne en précision, plus il impressionne.
09:44 À 15 ans seulement, le Tulinois trace gaillardement sa route
09:48 parmi les tout meilleurs de sa catégorie et même au-delà.
09:51 - Il a monté les échelons petit à petit et il commence à intégrer le monde adulte.
09:56 Quand on a son âge, il a 15 ans, on a toujours des compétitions chez les jeunes.
10:01 Il commence à faire des compétitions avec les grands.
10:04 Il a intégré carrément le classement amateur français.
10:07 - Et il pointe entre la 500e et la 600e place toute catégorie.
10:11 Au domaine de charmeil à Saint-Quentin, on s'en réjouit.
10:14 Mais ce n'est pas une surprise.
10:16 Sacha Laroche venait ici, haut comme trois balles,
10:19 pour apprendre ses premiers cours et assouvir une passion transmise par sa famille.
10:24 - C'est mon grand-père qui m'a initié au golf quand j'avais 3 ans et demi, 4 ans.
10:28 Le premier club avec lequel j'ai tapé, c'était un club qui m'avait fabriqué en bois.
10:33 Je tapais des balles dans mon jardin avec.
10:36 C'est comme ça que j'ai commencé à taper mes premières balles.
10:39 - Il est très calme, très sérieux.
10:41 Du coup, c'est des valeurs sur le parcours qui sont importantes.
10:44 - L'attitude bonifie son potentiel, le golf bonifie Sacha en retour.
10:49 Il apprend, il gagne en gestion des émotions
10:52 et renforce encore sa confiance dans sa vie d'adolescent serein et déterminé.
10:57 - J'ai l'impression d'être mieux organisé, plus mature et plus autonome sur ce que je fais.
11:02 Parce que je ne suis même pas en classe aménagénaire.
11:04 J'ai une vie complètement normale en termes de cours.
11:09 Et j'arrive à me gérer, à m'organiser. Tout va bien.
11:13 - Et comme tout va pour le mieux au lycée, Sacha Laroche veut poursuivre ses études
11:18 tout en progressant sur le green.
11:20 Car le golf lui apprend aussi à ne pas se voir trop haut, trop tôt.
11:24 - Tant que je suis bon, je continue.
11:26 Si j'ai vraiment des choses à faire, je ferai ça.
11:31 - Des choses à faire en se mesurant au meilleur européen, ce sera la prochaine étape.
11:36 Sacha sera toujours prêt à saisir sa chance
11:39 au gré des surprises d'un parcours que lui seul pourra tracer.
11:44 - Tracer son chemin pour atteindre son rêve, c'est aussi la méthode employée dans la Sarthe
11:49 par Hugo Cardon, un jeune skipper de 21 ans
11:53 qui s'apprête à embarquer dans quelques jours pour une course en solitaire sur l'Atlantique.
11:58 Des sables d'olonne à la Guadeloupe, le jeune homme est prêt pour le grand départ.
12:03 On rencontre avec Colas Ancel, journaliste à la rédaction de LMTV Sarthe.
12:09 C'était en 2015, déjà sur LMTV Sarthe.
12:12 - Bonjour, je m'appelle Hugo, je suis un jeune skipper sur Optimiste.
12:16 Je suis passionnée par la voile, j'ai découvert l'Optimiste il y a deux ans.
12:20 - Incroyable, ça fait bizarre de se revoir autant de temps après.
12:24 - Aujourd'hui Hugo a 21 ans, le 24 septembre il s'élancera des sables d'olonne pour la mini-transat
12:29 direction les Canaries d'abord, puis la Guadeloupe.
12:32 - Je suis en train de faire un projet pour tout marin, traverser l'Atlantique en solitaire.
12:35 La mini-transat c'est la première course, c'est l'école de la course au large.
12:38 Mon bateau est prêt, je suis entraîné, j'ai hâte de partir pour me libérer l'esprit.
12:44 Se libérer l'esprit après des mois de préparation, il a fallu trouver entre 30 et 50 000 euros
12:49 avec une préoccupation majeure.
12:52 - J'essaie de faire un projet 100% en Sarthe, d'emmener tous les jeunes Sarthe à leur montrer
12:56 que c'est possible de réussir dans la voie et notamment dans la course au large.
12:59 - C'est sûr en Sarthe on n'est plus sur une terre de sport automobile, on va dire.
13:02 Et du coup il y a un engouement qui se crée aussi pour moi aussi, parce que je suis le plus jeune marin
13:07 sur la mini-transat. Et du coup les entreprises souhaitent me soutenir et moi je suis content
13:12 et heureux de représenter la Sarthe.
13:14 Représenter la Sarthe et peut-être même dans des compétitions encore plus prestigieuses.
13:18 - Et donc le but c'est de continuer à en faire ma vie, donc d'en vivre.
13:22 Donc c'est les entraînements, les courses et mon rêve ultime serait de faire une route du Rhum
13:27 dans quelques années on va dire.
13:28 - Il ne nous reste plus qu'à lui souhaiter bon vent Hugo.
13:31 - Voilà bon vent et bonne chance à lui pour cette belle traversée qui débutera le 24 septembre.
13:38 Elles sont interdites depuis ce mois-ci, les trottinettes électriques ont délaissé les trottoirs de la capitale.
13:44 Une bonne nouvelle diront certains, un regret pour d'autres.
13:47 Mais que devient alors le parc qui inondait encore récemment les rues parisiennes ?
13:52 Éléments de réponse avec ce sujet de Mélanie Faure pour la chaîne francilienne 20 minutes TV.
13:58 - 5000 trottinettes rassemblées dans cet entrepôt après une longue vie dans les rues de Paris.
14:06 Depuis le 1er septembre, elles sont interdites en libre service intra-muros.
14:11 - Chacune d'entre elles sera vérifiée en termes de sécurité.
14:14 Elles seront ensuite redéployées soit en Ile-de-France pour un tiers d'entre elles sur les 5000 véhicules qu'on a
14:18 et deux tiers partira à l'étranger en Allemagne et en Pologne.
14:21 - Une seule alternative pour exister sur le marché parisien.
14:24 TIR mise désormais tout sur ses vélos en libre service.
14:28 - On reste cependant présent avec nos 5000 vélos à assistance électrique qui restent dans la capitale.
14:33 Et maintenant c'est un véritable enjeu pour nous, c'est de nous assurer qu'il y ait un report modal.
14:37 C'est-à-dire que nos usagers qui utilisaient les trottinettes puissent effectivement changer de mode de transport pour aller vers les vélos.
14:43 - Un report modal qui revêt plusieurs formes.
14:46 - On va avoir un report qui va se faire à la fois sur du transport en commun, sur du vélo en libre service,
14:53 mais avec une limitation finalement de la disponibilité de ces outils.
14:58 Et un report qui se fait sur l'achat.
15:01 - Cette année, la fin de la trottinette en libre accès a bousculé les habitudes des usagers.
15:05 Dans cette boutique, les clients ont pris de l'avance.
15:09 - Effectivement, on a quelques clients qui ont, eux, anticipé, n'ont pas attendu le 1er septembre.
15:13 Ils sont plutôt venus au mois de juin, au mois de juillet.
15:15 Il nous a toujours amené de la clientèle parce que le free floating, même s'il y a des gens qui sont de passage, des touristes et tout ça,
15:20 mais il y a aussi une partie de la clientèle qui l'utilisait pour faire des tests.
15:23 Et donc, ils pouvaient tester pendant un ou deux jours, après se rendre compte que le free floating, c'était bien,
15:26 mais qu'au quotidien, ça peut coûter vite cher.
15:29 - Une première mondiale. Paris, la seule ville au monde à avoir fait retirer les trottinettes en libre service.
15:36 - Vous les retrouverez bientôt sur les étals de vos marchés préférés.
15:39 Pommes et poires sont pour l'heure encore récoltées dans les vergers.
15:43 Et comme redouté, les aléas climatiques ont abîmé certaines plantations.
15:47 Un impact sur la récolte annuelle que nous explique en Haut de Savoie, Luc Arouc pour la chaîne 8 Mont Blanc.
15:53 - Chaque fin d'été, 16 000 tonnes de pommes estampillées pays de Savoie sont récoltées sur tout le territoire.
15:59 Mais cette année, des épisodes violents de grêles et d'orages ont eu raison de certaines plantations, comme c'est le cas ici à Usinens.
16:07 - On voit les impacts de grêles qui ont transpercé les fruits.
16:10 Il faut savoir qu'il y a eu beaucoup de tornades, une petite tornade qui est venue en même temps.
16:14 Et on voit que les branches sont déchargées des fruits. Les fruits sont tous pourris.
16:18 Donc voilà, on se rend compte que sans les filets par la grêle, il y aurait zéro récolte.
16:22 L'entreprise familiale Tissot est l'un des plus gros producteurs de la région.
16:26 Entre les différentes parcelles, les cueilleurs sont en pleine récolte.
16:30 Une récolte quelque peu différente cette année.
16:33 - Comme il y a le triage, comme ils sont grêlés, tu vois, il y a un peu plus de travail.
16:39 En haut de Savoie, la récolte vient à peine de débuter, mais le bilan s'annonce déjà en deçà des attentes.
16:45 À cause des intempéries, les vergers Tissot estiment qu'ils ont perdu près de 30 % de leur production totale.
16:52 - Alors l'année est compliquée, très compliquée entre l'alternance, le gel.
16:56 Sur certains secteurs, il y a des gros épisodes de grêles.
17:00 Donc il y a même des collègues qui ne vont rien ramasser parce que c'est tout grêlé.
17:04 Donc non, on a la malchance d'avoir, ça fait plusieurs années où c'est compliqué de produire dans nos départements.
17:11 On voit que le changement climatique est de plus en plus impactant pour nos productions.
17:17 Les pommes et poires de Savoie seront récoltées jusqu'à la fin du mois d'octobre dans les vergers de la région.
17:23 Suite aux récents aléas climatiques, une augmentation du prix de vente sera donc à prévoir pour les consommateurs.
17:30 - Allez, sans transition, prenons la direction de la Martinique dans ce journal où un nouveau trésor de notre patrimoine
17:36 vient d'être choisi pour bénéficier des fonds du loto du patrimoine.
17:40 Le moulin hydroélectrique de la Grande Morne est menacé d'effondrement, bien qu'encore partiellement en activité.
17:47 90 ans d'histoire sont ainsi en passe d'être sauvés pour le plus grand bonheur des habitants et des acteurs locaux.
17:52 Un reportage d'Aude Cioule, Tidass pour Via ATV Martinique.
17:56 - Sous les coups de 11 heures, les Gros Mornais ont appris que le moulin avec lequel ils ont grandi dans leur commune
18:02 a été choisi pour le loto du patrimoine. La rénovation a la clé.
18:07 - Il faut le courager pour pouvoir continuer. Il est très courageux.
18:10 - C'est une bonne chose, mais je ne suis pas totalement au courant. Mais pour le Gros Morne, c'est bien.
18:15 - Des années de durs labeurs. Le propriétaire a passé plusieurs mois à récolter des fonds pour rénover le moulin.
18:21 La nouvelle est donc tombée comme un cadeau du ciel.
18:24 - Après avoir vécu autant d'années à nourrir la population martiniquaise, pourquoi ce moulin-là est encore dans cet état ?
18:32 Et aujourd'hui, quand j'entends le loto du patrimoine, la fondation du patrimoine, exercer et venir vers le moulin pour dire
18:41 "Eh bien, on est là pour t'aider", je me dis "chapeau".
18:45 - Le moulin hydroélectrique a 90 ans. La structure est vieillissante et continue pourtant à produire des farines sans gluten
18:52 à base de manioc ou encore de fruits à pain, une activité que le propriétaire promeut depuis plusieurs années.
18:58 Il reçoit la visite de personnalités, notamment politiques, extérieures, sans soutien financier, et regrette le peu d'engagement venant des élus martiniquais.
19:07 - Après avoir à nombreuses reprises cité leur désintéressement pour le patrimoine, ça m'a fait quand même un coup au cœur.
19:21 - Il y a une activité économique qui est sous-tendue par le moulin.
19:25 Ça déjà, c'est très intéressant, c'est la mémoire de la Martinique du Cercle.
19:29 Ça date des années 30, 1933. Il y a de l'insertion.
19:33 Il y a, je crois, 7 jeunes en insertion qui va réinsérer en tout cas dans l'avis économique, dans le circuit économique normal.
19:42 - Les tickets du loto du patrimoine seront vendus dans tous les points de vente de jeux de Martinique.
19:47 Le produit de leur vente sera reversé à la mission patrimoine pilotée par Stéphane Bern, puis répartie parmi la centaine de sites choisis cette année.
19:57 - Favoriser l'insertion des plus jeunes grâce à la culture et une exposition au musée des Beaux-Arts.
20:03 Voilà en quelques mots cette belle initiative portée par une association à Limoges.
20:08 Résultat, un travail photographique de qualité pour évoquer les émotions face aux œuvres d'art.
20:13 Les précisions avec ce sujet d'Alain Druau pour la chaîne 7 à Limoges.
20:17 - Pousser la porte d'un musée n'est pas toujours évident.
20:20 C'était le cas pour une partie du groupe en contrat d'engagement jeunes, jeunes en rupture.
20:25 Un dispositif d'accompagnement de jeunes, de la mobilité à l'emploi en passant par le logement.
20:30 - J'avais l'impression que je n'étais pas à ma place, que ça ne me concernait pas.
20:34 - Avant le groupe, je ne me suis jamais dit oui, j'allais venir toute seule ou avec Zoé du coup.
20:42 Mais depuis qu'on l'a fait en groupe, on est venu plusieurs fois.
20:46 C'est un membre de l'équipe des conseillers en insertion professionnelle qui a conçu ce projet
20:51 comme une exfiltration vers un milieu bénéfique.
20:54 - Pour ce projet-là, c'était d'ouvrir l'accès à la culture, mais c'était aussi reprendre confiance en soi,
21:01 se remobiliser, notamment face à l'emploi, face à la formation.
21:05 Et donc l'idée, elle était un peu là. Et la culture permet ça.
21:09 - Une initiative portée avec le concours évident du musée, mais également de l'association des amis du musée.
21:15 - De voir ces jeunes et de les accompagner dans leur curiosité, de répondre à leurs questions.
21:20 C'est vraiment l'objectif des amis du musée d'ouvrir ce merveilleux édifice à tout le monde,
21:26 de les aider à franchir la porte.
21:28 - De bonnes nouvelles sont à partager à la fin de ce cycle avec des emplois et de la formation en ligne de mire.
21:33 - Ça m'a apporté beaucoup de bien. Ça m'a fait du bien de pouvoir sortir, se réhabiliter.
21:40 - Le dispositif est réservé aux moins de 26 ans et ouvert jusqu'à 29 pour les candidats travailleurs handicapés sans emploi ni formation.
21:48 - Peu importe le motif, votre motivation ou la partie du corps choisie,
21:53 le tatouage s'est répandu depuis quelques années comme un véritable phénomène de société.
21:58 Un engouement ancré dans la peau qui s'exposait il y a quelques jours à Metz
22:02 à l'occasion d'un salon international.
22:05 200 artistes avaient fait le déplacement et Emma Faccetti et Jonathan Vaucher étaient aussi présents dans les allées de l'événement.
22:13 Sur le bras, la jambe, le dos, les tatouages, véritable oeuvre d'art fleurissent sur les corps des Mosellans.
22:20 Si certains sont déjà tatoués de la tête aux pieds, d'autres ont enfin décidé de sauter le pas.
22:25 - J'ai fait un premier tatouage à l'oreille, avec le sinuétaleux.
22:29 - Ça a toujours été une envie de faire un tatouage.
22:32 - J'ai des lettres, des lettrages avec des phrases et je suis plutôt tout ce qui est floral, moi.
22:36 - Parce que c'était un motif qui me plaisait et que j'avais envie d'en mettre sur mon corps parce que ça habille le corps, je trouve.
22:42 - J'ai des tatouages sur tout le bras avec le pec, l'autre bras.
22:46 - J'ai trouvé le côté artiste intéressant.
22:49 - À la base, c'était le fait d'avoir une création qu'on puisse porter un peu comme un tableau.
22:55 Si autrefois, le tatouage était mal vu, aujourd'hui, un Français sur 5 est tatoué, soit 20% de la population.
23:02 Un chiffre qui a doublé en 10 ans.
23:04 - En termes d'âge et de catégorie socio-professionnelle, c'est extrêmement varié.
23:08 - Je suis aussi une clientèle qui est un peu plus âgée. Vu que c'est les pièces, ils coûtent assez cher.
23:12 Donc ça va être des personnes qui travaillent déjà, qui ont un métier stable et qui peuvent se permettre de payer un tatouage assez cher.
23:19 - C'est vrai qu'il y a beaucoup de gens maintenant qui se font tatouer.
23:22 - Il y a quand même un effet réseau social qui a fait que plus les chaînes de télé-réalité et tout.
23:28 Bien ancré dans la société, le tatouage n'en a pas fini de faire couler de l'encre.
23:33 - Du tatouage professionnel et contemporain aux usages historiques du maquillage par les Amérindiens.
23:40 Transition toute trouvée pour cette fin de journal.
23:43 Alors que dans les Vosges, un véritable camp autochtone s'est installé le temps d'un week-end.
23:48 Démonstration de danse, tour en calèche, présentation des chevaux et artisanat amérindien étaient au rendez-vous pour le plaisir des curieux et des passionnés.
23:57 Un sujet d'Aurélie Colombel et de Louis Hamouda pour Vosges TV.
24:01 - Les chants et les danses des Amérindiens résonnaient le week-end dernier au Vermont.
24:09 Non pas l'état américain, même si l'ambiance pourrait induire en erreur, mais sur les terrains communaux de Lepuy et Le Vermont,
24:16 des villages situés au nord-est du département des Vosges et qui profitent rarement d'une telle animation.
24:22 Une trentaine de passionnés du Nouveau Monde venus d'Alsace et d'Allemagne ont planté tant de zétipis quelques jours.
24:28 L'occasion d'en apprendre davantage sur cette culture à travers son artisanat, mais aussi les coutumes.
24:34 Cette façon de vivre qui a séduit le local de l'étape, à l'initiative de cette rencontre, Pierre Loux représente la nation comanche.
24:42 - J'ai des tas de livres sur les Amérindiens et on se base sur ça.
24:46 On veut montrer un peu leur culture, juste montrer la culture.
24:49 On n'est pas des Amérindiens, mais c'est une culture que j'adore, c'est une culture que j'aime et c'est une culture que j'ai envie de donner, montrer aux gens.
24:58 C'est donc un voyage dans le temps. Au Tatanka camp, le camp des bisons, on y vit comme 200 ans en arrière.
25:05 Trappeurs, colons, indiens réunis pour l'occasion, présentent leurs costumes et leur maquillage.
25:11 Dans les cheveux des guerriers les plus braves, des plumes, les anciens mènent la danse et guident les tribus par leur sagesse et leur connaissance.
25:19 - Je pense que les Amérindiens, ce sont les premiers écologistes de l'histoire.
25:24 Tout le monde commence à prendre conscience de notre terre. Eux, ils en avaient conscience il y a très longtemps.
25:29 Et souvent, on l'entend parmi les dictons, parmi les proverbes amérindiens, les paroles de sages, toutes nous rappellent à quel point la terre-mer est importante.
25:40 Le Far West a pris ses marques entre les sapins. Lors de cette deuxième édition, le camp a plus que doublé.
25:46 Rendez-vous est déjà annoncé au beau jour l'an prochain avec un rassemblement qui pourrait être de plus grande ampleur.
25:53 - Voilà, c'est la fin de cette édition. Merci à vous de nous avoir suivis.
25:59 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires. Au revoir à tous.
26:04 (Générique)

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