Invité hier soir dans "C L'Hebdo" sur France 5 , Gad Elmaleh s'est exprimé au sujet du terrible drame qui s'est produit au Maroc et il a tenu à faire plusieurs mises au point :
"Je pense qu’on devrait plus s’inspirer de la solidarité marocaine que de recevoir des leçons sur comment vivre. Je ne suis pas en colère, mais je crois que l’heure n’est pas au débat. J'entends beaucoup de commentaires sur comment le Maroc devrait se comporter, comment le gouvernement, comment sa majesté le roi devrait… Ça n'a pas d'intérêt, c'est de l'orgueil, c'est de l'égo. Quand on aide, c'est parce que l'on tend la main".
Et à une question de Natacha Polony sur sa position de Franco-Marocain, Gad Elmaleh a tenu à préciser qu'il n'était pas "franco-marocain mais marocain. Je suis immigré en France et j'aime profondément la France comme un immigré peut aimer la France.
"Je pense qu’on devrait plus s’inspirer de la solidarité marocaine que de recevoir des leçons sur comment vivre. Je ne suis pas en colère, mais je crois que l’heure n’est pas au débat. J'entends beaucoup de commentaires sur comment le Maroc devrait se comporter, comment le gouvernement, comment sa majesté le roi devrait… Ça n'a pas d'intérêt, c'est de l'orgueil, c'est de l'égo. Quand on aide, c'est parce que l'on tend la main".
Et à une question de Natacha Polony sur sa position de Franco-Marocain, Gad Elmaleh a tenu à préciser qu'il n'était pas "franco-marocain mais marocain. Je suis immigré en France et j'aime profondément la France comme un immigré peut aimer la France.
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00:00 et j'entends beaucoup de commentaires sur comment le Maroc devrait se comporter,
00:04 comment le gouvernement marocain, comment sa majesté le roi devrait...
00:08 On n'est pas là-dedans.
00:10 Et puis c'est de l'orgueil, et puis c'est de l'ego, et puis ça n'a pas d'intérêt.
00:13 Et puis moi on m'a appris, et c'est le Maroc qui me l'a appris,
00:16 ce sont mes valeurs, quand on aide, c'est pas pour se faire remercier,
00:19 c'est pas pour être érigé en héros.
00:21 Quand on aide, c'est parce qu'on tend la main.
00:23 Et ça on me l'a appris.
00:25 - On va expliquer les raisons de ce que vous n'appelez pas une colère,
00:27 mais quand même, vous regrettez que des leçons aient été données au Maroc.
00:31 - Je ne regrette pas, je recadre les choses,
00:33 et j'invite les gens à se mobiliser et donner,
00:36 et s'éloigner de ces polémiques qui sont fondées sur de l'ego,
00:39 de l'orgueil et de la diplomatie, c'est pas mon boulot.
00:42 Moi ma mission, en tant que Marocain, en tant qu'artiste,
00:44 et en tant qu'humain encore une fois,
00:46 c'est d'aider le Maroc à se reconstruire, il souffre, il est en détresse.
00:49 Le reste, il y a des spécialistes...
00:51 - Le reste c'est les relations difficiles entre la France et le Maroc ces dernières années,
00:56 ça date d'il y a quelques mois.
01:00 Est-ce que ça rend les choses difficiles pour un Franco-Marocain comme vous,
01:04 dans ces circonstances-là ?
01:05 - Je ne suis pas Franco-Marocain.
01:06 - Oui.
01:07 - Je suis immigré en France, et je suis Marocain.
01:10 Et j'aime la France profondément, comme un immigré aime la France,
01:13 et comme beaucoup d'immigrés aiment la France et la respectent.
01:16 - Et du coup, est-ce que les choses sont difficiles pour quelqu'un comme vous ?
01:21 Vous vous sentez tiraillé ?
01:22 - Mais Natacha, moi je ne suis pas diplomate, je ne suis pas politique,
01:25 je ne suis pas tiraillé du tout.
01:27 Mais je ne suis pas du tout tiraillé, moi.
01:30 Aujourd'hui, j'ai une mission qui est d'aider mon pays, le reste, ça ne me regarde pas.