La journaliste Karima Brikh, à propos de la visite de Von der Leyen à Lampedusa au sujet de l'arrivée des migrants, dans 180 Minutes Info week-end : «Il faut faire preuve d'empathie mais en même temps on ne doit pas régler la situation juste avec des bons sentiments».
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00:00 - En fait, on comprendrait si c'était quelque chose...
00:02 Par exemple, on dit que c'est une crise,
00:04 bon, il arrive, je sais pas,
00:06 il y a vraiment quelque chose de ponctuel,
00:08 mais c'est que c'est incessant,
00:10 c'est chaque semaine, chaque jour.
00:12 Donc, comme je le dis, je pense que oui,
00:14 il faut faire preuve d'empathie,
00:16 mais en même temps, on ne va pas régler la situation
00:18 juste avec des bons sentiments,
00:20 et c'est crève-cœur de le dire,
00:22 mais je pense qu'à terme, quand on laisse faire
00:24 une situation comme celle-là, je pense,
00:26 comme je le disais tout à l'heure,
00:28 c'est une situation qui devient catastrophique
00:30 parce que quelles sont leurs perspectives réelles
00:32 d'avenir après?
00:34 On n'est peu moins sûr.
00:36 Et pour la déstabilisation,
00:38 moi, je le vois vraiment comme une déstabilisation
00:40 des États, de leurs ressources,
00:42 c'est une remise en question même
00:44 de l'État-providence, parce qu'on veut aider,
00:46 mais est-ce qu'on peut aider des millions de personnes
00:48 sur le long terme?
00:50 C'est un point d'interrogation.
00:52 Donc, ça vient déstabiliser les États
00:54 et je dirais même plus loin, la démocratie.
00:56 Sous-titrage Société Radio-Canada
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