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00:00 Et salut bande de wok ! Aujourd'hui on va parler de sujets wok. Du coup j'ai apporté ma perruque rose. C'est pas ça qu'il faut faire ?
00:05 C'est un JT qui va être people, gastronomique, d'une certaine manière, et on va aussi parler de la santé sexuelle des femmes trans.
00:12 Le people c'est politique, comme tout.
00:15 Cas d'école, Joe Jonas et Sophie Turner. Début septembre, TMZ annonce le divorce des deux stars.
00:21 Attention, écoutez bien.
00:23 Elle aime faire la fête, il aime rester à la maison, ils ont un style de vie très différent.
00:27 Depuis trois mois, ils s'occupent des enfants tout le temps.
00:30 En même temps, elle est pas entournée à l'étranger.
00:32 Et quelques jours plus tard, Joe Jonas s'affiche même avec ses deux petites filles pour un brunch à l'extérieur.
00:38 Oui, comme par hasard, les paparazzis étaient là.
00:41 Vous sentez là cette impression de vouloir faire passer Sophie Turner pour une mauvaise mère ?
00:47 Oui, parce qu'on vit dans une société patriarcale.
00:50 Ça, tout le monde le sait plus ou moins.
00:53 Surtout les avocats de stars.
00:55 Bon oui, après, c'est peut-être vrai qu'elle s'occupe pas de ses gosses.
00:58 Toujours à s'en prendre aux hommes, là, parce que c'est des hommes.
01:00 Hop, hop, hop, hop, hop, je vous arrête tout de suite.
01:03 C'est qui lui encore ?
01:04 Ici inspecteur TikTok.
01:06 Sophie Turner, une party girl.
01:09 [Rire]
01:23 Sophie Turner, elle s'en est toujours prise aux paparazzis qui photographiaient ses enfants.
01:27 C'est un petit peu bizarre, non ?
01:28 Qu'un des parents soit plus chill.
01:31 Je dis ça, je dis rien.
01:33 Oui, une partie de l'opinion publique n'est pas vraiment dupe,
01:36 et ça se retourne un petit peu contre le Joe.
01:38 [Musique]
01:49 Le cas Jonas Turner montre aussi l'enjeu des différences d'âge.
01:53 Sophie Turner avait 20 ans lorsqu'ils se sont mis ensemble,
01:56 alors que Joe Jonas en avait 27.
01:58 Lui, il en avait déjà un petit peu profité.
02:01 Elle, c'est un peu normal qu'elle s'y mette.
02:03 Après mai 68, #MeToo, voici désormais les girls diner.
02:09 Le girls diner sur TikTok ?
02:11 Un mouvement féministe ?
02:13 C'est un truc de meuf qui mange des crackers au fromage.
02:15 T'es sûre de ton truc ?
02:16 Le girls dinner, à la base, c'est une trend humoristique qui s'est lancée sur TikTok.
02:21 Et ici, c'est des filles qui montrent leur repas du soir claqué au sol.
02:26 [Musique]
02:33 Et ben ça là, c'est hyper important.
02:36 [Musique]
02:45 Ici, ça casse l'image de la fille raffinée, saine, sentant la rose et qui chie des paillettes.
02:50 Oui, voilà, j'ai dit chier.
02:52 Ça nous arrive, une fois par mois, ou deux, trois, quatre, dix...
02:57 de manger un sandwich cheddar ketchup.
03:00 Et c'est pas grave !
03:02 Oh là là, c'est ça le projet de Vidéowoke.
03:04 Vivre dans la crasse et manger les cochonneries à longueur de journée.
03:08 C'est surtout de l'humour.
03:10 Faut prendre ça avec légèreté.
03:12 [Vidéowoke]
03:16 Avec le girls dinner et ses tendances similaires,
03:18 les femmes sont de plus en plus confortables à partager la part mule de leur vie.
03:23 Comme parler de ses poils, dire qu'on pète et qu'on s'épile le menton tous les soirs.
03:27 [Vidéowoke]
03:39 Et le fait de partager ça avec d'autres femmes, ça crée une vraie communauté.
03:43 Ce genre de tendance, c'est peut-être un détail pour vous, mais pour nous, ça veut dire beaucoup.
03:47 "Je m'occupe de vraies femmes."
03:49 C'est ce qu'a répondu un gynécologue à un avis Google
03:52 qui lui reprochait d'avoir refusé une patiente trans.
03:55 "Je n'ai aucune compétence pour m'occuper des hommes,
03:58 même s'ils se sont rasé la barbe et qu'ils viennent dire à ma secrétaire qu'ils sont devenus femmes."
04:04 Bon, cette réponse, elle est transphobe, y'a aucun doute là-dessus.
04:07 C'était sans compter sur l'armée des pastilles bleues sur X, ceux-là là,
04:11 qui nous ont gentiment offert leur savoir éclairé suprême.
04:15 [Cris de joie]
04:16 Le gynécologue, il va pas ausculter un pénis, il faut quand même qu'il mette ses doigts dans le tronc.
04:19 C'est un peu cru, mais c'est un peu ce qui est sous-entendu, non ?
04:22 On ne connaît pas l'état de transition de cette femme.
04:24 Et on n'a pas vraiment à le savoir, en fait.
04:26 Même l'opération ne fait pas tout, comme le rappelle l'association Espaces Santé Trans.
04:31 "Beaucoup de gynécologues qui prescrivent les hormones et qui ont des taux d'hormones
04:35 qui sont atteints avec une hormone thérapie
04:38 nécessitent des suivis gynécologiques dès le départ,
04:41 c'est-à-dire même quand la personne n'a pas encore pris d'hormones,
04:44 n'a pas encore suivi de chirurgie.
04:46 Il y a également le suivi pour le cancer du sein.
04:50 Le métier de gynécologue est infiniment plus riche que juste regarder des vagins toute la journée.
04:56 L'année dernière, avec toute la polémique sur les hommes trans enceints avec le planel familial,
05:01 et ça le sera l'année prochaine avec je ne sais quelle autre polémique.
05:05 Dans le meilleur des cas, c'est une peur de ne pas savoir faire.
05:07 En vrai, c'est assez honorable et c'est quelque chose sur lequel on essaye de travailler.
05:11 Dans d'autres, c'est une peur un petit peu plus teintée de choses moins sympathiques.
05:16 Merci d'avoir regardé ZITER.
05:18 Oui, j'ai remis la perruque, elle m'allait tellement bien.
05:21 Et on se retrouve bientôt pour de nouveaux sujets encore très intéressants.
05:25 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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