FOOTBALL - Si Rubiales n’est plus là, la crise n’a pas encore disparu au sein de la Roja. Lundi 18 septembre, jour de la première liste de la nouvelle sélectionneuse espagnole, la majorité des joueuses ont réaffirmé leur « volonté de ne pas être convoquées », estimant que la Fédération espagnole n’est toujours « pas en mesure d’exiger leur présence ».
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00:00 Sur ces images du 19 septembre, les joueuses espagnoles ont l'air de passer un très mauvais moment
00:04 et c'est parce qu'elles n'ont pas du tout envie d'être là.
00:06 En même temps, à leur place, vous n'auriez pas envie non plus.
00:08 Imaginez, vous êtes à Sydney, vous venez de gagner la Coupe du Monde
00:11 quand votre coéquipière est embrassée de force par le président de la Fédération espagnole de football.
00:16 Alors vous demandez sa démission, vous vous mettez en grève
00:19 et vous expliquez que des changements plus profonds sont nécessaires.
00:21 Mais votre nouvel coach vous convoque à Madrid
00:23 et vous êtes obligés de jouer sous peine de payer une très lourde amende.
00:26 Tout ça, c'est ce que les joueuses espagnoles de football sont en train de vivre.
00:29 Ce mardi matin, certaines d'entre elles ont été filmées par une horde de journalistes en dehors de leur hôtel
00:33 et elles ont bien montré qu'elles étaient en colère.
00:35 Montse Tomé, la nouvelle coach de la Roja, a en effet décidé de sélectionner une bonne partie des joueuses grévistes,
00:40 dont 15 des 23 championnes du monde.
00:42 Et ça, ce n'est pas passé du tout.
00:44 La décision a été annoncée la veille au soir
00:46 alors qu'elles avaient clairement annoncé ne pas vouloir être convoquées.
00:49 Les joueuses ont donc fait face à un choix compliqué de dernière minute.
00:52 Si elles ne se présentent pas aux deux matchs de Ligue des Nations prévus en septembre,
00:55 elles risquent entre 3 000 et 30 000 euros d'amende
00:57 et entre 2 ans et 15 ans de suspension de leur licence.
01:00 En plus, sur la liste des sportives convoquées, une absence saute aux yeux.
01:04 Jenny Hermoso.
01:05 Celle qui a été embrassée de force par Luis Rubiales a été laissée de côté par la nouvelle sélectionneuse,
01:09 soi-disant pour la protéger.
01:11 Sur Twitter, la footballeuse a réagi, demandant "me protéger de quoi ou de qui"
01:15 et dénonçant une tactique de la Fédération espagnole pour intimider, menacer et diviser les championnes du monde.
01:21 Pour l'instant, au moins six internationales espagnoles sont présentées à la convocation.
01:25 Sous-titrage Société Radio-Canada