A l'affiche : Les feuilles mortes

  • l’année dernière
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00:00 Notre film de la semaine, c'est Les feuilles mortes, pris du jury à Cannes d'après
00:04 le génial Aki Kaorisumaki, un réalisateur finlandais au style très particulier dont
00:08 on attend les films comme des cadeaux de Noël.
00:10 Un homme et une femme, entre deux âges, se rencontrent un soir au karaoké, se regardent,
00:15 se plaisent, mais ne se parlent pas.
00:17 Quand le destin les remet sur le chemin l'un de l'autre, ils décident de prendre le
00:20 taureau par les cornes et osent se donner rendez-vous, mais, comme dirait NTM, tout
00:24 n'est pas si facile.
00:25 Comme souvent chez Kaorisumaki, les personnages principaux sont issus de catégories socio-professionnelles
00:30 inférieures pour ne pas dire entre guillemets du petit peuple.
00:34 Ce choix narratif permet d'en faire des symboles sociétaux marquants, mais également
00:38 de les rendre immédiatement très attachants.
00:41 Kaorisumaki est un cinéaste de l'économie, tout dans sa mise en scène est d'une sobriété
00:44 ultime.
00:45 La rareté des dialogues, la beauté de la photographie, la simplicité des plans, tout
00:48 contribue à mettre en valeur les émotions et les sentiments et confère à l'ensemble
00:52 du métrage une poésie inégalable.
00:55 du grand cinéma à voir absolument.