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00:00 -Mais parce que je suis engagé, parce que...
00:03 Non, parce que je fais un film sur un sujet, en fait.
00:06 Maintenant, c'est vrai qu'ils faisaient des films
00:08 peut-être plus divertissants, Jean-Paul,
00:11 mais c'est vrai qu'il y a un besoin,
00:13 quand même, de coller des étiquettes.
00:15 On fait un film là-dessus, alors je suis éco-anxieux.
00:18 -On vous dit ça. -Est-ce que vous êtes éco-anxieux ?
00:21 Il y a un besoin, comme ça, d'appeler les gens...
00:24 -Les enfermer dans une case.
00:26 -Il y a un truc un peu flippant.
00:28 Ca, c'est les fous. -Ce que vous avez fait
00:30 avec Edouard Bergeon. -Oui, bien sûr.
00:33 Mais après, j'ai pas fait que ces films-là.
00:36 Après, on ressort ces films-là. -Quelle cause vous défendiez
00:39 avec Astérix Obénix ? -Comment ?
00:41 -De manger des légumes. -Oui, c'est vrai !
00:43 Le mécanisme ! -On y revient.
00:45 -La golité. -Non, non, mais c'est important
00:48 de savoir aussi qu'aujourd'hui, on a besoin
00:50 de mettre une étiquette sur les gens.
00:54 Moi, je suis simplement citoyen.
00:57 Ce que je vote me regarde.
00:59 Après, si on est un peu... -Malin.
01:02 -Malin, on voit quand même...
01:04 -Votre couleur politique. -Exactement.
01:07 Mais c'est vrai que...
01:09 J'estime que, comme le disait Jean-Paul,
01:12 on a besoin de... On fait ce métier
01:14 pour divertir les gens, comme disait
01:16 Carl Gustav Jung,
01:17 "Ces éboueurs de l'inconscient collectif,
01:20 "le dernier rempart avant la guerre."
01:22 -On est dans la psychanalyse. -Non, c'est pas ça.
01:25 C'est une belle manière de montrer
01:28 que les artistes sont là, d'abord, au départ,
01:31 pour divertir les gens.
01:33 Je trouve que c'est mon devoir.
01:35 C'est ce que j'essaie de faire.