Après avoir reçu Charles III à l'Élysée, Emmanuel Macron a raccompagné le souverain britannique à pied jusqu'à l'ambassade du Royaume-Uni située dans la même rue.
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00:00 - Il y a de plus d'heures, mais c'est un monarque qui a...
00:02 - Le bain de fou dont on parlait.
00:04 - Voilà, et ça c'est important.
00:06 Là, en fait, ce qu'a besoin Charles, véritablement,
00:09 c'est de se confronter à son public, d'aller chercher son public,
00:12 et de savoir si oui ou non il est populaire en France.
00:15 Ça va faire marcher ensuite l'économie de son pays.
00:17 - On va essayer d'écouter ce qu'il se dit.
00:20 (brouhaha)
00:23 - Bonsoir.
00:25 - Bonjour.
00:27 - Majesté, merci.
00:29 - Majesté.
00:31 - I am from Montatos.
00:34 - Oui, je suis un pèlerin de Siborus Petro.
00:37 - Oui, majesté.
00:39 - Vive le roi.
00:41 - Majesté.
00:43 - Régiment, régiment.
00:45 - Régiment, il y a un enfant.
00:48 - Régiment.
00:50 - Non, non, non.
00:52 Ce n'est pas possible.
00:54 - Majesté, majesté.
00:56 - Merci beaucoup, messieurs-dames.
00:58 - Vive le roi.
01:00 (applaudissements)
01:05 - Alors qu'on voit l'arrivée d'Emmanuel Macron,
01:07 du roi Charles III dans la résidence de l'ambassadrice de Grande-Bretagne.
01:10 On a entendu "Vive le roi", on n'a pas entendu "Vive Emmanuel Macron",
01:13 mais on sait qu'il aime aussi ses bains de foule.
01:16 Il n'a pas eu beaucoup de chance ces derniers temps,
01:18 il n'a pas toujours été bien reçu, mais finalement,
01:20 les deux hommes ont ça en commun.
01:22 - Oui, oui, complètement.
01:24 C'était un moment assez surréaliste.
01:26 "Vive le roi" et "Majesté", les gens ne savaient pas très bien comment appeler le roi.
01:30 Et puis c'était drôle d'entendre ce tout petit dialogue entre Emmanuel Macron
01:34 qui a essayé à un moment donné de lui dire qu'un enfant l'attendait
01:37 et de suggérer au roi d'aller voir de plus près les Français,
01:40 là où le roi lui a redit que non, quand même,
01:43 enfin, il pouvait faire certaines choses et se libérer un peu,
01:46 mais qu'il n'allait pas non plus aller embrasser des enfants,
01:50 comme peut le faire Emmanuel Macron, qui d'ailleurs, en général,
01:53 parfois, du moins, va trop loin ou inquiète beaucoup son service de sécurité.
01:58 Vous vous souvenez de cette fois où le président français s'est pris une claque
02:01 parce que, de façon inattendue, il avait changé le parcours.
02:04 Et évidemment, le roi n'est pas à l'abri, comme n'importe qui,
02:08 de pouvoir avoir à un moment donné un incident,
02:10 ce qu'il doit et veut éviter à tout prix,
02:13 parce que rien ne serait pire qu'un mauvais accueil
02:15 ou quelqu'un qui s'en prendrait à lui.
02:17 Donc ce fut chaleureux pour les deux hommes, réussit des deux côtés.
02:19 C'était évidemment prévu et préparé en rien spontané.
02:23 Il a fallu un gros dispositif pour ça de sécurité,
02:25 sécurité qui, au passage, est assurée par les Français,
02:29 les Britanniques y consentissent,
02:30 ce qui est perçu comme un gage d'estime, en tout cas,
02:36 du point de vue des Britanniques,
02:38 pour la façon dont les Français assurent la sécurité.
02:40 Et c'est maintenant cette étape de l'ambassade anglaise qui commence,
02:43 avec, Thierry en dira plus que moi, mais je crois qu'ils vont planter un chêne ensemble.