Laurence Ferrari sur la visite de Charles III en France «Évidemment il y a des gens qui n'arrivent pas à boucler les fins de mois, mais il y a aussi le prestige de la France».
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00:00 Vous m'avez demandé d'hier soir de vous dire quels étaient les vins.
00:02 Vous avez tout mangé ?
00:03 Je vous étouffe.
00:04 Est-ce que tu étais con ?
00:05 On est dans l'écume des choses.
00:09 Mais non, parce que c'est le diable et dans les détails.
00:12 Je crois que ça puisse choquer des gens.
00:12 Parce qu'on en revient à ça.
00:13 À quoi ça sert au fond ce genre de nid ?
00:15 Oui, évidemment, il y a des gens qui n'arrivent pas à boucler leur fin de mois.
00:18 J'en parle tous les jours sur le plateau de Punchline.
00:20 Mais il y a aussi le prestige de la France.
00:21 Il y a aussi la façon dont on reçoit les dirigeants étrangers.
00:25 On ne va pas cracher sur tous les présidents qui reçoivent un roi, une reine ou un chef d'État.
00:30 C'est vrai que le parallèle, lorsque Donald Trump est venu quelques semaines après l'élection d'Emmanuel Macron,
00:36 il y avait eu un dîner à la tour Eiffel et ils étaient quatre.
00:41 Ce n'était pas la même chose.
00:43 Il y a une volonté de mettre en avant.
00:45 Moi, ça ne me choque pas.
00:47 Simplement, j'ai entendu ça et en même temps, je ne vais pas faire de démagogie.
00:50 On est sur un fil.
00:52 C'est vrai notamment que les vins étaient tout à fait exceptionnels.
00:56 On ne cite jamais le prix des vins parce que ça peut choquer les gens.
00:58 Les gens ne savent même pas qu'il y a des vins à 500 ou 600 euros la bouteille.
01:01 Évidemment.
01:02 Que voulez-vous que je vous dise, Pascal ?
01:04 Il n'était pas seulement question de mets culinaires.
01:08 Il était question de l'amitié franco-américaine, de l'entente cordiale.
01:11 On est deux nations qui se sont légèrement affrontées au fil des siècles.
01:16 Et là, vraiment, il était question de ramener le Royaume-Uni de notre côté.
01:19 Est-ce que vous avez compris ?
01:21 ♪ ♪ ♪
01:23 [SILENCE]