• il y a 2 ans
C commentaire du conseil Municipal du 21 septembre 2023 :
- l'enquête pénale sur le scrutin départemental ;
- élection d'un nouvel adjoint au maire ;
- Chantal Rybak demande une fois encore un ascenseur pour l'école d'art de douai ;
- l'ensemble immobilier de la Place Maugin, et le logement social à Douai (intervention de Chantal Rybak) ;
- la passerelle de la gare de Douai :
- accidents de travail en mairie de Douai, intervention d'Anne Colin ;
- travaux nécessaires dans l'école Jules & Léon Maurice ;
- Coline Craeye et les nuisances subies par les riverains de la prison ;
- Coline Craeye renouvelle sa demande d'une brigade de nuit après de nouveaux cas d'agression ;
- Xavier Thierry intervient sur l'enquête publique pour le Bus à Haut Niveau de Service, ex-tramway ;
- accès aux personnes à mobilité réduite dans la salle de sport Andrieu ;
- encore quelques mots sur le prochain scrutin sénatorial...

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Transcription
00:00:00 Bonsoir à toutes et tous. Alors nous avions ce soir à Douai un conseil municipal.
00:00:05 Ce 21 septembre il fut assez court.
00:00:08 Il est vrai que maintenant il commence à 18 heures, ce qui n'est pas commode pour ceux qui ne sont pas professionnels de la politique.
00:00:14 Permettez-moi de taquiner
00:00:16 celles et ceux qui en vivent. Ce n'est pas mon cas,
00:00:18 même si je ne vis plus très bien du notariat non plus pour tout dire, compte tenu de la crise de l'immobilier. Mais enfin voilà.
00:00:24 Donc il est un peu difficile de
00:00:28 arriver à 18 heures. D'un autre côté nous finissons plus tôt. Mais il y avait
00:00:32 un commerce qui fêtait son inauguration ce soir, qui est la miroiterie,
00:00:36 que certains ont connue il y a de cela à ses grandes heures il y a 25 ans,
00:00:40 qui rouvrait ce soir. Il y avait un monde fou, j'y suis passé un instant.
00:00:45 Et me voilà pour commenter donc ce conseil municipal tout en ayant souhaité, en souhaitant une prospérité
00:00:52 à ce
00:00:56 à ce commerce, la miroiterie, à côté de la faculté de droit.
00:01:00 Alors,
00:01:02 le premier sujet
00:01:05 est un sujet qui
00:01:07 traite donc d'un article de notre presse locale, qui a évoqué il y a peu de jours
00:01:16 une
00:01:19 enquête qui est menée
00:01:21 à propos de la réélection aux élections départementales
00:01:25 il y a deux ans maintenant,
00:01:27 de notre président actuel de département, ainsi que président de
00:01:33 Douaisy-Aglo. Alors, le nœud de la question qui a été posée ce soir par Colline Creil est que,
00:01:40 avant l'été,
00:01:43 elle avait interrogé notre maire sur sa participation
00:01:48 éventuelle ou non à
00:01:51 cette enquête et au déclenchement de cette enquête, et il avait en substance répondu "n'y être pour rien".
00:01:59 Alors, celles et ceux qui le connaissent bien,
00:02:01 ce qui est mon cas depuis 2008,
00:02:03 que nous sommes concurrents, celles et ceux qui le connaissent bien savent que c'est un excellent débatteur,
00:02:08 mais que, lorsqu'il est pris au dépourvu, il a la fâcheuse tendance
00:02:12 de répondre ce qui lui passe par la tête, qui n'est pas toujours totalement conforme aux faits.
00:02:17 Alors, les faits tels qu'ils peuvent être établis,
00:02:21 et qu'il y a deux ans, lorsqu'il
00:02:24 a donc été défait au second tour des élections départementales dans le canton de Douai par Christian Poiret,
00:02:31 il a tout d'abord fait un recours
00:02:36 contre cette réélection de Christian Poiret, recours qui a été rejeté,
00:02:41 et puis il a aussi fait un signalement au titre de ce qu'on appelle l'article 40, qui est l'article 40
00:02:47 du code de procédure pénale, qui impose, parce que c'est une obligation, à toute personne qui détient une autorité publique,
00:02:54 j'ai découvert en relisant l'article 40 que j'en faisais partie,
00:02:58 qui
00:03:01 est témoin,
00:03:03 ou qui a connaissance d'une infraction pénale, et qui a connaissance dans l'exercice de ses fonctions d'une infraction pénale,
00:03:09 qui lui impose de la signaler au parquet de la République. Et il avait à l'époque considéré qu'une
00:03:16 association qui recevait des fonds de
00:03:19 la municipalité de Douai, de la commune de Douai,
00:03:22 avait participé d'une façon qu'il jugeait illicite à la campagne
00:03:27 du président de Christian Poiret, qui n'était pas encore président du département.
00:03:31 Il avait donc fait un signalement au titre de l'article 40 à l'époque, il y a deux ans,
00:03:36 et les délais de la justice pénale étant ceux qu'ils sont,
00:03:41 et bien, effectivement, l'enquête n'avait pas encore abouti. Vous avez peut-être lu d'ailleurs
00:03:47 dans la Voix du Nord d'aujourd'hui que madame le maire de Lille fait l'objet d'une enquête pénale
00:03:52 à propos de sa réélection il y a trois ans. Et donc
00:03:57 c'est un peu la même chose, la justice pénale
00:04:01 n'est pas toujours rapide. D'un autre côté, je ne la critique pas forcément sur ce point, parce que les juristes considèrent que c'est le temps nécessaire
00:04:08 à la sérénité.
00:04:12 Alors toujours est-il que donc il est interrogé avant l'été
00:04:14 et il répond qu'il ne sait pas très bien de quoi il s'agit, que ça doit être un autre volet de l'affaire,
00:04:19 mais que lui, il n'y est pour rien, lui il a fait
00:04:23 une contestation administrative, mais que c'est tout.
00:04:27 Ça n'est pas tout à fait la vérité. Ça n'est pas tout à fait la vérité, car il a depuis convenu qu'il avait été entendu par la police judiciaire
00:04:37 avant l'été, c'est-à-dire avant le conseil municipal où il a dit d'être au courant de rien.
00:04:41 Bon quand même quand vous êtes entendu par la police judiciaire à propos d'une élection dans laquelle vous avez été candidat
00:04:48 et quand vous êtes qui plus est le mari d'une magistrate,
00:04:52 vous avez quand même quelques lueurs sur
00:04:56 ce qu'est une procédure pénale. Et donc
00:05:00 il est peu probable qu'il ait pu fin juin, au début juillet, au dernier conseil municipal
00:05:06 ignorer pour quelle raison il y avait une enquête pénale,
00:05:10 puisque c'était lui qui l'avait déclenché, alors il pouvait toujours l'avoir oublié,
00:05:14 mais qu'on venait quelques semaines avant et peu de semaines avant,
00:05:18 en mai ou en juin, les versions divergent, dans tous les cas il a lui-même dit qu'il avait été entendu,
00:05:22 qu'on venait de l'entendre dans le titre, dans le cadre de cette enquête qu'il avait menée.
00:05:27 Alors maintenant il nous dit
00:05:30 qu'il est mécontent que le procureur de la république
00:05:34 ait pris la parole dans la presse, en fait la presse était allée l'interroger,
00:05:37 il est mécontent, il est étonné,
00:05:40 parce que le procureur a tout simplement dit que lui aussi était étonné que monsieur le maire, il y aura
00:05:46 une enquête qu'il avait déclenché lui-même.
00:05:48 J'ai déjà eu l'occasion de rappeler, parce que la remarque a déjà été faite, que les procureurs de la république ont statutairement le droit de s'exprimer
00:05:56 et que particulièrement ils ont
00:05:58 une vocation à s'exprimer lorsqu'on met en cause de l'institution judiciaire.
00:06:04 Lorsque quelqu'un déclenche
00:06:06 une enquête,
00:06:09 signale une infraction qu'il pense constituer,
00:06:13 si ensuite il prétend que c'est le parquet qui s'est auto-saisi, la moindre des choses est que le parquet
00:06:19 rétablisse la vérité procédurale.
00:06:21 Le parquet a pour vocation non seulement
00:06:25 d'appliquer la loi et la procédure, mais aussi de qualifier les faits.
00:06:30 Et
00:06:32 le parquet ne fait pas de politique.
00:06:34 Et donc le parquet n'est pas un maire qu'on interroge et que ça brûle tôt dans un conseil municipal et qui répond ce qui lui passe
00:06:39 par la tête pour éviter
00:06:41 tel ou tel... Voilà, bon, je pense que tout simplement
00:06:44 lorsqu'il a répondu ce qui lui passait par la tête,
00:06:47 il ne s'attendait pas à ce que la presse en parle là, il ne s'attendait pas à ce qu'on interrogeait le procureur
00:06:52 et à être démenti. Et donc maintenant il bougonne.
00:06:56 Oui bon d'accord, mais
00:06:58 s'il avait dit la vérité, il n'en serait pas là. Bon voilà, donc
00:07:02 moi je ne fais pas de cela tout à monde.
00:07:04 Colin Gray, il a interrogé sur ce sujet en lui faisant remarquer qu'il n'avait peut-être pas tout à fait dit la vérité
00:07:11 avant l'été. Il n'a pas tout à fait dit la vérité avant l'été. Je pense par ailleurs,
00:07:18 un peu contrairement à lui,
00:07:22 lui dit s'il y a une enquête,
00:07:26 c'est que c'est peut-être plus grave que ce que j'ai signalé.
00:07:29 Non, pas forcément.
00:07:32 Cette enquête vise, des personnes ont été entendues cet été,
00:07:38 cette enquête vise à établir si
00:07:41 des méthodes illicites ont été utilisées pour inciter des électeurs à voter pour tel ou tel candidat.
00:07:49 Bon voilà, ça correspond au signalement de l'article 40 du code de procédure pénale qu'il avait fait.
00:07:56 En ce qui me concerne, pour vous dire ce que j'en pense sincèrement,
00:07:58 en respectant tout à fait l'indépendance de l'institution judiciaire,
00:08:02 je pense que, en tous les cas, et quels que soient les résultats de l'enquête,
00:08:08 et quel que soit ce que démontrera ou pas cette enquête,
00:08:12 il me semble très improbable qu'on découvre un quelconque commanditaire. J'ai souvent eu l'occasion de dire, et ce n'est pas de ce soir,
00:08:22 qu'il y a toujours des gens qui veulent se pousser du col
00:08:26 en se donnant plus d'importance qu'ils n'en ont,
00:08:29 en rendant des services qu'on ne leur a pas demandé,
00:08:31 et en
00:08:34 prétendant être envoyé par X ou Y pour pouvoir ensuite aller voir X ou Y en disant "regarde comme j'ai bien fait".
00:08:45 Voilà donc à mon avis,
00:08:50 s'il y a un jour des poursuites qui sont réellement engagées après cette enquête, je pense que ça va tomber sur quatre lampistes
00:08:56 qui se trouveront
00:08:59 jugés en correctionnel, peut-être condamnés ou pas,
00:09:02 mais en tous les cas, j'ai quelques doutes sur le fait que cela aboutisse à autre chose.
00:09:08 En ce qui me concerne également, j'ai toujours dit que je ne suis pas très juriste, c'est mon métier, c'est ma formation,
00:09:13 c'est aussi ce que j'enseigne depuis 35 ans, je ne suis pas un partisan de la judiciarisation de notre société,
00:09:20 à l'américaine, de cette espèce de théâtralisation,
00:09:23 ça a un côté
00:09:25 cumul des réseaux sociaux, de la télé-réalité, de la dénonciation permanente.
00:09:29 Moi je suis un démocrate et je suis favorable à la sérénité du vote, à la sincérité du vote,
00:09:36 et à l'acceptation des résultats du vote même quand ils sont désagréables.
00:09:39 Après, s'il y a des infractions, il faut poursuivre les infractions,
00:09:43 mais
00:09:46 je pense que
00:09:47 aussi longtemps qu'on peut éviter de recourir à la justice pénale, ça n'est sans doute pas trop mal. Voilà ce que j'en pense.
00:09:54 Et chacun peut constater que je n'en fais pas un drame,
00:09:57 même si chacun sait aussi que je ne suis pas forcément l'un des laudateurs les plus enthousiastes
00:10:03 du candidat qui a été réélu, mais voilà, il a été réélu.
00:10:08 Voilà, donc c'était le premier sujet d'intervention, alors ça a donné lieu à une séquence assez hilarante, je dois dire, en deux temps.
00:10:17 Tout d'un coup,
00:10:19 Colline, dans une intervention liminaire, a dit qu'il fallait remettre l'église au milieu du village et c'est fait
00:10:27 sévèrement rappelé à l'ordre par notre maire, car
00:10:32 au moment où le président de la république va assister à une messe du pape,
00:10:36 indiquer qu'il faut remettre l'église au milieu du village est une atteinte à la laïcité.
00:10:43 Bon, je crois me souvenir que c'est un maire nommé Frédéric Chéreau qui a assisté, il y a de cela quelques mois, à la rupture du jeûne.
00:11:00 Bon,
00:11:07 alors je dis ça, moi, je le dis en toute tranquillité, puisque on sait à la fois que je suis catholique et que je suis petit-fils de musulmans,
00:11:14 et donc,
00:11:16 ce sont des religions que je connais bien et qui ont toute ma sympathie.
00:11:18 Moi, ça ne me dérange pas d'assister à la rupture du jeûne.
00:11:23 Je n'utilise jamais l'expression disant qu'il faut remettre l'église au milieu du village, c'est une expression que je n'utilise jamais, mais enfin,
00:11:31 quand quelqu'un l'utilise, ça ne me semble pas une atteinte scandaleuse
00:11:36 à la laïcité, et d'autant qu'il s'est pris une mandale quelques minutes plus tard, car il avait
00:11:43 indiqué dans la même réponse à Collines qu'elle voyait la paille
00:11:49 et pas la poutre,
00:11:52 et elle lui a simplement demandé, alors quelques minutes plus tard, quand elle a eu de nouveau la parole,
00:11:57 quel était l'auteur de cette formuleur-là ? Il a réalisé qu'il s'était pris les pieds dans le tapis.
00:12:04 Je ne suis pas un laïcard acharné, chacun le sait.
00:12:09 Les cultes ont plutôt ma sympathie, chacun le sait.
00:12:15 Mais je respecte aussi tout à fait la liberté de ne pas croire.
00:12:18 J'ai une pensée pour ma mère qui est une athée militante,
00:12:21 ce qui me permet de dire souvent que la religion musulmane n'est pas héréditaire, puisque c'est mon grand-père maternel qui était musulman.
00:12:27 Mais,
00:12:32 pour autant, quand on veut
00:12:34 pratiquer une laïcité
00:12:37 radicale et militante, même si je la trouve parfois un petit peu exagérée,
00:12:41 on la fait de façon universelle.
00:12:44 Et d'ailleurs, je crois que c'est Frédéric Chéreau qui assiste à la messe de Pâques.
00:12:50 Qu'est-ce qu'il fabrique à la messe de Pâques ? Je crois que c'est Frédéric Chéreau qui, avant l'été,
00:12:56 je le lui ai dit en conseil municipal, donc on peut retrouver la vidéo,
00:13:00 est allé accueillir l'évêque
00:13:02 à la sortie de la messe à l'église du Raquet.
00:13:07 Qu'est-ce qu'il faisait à accueillir l'évêque à la sortie de l'église du Raquet ? Comment se fait-il que, parce que c'est Emmanuel Macron,
00:13:16 qui ne fait que faire ce qu'ont fait beaucoup d'autres présidents avant lui, comment se fait-il que, parce que c'est Emmanuel Macron,
00:13:22 il n'a pas le droit d'aller accueillir le pape et d'assister à sa messe, mais que quand c'est Frédéric Chéreau,
00:13:30 il a le droit d'aller à la messe de Pâques et
00:13:33 d'assister à la rupture du jeûne. J'avoue que là, je ne comprends pas très bien, y a semble-t-il des droits que Frédéric Chéreau a,
00:13:40 que n'aurait pas le président de la République. Il faudrait quand même peut-être que nos élus du Douaisy
00:13:46 retrouvent un peu d'humilité, cela pourrait leur faire le plus grand bien. Là, je m'exprime au pluriel.
00:13:53 Alors,
00:13:56 ensuite,
00:13:57 chers amis, nous avons eu un adjoint qui a démissionné, qui est Jean-Marie Dupir. Alors Jean-Marie Dupir,
00:14:03 ce n'est pas un secret, c'est qu'il est en conseil municipal et il est souffrant, et donc il a remis sa
00:14:09 délégation d'adjoint tout en restant conseiller municipal,
00:14:13 et il a été remplacé par
00:14:17 notre collègue
00:14:20 de Cuperlaude,
00:14:22 de Cuper-Époulaude, c'est un jeune homme moderne qui porte le nom de son épouse
00:14:26 en
00:14:30 composé,
00:14:32 et
00:14:33 ça a été pour moi l'occasion,
00:14:35 j'avoue que je ne sais pas, il faudrait vérifier, mais nous avions eu
00:14:40 une démission d'un adjoint communiste
00:14:43 qui a été remplacé par une adjointe communiste,
00:14:48 donc on avait remplacé un homme par une femme, c'est tout le moins le souvenir que j'en ai,
00:14:52 et
00:14:55 j'ai donc suggéré, puisqu'on pouvait remplacer un homme par une femme, qu'on puisse
00:14:58 remplacer encore un homme par une femme, pourquoi pas, j'ai proposé, je sais combien je regrettais que
00:15:04 Djamila Meki, qui est une de mes amies,
00:15:07 chacun le sait, qui est une élue de la majorité, qui a une grande compétence, d'un grand dévouement, d'un grand enthousiasme,
00:15:13 ne fut pas désignée adjointe, elle n'avait déjà pas pu l'être la dernière fois, parce que c'était un communiste, et donc on a mis une communiste
00:15:20 Nora Cherki, pour qui j'ai beaucoup de respect et d'amitié, mais
00:15:23 bon voilà, Djamila est là depuis neuf ans,
00:15:27 bientôt dix, elle méritait tout à fait cet avancement, et j'ai donc dit que j'aurais volontiers voté pour elle,
00:15:33 et puis comme ça n'a pas été elle, paraît-il, au nom d'une parité qui l'interdisait, mais qui apparemment ne l'a pas interdit la dernière fois,
00:15:40 eh bien,
00:15:42 je me suis absolue, j'ai voté blanc, j'ai voté blanc, le bulletin était blanc, j'ai voté blanc, voilà, alors ensuite,
00:15:49 Chantal Ribac
00:15:52 a fait une intervention tout à fait, tout à fait subtile, amusante, parce que Chantal est une
00:15:57 une redoutable oratrice, et son intervention était amusante,
00:16:01 la bibliothèque vient d'être rénovée pour 130 000 euros,
00:16:08 elle a une nouvelle directrice, et le projet de médiathèque,
00:16:13 qui devait notamment éventuellement remplacer la bibliothèque, a été sans doute-il définitivement abandonné, il y en avait pour plus de 10 millions d'euros,
00:16:19 rappelons à cet égard que les deux grands projets du nouveau mandat de Frédéric Chérault, était le déménagement de l'école d'art
00:16:26 dans l'ancien hôpital militaire, lequel a été vendu à un promoteur privé,
00:16:31 et une médiathèque laquelle ne se fera pas, alors,
00:16:36 avec une grande subtilité,
00:16:38 Chantal, qui,
00:16:41 c'était drôle, autant le décrypter, Chantal a fait semblant de croire que Frédéric Chérault avait vraiment voulu faire une médiathèque,
00:16:48 il a surtout promis une médiathèque, enfin, il y a neuf ans, il nous avait promis de faire de Daud une ville d'eau,
00:16:55 Alors là, il nous avait annoncé une médiathèque, elle a fait semblant de croire qu'il avait vraiment voulu faire une médiathèque, qu'il n'avait pas menti,
00:17:05 et
00:17:06 que donc, bien sûr, il l'avait abandonnée parce qu'il avait des problèmes d'argent, mais qu'il avait dû mettre des sous de côté,
00:17:11 elle lui a dit, bon, ben, vous en avez dépensé 130 000 pour
00:17:14 rénover la bibliothèque, puisque il n'y aura pas de médiathèque, mais peut-être qu'il reste un peu de sous,
00:17:18 et donc ces sous, vous pourriez les utiliser pour l'ascenseur de l'école d'art, puisque c'est inaccessible aux personnes
00:17:24 handicapées ou à mobilité réduite,
00:17:26 et comme il a décidé de renoncer aussi au déménagement de l'école d'art, elle lui a dit, vous avez peut-être encore un peu de sous,
00:17:32 qu'on pourrait mettre là,
00:17:34 évidemment, comme d'habitude, il l'a envoyé bouler,
00:17:36 poliment, mais il l'a envoyé bouler.
00:17:40 Toujours pas d'ascenseur pour l'école d'art.
00:17:43 Ensuite, nous avons eu un sujet à propos
00:17:48 de
00:17:50 des classes de neige. Alors, les classes de neige, figurez-vous qu'il y a eu 80% de réduction accordée aux non-douésiens,
00:17:57 alors qu'on fait l'inverse
00:18:00 s'agissant des clubs sportifs, vous vous souvenez que les clubs sportifs
00:18:04 l'idée de la
00:18:06 majorité municipale, c'était de diminuer
00:18:10 les subventions
00:18:14 aux clubs sportifs qui avaient des licenciés extérieurs à la ville,
00:18:19 ou alors, enfin, conditionner, quand je dis diminuer, mais enfin, ça aboutissait à cela, au risque de faire disparaître des clubs sportifs.
00:18:27 Rappelons que le foot féminin a disparu déjà,
00:18:30 ce qui est quand même dommage.
00:18:33 Eh bien,
00:18:34 donc voilà que, alors que dans les clubs sportifs, on fait payer plus cher les non-douésiens,
00:18:39 dans le même temps,
00:18:42 ah, maître Bernard, je la salue, je n'oublie pas que j'ai un dossier à vous confier.
00:18:47 Il faut absolument que je le fasse, mais je n'oublie pas. C'est une séquence professionnelle.
00:18:52 Et
00:18:55 voilà que, en revanche,
00:18:57 s'agissant des classes de neige,
00:18:59 80% de réduction pour les non-douésiens. Nous nous sommes abstenus. On nous a répondu en substance que ça ne concernait pas grand monde,
00:19:06 mais on ne voyait pas très bien
00:19:08 pourquoi on le faisait. Ensuite, il y a eu un point d'issein à propos d'une dénomination de voirie, où on a donné un nom
00:19:16 de femme.
00:19:19 Alors, comme je l'ai rappelé, Frédéric Chéron nous avait exposé que, je crois que c'est 90%
00:19:28 des rues qui portent des noms d'hommes.
00:19:35 C'est un secteur où il y a des noms d'aviateurs, donc il voulait un nom d'aviateur, mais il voulait un nom de femme, en l'occurrence, c'est Elisabeth Lion.
00:19:43 Nous n'avons rien contre, je n'ai rien contre cette dame que vous ne connaissez pas,
00:19:48 je n'ai rien contre le fait qu'on puisse donner des noms de femmes
00:19:51 à des rues pour rééquilibrer, mais je lui ai demandé si par hasard,
00:19:56 je crois qu'il ne m'a pas compris du tout, donc j'avais du mal à m'exprimer.
00:19:59 En fait, mon idée c'était que
00:20:03 s'il y a 90% de rues qui portent des noms masculins,
00:20:08 pendant les 100 ans à venir, si on veut rééquilibrer, il n'y aura plus que des noms féminins
00:20:12 pour toutes les nouvelles rues, il y a quand même bien un ou deux hommes qui se seront montrés héroïques,
00:20:17 et peut-être bien donc que ça serait bien de pouvoir distinguer quand même de temps en temps un homme.
00:20:21 Donc, si on veut le faire, il faudrait dépatiser des rues
00:20:25 pour que petit à petit on rééquilibre,
00:20:28 ce qui permettrait de remettre quand même quelques noms masculins.
00:20:31 Proposer la rue des Pâquerettes, par exemple, si il y a une rue des Pâquerettes, bien que la Pâquerette soit féminine,
00:20:36 s'il y a une rue des Pâquerettes, on pourrait la remplacer par un nom d'âme, et comme ça on rééquilibre petit à petit,
00:20:42 ce qui permettrait quand on crée une nouvelle rue de donner de temps en temps encore un nom d'homme.
00:20:47 Et j'avais
00:20:49 signalé qu'on pouvait aussi dépatiser une rue Robespierre, par exemple, pour mettre un nom de femme à la place.
00:20:55 Bon,
00:20:57 il ne m'a pas compris, il a cru que je voulais baptiser une rue Robespierre. Bon, je ne vais pas insister,
00:21:01 mais je donne cette idée quand même, c'est un sujet de réflexion, que je
00:21:06 voulais partager avec le Conseil, à défaut avec vous.
00:21:10 Ensuite, à propos
00:21:13 précisément de l'ensemble immobilier Place Maugin,
00:21:16 alors c'est ce fameux bâtiment qui devait accueillir l'école d'art et qui ne l'accueillira pas, c'est un hôpital militaire,
00:21:21 où Chantal Ribac,
00:21:25 a rappelé que c'était beaucoup de T1, ce sont des tout petits appartements, et que
00:21:30 alors évidemment pour les promoteurs privés, on fait plein de petits appartements,
00:21:35 si on arrive à les vendre, c'est pas mal, c'est mieux économiquement de vendre plein de petits appartements que
00:21:43 quelques grands appartements qui sont vendus plus cher, mais il y en a moins, donc on n'a plus de bénéfices à vendre des petits, sauf que
00:21:49 sociologiquement, dans le cadre de l'évolution sociologique de notre commune,
00:21:54 ce serait bien
00:21:56 qu'on puisse accueillir des cadres et donc d'avoir autre chose que des T1,
00:22:01 parce que là on a surtout une majorité de T1 et on a en outre
00:22:04 peu de places de stationnement.
00:22:08 Alors Frédéric Chereau lui a rappelé, lui a répondu, je le dis parce que les chiffres, on doit rappeler ces chiffres quand même, nous avons
00:22:14 35% d'habitat social,
00:22:16 et dans le parc privé, il y a aussi à peu près encore 35%
00:22:21 d'habitat
00:22:23 très social privé.
00:22:25 Alors
00:22:27 Stéphanie Stirnon nous a expliqué que oui, c'était une discussion avec les promoteurs, que
00:22:33 c'était bien de pouvoir avoir un promoteur qui faisait du bon travail, etc.
00:22:38 Oui, d'accord, que de toute façon si son permis était licite au regard du PLU, dans le cas du ruralisme, on ne pouvait pas le refuser, etc.
00:22:46 Oui d'accord, mais tout ça c'est vrai, mais il n'en reste pas moins que quand c'est la mairie qui vend,
00:22:53 et c'est ce qu'elle cas, qui vend un immeuble qu'elle devait affecter à une école d'art,
00:22:58 elle pourrait poser des conditions à ses acquéreurs.
00:23:01 Ça existe, il y a d'excellents notaires,
00:23:04 ça ne peut pas être moi, donc je ne me vise pas puisque je ne peux pas faire un acte pour la ville de Douai puisque j'en suis élu,
00:23:09 mais il y a d'excellents notaires qui sont tout à fait capables de mettre des conditions, de cahier des charges dans une vente
00:23:14 pour prévoir qu'on doive
00:23:17 faire des appartements un peu plus grands, et à ce moment là, qu'on respecte ou pas le PLU,
00:23:22 on a une obligation conventionnelle.
00:23:24 Voilà.
00:23:28 Ensuite nous avons parlé de la passerelle, vous savez cette fameuse passerelle, la 12 1,
00:23:33 je dis 12 1, c'est le nom de la délibération, la passerelle qui
00:23:38 donc va, 12 11 pardon, qui va passer par dessus la gare pour rallier,
00:23:44 relier par allier, relier la clochette au centre de Douai,
00:23:51 au versant gare,
00:23:53 tourner vers le centre, c'est d'ailleurs mon quartier.
00:23:56 Eh bien,
00:23:59 cette passerelle,
00:24:01 alors,
00:24:05 elle a normalement une double fonction, a rappelé Stéphanie Stirnon, qui est
00:24:09 de permettre la circulation des passagers,
00:24:14 pourront donc les usagers, etc, pourront, alors il y aura un parking silo pour les automobiles, etc,
00:24:21 et donc, voilà, bon, ça va servir aux usagers de la gare, mais ça va aussi servir,
00:24:27 normalement, à relier la clochette au centre-ville, donc à relier, à
00:24:32 désenclaver le quartier de la clochette, donc là, de Douai à Douai, entre douésiens et non pas des gens qui arriveraient par la gare.
00:24:38 Alors,
00:24:42 bon,
00:24:44 il y a eu une intervention de Colley, une intervention de Chantal,
00:24:47 l'intervention de Chantal était également très subtile, je veux dire, vraiment,
00:24:51 elle est excellente à l'oral et son intervention était subtile.
00:24:55 La difficulté de cette passerelle est que, il va y avoir donc énormément de gens qui, parmi ceux qui l'utiliseront,
00:25:01 qui sont des gens qui viendront
00:25:03 en train, vous savez que nous avons la deuxième gare des Hauts-de-France à Douai, donc il y a énormément de passages.
00:25:09 Les gens qui seront en train ont des valises,
00:25:12 il y a des enfants, il y a, bon voilà, donc quand vous sortez du train, quand vous allez en train, vous êtes un peu encombré, etc.
00:25:19 Si vous avez dans le même temps des gens qui arrivent à toute vitesse en vélo,
00:25:24 ça pose un problème de cohabitation.
00:25:27 Et donc, or,
00:25:30 l'obsession de nos écolos radicaux, et particulièrement de Stéphanie Stirnaud,
00:25:36 qui est à la fois adjointe de l'urbanisme et écolo radical, c'est le vélo. Les piétons, ils n'aiment pas les piétons, ils veulent des pédaleurs.
00:25:44 Et donc, il faut que cette passerelle soit aussi une passerelle cycliste.
00:25:48 Alors, Chantal a dit "bah d'accord", mais alors le problème c'est que si c'est aussi une passerelle cycliste, il va falloir des trottoirs
00:25:55 pour mettre les piétons à l'abri.
00:25:58 Gêne et affolement de Stéphanie Stirnaud qui n'avait pas prévu cette objection.
00:26:03 Et on a commencé à nous expliquer que oui mais non mais... alors Chantal a dit "bah sinon il faut que
00:26:08 on soit à pied, à côté des autres qui sont à pied, en poussant son vélo."
00:26:14 Et
00:26:17 eh bien
00:26:19 évidemment on nous répond "non mais il faut qu'il roule au pas". Vous avez déjà vu un cycliste rouler au pas ?
00:26:24 J'ai même arrivé de faire du vélo.
00:26:26 Vous avez déjà vu un cycliste sur une passerelle,
00:26:29 passerelle qui sans doute ne sera pas plane, qui va j'imagine être... vous avez déjà vu un cycliste en descente, vous avez vu un cycliste rouler au pas ?
00:26:36 Il y en a, c'est pas le contraire.
00:26:38 Mais vous en avez vu beaucoup rouler au pas ? Et surtout, qu'est ce qui fait que les écolos sont convaincus
00:26:46 que l'automobiliste est méchant,
00:26:49 que le piéton est méchant, mais que le cycliste est un amoureux d'autrui ?
00:26:54 C'est à dire que dès que vous
00:26:56 vous descendez de votre voiture, vous montez sur un vélo, vous êtes piéton, vous montez sur un vélo, vous devenez un amoureux de l'humanité.
00:27:01 C'est Jésus pédaleur. Je dis ça rien que pour agacer notre mère.
00:27:07 Et donc en fait le cycliste lui, il sera tout gentil,
00:27:11 il ne bousculera personne, il ira lentement, etc. Bon alors Chantal en a profité pour rappeler que deux jeunes étaient sur un trottoir à toute vitesse
00:27:19 boulevard Pasteur, qu'elle leur avait fait une remarque cet après-midi et qu'elle avait été, on l'a bien compris, agonie d'injure.
00:27:26 L'obsession de nos amis écolos,
00:27:30 c'est de pouvoir pédaler partout. Et donc l'idée ça va être de mettre des vélos qui vont circuler en trombe sur la passerelle,
00:27:37 qui vont bousculer les enfants, les poussettes, les mères de famille, les pères de famille, je rajoute les pères de famille,
00:27:42 je sens venir Mithou,
00:27:46 etc. Les petits vieux avec leur canne, les mamies avec leur déambulateur.
00:27:50 Oui je dis les mamies et pas les papys parce que les mamies vivent plus vieilles donc elles sont plus nombreuses à avoir un déambulateur.
00:27:55 Voilà alors oui mais bon alors ça biaise alors etc.
00:28:01 Enfin bref on nous explique alors, je vous ai dit que à 6 heures du matin,
00:28:05 quand il n'y a personne,
00:28:08 on peut pédaler vite.
00:28:09 Parce qu'il n'y a personne.
00:28:10 Parce que bien sûr le cycliste il est là à 6 heures du matin quand il n'y a personne.
00:28:13 Il n'y a que des cyclistes à 6 heures du matin, il n'y a pas de piétons à 6 heures du matin.
00:28:17 Il n'y a que des cyclistes bien sûr.
00:28:18 On ne sait pas pourquoi mais le cycliste il se lève à 5 heures pour pédaler à 6 heures sur la passerelle.
00:28:23 Le piéton lui non, il est paresseux, il arrive plus tard. C'est comme il va moins vite, il part plus tard.
00:28:28 Évidemment, chacun sait que les gens les plus lents partent toujours plus tard.
00:28:32 Bon voilà alors.
00:28:36 Oui alors Stéphanie Sternot nous a parlé de l'intelligence du partage des usages.
00:28:44 L'intelligence du partage des usages, une fois encore.
00:28:47 Comment se fait-il qu'on nous explique qu'il faut sécuriser les pistes cyclables
00:28:56 parce que les automobilistes mettent les cyclistes en danger
00:29:01 et que en revanche les cyclistes eux auraient l'intelligence du partage des usages avec les piétons ?
00:29:10 En fait c'est simple. C'est que le cycliste il a peur de se faire renverser par l'automobile.
00:29:16 Donc évidemment il a le dessous.
00:29:19 Donc il demande à ce qu'on sécurise son trajet.
00:29:22 Mais quand il sera en vélo et qu'il aura la mamie avec son déambulateur,
00:29:26 le dominant ça sera le cycliste parce que mamie elle aura la trouille.
00:29:30 Et donc nous qui sommes des piétons nous demandons qu'on protège mamie et son déambulateur.
00:29:36 Mais les écolos disent "ah non non non non le cycliste il ne pose jamais de problème.
00:29:42 Il faut le protéger quand il peut être écrasé par une voiture.
00:29:45 Mais par contre quand il peut écraser le piéton, là il ne faut pas le protéger parce que le cycliste c'est un saint.
00:29:51 C'est incroyable comme on se transforme.
00:29:54 On se juge sur un vélo et paf, santo subito.
00:29:58 Bon alors, oui et puis alors il y a un ascenseur.
00:30:02 Il y a un ascenseur mais l'ascenseur peut tomber en panne nous a-t-elle dit.
00:30:07 L'ascenseur peut tomber en panne.
00:30:09 Mais quand on pense que cette majorité municipale ne fait rien ou pas grand chose
00:30:16 à propos d'un certain nombre de résidences, de résidences sociales,
00:30:22 dans lesquelles il y a des problèmes de chauffage, dans lesquelles il y a des problèmes d'humidité,
00:30:27 dans lesquelles il y a des problèmes d'ascenseur.
00:30:30 Tout le monde sait que c'est toujours dans ces résidences là que les ascenseurs tombent en panne.
00:30:33 Et là, alors eux, ils ne font rien.
00:30:37 Alors là, ils nous disent "ah non c'est embêtant, l'ascenseur de la plateforme peut tomber en panne".
00:30:43 Mais il ne sera pas réparé, on ne sait pas pourquoi.
00:30:45 Quand c'est un maillard social, il n'est pas réparé, la mairie ne fait rien.
00:30:48 Oui ça on le sait.
00:30:49 Mais là, là peut-être que ça va être réparé, là.
00:30:51 C'est possible, s'il tombe en panne, c'est possible qu'il soit réparé.
00:30:55 Voilà, bon, non mais il faut que les cyclistes puissent écraser les piétons sur la passerelle
00:31:00 parce que l'ascenseur peut tomber en panne.
00:31:03 Bon, d'accord.
00:31:05 Alors, oui, et alors à propos des cyclistes qui roulent sur les trottoirs,
00:31:11 Stéphanie Stianou nous a dit que c'était parce qu'ils ne se sentaient pas en sécurité.
00:31:15 Oui, mais alors vous voyez dans quoi ils vont rouler sur les trottoirs,
00:31:17 parce que les cyclistes ne se sentent pas en sécurité, mais les piétons,
00:31:21 les piétons ils sont méchants.
00:31:23 Les écolos n'aiment pas les piétons, comme ça.
00:31:27 Bon, ça n'est pas un transport doux, ça n'est pas une, pardon, une mobilité douce de piétons.
00:31:35 Alors, ensuite, 13.5 rapports sociaux uniques 2021.
00:31:39 Si juste pour faire remarquer une chose, il y a eu, ça n'est pas du tout une critique,
00:31:43 mais ma collègue Anne Collin a posé des questions,
00:31:47 il y a eu 77 accidents de travail pour 700 agents sur l'année 2021.
00:31:51 Par accident du travail.
00:31:55 Ça fait, quand on regarde, je crois que j'ai un problème de connexion,
00:31:59 voilà, ça y est, j'ai réapparu, cela fait 4 000,
00:32:03 parce que si vous avez 77 accidents du travail avec 56 jours par accidenté,
00:32:11 ça fait 4 312 jours, 11,81 années d'absence.
00:32:19 Je ne dis pas qu'elles sont injustifiées, ce n'est pas ça du tout.
00:32:23 Mais il y a eu, sur l'année 2021, dans l'ensemble des agents municipaux douésiens,
00:32:29 il y a eu 4 312 jours d'absence, 11,81 années d'absence.
00:32:38 On parle bien d'accidents du travail, donc de choses qui sont, voilà.
00:32:43 Ce qui vient aussitôt à l'esprit, c'est qu'il faudrait peut-être faire quelque chose pour,
00:32:49 d'ailleurs, effectivement, Anne Collin a demandé pourquoi il n'y avait pas d'assistant de prévention,
00:32:55 il faudrait peut-être faire quelque chose pour protéger les agents municipaux contre l'accidentalité,
00:33:01 parce que 4 312 jours, au-delà du danger pour les agents du travail,
00:33:09 les agents municipaux, pardon, ça représente 4 312 jours d'absence,
00:33:15 11,81 années d'absence pour l'ensemble des cumulés des agents municipaux,
00:33:21 sur la simple année 2021.
00:33:24 C'est dramatique, voilà, c'est un chiffre qui vraiment,
00:33:29 c'est la première fois que je prends conscience, parce que ce rapport était,
00:33:33 il y avait un résumé qui était assez bien fait, et c'est tout à fait frappant, vraiment.
00:33:38 Ensuite, les questions diverses. Alors, je suis intervenu à propos d'une école,
00:33:43 une mère de famille qui m'avait abordé, et visiblement, elle avait également interrogé notre mère,
00:33:53 à propos de l'école Jules et Léon Maurice, où depuis 4 ans, 4 ans, il y a une fuite d'eau,
00:34:01 et donc pas de chauffage, dans en plus une salle de classe qui se trouve au-dessus de la cave.
00:34:11 Alors, il y a un chauffage d'appoint, mais bien sûr, ça ne suffit pas.
00:34:15 Là, l'institutrice, qui est une institutrice de CM2, je ne vais pas donner son nom,
00:34:21 parce que bon, pas en public, j'ai fait au conseil, mais,
00:34:24 a mis un tapis sous son bureau pour ne pas avoir trop froid aux pieds,
00:34:27 et pour des raisons de sécurité, on ne peut pas le mettre dans toute la salle,
00:34:30 et M. Bardou, le directeur, demande depuis 4 ans que cette fuite soit réparée.
00:34:36 La mère nous a dit que c'était pris en compte 4 ans. Bon, d'accord.
00:34:42 Colline est intervenue sur les nuisances pour les riverains de la prison.
00:34:47 Alors, il y a des lanceurs, on le sait, puisque j'ai des clients qui habitent à proximité,
00:34:53 hélas, il y a des enfants qui ont été traumatisés par des lanceurs qui arrivent jusque dans les jardins
00:35:01 pour lancer dans la cour de la prison, et le maire nous explique que depuis la rue des Cities,
00:35:07 il y en a un qui tire depuis la rue avec des mortiers,
00:35:10 et qui monte sur les toits des garages en les habillant.
00:35:15 Il nous dit ça, et comme d'habitude, il n'envoie absolument pas d'agents municipaux,
00:35:24 puisqu'il refuse de confier à la police municipale des missions de sécurité.
00:35:28 C'est tellement vrai qu'elle a aussi évoqué le fait que 4 étudiants avaient été agressés rue de Bélin,
00:35:34 vous savez, les prépas, qu'un commerçant vendredi avait été vandalisé,
00:35:39 et qu'elle réclame sans cesse une brigade de nuit, ce à quoi le maire nous a répondu
00:35:43 que l'hiver, les policiers municipaux finissent à 20h30, et l'été à 21h30.
00:35:49 En fait, plus il fait nuit tôt, plus ils finissent tôt,
00:35:54 parce que comme ça, ça laisse plus de temps aux délinquants pour agresser et vandaliser.
00:36:02 C'est intelligent quand même.
00:36:04 Quand vous voyez que le maire de Sein a rallumé un certain nombre d'éclairages nocturnes
00:36:09 parce qu'il y avait des dégradations, le maire de Douaïs, lui,
00:36:13 arrête la police municipale tôt, quand il fait nuit,
00:36:18 parce que comme ça, ça laisse tranquille ceux qui ont envie de se livrer à des activités de détente.
00:36:25 Xavier Thierry a évoqué l'enquête publique sur le BHNS, le bus à haut niveau de service,
00:36:32 le successeur de notre défunt et malheureux tramway, le tramway fantôme de Jean-Jacques Delisle.
00:36:38 Alors, il a rappelé des inconvénients, effectivement, de...
00:36:44 Oui, Christelle Bernard qui dit des caméras pour éviter les vols de voiture la nuit.
00:36:49 Mais oui, mais il faudrait... Alors, il faut des caméras,
00:36:53 et puis il faut un centre de supervision urbain, que nous n'avons pas,
00:36:57 et puis il faudrait aussi...
00:37:00 La difficulté qu'on a, c'est que quand votre voiture est dégradée,
00:37:07 d'abord, vous n'allez pas toujours porter plainte,
00:37:09 parce que, évidemment, vous faites une déclaration d'assurance sans aller porter plainte,
00:37:12 et les plaintes mettent un certain temps à être traitées, ce qui est bien légitime,
00:37:16 et les images ne sont confiées au parquet que si elles sont demandées dans les 15 jours,
00:37:23 parce que sinon, elles sont détruites.
00:37:25 Moyennant quoi, la plupart du temps, les caméras ne servent à rien,
00:37:29 puisque, un, on ne surveille pas pendant la nuit, parce qu'il n'y a pas de censure,
00:37:33 enfin, on ne surveille pas en continu, donc on ne peut pas envoyer de brigade,
00:37:37 deux, les images sont conservées, mais détruites au bout de 15 jours,
00:37:42 c'est-à-dire avant qu'on ait pu les sauvegarder à la demande de l'autorité judiciaire,
00:37:47 sachant que, mystérieusement, de temps en temps, la mairie s'affranchit de cette obligation de demande,
00:37:52 et alors, on ne sait pas très bien, là...
00:37:53 C'est toujours un peu nébuleux avec Frédéric Chirou dans ces cas-là,
00:37:56 tout d'un coup, les images sont sauvegardées, fournies, on ne sait pas très bien pourquoi, etc.,
00:38:00 ça arrive parfois, parfois, ils nous laissent glisser une version différente.
00:38:05 Mais ce que nous demandons, nous, depuis 2020, Colline l'avait demandé,
00:38:09 c'était un centre de supervision urbain, c'est-à-dire qu'il y ait quelqu'un qui regarde les caméras
00:38:13 et qui puisse envoyer une brigade de police municipale, s'il y en a une, la brigade de nuit,
00:38:18 ou prévenir la police nationale immédiatement, mais pour ça, il faut qu'il y ait quelqu'un derrière les caméras.
00:38:24 Voilà. Alors, donc, le bus à haut niveau de service, oui, c'est l'enquête publique qui démontre que,
00:38:33 enfin, qui annonce qu'il va y avoir un autobus dans les 200 rues de Paris,
00:38:39 ce qui va produire la réduction des trottoirs, mais ce qui va aussi gêner les vélos,
00:38:44 parce que figurez-vous que nous avons beau dire que les vélos peuvent parfois un petit peu chahuter les piétons,
00:38:51 eh bien, nous n'en avons pas pour autant contre eux, et nous aimerions bien qu'ils soient protégés,
00:38:57 parce que précisément, alors, si on réduit les passages vélos et les trottoirs,
00:39:02 on va avoir des vélos sur les trottoirs réduits, et ce sera d'autant plus dangereux,
00:39:06 parce qu'il va y avoir les autobus qui vont se croiser dans les deux sens.
00:39:08 Donc, il est intervenu là-dessus, il y a effectivement, du coup, il y a des suppressions de certaines pistes cyclables,
00:39:13 et puis il y a ce fameux, il y aura un arrêt de bus au Beffrois.
00:39:16 Il avait proposé plutôt qu'on privilégie la place de Gaulle, qui est juste à côté,
00:39:21 parce qu'il va y avoir un arrêt de bus au Beffrois, c'est-à-dire à l'angle de la rue de Paris et de la rue de la mairie.
00:39:28 Il est à craindre que ça ne provoque des embouteillages catastrophiques.
00:39:32 À propos d'embouteillages, le maire nous a sortis, alors c'est du Géraud, là, c'est un grand moment.
00:39:40 Alors, il considère que place Lerrillers, les gens tournent trop vite autour de la place,
00:39:44 et qu'il faut ralentir la circulation.
00:39:46 Alors, évidemment, avec l'autobus, ils vont être ralentis, ça c'est le moins qu'on puisse dire,
00:39:49 ils ne pourront sans doute plus passer du tout, et aux heures de pointe,
00:39:53 il y a une thrombose.
00:39:56 Eh bien, Frédéric Chahot a dit que ça passera, parce qu'il y a eu des calculs qui ont été faits.
00:40:01 Et il y a eu ce mot, exceptionnel, je préfère les calculs des sachants au bon sens.
00:40:07 Oui, les calculs des sachants au bon sens.
00:40:12 Seigneur !
00:40:15 Alors, quand il y aura un bouchon, il y en aura un,
00:40:19 quand il y aura un bouchon, il nous dira que non, ça n'est pas possible,
00:40:27 les sachants ont prévu qu'il n'y en aurait pas.
00:40:30 Alors, on va lui dire qu'il y a un bouchon, il va lui dire, oui, mais il devait y en avoir un avant,
00:40:35 le bon sens ne suffit pas.
00:40:38 Alors, on va lui dire, alors faites revenir des sachants pour compter les voitures avant et après.
00:40:44 Ah ben non, parce que ça coûterait cher, il faudrait une commission.
00:40:48 Donc, quand vous serez dans le bouchon, place l'airier,
00:40:52 quand il y aura le bus à haut niveau de service,
00:40:55 dites-vous que si vous êtes bloqué dans le bouchon,
00:41:00 votre bon sens vous dit que vous êtes bloqué dans le bouchon,
00:41:03 mais que ce n'est pas possible parce que le sachant savait que vous ne seriez pas bloqué, je vous assure.
00:41:10 Le sachant, il savait qu'actuellement vous allez trop vite,
00:41:13 qu'après vous serez bloqué,
00:41:15 mais que le but c'était de vous ralentir, but qui sera atteint,
00:41:19 et que c'est juste votre bon sens qui vous fait croire que vous êtes arrêté,
00:41:24 alors que non, vous êtes seulement ralenti.
00:41:27 Voilà ce qu'est d'avoir un grand intellectuel à l'hôtel de ville.
00:41:32 Enfin, j'ai posé une question à la demande de Maggie Luke,
00:41:37 que je salue parce que je crois qu'elle nous écoute,
00:41:39 qui m'a envoyé un texto tout d'un coup,
00:41:41 il faut poser une question.
00:41:42 Salle Andrieux, qui est une salle de sport,
00:41:47 il y a de la canne de combat, c'est tout à fait spectaculaire,
00:41:53 et le président du club, qui est un homme vraiment tout à fait dynamique,
00:41:59 veut faire de la canne de combat en fauteuil,
00:42:02 de la canne-fauteuil, du fauteuil-canne,
00:42:04 enfin je ne sais pas bien, je crois qu'on disait canne-fauteuil.
00:42:07 Donc on se tape dessus, mais assis, et à roulettes.
00:42:11 Bon, toute plaisanterie mise à part,
00:42:13 quand on voit ça, et j'en ai vu,
00:42:15 je ne parle pas de Maggie, que j'ai vu en fauteuil,
00:42:18 en fauteuil, tapant un court doublé sur un entraîneur.
00:42:24 Oui, j'en fais, oui, je sais,
00:42:27 c'est pour ça que je n'ose pas m'approcher.
00:42:30 Un jour, vous êtes de mauvaise humeur, chère Maggie,
00:42:32 mais très sérieusement, j'ai vu des enfants faire ça,
00:42:36 pour les enfants, c'est...
00:42:38 Quand vous permettez à un enfant d'oublier son handicap,
00:42:44 de sublimer son handicap, c'est merveilleux,
00:42:48 c'est touchant, évidemment, et on a envie que...
00:42:51 Donc toute plaisanterie mise à part, c'est très bien.
00:42:54 Ah, c'est de la canne-fauteuil, dites-elles, c'est ça.
00:42:56 Oui, j'ai un peu de mal avec les...
00:42:58 Il ne faut pas m'en vouloir,
00:42:59 quand vous prenez un coup de cadre,
00:43:00 vous êtes un peu moins précis, forcément,
00:43:02 avec un cerveau un peu secoué,
00:43:04 mais très sérieusement, là,
00:43:05 et toute plaisanterie mise à part.
00:43:06 C'est vraiment très bien, c'est vraiment une belle initiative,
00:43:11 mais alors le problème, c'est d'arriver à les amener dans la salle,
00:43:13 parce qu'il y a des marches.
00:43:15 Et elle m'avait donc envoyé une photo,
00:43:18 alors j'avoue que j'étais un peu perplexe,
00:43:19 je ne peux pas vous la montrer,
00:43:20 parce que je vous parle de mon téléphone,
00:43:21 et la photo est dans mon téléphone.
00:43:23 C'est le président du club qui était juché sur les marches
00:43:26 avec les bras levés.
00:43:28 Vous voyez pas bien ce que je pouvais dire,
00:43:30 avec les explications, j'avais compris
00:43:32 que je devais interroger là-dessus.
00:43:34 M. le maire nous a dit qu'il allait s'en préoccuper.
00:43:39 Enfin bon, c'est un bon début.
00:43:42 Il enverra un sachant mesurer les marches.
00:43:45 Enfin bref, il faudrait faire quelque chose.
00:43:48 Ce qu'il m'a dit, malgré tout, de temps en temps,
00:43:51 après il faut passer à l'acte.
00:43:54 C'est un homme fort intelligent,
00:43:56 mais qui a une difficulté entre la tête et les mains.
00:44:02 Une difficulté de coordination.
00:44:04 C'est qu'il serait peut-être plus humble de les changer de salle
00:44:07 plutôt que d'installer un accès.
00:44:10 Je pense qu'à la limite, ils seront d'accord
00:44:12 pour être changés de salle si...
00:44:14 Enfin je dis ça quand je suis pas leur part de parole, surtout.
00:44:17 Mais pour être changés de salle si les conditions sont...
00:44:24 Oui, bonsoir à Thierry.
00:44:27 Et bravo à Thierry.
00:44:29 Bonsoir et bien, bravo à Thierry.
00:44:31 Aidez-le à nettoyer le cimetière des animaux à Dorigny,
00:44:38 le cimetière des bâtonniers.
00:44:40 Des bâtonniers, pardon, pas des bâtonniers.
00:44:43 Le cimetière des bâtonniers.
00:44:45 Cimetière des animaux, des bâtonniers,
00:44:47 je remets tout dans le bon ordre.
00:44:49 Aidez-le, vraiment, parce que c'est vraiment très bien ce qu'il fait.
00:44:52 Je veux absolument y retourner, j'étais allé voir avant.
00:44:55 Je veux absolument que j'y retourne après.
00:44:57 Le problème, c'est que quand j'ai voulu y aller, il tombait des cordes.
00:45:00 Mais j'ai vu ce qu'il faisait.
00:45:03 Mes limbagos successifs font que c'est un petit peu compliqué pour moi d'aller aider.
00:45:10 Mais vraiment, aidez-le, il y a une page,
00:45:12 je crois que c'est le 1er octobre de mémoire, la prochaine opération.
00:45:15 Il y a une page Facebook.
00:45:17 Aidez-le parce que ce qu'il fait, c'est vraiment très bien.
00:45:20 Et puis franchement, si ça n'était pas lui aider bénévole, ça n'aurait jamais été fait.
00:45:26 Ça a été fait autrefois par une association, ça s'était raté,
00:45:29 puis voilà, ça ne repartait pas.
00:45:31 Il s'est démené, il a écrit aux Vos Navigables, il a écrit à la mairie, il a tout essayé.
00:45:36 Je suis moi-même intervenu à sa demande.
00:45:39 L'adjoint Leclerc s'est démontré plutôt bienveillant.
00:45:46 Enfin, je ne le mets pas en cause de sa bonne volonté, mais enfin, sa bonne volonté.
00:45:50 Vous savez qu'un adjoint peut avoir de la bonne volonté pour que le maire fasse quelque chose.
00:45:55 Ce n'est pas un pied de biche qu'il faut, c'est un trou.
00:45:58 Et donc voilà, il le fait lui-même et il a eu raison.
00:46:02 Je veux conclure par une séquence un petit peu polémique.
00:46:08 On va s'amuser un petit peu.
00:46:09 Un mot sur les sénatoriales qui ont lieu dimanche.
00:46:12 Alors pourquoi ? C'est parce qu'il y a eu mardi une réunion à Saint-Le-Noble.
00:46:20 Je n'avais pas été convié, je n'en suis pas vexé.
00:46:23 De la liste de Danny Waterblade, contre lequel je n'ai rien de particulier,
00:46:29 puisque c'est un ancien membre du MoDem.
00:46:31 De la liste de Danny Waterblade, qui est une liste d'indépendants
00:46:38 où figure en numéro 3 Christophe Dumont, le maire de Saint-Le-Poble.
00:46:43 Et vous savez qu'il y a d'autres candidats dans le Douaisy, dont moi-même,
00:46:47 qui suis en 7e position sur la liste Horizon MoDem,
00:46:52 dont notre maire qui est en 7e position sur la liste de Patrick Cannaire,
00:46:56 la liste socialiste, dont Stéphanie Stirnaud, notre adjointe écologiste,
00:47:01 qui est candidate sur la liste écologiste,
00:47:03 et dont le maire de Lallin, qui est en 3e position sur l'une des 3 listes UDI,
00:47:09 la liste de Guylain Cambier.
00:47:12 Et je veux juste dire une petite chose, c'est parce qu'il y a eu,
00:47:18 dans les interventions qui ont été faites, des propos tenus par Christophe Dumont
00:47:25 et par Christian Poiret, et qui sont tombés drus sur la tête
00:47:32 de ce malheureux Jean-Paul Fontaine, qui est un membre de l'UDI,
00:47:37 qui voit la sénatrice sortante de l'UDI, Valérie Tard,
00:47:42 qui ne se représente pas, soutenir Guylain Cambier,
00:47:45 et qui, parce qu'il est UDI, parce qu'il est à la région,
00:47:48 conseiller régional avec l'aide de Valérie Tard,
00:47:56 il se met 3e de liste, il sait qu'il ne sera pas élu,
00:47:59 évidemment il n'y aura pas 3 élus, moi non plus je ne serai pas élu,
00:48:02 mais voilà, il est là par fidélité à son parti,
00:48:04 ça n'est pas critiquable, ça n'est pas mon parti,
00:48:07 mais pour autant la fidélité à son mouvement n'est pas critiquable.
00:48:10 Et alors, il se prend quelques claques,
00:48:16 alors il y a Christophe Dubon qui dit, quand je vais en dire
00:48:19 que sa famille c'est son parti politique, je me dis que nous,
00:48:24 notre famille c'est le Douaisy, notre territoire,
00:48:27 nos habitants et nos électeurs, surtout que quand on pousse
00:48:30 la réflexion dans sa famille politique, on a quand même 3 listes,
00:48:33 bref parfois l'indépendance a quand même du bon.
00:48:37 Je crois qu'il ne faut pas confondre les scrutins, les élections, les lieux.
00:48:42 Diriger une commune, je serais tenté de dire que oui,
00:48:47 on peut tout à fait être un maire sans étiquette,
00:48:49 c'est tout à fait légitime, parce qu'au fond, on sait bien
00:48:51 qu'en réalité les politiques municipales ne sont pas toujours
00:48:54 si différentes de cela, ce n'est pas une question d'étiquette
00:48:58 dans les politiques municipales, c'est souvent, notre maire
00:49:01 est un grand intellectuel peu opérationnel,
00:49:04 non pas parce qu'il est socialiste, mais parce qu'il est lui-même.
00:49:08 Voilà, je dis cela, on sait que je n'ai pas, sauf lorsqu'il devient
00:49:13 autoritaire, de querelles personnelles particulières avec lui.
00:49:16 Mais il est comme ça, voilà, c'est tout.
00:49:19 Une mairie, oui. Un département, je veux bien croire
00:49:24 que Christian Poiret nous dise, oui, moi je dirige le département
00:49:27 du Nord, qui est quand même le premier de France après Paris,
00:49:30 qui est quand même le plus grand département de France en surface
00:49:32 et en population, donc Paris est une ville et un département,
00:49:36 mais si on met Paris à part, c'est le premier département de France.
00:49:39 Je veux bien qu'il nous dise, oui, je dirige ça sans étiquette,
00:49:42 oui, enfin, il dirige ça sans étiquette, soutenu par la droite
00:49:46 contre l'opposition de gauche, mais je veux bien, c'est un département
00:49:50 après tout, pourquoi pas. Mais le Sénat, le Sénat,
00:49:55 est-ce que vraiment, le Sénat, qu'il y ait des sénateurs
00:50:01 sans étiquette ? Oui, d'accord, mais j'ai rien contre.
00:50:05 Mais est-ce que véritablement il est-il légitime qu'il y ait
00:50:08 dans une assemblée parlementaire, dans une assemblée parlementaire,
00:50:13 des femmes et des hommes qui aient une famille politique ?
00:50:16 Je vais vous donner un exemple. Imaginons que demain,
00:50:20 on promeuve la gestation pour autrui. La gestation pour autrui,
00:50:27 vous savez, c'est quand on peut acheter un bébé,
00:50:31 parce que la gestation pour autrui, c'est ça.
00:50:33 Alors, on va dire que c'est peut-être gratuit.
00:50:36 Oui, je ne sais pas si les dames sont tout à fait inclines
00:50:40 à être enceintes pendant 9 mois gratuitement.
00:50:42 Alors, ce sont vraiment de très grandes bénévoles.
00:50:45 Dans les pays dans lesquels la gestation pour autrui est illicite,
00:50:49 l'Ukraine, par exemple, généralement, on paye.
00:50:53 Bon, n'ayons pas d'illusions. Alors, après, c'est un choix.
00:50:59 Certains peuvent trouver qu'il est tout à fait normal
00:51:01 d'acheter un bébé quand on ne peut pas en avoir
00:51:03 ou quand on en veut un à un âge avancé, etc.
00:51:06 D'autres peuvent penser que pour un enfant,
00:51:09 l'idée qu'on a été fabriqué pour être vendu,
00:51:12 ça peut être un peu perturbant. Chacun pense ce qu'il veut.
00:51:15 Il se trouve que les familles politiques ont généralement
00:51:19 une opinion là-dessus. De même, en matière d'immigration.
00:51:23 Les familles politiques ont généralement des opinions
00:51:26 en matière d'immigration. De même, en matière d'âge de la retraite.
00:51:31 Les familles politiques ont des opinions en matière d'âge de la retraite.
00:51:35 De même en matière de défense nationale,
00:51:37 en matière de relations internationales.
00:51:40 Est-ce qu'on est pro-russe ou pro-ukrainien, par exemple ?
00:51:43 Les familles politiques ont des opinions en matière
00:51:46 de relations internationales. Et je vous rappelle
00:51:49 que le Sénat, c'est une assemblée.
00:51:52 Que si demain la France doit adopter des législations,
00:51:58 doit décider d'un conflit armé, on va interroger les assemblées.
00:52:04 Et est-ce que vraiment les électeurs peuvent se satisfaire
00:52:09 de savoir qu'à ce moment-là, on leur dira
00:52:12 « Non, je dis que notre famille, c'est le dwizi, notre territoire,
00:52:16 nos habitants, nos électeurs ». Oui, nos électeurs.
00:52:19 Mais nos électeurs, on va faire comment quand il va falloir
00:52:24 voter pour la gestation pour autrui ?
00:52:26 On va réunir les électeurs pour les faire voter,
00:52:28 pour qu'ils nous disent pourquoi il faut qu'on vote ?
00:52:31 Et alors, on sera, si j'ai bien compris, à l'Assemblée nationale,
00:52:36 le sénateur du dwizi, seulement du dwizi.
00:52:39 Par exemple, le nucléaire, qu'est-ce qu'on va faire pour le nucléaire ?
00:52:43 Parce qu'il y a une centrale nucléaire, mais elle est à Gravelies,
00:52:45 il n'y en a pas dans le dwizi.
00:52:47 Alors, on va dire « Non, on ne veut pas de centrale nucléaire,
00:52:51 parce qu'on n'est pas chez nous, on s'en fiche,
00:52:52 ça ne met pas dans le toit, puis si elle explose,
00:52:54 on va être irradiés ».
00:52:56 Voyez-vous, l'idée qu'on doive être parlementaire,
00:53:00 je dis bien parlementaire, je ne dis pas maire,
00:53:01 je ne dis pas conseiller département,
00:53:02 l'idée qu'on doit être parlementaire, sans étiquette,
00:53:06 sans famille politique, avec seulement comme famille politique son dwizi.
00:53:10 On est sénateur de la nation du dwizi.
00:53:14 On est indépendantiste dwizien.
00:53:16 Moi, ça ne me convainc pas.
00:53:18 Je ne suis pas un partisan du mandat impératif,
00:53:22 où on est élu et on doit absolument faire ce pour quoi on a été élu
00:53:26 et ce que veulent les électeurs, etc.
00:53:27 On ne peut pas dévier la vie, les circonstances, etc.
00:53:30 Je n'ai jamais été un partisan du mandat impératif.
00:53:32 Mais là, on n'est pas dans le mandat impératif.
00:53:34 On est dans le mandat flottant.
00:53:37 On est le représentant du dwizi et seulement du dwizi.
00:53:41 Et uniquement du dwizi.
00:53:42 Donc si une usine va s'installer ailleurs, on va voter contre.
00:53:45 Si elle s'installe chez nous, on va voter pour.
00:53:47 Et dès qu'il y aura un texte qui sera un texte politique,
00:53:49 un texte de vie des citoyens, un texte national,
00:53:52 qu'est-ce qu'on fait ? On ne prend pas part au vote ?
00:53:54 On va dire, ah ben non, je n'ai pas été élu pour ça,
00:53:56 donc je ne sais pas ce que je fais.
00:53:58 Parce que ça veut dire que si demain, il y a un texte politique
00:54:01 et qu'un sénateur du dwizi sans étiquette vote ce texte politique,
00:54:04 on pourra lui dire, mais c'est une mesure patiente.
00:54:06 On ne vous a pas élus pour ça.
00:54:08 On vous a élus pour représenter le dwizi,
00:54:10 pas pour prendre des positions politiques.
00:54:12 Moi, je dis franchement que cette idée selon laquelle
00:54:15 on devrait être député ou sénateur sans famille politique,
00:54:21 sans projet politique, sans idée politique,
00:54:25 en faisant uniquement de la défense de ses habitants,
00:54:28 je dis que c'est une erreur sur la nature de ce qu'est un parlement.
00:54:33 Et c'est un danger parce que
00:54:37 il n'y a pas de démocratie.
00:54:41 À ce moment-là, il n'y a pas de contre-pouvoir.
00:54:43 Il va y avoir un président, il va y avoir un gouvernement,
00:54:47 et puis à la limite, on ne se prononce même pas
00:54:49 sur le choix du gouvernement.
00:54:51 S'il fait quelque chose pour le dwizi, on dit oui, mais c'est tout.
00:54:54 On n'a plus de mandat pour critiquer quoi que ce soit du gouvernement.
00:54:58 Donc, vous voyez, là, c'est là que je ne suis pas particulièrement d'accord.
00:55:02 Et notre Christian Poiret nous dit
00:55:06 « L'indépendance, ça permet de décider. »
00:55:09 Je sais que certains d'entre vous sont encore dans des partis,
00:55:12 mais sont en train de se dire qu'en fin de compte,
00:55:14 on est bien quand on dit ce qu'on veut,
00:55:16 quand on avance sur les dossiers.
00:55:18 L'indépendance, ça permet de décider.
00:55:21 C'est-à-dire que je suis élu et que je fais ce que je veux.
00:55:25 Ce que je veux.
00:55:27 Bon, voilà.
00:55:29 Alors, si demain, M. Mélenchon ou Mme Le Pen arrivent au pouvoir,
00:55:34 peut-être que je vais voter pour eux,
00:55:36 puisqu'après tout, je suis élu, je fais ce que je veux.
00:55:39 C'est ce qu'on appelle, je l'ai déjà dit,
00:55:42 c'est la définition même, même, de la démocratie illibérale.
00:55:47 C'est le principe même de ce que dit Christian Poiret.
00:55:50 On est élu, on fait ce qu'on veut,
00:55:52 et à la fin, si les gens ne sont pas contents,
00:55:54 ils ne nous réalisent pas.
00:55:56 C'est ce qui se passe en Hongrie avec Viktor Orban.
00:55:58 Mais avec une différence,
00:56:00 et on va se trouver quand même dans une situation extravagante,
00:56:02 c'est que Viktor Orban est plus démocrate que Christian Poiret.
00:56:06 Parce que Viktor Orban, lui, est élu sur un projet politique.
00:56:10 Donc, c'est un démocratie illibérale,
00:56:13 en ce sens qu'il est élu, il fait ce qu'il veut,
00:56:15 il est rendu compte à la fin,
00:56:16 mais sur un projet politique.
00:56:17 Viktor Orban, on le connaît, son projet politique.
00:56:19 Il le défend.
00:56:21 Christian Poiret, non, même pas.
00:56:23 Il vous dit qu'on est élu pour défendre un territoire,
00:56:25 on est élu de la nation, mais on s'en fiche de la nation,
00:56:29 et on vote ce qu'on veut.
00:56:32 Peut-être qu'on pourra acheter des bébés,
00:56:35 peut-être qu'on ne pourra pas.
00:56:36 On va dire au gouvernement, écoutez,
00:56:38 moi je veux bien voter pour la vente de bébés
00:56:40 si la couveuse, elle est dans le douzi.
00:56:42 Si elle est dans le douzi, je vote pour,
00:56:44 si elle n'est pas dans le douzi, je vote contre.
00:56:46 Je veux bien voter pour qu'on déclare la guerre à la Russie
00:56:48 à condition que l'usine d'armement soit installée à Lovain-Planque.
00:56:52 Si elle est à Lovain-Planque, je vote pour,
00:56:54 si elle est à Valenciennes ou à Marseille, je vote contre.
00:56:58 Je ne suis pas convaincu.
00:57:00 Voilà.
00:57:01 Donc je voulais répondre à ça,
00:57:02 histoire de me faire un peu croustiller,
00:57:05 parce que parfois il faut analyser ce qu'on nous dit
00:57:10 et il faut en induire ce que ça signifie comme conséquence.
00:57:14 Voilà, je vous le dis parce que,
00:57:16 je ne dis pas ça pour embêter le monde,
00:57:18 je ne déteste pas cela,
00:57:19 mais l'écume c'est bien,
00:57:23 la réflexion, ça nourrit quand même un peu.
00:57:27 Et le bon sens, ça n'est pas mal aussi.
00:57:29 Moi les sachants, vous savez, bon voilà.
00:57:32 Je me demande si on n'est pas pris un peu entre deux extrêmes,
00:57:35 l'intello sachant qui nous dit que le bon sens ça ne sert à rien
00:57:39 et la pile atomique qui nous dit qu'il explose quand il veut,
00:57:47 qu'il fait ce qu'il veut, qu'il irradie ce qu'il veut
00:57:50 et qu'on verra bien aux prochaines élections si on est d'accord ou pas.
00:57:54 Voilà, moi je suis un démocrate, un partisan de l'équilibre,
00:57:57 du point d'équilibre, comme dit Marc Fesneau,
00:57:59 le premier vice-président du MoDem, du point d'équilibre.
00:58:02 Et c'est souvent ce qu'il y a de plus difficile,
00:58:05 comme dit François Bayrou, une menace la devire tous,
00:58:08 le juste milieu c'est la vertu et virtus en latin c'est le courage.
00:58:12 Ça n'est pas toujours facile entre ces grands sachants
00:58:15 et ces gens parfois un petit peu énervés,
00:58:18 de trouver le point d'équilibre mais c'est ce à quoi j'appelle.
00:58:20 Et j'espère que la campagne sénatoriale a été,
00:58:25 vous avez sans doute lu l'article de la Voix du Nord d'hier,
00:58:28 a été l'objet de l'ambiance pas très agréable.
00:58:32 Bon, ça va se calmer je pense,
00:58:35 mais j'aspire à ce que ça se calme,
00:58:38 à ce que nous puissions recommencer à travailler
00:58:40 pour notre ville, pour notre douésie,
00:58:42 mais en sachant qui nous sommes,
00:58:44 pas en faisant ce que nous voulons,
00:58:45 en sachant qui nous sommes, pourquoi nous sommes là
00:58:47 et en rendant des comptes à ceux qui nous ont désignés.
00:58:50 Voilà ce que je voulais vous dire.
00:58:53 Je ne peux pas répondre à tout le monde parce que ça défile
00:58:57 et j'ai un petit peu de mal,
00:58:59 il y a eu des commentaires effectivement,
00:59:02 mais c'est un petit peu compliqué.
00:59:05 Oui, il y a Thierry qui dit que Douai,
00:59:08 il défend la bâtillerie car Douai est le deuxième port fluvial de France.
00:59:12 Mais oui, oui, et c'est pourquoi je rappelais tout à l'heure
00:59:15 qu'en 2014, Frédéric Chiroujansky s'est fait élire,
00:59:19 il disait qu'il allait faire de notre ville une ville d'eau.
00:59:22 On a aujourd'hui le canal Seine-Nord
00:59:25 qui est en train d'être mis en train.
00:59:29 Il n'en fait rien, il n'essaie rien,
00:59:31 il ne se passe pas de sort à l'IAS, rien, il n'en fait rien.
00:59:34 Et je trouve que c'est une erreur
00:59:37 parce qu'on passe à côté d'une opportunité.
00:59:40 Voilà, je le regrette.
00:59:42 Voilà les amis ce que je voulais vous dire.
00:59:45 Je vous espère toutes et tous en bonne forme.
00:59:48 Nous sommes jeudi, alors les conseils du jeudi c'est compliqué
00:59:51 parce que le lendemain il faut bosser.
00:59:53 Je me lève demain à 6h pour faire cours à Lille à 8h.
00:59:56 et...

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