Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage
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00:00 avec Thomas Hill, avec votre invité.
00:01 Thomas, vous recevez Caroline Roux et à 9h13,
00:03 c'est l'heure de la session de rattrapage de Jean-Luc Lemoyne.
00:06 - Et Jean-Luc, pour votre dernière session de rattrapage de la semaine,
00:09 j'espère que vous n'allez pas me faire honte,
00:11 parce que vous êtes quand même face à Caroline Roux.
00:13 - Oh, ça va, une collègue !
00:15 - Oui ?
00:16 - Je lui aurais voulu un secret,
00:17 on était en balance il y a quelques années pour présenter ses dents d'air.
00:19 - Ah !
00:20 - Ah ouais, c'est ça.
00:21 - Voilà, France Télévisions, ils voulaient quelqu'un qui inspire la confiance.
00:25 Finalement, ils m'ont bifurqué sur Samy Denrir.
00:26 - Ah !
00:28 - Mais ça s'est joué à pas grand-chose, vraiment.
00:31 - Ouais, vous êtes sûr que vous auriez été crédible pour ses dents d'air ?
00:34 - Merci, vous me faites beaucoup de bien au moral, Thomas.
00:37 Il faut juste croire en ses rêves.
00:38 Comme Caroline, je vous ai entendu dans une interview,
00:41 vous, vous aviez un but.
00:42 - Anne Sinclair, j'ai grandi avec l'idée que je voudrais un jour être Anne Sinclair.
00:47 - Comme Thomas.
00:48 - C'est vrai.
00:48 - Jusqu'au jour où ses paroles ont trouvé en jupe tailleur Pim Moër,
00:51 en train d'interviewer Kiki, l'orbacée artésien.
00:54 Résultat, il est à la tête de Culture Média aujourd'hui.
00:56 - Évidemment, toutes ces informations sont vérifiées.
00:58 - Bien sûr.
00:59 - Jean-Luc, de quoi vous allez nous parler aujourd'hui ?
01:01 - De la visite en France de Charles III.
01:03 Je ne sais pas si vous êtes au courant, car ils en ont à peine parlé dans les médias.
01:06 - Très peu.
01:08 - Déjà, la remontée des Champs-Elysées mercredi.
01:10 Vous l'avez vu ?
01:11 - Ouais. - Mythique.
01:12 T'avais le roi et le président qui étaient debout dans la voiture.
01:15 La tête qui dépassait du toit ouvrant la déesse.
01:18 Normalement, des policiers te voient remonter les champs comme ça, t'es arrêté direct.
01:21 Mais là, ils faisaient des kékés, tous les deux.
01:22 Comme deux mecs bourrés après un mariage, une victoire en Coupe de France.
01:25 À un moment, Charles a même tenté un "one, two, three, vive Alain Giry".
01:29 Personne n'a rien dit.
01:31 Pourtant, il y avait des commentateurs qui scrutaient le moindre de ses gestes.
01:34 - Alors, on guette aussi la gestuelle de Charles III,
01:36 parce qu'on est tellement habitués à ce petit geste de la main.
01:39 D'Élisabeth II, on dit "c'est comme pour dévisser une ampoule".
01:42 - Élisabeth II a régné 70 ans.
01:44 Elle a vu passer 15 premiers ministres en mai,
01:46 mais ce qu'on retient d'elle, c'est son imitation de Claude François.
01:49 C'est triste, quand même.
01:51 - Le soir, il y avait le grand dîner à Versailles.
01:53 Qui était invité autour de cette table ?
01:55 - Personne. - Pas nous.
01:57 - Bande de losers.
01:59 Heureusement que Laurence Ferrari était invitée, elle.
02:02 - Et puis, toute cette belle assemblée, c'est mélangé français-anglais,
02:06 avec encore une fois la fine fleur de la France et de l'Angleterre.
02:11 - La fine fleur ? Ça va, tranquille, Laurence.
02:14 On a une bonne opinion de soi-même.
02:16 Je pense que c'est pour ça qu'on a pas été invité.
02:18 Nous, on est plutôt dans les mauvaises herbes.
02:21 - Il faut être honnête, le roi était très élégant dans son discours en français.
02:25 - Je voudrais donc, si vous me le permettez,
02:28 porter un toast à... - Thomas Hill, Anissa Haddadi.
02:31 - Et le peuple français.
02:33 - Ça fait plaisir. - Il est chic, quand même, Charles.
02:36 - C'est classe. - Ça doit être un enfer, un plan de table à 170 invités.
02:39 Qui tu mets à quelle table ?
02:41 Gabriel à la table, tu le mets avec les adultes ou avec les enfants ?
02:43 Et bien, ils ont réglé le problème.
02:46 - Personne ne sera vexé, tout le monde sera à la table du roi,
02:49 parce que c'est une table de 62 mètres de long,
02:52 qui est dans la galerie des glaces.
02:54 - 62 mètres.
02:55 Pour aller jusqu'au roi, il y avait deux changements,
02:57 dont un à Bastille.
03:00 Alors, quand tu es assis à une grande table comme ça, en long,
03:03 tu dis que tu as intérêt à ne pas être placé à côté d'un relou.
03:06 On l'a tous vécu.
03:07 Comme le demandait si bien Pascal Praud à Laurence Ferrari.
03:10 - Bon, évidemment, dans ces cas-là, on parle à son voisin,
03:13 on parle en face, mais la conversation ne va pas au-delà de 2 ou 3 personnes.
03:18 - Oui, pardon, mais moi, ça m'a donné envie de connaître le plan de table.
03:21 Et c'est là que j'ai entendu ça.
03:22 - Lui était assis à table, pour le coup, Gérard Larcher,
03:25 président du Sénat, à dîner à côté de Mick Jagger.
03:29 - C'est incroyable.
03:30 - C'est le coup dur pour Mick Jagger.
03:33 Qu'est-ce que tu veux qu'il se raconte ?
03:36 Il paraît qu'à un moment, Gérard Larcher lui a juste dit
03:38 "si tu finis pas ton assiette, ça m'intéresse".
03:42 - Vous êtes sûr de cette info ?
03:43 - Ah oui, c'est de venir pichiner du journal des médias
03:45 qui me l'a donné, un gars plutôt fiable.
03:47 - Bon, hier, le roi et la reine étaient à Saint-Denis.
03:52 Et là, c'était une autre ambiance.
03:53 Tu sentais que BFM, ils ne savaient plus comment commenter.
03:55 - La reine Camilla qui s'apprête à faire une partie de ping-pong
03:59 avec l'une de ses jeunes.
04:01 C'est le genre d'image qu'on a l'habitude de voir de ce couple royal.
04:05 - Qu'on a l'habitude de voir ? T'es sûr ?
04:08 - Pas nous.
04:08 - Non mais t'as quand même la reine d'Angleterre qui joue au ping-pong à Saint-Denis.
04:11 Ça commence comme un Camoulox.
04:14 Et quand t'es journaliste et que tu découvres ça en direct,
04:17 tu ne sais pas si tu dois t'en étonner
04:19 ou si tu dois commenter ça comme une vraie compétition sportive.
04:21 - Elle insiste Camilla.
04:22 - Elle persiste quand même.
04:24 - À mon avis, la jeune joueuse de Saint-Denis est une très bonne joueuse qui se met...
04:29 - C'est le service qui ne va pas.
04:30 - Qui elle aussi, oui, c'est le service qui ne va pas.
04:33 - C'est le service qui ne va pas.
04:34 Je pense qu'il y avait d'autres problèmes.
04:36 On ne savait pas si Camilla tenait une raquette ou si elle faisait sauter des crêpes.
04:39 Et c'est là qu'on a basculé vers le sublime.
04:41 En bord de table, il y a Brigitte Macron qui a dit "je prends la gagnante".
04:44 Et après, ça a été l'autour du bonheur.
04:46 - Est-ce que Brigitte Macron, la première dame à...
04:49 - On va jouer en fait.
04:50 - On va tenter sa chance.
04:52 - Qui, je le précise, porte aujourd'hui une veste 3/4 Chanel rouge.
04:57 Et ce n'est pas anodin.
04:58 - Non, ce n'est pas anodin car la veste 3/4 Chanel rouge
05:00 faisait la tenue officielle des joueuses de ping-pong au sein de Saint-Denis.
05:03 Il faut le savoir.
05:04 Bon, moi j'étais, comme les journalistes de BFM, j'étais à fond.
05:08 Je voulais savoir qui allait gagner.
05:10 Allez, je vous passe le match.
05:11 C'est un document exclusif Culture Média.
05:12 - Entre la France et l'Angleterre, qui va gagner cette partie de ping-pong ?
05:18 - Brigitte, elle a éclaté Camilla.
05:26 - C'est pas vrai, mais pour le moral de la France, je pensais que c'était bien de venir là-dessus.
05:30 - C'est vrai qu'elle était un peu meilleure au ping-pong que Camilla.
05:33 Moi, j'ai remarqué.
05:34 - On partait de très bas.
05:35 - Mais voilà, le niveau n'était pas fou.
05:36 Ce qui était drôle, c'est de voir les gens autour
05:38 qui sont bloqués à devoir regarder ce match de ping-pong
05:41 et qui n'ont pas le choix.
05:42 - Tout le monde filmait.
05:43 Un match de très mauvaise qualité.
05:44 - Très très mauvaise qualité.
05:45 Bon, merci Jean-Luc Lemoyne et on vous retrouve lundi également.