Frédéric Durand : «Ce n'est pas ma gauche»
Le directeur de l'institut "L'inspiration politique", Frédéric Durand, a réagi aux propos d'Aurore Bergé sur la police : «Ce n'est pas ma gauche».
Transcript
00:00 - Ce qui me choque là, c'était les propos de Clémentine Autain qui disait, c'est effectivement le 15e mort,
00:04 Naël, on peut tous déplorer la mort d'un jeune, sans préciser à côté qu'il y a 27 000 refus d'obtempérer par an,
00:10 donc 5200, où il y a un risque de mort ou de blessure grave pour les policiers.
00:15 - Ils devaient parler dans la Sochaux hier.
00:17 - Ce qui signifie que dans 5100 et quelques cas, les policiers gardent leur sang-froid puisque leur vie est endagée
00:23 ou ils risquent d'être lourdement blessés.
00:25 Donc je trouve que déjà présenter les choses sans présenter la contrepartie, ça n'est absolument pas normal.
00:29 Ensuite, moi, ça n'est pas ma gauche, ça.
00:31 Ce qui, malheureusement, je déplore que ce soit aujourd'hui cette gauche-là qui fasse le plus de voix,
00:37 parce qu'il y a une réalité, mais moi, vous voyez, on a fait un entretien avec Carole Delga dans le numéro à venir
00:42 qui sort la semaine prochaine de l'Inspiration politique.
00:45 Carole Delga dit une chose, la France a besoin d'ordre, de justice sociale et d'humanité.
00:49 Je me retrouve davantage dans cette gauche-là, me semble-t-il, parce qu'elle le dit tout.
00:54 Oui, la France a besoin d'ordre, oui, elle a besoin de justice sociale et d'humanité,
00:57 que d'un celle-ci qui dit "la police tue".
00:59 Voilà.
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