• l’année dernière
Une voiture de police a été attaquée en marge de la manifestation "contre les violences policières et le racisme systémique", ce samedi après-midi à Paris. Dans le quartier de Pigalle, plusieurs personnes s'en s'ont prises à un véhicule des forces de l'ordre, notamment à coups de barres de fer. L'un des agents présents dans l'habitacle a sorti son arme à feu de service et l'a dirigée vers les auteurs de l'attaque, sans ouvrir le feu.

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Transcription
00:00 J'aimerais bien pouvoir un petit peu parler en effet de ces marches,
00:03 qui ont quand même réuni 80 000 personnes sur tout le territoire,
00:07 15 000 à Paris, puisque nous en effet la CGT,
00:10 on était co-organisateurs de cette marche.
00:13 Par contre, je veux juste vous reprendre aussi,
00:15 mais sur le début, ceci dit, vous n'avez pas été très affirmatif,
00:19 et c'est très bien.
00:20 Au début, vous avez dit, c'est peut-être des manifestants, manifestantes,
00:22 et après vous vous êtes repris en effet,
00:24 et vous avez dit, ce sont des personnes qui étaient masquées
00:28 et qui étaient habillées en noir.
00:30 Alors moi, je vous le dis précisément,
00:31 ce n'étaient pas en effet des manifestants et des manifestantes,
00:34 c'étaient des personnes qui étaient en dehors du cortège,
00:37 et d'ailleurs, ce qui se passe, on le voit,
00:39 ce n'est absolument pas dans le cortège.
00:40 Non, ce n'est pas dans le cortège.
00:41 C'est en dehors, non mais c'est très important.
00:42 Je n'ai jamais dit que c'était dans le cortège.
00:43 C'est vrai qu'il peut y avoir ce risque d'amalgame,
00:45 clairement, entre les manifestants et ces individus, c'est ça ?
00:47 Je tiens à le dire, puisque par exemple,
00:50 beaucoup, beaucoup de personnes ont dit,
00:51 avant cette manifestation, c'est une manifestation anti-police,
00:55 c'est une manifestation où tout le monde…
00:57 Sur les bandes vols de tête,
00:58 il y a des slogans insultants envers la police quand même.
01:01 Non, non, pas…
01:02 Non, sur les organisateurs et organisatrices que nous sommes,
01:07 on a été très clair, donc notre appel est très clair.
01:10 Pourquoi tolérer des bandes vols qui se quipent
01:11 avec des slogans pénants envers la police ?
01:12 C'est insultant ?
01:14 Notre appel est très clair, c'est…
01:15 Alors c'est lequel ?
01:16 Non mais il faut quand même que les personnes qui nous écoutent
01:18 sachent pourquoi on était dans la rue.
01:19 Bien sûr, justement.
01:20 80 000 personnes dans la rue,
01:21 elles n'étaient pas là pour insulter la police.
01:24 Elles étaient là pour contester les violences…
01:26 Attendez, attendez, Guillaume, juste laissez-la terminer,
01:28 laissez-la terminer pour qu'elle puisse développer son alimentaire.
01:31 En effet, on était là pour condamner les violences policières,
01:35 on était là aussi pour demander la justice sociale,
01:38 on était là pour contester aussi et condamner le racisme systémique
01:43 et on était là aussi pour porter notre vœu
01:47 que les libertés publiques et les libertés syndicales
01:50 soient enfin respectées dans ce pays.
01:52 Et nous, nous pensons que justement,
01:54 nous marchons pour du progrès social et des libertés
01:57 contre le racisme, contre les violences policières,
01:59 c'est pour aussi la démocratie.
02:01 Mais pourquoi tolérer des banquets ?
02:02 Alors juste, j'ai donné la parole à Chabin de Sevan qui nous a rejoint…

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