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NewsTranscription
00:00 Ces images et ces captations 3D sont inédites.
00:03 Elles représentent des bus de captifs africains
00:06 moulés sur la nature en 1846 à Maurice
00:10 et découverts en France au château royal de Blois
00:12 il y a cinq ans seulement.
00:14 Leur présence au musée intercontinental de l'esclavage
00:17 est un moment intense pour leurs descendants.
00:20 - Ça m'impressionne, ça m'émue d'être là.
00:25 On a fait quelque chose.
00:27 On a eu un sentiment de badoum,
00:30 parce qu'on est créatifs.
00:32 On ne comprend rien.
00:34 Ça fait un drôle d'impression,
00:36 un drôle de sensation,
00:38 un drôle de feeling.
00:40 - Ce captif africain était originaire du Mozambique.
00:43 Nom d'origine, Nyama Kanyua,
00:45 rebaptisé Jean-Hector Lili.
00:47 Lili, un nom porté encore 200 ans plus tard
00:51 par des familles mauriciennes.
00:53 - Très émouvant de pouvoir voir le visage
00:56 de nos ancêtres, des premiers Lili
00:58 qui sont débarqués à Limoris.
01:00 On ne croyait absolument pas que quelque chose comme ça
01:04 pouvait être possible, de pouvoir retrouver
01:06 les visages de nos ancêtres.
01:08 - La collection est accompagnée d'une documentation individuelle
01:12 de captifs originaires du Mozambique, du Malawi,
01:15 de la Tanzanie et des Comores notamment.
01:18 Une mine d'information pour les chercheurs mauriciens
01:21 qui prônent la réparation.
01:23 - La mine de l'esclavage est d'abord est là à vocation
01:27 de réparation historique, culturelle.
01:30 Cette histoire a été niée.
01:32 Ici, à Maurice, l'idée de ce musée, c'est surtout
01:35 représenter ceux qui sont absents.
01:37 - La création du musée intercontinental de l'esclavage
01:40 découle des 290 recommandations faites en 2011
01:43 par la commission Justice et vérité,
01:46 une commission destinée à réconcilier
01:49 la population mauricienne avec son passé.