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Ce dimanche, Constance fait son grand retour dans l'émission ! Avec elle, La Fontaine n'est pas vraiment mort...

La chronique de Constance - (24 Septembre 2023 - )
Retrouvez toutes les chroniques de Constance dans « C'est encore nous ! » sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-de-constance

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Amusant
Transcription
00:00 que vous allez aimer la revoir, la retrouver, mais aussi dans vos oreilles, bien sûr, chez
00:03 vous à la radio, celle qu'on a attendue, attendue, attendue, c'est Constance, bien
00:07 sûr.
00:08 Oui, vous pouvez l'applaudir.
00:09 Allez-y, ma chère Constance.
00:10 Oui, alors, j'ai des lunettes parce que je ne vois plus rien, mais femme à lunettes,
00:19 femme à quéquette.
00:20 Pour fêter ce retour parmi vous, j'ai choisi d'aborder un sujet léger, car aujourd'hui
00:26 nous sommes le 24 septembre et c'est la journée mondiale du migrant et du réfugié.
00:30 Alors, sans plus tarder, je m'en vais vous conter cette fable.
00:35 Un jour que la famille ne menaçait soi-disant sa famille, en une lointaine contrée, sous
00:41 des cieux basanés, un rusé coquin, trop fainéant pour travailler, préconseille auprès
00:47 d'un sage cousin déjà exilé.
00:49 Il est au-delà de la mer un pays de fromage où fleurit la sécule assez émue et bien
00:56 d'autres avantages.
00:57 Là-bas, Mendy prie, supplie et joue aux pauvres migrants pendant qu'en secret tu prépares
01:04 le grand remplacement.
01:05 Plutôt que de rester chez toi à jouer du tam-tam, exile-toi dans ce pays et viole leur
01:12 femme.
01:13 « Ça n'est pas aux Français d'accueillir toute la misère ! » dit courageusement Gisèle,
01:20 la gauloise en colère.
01:22 « Qu'il est bon de pouvoir dire tout ce que l'on pense tout haut ! »
01:26 Et la France pense mort au bobo !
01:29 J'espère que cette fable vous plaira, vous, les fachos, car puisque France Inter fait
01:36 la guerre aux gauchos, je prépare la suite de ma carrière en suivant le vent pour assurer
01:41 mes arrières.
01:42 Mais dans cette fable, en vérité, à la version suivante, aussi, ça pourrait ressembler.
01:48 La raison du plus con est toujours la meilleure.
01:51 Dans un jardin opprimé vivait une perruche et chaque jour était sans graine et semée
01:57 d'embûches.
01:58 En ce matin, sans raison, on pouvait se faire déplumer, se faire rôtir, découper et même
02:04 réduire en fricassé.
02:06 Toutes les femelles qui déployaient leurs ailes, sans procès ni pitié, se faisaient
02:10 couper le gosier.
02:11 Et si par malheur un oeuf abritait une tapette, on le brisait sans tarder pour en faire une
02:17 omelette.
02:18 Alors, entre fuir ou périr, la perruche choisit le moindre mal.
02:23 Et une nuit, elle s'échappa de cette cage en mettant en danger son plumage.
02:28 Ainsi, de radeau en canot de sauvetage, elle finit par amérir au pays des fromages.
02:33 En ce jardin, méfiant moineaux, virent arriver un matin le plus misérable des passereaux
02:39 à l'esprit chagrin.
02:40 Tant les plumes lui manquaient qu'il fut encore un oiseau, on pouvait en douter.
02:45 « Qui es-tu ? » pour oser déranger moivre de paix, lui dit méfiant, l'en plumer.
02:51 « Hola frère ! » lui dit l'oiseau de misère.
02:53 J'atterris épuisé d'un périple terrifiant.
02:56 Durant ma traversée, j'ai vu mes amis se noyer en hurlant.
02:59 « Je viens chercher ici un refuge, un nid à l'abri du déluge.
03:03 » « Passe ton chemin ! » s'écria compère moineaux.
03:06 « Tu n'es ni bienvenu ni attendu.
03:08 Et pour la rime, bouge ton cul ! »
03:10 « Pas de place chez nous pour les mendiants, retourne donc chez toi, encombrant migrants.
03:17 »
03:18 Tous les gens du pays du fromage se mêlèrent à la dispute.
03:20 Chacun avait un avis, du roi jusqu'au pute.
03:23 Moineaux, vanneaux, perruches ou cacatoès, qu'importe l'origine, ils disaient « on
03:28 en a plein les fesses ! »
03:30 Compère renard finit alors par trouver la solution.
03:34 Les amis, laissons faire les bas du front, ces oiseaux migrateurs feront monter les aigreurs,
03:43 profitant aux extrêmes, en voilant les vrais problèmes.
03:47 Et pendant que le gras pigeon s'accapare toutes les graines, faisant croire aux moineaux
03:53 qu'il n'y a plus de gâteaux, ces volatiles s'entretuent et le gras pigeon leur met
03:58 dans le cul.
03:59 Merci beaucoup Constance, c'est si bien que la frontaine ne soit pas vraiment morte.
04:07 (Applaudissements)

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