Category
🥇
SportTranscription
00:00 Salut à tous et bienvenue sur Virage Marseille, votre rendez-vous avec le club phare Olympique
00:16 de Marseille pour débriefer ce match contre le Paris Saint-Germain, format spécial.
00:22 Aujourd'hui nous sommes avec trois invités avec Eric Dimeco, salut Eric.
00:26 Salut Romain.
00:27 Avec Florent Germain, salut. Salut à tous.
00:30 Et Christian Cataldo qui nous rejoint. Bonjour Romain.
00:33 Le président des Dodgers. Bonjour Florent.
00:35 Bon on va couper le suspense, vous n'allez pas rester sur un format spécial, je le disais,
00:41 nous allons rester deux fois plus de temps ensemble, une heure.
00:44 Pas forcément pour débriefer ce match, on va rapidement embrayer sur le conflit actuel
00:51 à l'Olympique de Marseille entre la présidence et les groupes de supporters.
00:55 Virage Marseille, c'est maintenant.
00:57 Alors ce n'est pas de la mauvaise foi Marseillaux-Marseillaises parce qu'on a perdu 4-0,
01:07 on ne va pas trop s'attarder sur ce match parce que, Eric, il n'y a pas eu match tout simplement
01:12 entre l'OM et le PSG.
01:13 Moi j'ai juste envie de faire un flashback d'une semaine quand même, parce qu'on était là la semaine dernière,
01:18 on débriefait le match de Toulouse.
01:21 C'était il y a un siècle.
01:23 Oui, ça paraît loin parce qu'il s'est passé beaucoup de choses.
01:26 Mais rappelons-nous, j'étais très inquiet par l'enchaînement des 4 matchs qui arrivaient.
01:32 En voyant poindre une crise sportive.
01:38 Bon, on n'a pas eu droit à une crise sportive à l'arrivée,
01:41 mais si on peut parler du sport et de ce qui s'est passé hier soir sur le terrain,
01:46 et on peut même parler de ce qui s'est passé cette semaine,
01:49 parce qu'il y a eu un match jeudi soir et on ne peut pas non plus l'oublier.
01:52 Comment va le sommeil ?
01:56 Parce que tu nous avais dit que tu n'étais pas trop dormi.
01:59 Hier soir, dès que j'ai vu que ça tournait vidègre, je me suis mis le match au rugby.
02:04 Donc au moins je n'étais pas partie prenante.
02:07 Et au moins ils se rattrapaient dans la viande, entre les Galois et les Australiens.
02:12 Donc au moins il n'y avait pas de déception sur l'engagement.
02:14 Mais pour en revenir au match d'hier soir,
02:19 et c'est peut-être à ce sens que je veux bien faire des débats,
02:23 des longs débats sur l'équipe, le football, la mise en place, les performances des joueurs.
02:28 Mais quand on sort d'une semaine comme celle des joueurs de l'OM,
02:33 je veux bien, et je sais que j'aime bien attaquer les joueurs avant d'attaquer l'entraîneur.
02:40 Il faut toujours mettre les joueurs devant leur responsabilité.
02:43 À un moment donné, ils ont l'ancien entraîneur qui est parti à courant.
02:49 Ils n'ont peut-être même pas compris, et Christian nous le confirmera.
02:54 C'est peut-être les groupes qui leur demandaient d'ailleurs.
02:56 Oui, il n'était pas lui dans le conflit et il est parti au bout d'un jour.
03:01 Derrière, il va y arriver un nouvel entraîneur, il part sans dirigeant.
03:06 Ils enchaînent un match deux jours après le match de Coupe d'Europe,
03:10 dans un dispositif qui change.
03:13 Il n'y a pas d'excuses pour la performance de l'OM, voire pour les performances individuelles.
03:17 Par contre, il y a quand même quelques explications.
03:19 Et moi, les joueurs, le peu de matchs que j'ai vu regarder hier soir, ils m'ont fait de la peine.
03:24 Des fois, j'ai les nerfs après les joueurs.
03:26 Parce que pas d'agressivité ?
03:28 Parce que je me suis mis à leur place, j'ai été à leur place.
03:31 J'ai vécu des turpitudes dans ce club-là, j'y ai passé 12 ans.
03:34 Il y a des moments qui ont été peut-être plus graves que ce qu'on a vécu en ce moment.
03:37 Et des fois, tu n'as pas la tête à jouer au football, ou alors, selon le scénario du match,
03:41 quand tu prends un but casquette d'entrée, que tu es plein de bonnes intentions,
03:44 et bim, tu as la tête dans le sac.
03:46 Voilà, donc moi, je veux bien parler de la tactique de Pachaud, de l'implication des joueurs, mais...
03:52 Quand on a de la peine, Eric, souvent, c'est qu'on a aussi tout donné.
03:56 On est sûr qu'ils ont tout donné.
03:58 On veut se mettre à leur place et on se dit "Ah, les pauvres, là, moi, je suis désolé, j'ai pas réussi à avoir de peine".
04:02 Moi, j'ai eu de la peine pour eux.
04:03 Parce que je trouve que Samuel Gigoud a bien dit les mots.
04:05 Il y a eu un manque de caractère et à un moment donné...
04:08 En plus, souvent, c'est plus vous, anciens footballers professionnels, qui avez ce discours-là, en disant...
04:13 Vous savez, ils arrivent à se mettre dans une bulle, quel que soit l'entraîneur,
04:17 quel que soit les tracas en coulisses.
04:19 En général, les joueurs, ils veulent jouer au foot.
04:21 C'était leur discours jeudi.
04:22 Donc jeudi, on va les croire et puis dimanche, on va les trouver comme excuses.
04:25 Moi, j'ai trouvé qu'ils avaient manqué de...
04:27 Voilà, vous m'avez compris, Samuel Gigoud, il avait le même sentiment.
04:30 Je suis de même avis que Flora, moi.
04:32 Ce qu'il a dit Gigoud et ce qu'il a dit Pancho à la fin, je suis déçu et marqué.
04:36 Voilà, nous, on est déçu et marqué aussi.
04:39 Parce qu'on peut perdre.
04:40 Parce qu'il faut reconnaître qualitativement...
04:42 Il n'y a pas photo entre Paris et l'OM.
04:44 On va prendre tous les postes, un par un, et on va mettre les joueurs l'un à côté de l'autre.
04:47 Il n'y a pas photo.
04:49 Mais seulement, tu peux perdre, on va dire, avec la tête de l'autre.
04:51 Là, ils ont perdu avec la queue basse.
04:53 Ils sont rentrés...
04:54 On est rentrés sur le terrain en espèce de bus devant, qui n'a pas fonctionné,
04:58 vu qu'on a pris un but rapidement.
05:00 Je ne sais pas, au moins, vas-y, jette-toi dans la...
05:02 Tu en prends quatre, mais au moins, tu perds les armes à la main.
05:06 Après, c'est tout ce que je veux dire.
05:07 Je ne veux pas accabler aussi tout, parce qu'il y a tellement de choses qui rentrent en compte et tout,
05:12 que voilà, on a perdu.
05:14 On a perdu, mais on a perdu totalement.
05:16 Tu peux faire ce constat-là que tout le monde le fait.
05:19 Je veux dire, il ne faut pas être connaisseur du football pour se mettre devant la télé
05:22 et pour voir qu'il y avait une équipe qui en voulait et qui était cohérente
05:25 et qui était... qui en voulait, en tout cas, en apparence, moins.
05:31 Mais sans trouver d'excuses, on peut trouver quand même des explications, les gars.
05:34 Moi, j'ai vu...
05:36 Si on part du principe...
05:37 Bien sûr que quand on dit qu'un joueur est capable de se mettre dans sa bulle,
05:40 on en a parlé avant du match de l'Ajax, bien sûr.
05:43 Sauf qu'à un moment donné, tu peux être aussi perméable à ce qui se passe à l'extérieur.
05:47 Tu peux aussi te dire, qu'est-ce que je fais dans ce club ?
05:49 L'entraîneur qui m'a fait venir, il n'est plus là.
05:51 Et puis, tu peux être aussi moins bien physiquement et sombrer
05:56 parce que l'adversaire est plus fort trop rapidement dans le match
05:59 et que tu n'as pas les ressources.
06:01 La ressource mentale de réagir dans un match comme ça,
06:03 comme ça s'est passé à l'Ajax d'ailleurs.
06:05 Puisqu'on ne peut pas dire aussi, deux jours avant,
06:07 "Waouh, tu as vu les ressources mentales qu'ils ont ? Ils étaient menés 2-0,
06:10 remenés derrière, ils reviennent.
06:12 Tu as vu, ils sont costauds."
06:13 Et puis dire deux jours après, il n'y a plus ça.
06:14 Il y a un adversaire, il y a un contexte qui fait que, voilà, je l'ai vécu.
06:18 Je n'ai pas fait rien sur le terrain quand même.
06:20 Que je sache, ce n'était pas un de mes défauts.
06:23 J'ai aussi sombré dans des matchs.
06:26 Et on aurait pu dire, "Oh, il ne mouille pas le maillot."
06:28 Parce que c'est trop facile.
06:30 Moi, je veux bien faire le débrief du match en disant,
06:33 "Ils n'avaient pas envie, ils n'ont pas mouillé le maillot."
06:36 Peut-être qu'on n'a pas une équipe de vaillants,
06:38 alors que l'an dernier, c'était une des qualités de l'équipe
06:41 et c'est ceux qui les rendaient sympathiques,
06:42 notamment aussi les supporters.
06:44 On va peut-être revenir à la Réunion parce que,
06:45 qu'est-ce qui manque dans cette équipe ?
06:47 Les Colasinales, les Boussi.
06:49 Non, mais ça fait...
06:51 Il y a perdre et perdre.
06:52 Ça fait quelques ans qu'on perd au Parc.
06:53 Qu'est-ce qui manque dans cette équipe ?
06:54 Peut-être qu'il manque fortement de caractère et de leader.
06:57 Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire.
06:59 Ça, c'est possible.
07:00 Ça permet de faire une explication.
07:01 Ce qu'on avait et qu'on n'a plus.
07:02 Mais permettez-moi de demander, d'attendre un peu,
07:05 parce que ce serait con, dans 15 jours,
07:08 de là et de dire, "Waouh, tu as vu le mental de cette équipe ?"
07:11 Oui, mais chaque match est une histoire.
07:13 Franchement, bien.
07:14 Pour finir, juste avec le débrief de ce match,
07:17 messieurs, j'ai relevé une phrase de Pancho Abardonado.
07:20 Ce n'est pas en conférence de presse,
07:21 ce n'est pas au micro du diffuseur Prime Video,
07:23 c'est au micro d'un autre ayant droit, Free.
07:25 Il a glissé à Ludovic Diouly, les classicaux,
07:28 on ne peut plus les jouer comme on les jouait, nous,
07:30 il y a quelques années.
07:31 En soupirant, en expliquant un peu le manque d'agressivité de l'OM,
07:35 Flo, est-ce que tu...
07:36 Bon, écoute, oui, mais après, en termes d'agressivité,
07:40 tu n'es pas obligé de mettre des têtes à hauteur du genou.
07:42 Tu peux aussi prendre un jaune à un moment donné.
07:46 Premier jaune à la 72ème.
07:48 Premier jaune à l'entame du dernier quart d'heure.
07:51 Samuel Gigo à la 80ème, qui se chauffe un petit peu avec un attaquant du PSG,
07:58 je crois que c'est Colomoyi.
07:59 Il y a quand même un juste milieu entre...
08:02 Oui, évidemment, on revient à l'époque des années 90,
08:04 où parfois ça a dépassé certaines limites,
08:06 c'est plus possible maintenant, la vidéo, etc.
08:08 Mais tu peux montrer un peu d'orgueil, quand même.
08:10 Non, mais ce qui est bizarre, c'est que je crois que les stats,
08:12 il y a cinq fautes en premier mi-temps, c'est vrai ça ou c'est la légende ?
08:14 Oui, oui, c'est ça.
08:15 Voilà, donc là, c'est vrai que quand tu joues...
08:17 On a fait deux actions.
08:18 Quand tu joues à Paris, contre Paris Saint-Germain-Supérieur,
08:22 et que tu fais que cinq fautes,
08:24 ça veut dire même que tu n'arrives pas à les attraper.
08:27 C'est pour ça que...
08:28 On pense à Jordan Vertout.
08:30 Quand tu n'arrives pas à attraper les mecs, tu vois,
08:32 il y a peut-être l'envie, l'envie y est, dans ce fait-là.
08:36 Il y a peut-être aussi le quittement que la seconde,
08:38 la seconde qui fait que tu peux être sur le contact, justement.
08:42 Voilà, donc pour voir les qualités mentales de cette équipe-là,
08:46 permettez-moi d'attendre un peu, quoi.
08:48 Voilà, par contre, dire que certains ont eu honte hier soir,
08:52 c'est la réalité.
08:53 Moi, ils m'ont fait de la peine.
08:54 Ils m'ont fait de la peine parce que je les sentais sans réaction,
08:58 accablés, on voyait défiler les buts et c'est terrible.
09:01 J'allais dire exactement ce qu'a dit Christian tout à l'heure
09:04 et je voudrais rajouter en termes de manque de leadership,
09:07 de caractère, de personnalité.
09:09 On en a parlé ici la saison passée parce que Pablo Longoria,
09:12 ce qu'il n'avait pas trop apprécié de la saison dernière,
09:15 c'est justement un manque de leader.
09:17 Il avait pointé du doigt ce qui s'était passé en Coupe de France
09:19 contre Annecy, etc.
09:20 Quelques matchs importants où il trouvait que ça manquait un petit peu
09:25 de patrons sur le terrain et moi, on m'avait glissé quand même
09:28 que ça allait être l'un des aspects forts du mercato.
09:32 Et là-dessus, je reste sur ma fin parce que c'est vrai que
09:35 aussi bien en termes d'arrivée et de départ,
09:38 parce qu'on a vu des joueurs qui sont partis comme Gendouzi,
09:40 qui sont ceux qui parfois donnaient au moins du reprendant.
09:43 Tu as perdu deux leaders, Adralexi et Gendouzi.
09:46 Et Alexis Sanchez.
09:47 Ne me reparle pas d'Alexis, je suis déjà...
09:49 Oui, mais à un moment donné, il faudra me parler et on en reparlera dans la saison.
09:54 Mais si il te manque des leaders dans une équipe,
09:59 ce n'est pas en changeant la moitié de l'effectif que tu vas le créer, ce leader-là.
10:03 Et ce n'est pas en faisant partir deux joueurs qui osent cette spécificité.
10:08 Même si Gendouzi ne jouait plus trop, tu peux être aussi un leader en dehors du terrain.
10:12 Je vous sens qu'il y a un problème, messieurs, sur le mercato en général,
10:15 sur la politique globale de l'Olympique de Marseille.
10:17 Vous me voyez venir, donc on n'est plus trop sur le débrief de PSG.
10:20 Oui, mais on va clore le débrief de ce match.
10:22 Je vous donne deux stats.
10:24 Eric parlait des cinq fautes de première mi-temps.
10:26 Il y a eu zéro tir cadré sur toute la rencontre pour l'Olympique de Marseille
10:29 et la possession de balles n'était que de 23% pour l'Olympique de Marseille.
10:34 C'est pour vraiment clore et ça résume peut-être ce match, cette prestation.
10:38 Je le rappelle, une défaite 4-0 au parc.
10:41 On enchaîne, messieurs, pas de gigle, rien, on y va, on ne perd pas de temps.
10:45 Sur cette réunion, rappel d'effet très important.
10:49 Virage Marseille enregistré lundi dernier.
10:52 Tout va bien ou presque.
10:54 Et puis derrière, c'est l'escalade, la porte ouverte à toutes les fenêtres.
10:59 Christian, réunion lundi soir.
11:01 Ça ne se passe pas forcément bien, on va le dire comme ça.
11:04 On apprend que la direction de l'OM se met en retrait de manière officieuse.
11:10 Avant de commencer quoi que ce soit, je voudrais apporter un petit truc.
11:15 Parce que j'ai des comptes à régler avec des gens.
11:18 Ça, c'est mon bulletin de salaire de la Poste.
11:22 Il est à 1 889 euros ce mois-ci.
11:25 Parce que j'ai la prime de 280 euros qui tombe pour l'été.
11:30 Ça, c'est mon bulletin de salaire.
11:32 Je me lève tous les matins à 6h du matin.
11:34 Je commence à 6h30, je finis à 13h.
11:38 Je ne suis pas un mafieux.
11:40 Parce qu'un mafieux qui gagne 1 600 euros par mois...
11:43 - Ce qu'il a mal réussi. - Ce qu'il a mal réussi.
11:46 Et un mec qui se gave...
11:48 Ça, c'était pour les internautes, les mafieux.
11:50 Parce que moi, je ne regarde pas les réseaux sociaux, je m'en bats l'œuf.
11:54 Mais bon, j'ai de la famille quand même.
11:56 Et ça me touche quand même de la famille.
11:58 Et pour M. Muselier, pour sa gouverne,
12:01 le mec qui se gave, parce qu'il est passé à TF1 hier,
12:04 il a quand même dit qu'on se gavait.
12:06 Je donne 1 881, c'est la Poste, c'est le bulletin de salaire du mois de septembre.
12:10 Avec la prime de presque 300 euros d'été.
12:13 - D'accord. - 1 889 euros.
12:15 Bon, là, ça, c'est pour mettre un peu les panneaux l'un à l'autre,
12:18 et l'église au milieu du village.
12:20 M. Cataldo, ce n'est pas quelqu'un qui se gave,
12:22 c'est quelqu'un qui travaille, qui se lève à 6h du matin,
12:24 tous les matins, 6 jours sur 7, et qui va travailler.
12:27 Voilà, comme des milliers de gens.
12:29 Et qui a une passion, qui est l'Olympique de Marseille,
12:31 et qui est président d'une association à but non lucratif.
12:35 Et ça fait 32 ans que je suis là,
12:38 et que je m'en occupe, avec d'autres personnes, bien sûr.
12:40 Je ne suis pas le seul, je ne pourrais pas.
12:42 - Christian, j'ai l'impression, pour mettre les pieds dans...
12:44 - Ça, c'est pour mettre un peu les panneaux.
12:46 Maintenant, je vais te parler de la réunion.
12:48 - Est-ce que tu peux, justement, tout expliquer ?
12:50 Parce qu'en réalité, on ne vous a pas entendu,
12:52 toute la semaine, vous avez fait communiquer, je crois.
12:54 - Je t'explique, moi, je ne voulais pas parler,
12:56 parce que, justement, il y avait un match à l'Ajax,
12:58 qui était hyper important pour moi.
13:00 Il y avait un match à Paris Saint-Germain, hier soir.
13:02 Et je ne voulais pas m'exprimer, pour ne pas...
13:05 Quand j'ai vu que ça portait un succède,
13:07 que le président, il disait, il faisait des déclarations à la province,
13:10 il n'a pas vu sa mère depuis 2 ans, et tout.
13:12 Ça, ce n'est pas ma faute, ce n'est pas notre faute.
13:14 C'est un peu décalé, je trouve, par rapport à la situation.
13:17 Bon, moi, je n'ai pas voulu en rajouter.
13:19 - Donc, alors, raconte-nous, alors.
13:21 - On a décidé de faire un communiqué jeudi.
13:23 Mais tu sais que c'est difficile, parce qu'il faut que tout le monde soit d'accord.
13:25 Tout le monde regarde les lignes et tout.
13:27 Et il y avait le déplacement à Amsterdam.
13:29 Donc, ça veut dire que mercredi après-midi, tout le monde est parti à Amsterdam.
13:31 Donc, pour faire ce communiqué, il a fallu mettre...
13:33 C'était difficile. C'est pour ça qu'il est sorti que jeudi.
13:35 - Bon, explique-nous tout, alors, ce qui s'est passé.
13:37 - Pourquoi il y avait cette réunion ?
13:39 - La réunion devait être le 12, elle a été le 18.
13:41 C'est pas moi qui ai décalé. Je ne sais pas pourquoi elle a été décalée.
13:43 Mais ce n'est pas grave.
13:45 Et cette réunion était sur les matchs à l'extérieur.
13:47 Ça devait porter sur toutes les opérations à l'extérieur en Coupe d'Europe.
13:50 Olympique Martial, pour mettre les choses au point.
13:52 Pour voir, voilà, tu sais comment ça se passe quand tu vas à l'Ajax ou à l'AEK.
13:56 Ce n'est pas de tout repos.
13:58 Voilà.
14:00 - C'est une réunion qui a lieu tous les ans, avant les déplacements.
14:02 - Non, non, c'est la réunion de l'année. Pas tous les ans.
14:04 Ça peut avoir lieu même s'il y a des gros matchs, comme c'était pour la Coupe d'Europe.
14:07 Mais nous, on est arrivés à la réunion.
14:09 Bon, l'Anglais a pris la parole pendant 2-3 minutes.
14:12 Il a dit que c'était le lendemain du match de Toulouse.
14:15 Donc il a dit qu'on avait fait de la merde, c'est pas normal, on s'en joue comme ça, etc.
14:19 Après, ça a parti qu'il y avait deux parents à cette réunion.
14:24 Deux parents de jeunes de cette formation, notamment de féminines.
14:28 Et qu'il y en avait gros sur le cœur.
14:31 Et on leur a laissé la parole.
14:33 Donc ce parent-là, un des deux parents, a pris la parole et a interpellé directement Hirondo.
14:38 Parce que c'est lui qui gère cette formation.
14:41 Donc il lui a exposé tous les problèmes qu'il y avait.
14:44 Que tu sais, le truc de changer d'un investi...
14:47 Je sais pas si vous êtes au courant, mais ça c'est un changement d'investisseur.
14:49 Le problème des plates au repas, quand ils sont partis à Montpellier.
14:52 La D2 féminine et la réserve.
14:54 La D2 avait ses plates au repas et à la réserve, aux jeunes, on leur a dit
14:58 "Si vous avez pas d'argent, mangez pas, on n'a pas un budget pour vous donner à manger."
15:01 Donc voilà, que des trucs comme ça.
15:03 Il a raconté quelques histoires comme ça.
15:05 Et il leur a demandé "Qu'est-ce que vous me répondez ?"
15:07 Et aucune réponse.
15:09 Là-dessus, Rachid s'énerve.
15:11 Et prend la parole.
15:14 Et là, c'est qu'il enchaîne sur les 35 jeunes qui ont été virés du centre de formation.
15:18 D'autres qui sont venus d'autres centres de formation.
15:21 Plein de petites histoires comme ça.
15:23 Mais à la Marseillaise, c'est énervant.
15:25 Parce que quand même, le gars qui avait cette fille, c'était quelqu'un qu'il connaît.
15:28 Il s'est mis un peu à la place.
15:30 Et moi je reconnais que si c'était mon enfant qu'on traite comme ça, ça ne me plairait pas du tout.
15:34 Parce que si c'était des vôtres, ça ne vous plairait pas non plus.
15:36 Quand on voit un déplacement, qu'on leur dit "T'as pas d'argent, tu manges pas."
15:40 "Y a pas de budget pour toi."
15:42 - Christian, juste deux secondes pour la compréhension.
15:44 Vous aviez déjà alerté la direction du club ?
15:46 - Le baron avait déjà alerté la direction du club début août.
15:48 Il avait donné un rendez-vous.
15:50 Mais le 12 août, c'était le jour de l'ouverture du championnat.
15:52 Donc il n'était pas venu, il rendot.
15:54 Il n'avait pas prévenu, il n'était pas venu.
15:57 Donc il a dit "On se reverra plus tard."
15:59 Mais il n'a jamais donné d'autres rendez-vous.
16:01 Donc là, ça faisait un mois et demi que ça courait.
16:03 L'histoire, ça faisait un moment que ça s'était passé.
16:05 Parce que l'histoire du vestiaire, c'était en janvier.
16:07 Donc tout ça, c'est...
16:09 Et là, Rachid, il s'accuse, il crie.
16:11 Et il sort de la réunion.
16:15 C'est vrai qu'il gueule, il gesticule.
16:17 C'est vrai qu'il a fait la marseillaise.
16:19 Parce qu'il en avait un peu la casquette.
16:21 Après, nous, les autres leaders, on est restés.
16:23 On a dit "C'est vrai, regardez, depuis le temps qu'on vous dit qu'il y a des choses qui ne vont pas,
16:28 Mandanda, il est parti, vous l'avez mis un peu dehors quand même."
16:31 "Non, il est parti tout seul."
16:33 Il me répond, l'ingorien.
16:35 "Oui, il est parti tout seul, mais tu as acheté un gol et tu lui as dit que tu vas être remplaçant."
16:37 "Le mec, ça fait 15 ans qu'il est là, il est champion du monde, champion de France."
16:39 "Tu lui dis que tu vas être remplaçant, en plus tu ne prends pas un gol."
16:43 "Tu n'as pas pris Doria ou tu n'as pas pris Donnarumma."
16:47 Un mec qui était peut-être moins bon qu'il était à l'époque.
16:53 Et en plus, Mandanda, il fait une saison en fermant sa gueule.
16:57 Il nous fait peut-être gagner la deuxième place.
17:00 Et après, on lui recommence la saison.
17:02 On lui dit "Non, ça va recommencer pareil, tu vas être remplaçant."
17:05 Je sais, moi je connais bien Stéphane, il est parti, il avait raison.
17:08 C'est vrai que c'est lui qui est parti, mais bon, on a un peu poussé.
17:12 Payet, c'est un peu le même.
17:14 Après, Payet, c'est pareil.
17:17 Pourquoi Alexis Sanchez est parti ?
17:20 Pourquoi Guendouzi-Portin ?
17:22 Oui, mais ce sont des reproches sur la gestion.
17:25 Il y avait tout, il y a eu le centre de formation qui a fait tout péter le truc.
17:29 Mais après, on a balancé tout ça.
17:31 Pourquoi ces joueurs-là ?
17:34 En fait, c'est deux joueurs phares qui étaient un peu les têtes de pont de l'équipe.
17:40 C'est des leaders.
17:42 Et Payet, même si il ne jouait plus qu'un quart d'heure, c'est quand même un leader.
17:46 C'est quelqu'un qui ancre l'équipe.
17:48 Tu vois ce que je veux te dire.
17:50 Bon, tu le fais partir.
17:52 Après, tu as un Alexis Sanchez, c'est lui qui l'a fait venir.
17:54 Bravo, mais pourquoi tu le fais partir ?
17:56 Guendouzi, pareil, c'est des joueurs de caractère.
17:59 Under, un joueur de caractère, on le dégage.
18:01 Même Kolasinac, un joueur de caractère, on le dégage aussi.
18:04 On découvre le caractère des joueurs une fois qu'ils sont partis.
18:06 C'est pas un joueur de caractère.
18:08 Attends, je continue.
18:10 Après, tout ça, tu vois, ça a été posé comme une question.
18:14 Après, les abonnements.
18:16 On augmente les abonnements, on va faire la Champions League.
18:18 On n'a pas fait la Champions League, désolé, mais on a quand même augmenté les abonnements.
18:21 Ça, on lui a dit, attention, ça risque de revenir en boomerang, cette histoire d'abonnement qui passe à 240 euros.
18:27 Avec tous les matchs.
18:31 C'est vrai, mais au départ, c'était tous les matchs avec la Champions League.
18:34 Alors ça, il s'en est expliqué, Pablo Longorié.
18:36 C'est vrai qu'il ne nous a pas caché.
18:38 Il a dit, on peut perdre, on peut être en ligne.
18:40 Il a dit, il y a une barre variable.
18:42 Elle est valable pour les joueurs qui ont un salaire moindre si on n'est pas en ligue des champions, pour les transferts, pour l'administratif.
18:47 Et il a dit aussi, pour les supporters, c'est pareil.
18:50 Tout ça, aucune réponse.
18:51 Tu vois, quatre personnes devant toi et personne ne répond à rien.
18:54 Ni sur le centre de formation, ni sur les transferts, ni sur rien.
18:57 Donc, après, nous, on a dit, si vous ne répondez pas, au revoir, messieurs.
19:00 Oui, mais non, Christian, tu ne peux pas présenter la réunion que comme ça.
19:05 J'ai compris, reproche sur la gestion des jeunes.
19:08 Il n'était pas là pour ça. Il n'était pas là pour cette réunion.
19:10 Non, je sais, mais reproche sur la gestion des centres de formation.
19:14 OK, vous devez avoir des retours des parents.
19:17 Parce que les gens qui nous écoutent et les supporters de l'OM, ils doivent se dire, mais de quoi les supporters se mêlent ?
19:22 Et pourquoi cette réunion a dérapé par rapport à ce que tu dis ?
19:26 C'est qu'il y a eu plus que ça, quand même.
19:27 Alors, moi, je veux bien, j'ai déjà assisté à vos réunions.
19:29 Je sais que ça peut monter dans les tours et que ça peut surprendre.
19:31 Mais on a parlé de menaces, Christian.
19:34 Non, des menaces de mort, il n'y en a pas eu.
19:35 Oui, non, mais ça, je sais, ça, je me suis...
19:37 On s'est quand même un peu rassigné.
19:38 L'histoire des menaces de mort.
19:40 Et d'ailleurs, ceux qui ont colporté cette rumeur ont fait beaucoup de mal à l'histoire.
19:45 Parce qu'au départ, c'est parti de là, il n'y a eu que des menaces de mort.
19:48 Non, ce n'est pas vrai.
19:49 Il y a d'ailleurs une scission entre les supporters.
19:51 Mais par contre, on parle de...
19:54 Vous dites, on leur a mis la pression.
19:56 Mais la pression sur quoi ?
19:58 Eux parlent de menaces.
20:00 Sur le site d'information, ils disent "mais répondez, répondez".
20:02 Oui, mais vous avez dit "on va sortir des dossiers".
20:04 Vous avez parlé de trucs comme ça quand même.
20:06 Ecoute, c'est la réunion, je pense, en 30 ans que j'ai fait à l'OM,
20:08 je pense que c'est la réunion où j'ai le moins parlé moi, personnellement.
20:11 J'ai parlé juste sur Mandanda, pourquoi il y avait eu ce problème.
20:14 Ça fait un moment que ça traîne.
20:16 En vérité, le premier, ça a commencé de là.
20:18 Quand il y a eu Mandanda qui a été viré comme ça,
20:22 et bien viré, qu'il est parti comme ça.
20:24 Tu te rends compte, Verratti, au Parc des Prices,
20:27 il a fait une tour d'honneur, Mandanda et Payet sont partis de loin.
20:30 On ne les a même pas pu saluer.
20:33 Ça aussi, ça marque un peu les choses.
20:35 Non, mais tu me diras, tu t'accroches à des petits trucs,
20:38 mais plus, plus, plus, c'est ça qui a fait.
20:41 Et à chaque fois, pas de réponse.
20:43 Après, tout le monde a quitté la...
20:45 Rachid, c'est vrai que c'était énervé vachement
20:47 sur l'histoire du site d'information,
20:49 et sur les jeunes du site d'information.
20:51 Il est là le problème. Le problème, il était là.
20:53 C'était cette histoire du site d'information, des féminines aussi,
20:56 surtout des féminines, parce que c'était le parent des féminines,
20:59 qui est là, moi, je suis son numéro, si tu veux, je te le donne.
21:02 - Voilà, t'as dû parler cette semaine.
21:04 - Mais quand j'entends parler quelqu'un qui parle comme ça,
21:06 le mec, il n'est pas venu là pour faire le fou,
21:08 il n'a pas inventé les choses, je veux dire, il n'a pas fabulé.
21:11 L'histoire des équipements,
21:14 c'est lui qui a payé les équipements aux joueuses.
21:17 - Est-ce que tu comprends, Tess, est-ce que tu comprends que...
21:21 - Peut-être qu'ils n'ont pas compris dans leurs trucs espagnols,
21:24 machin, tu sais tout.
21:26 - Est-ce que tu comprends que certains de l'extérieur aient trouvé ça exagéré
21:30 d'aller jusqu'à demander la démission, premièrement,
21:33 et deuxièmement, est-ce que les menaces...
21:35 - Attends, juste une autre question.
21:37 Il y a une enquête qui a été ouverte aujourd'hui par le Parc des Marseillaises.
21:40 - Il n'y a pas toujours de plaintes, il n'y a pas d'appel.
21:42 - Oui, mais ça va peut-être venir, mais bref.
21:44 On saura avec l'enquête s'il y a eu des menaces qui s'approchaient,
21:46 si c'était une menace de mort ou pas, a priori non,
21:48 parce qu'effectivement, il y a beaucoup de témoignages qui disent ça.
21:50 - Ressentis comme une menace de mort. - Peut-être.
21:52 - Peut-être, d'un sens. - Moi, je te parle du ressenti.
21:54 - Les quatre, je parle. - Tu te parles du ressenti ?
21:56 - Il n'y avait pas de visée de cible.
21:58 - C'est pas du ressenti, c'est pas du ressenti.
22:00 - Les quatre étaient un peu impressionnés.
22:02 - C'est même plus Hirondo qui a été visé par le parrain qu'Anti.
22:04 Il parlait à Hirondo, il ne parlait même pas à...
22:06 Mais le pire, c'est que...
22:08 - Tu comprends, il faut que je te ressentis comme ça.
22:10 - Puisque vous ne répondez pas, vous ne savez pas quoi répondre,
22:12 eh bien, vous n'avez qu'à démissionner.
22:14 Parce que vous ne savez pas quoi répondre à ça.
22:16 Pourquoi le centre de formation ne fait pas ça, pourquoi ça ?
22:18 Expliquez-nous pourquoi vous ne répondez pas.
22:20 Alors, Rachid, il leur a dit,
22:22 vous n'avez qu'à démissionner si vous ne répondez pas.
22:24 Et il est parti.
22:26 C'est vrai qu'il n'a pas dit comme ça.
22:28 Il a dit en criant.
22:30 C'est à la marseillaise, je veux dire.
22:32 - Christian, juste...
22:34 - Après, il y a un truc...
22:36 - C'est un peu compliqué. - Laisse-moi finir.
22:38 - On meurt dans la compagnie de Marché.
22:40 Moi, je n'accuse pas Benoît Payan,
22:42 mais après, moi, si je suis président de l'OM,
22:44 je vois que ça se passe comme ça,
22:46 je dis, oh, attends, arrête.
22:48 Centre de formation, je ne suis pas au courant,
22:50 mais demain, je vais faire délégenter une enquête.
22:52 On va s'occuper de ça tout de suite.
22:54 Je ne reste pas sans rien dire.
22:56 Je dis, non, là, tu dépasses les bornes.
22:58 Arrête de parler comme ça.
23:00 Je vais t'expliquer pourquoi on a fait ça.
23:02 Alexis Sanchez, il voulait 800 000 euros.
23:04 On ne lui a pas donné.
23:06 Je dis n'importe quoi.
23:08 C'est pour ça qu'il est parti.
23:10 Mandanda, il a fait ça, il a fait ça.
23:12 C'est pour ça qu'il est parti.
23:14 Donne-moi une explication.
23:16 Parle, dis quelque chose.
23:18 Tu peux dire, maintenant, tu vas te calmer.
23:20 Arrête-toi, sinon, je vais porter plainte
23:22 si tu continues à me harceler comme ça.
23:24 Tu vois, je veux dire, tu es quand même
23:26 président de l'OM, tu es quand même le directeur,
23:28 les 4 personnes les plus importantes du club.
23:30 - C'est ce que vous vouliez un peu.
23:32 Un peu d'écharpe.
23:34 - Bien sûr.
23:36 Quand je dis, je vais rester, je vais me battre,
23:38 je suis toujours eu de bonnes relations avec Langoria.
23:40 Moi, je n'ai jamais été fâché avec lui.
23:42 Déjà qu'il commence par faire une enquête
23:44 sur le centre de formation pour voir
23:46 comment ça se passe, pour que tout ça soit mis au clair.
23:48 Parce que le problème, il est parti de là.
23:50 Le feu, il s'est mis ici.
23:52 Après, il y a tout qui s'est accumulé.
23:54 Après, moi, je veux dire un truc.
23:56 Il y a un truc là, c'est vraiment un truc,
23:58 je ne comprends pas, je l'ai dit hier
24:00 à Bartholy Time.
24:02 Expliquez-moi
24:04 pourquoi Marcel Hinault a démissionné.
24:06 Qui c'est qui est capable de me dire
24:08 pourquoi Marcel Hinault est démissionné ?
24:10 - Alors, Florent a relayé la version du commentaire.
24:14 - Non, la version de son entourage,
24:16 parce que lui n'a pas vraiment parlé,
24:18 si ce n'est qu'il a fait ce qui s'apparente
24:20 à un communiqué, je crois, sur ses réseaux sociaux.
24:22 Et lui, en gros, a dit que dans ce contexte-là,
24:25 il avait été choqué par certaines menaces
24:28 proférées auprès des dirigeants.
24:30 Il y avait deux adjoints, visiblement, à lui,
24:32 qui étaient présents à la réunion.
24:34 Je ne sais pas si tu les as visualisés ou pas,
24:36 mais visiblement, deux adjoints étaient là.
24:38 Et donc, lui, il estime, c'est sa version,
24:40 je ne suis pas en train de donner une explication,
24:42 mais il estime que dans ce contexte-là,
24:44 il ne pouvait pas mener à bien sa mission,
24:46 il va aller mieux partir.
24:48 - Donc, lui, on ne parle pas de lui ?
24:50 - Je ne sais même pas si on a cité peut-être
24:52 une fois son nom.
24:54 - Vous avez dit coach de DH.
24:56 - C'est plus que moi, tellement ça a crié,
24:58 je ne m'apprends pas autour.
25:00 - Je l'ai entendu.
25:02 - Il a demandé la démission de Marcel Hinault,
25:04 il n'a pas été question de Marcel Hinault.
25:06 Et le premier qui s'en bat,
25:08 qui démissionne, c'est Marcel Hinault.
25:10 Il y a un truc que je ne comprends pas.
25:12 - Mais justement, Christian.
25:14 - Si tu aurais voulu le dégager et faire passer
25:16 la faute sur les gens, sur nous,
25:18 tu n'aurais pas fait mieux, je le lis comme ça.
25:20 Parce qu'on n'a pas parlé de lui.
25:22 Après, c'est vrai que ça gestionne de l'équipe,
25:24 tout ça, il y a plein de choses à dire.
25:26 - Bien sûr.
25:28 - Il y a plein de choses à dire.
25:30 - Il y a quelque chose que je lui ai dit
25:32 à Langoyen, en dehors de parler de Steve,
25:34 je lui ai dit, on a rencontré des gains,
25:36 dès qu'on va rencontrer une grosse équipe,
25:38 on va se faire défoncer.
25:40 Excusez-moi, mais l'actualité de hier soir
25:42 me donnerait...
25:44 - Christian, tu n'as pas l'impression quand même
25:46 que ni dans le fond, ni dans la forme,
25:48 ni dans le timing, vous étiez à côté de la plaque.
25:50 Sur le fond, tout ce que tu nous racontes là,
25:52 qui sont des problèmes
25:54 qu'on vient vous rapporter.
25:56 - Des problèmes qui ont déjà été évoqués
25:58 il y a deux mois.
26:00 - Pour rester nous bien, et pas à côté de la plaque,
26:02 mais bien dans le timing, je vous propose
26:04 de faire une petite coupure et on reprend