Une dernière journée avec Raphael Jacquelin - Golf + le mag

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Transcript
00:00 Ils ont changé deux drapeaux, le 15 et le 18.
00:12 Faire ça bien quand même, pour une dernière fois.
00:16 C'est des choses qu'on fait tout le temps, que je fais depuis 26 ans.
00:20 On va faire les drapeaux avant d'aller jouer, vérifier où ils se trouvent.
00:24 On vérifie à deux, effectivement.
00:26 Et là c'est sympa de le faire une dernière fois ensemble, car ça risque d'être la dernière.
00:31 Mais on le fait comme les autres journées.
00:36 Ensuite on va commencer à s'entraîner, s'échauffer, passer à la salle.
00:39 Rien n'a changé pour la dernière, on fait ça comme les autres années.
00:43 Au putting, la première chose, le centrage.
00:53 Prendre la balle au milieu du putter et qu'elle sorte sur le premier pied d'une largeur de balle,
00:59 c'est la base pour vérifier qu'elle part en ligne.
01:02 On recherche des relaxements et de feeling.
01:05 C'est des choses qu'on faisait depuis tout le temps.
01:09 Ça représente un peu tout. J'étais là depuis le début.
01:14 Je suis arrivé, j'étais tout petit, et maintenant je suis 25 ans.
01:17 C'est quand même sympa d'être là pour la dernière.
01:22 On sent toute l'émotion déjà.
01:24 Ça fait chier. C'est pas cool de faire ça.
01:27 Allez, au warme-up là.
01:31 On t'attend nous.
01:33 Ah oui, t'étais avec Alex ce matin.
01:36 J'ai besoin de m'échauffer comme ça pour aller jouer, surtout dans les conditions comme aujourd'hui.
01:42 Il faut faire frais, beaucoup de vent.
01:45 Ça bouge un peu moins bien que quand j'avais 30 ans.
01:48 Donc on y va. C'est une habitude. Je me régale à le faire.
01:52 Énormément de qualités humaines qui ont fait de lui quelqu'un
01:56 qui s'est toujours tenu sur le circuit irréprochablement.
02:01 Quand on voyage autant de semaines avec des mecs comme ça, ça devient presque la famille.
02:05 Je pense qu'on est content de partager avec vous cette dernière Open de France.
02:09 Il a une amitié profonde.
02:15 J'ai un immense respect pour ce joueur qui est un gros travailleur,
02:19 extrêmement talentueux, une carrière exceptionnelle.
02:22 Je crois qu'il est dans les 5 ou 10 premiers en nombre de tournois joués sur le tour européen.
02:27 Mais ce qu'il faut oublier, c'est qu'il a plus de 400 cuts.
02:30 Ça, c'est une stat qui m'a bluffé l'autre jour.
02:33 Déjà, quand on a joué 400 tournois, c'est énorme.
02:35 Mais plus de 400 cuts, c'est colossal.
02:38 C'est parti !
02:40 Raphaël, c'est quand même une figure emblématique du golf français.
02:53 Je pense que tous les joueurs français le respectent, de par sa carrière, sa classe,
02:59 tout ce qu'il a pu faire dans sa carrière,
03:01 même nous avons aidé les jeunes quand on est arrivés sur le tour.
03:05 Sur le team, jouant le 681ème tournoi du DPU World Tour,
03:11 c'est son 25ème tournoi d'ouverture de France,
03:15 de France, Raphaël Jacquelet.
03:33 Franchement, au 18, je ne savais pas comment j'allais finir.
03:36 Trop d'émotions, c'est super de vivre ces moments-là.
03:40 Fanny, ma femme, a pris le sac au 18, les enfants étaient là.
03:44 Nicolas a aidé nous à le gagner, tu fais ce que tu veux.
03:48 Ça nous fait plaisir.
03:49 C'est quelqu'un que j'admire, que j'admirais quand j'étais jeune, avant d'être pro.
04:00 C'est une légende du golf français, on rigole souvent.
04:04 Il m'aide à faire ce qu'il n'a pas réussi à faire pendant sa carrière.
04:08 C'est dur, mais c'est tellement bon à la fois qu'on a pris du plaisir à faire cette dernière journée,
04:17 à finir sous le soleil ici, à Paris, en France.
04:20 C'était le moment rêvé.
04:22 On a dû mouvoir un petit peu ces deux derniers jours, donc merci à tous du soutien.
04:27 Merci à tous.
04:28 Merci.
04:30 Merci à tous.
04:31 Merci à tous !
04:33 Merci à tous !

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