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00:00 [Musique]
00:07 Dans l'actualité ce soir, la mort de Guillaume Depardieu, on l'a appris il y a une heure et demie,
00:12 l'acteur a succombé à une pneumonie foudroyante. Il avait 37 ans.
00:16 La crise financière, Nicolas Sarkozy annonce 360 milliards d'euros de garantie pour les banques.
00:21 Si elles y ont recours, elles devront verser des intérêts et prendre des engagements éthiques.
00:26 C'est la traduction française du plan européen adopté hier.
00:29 Au même moment, l'Allemagne, l'Italie ou encore l'Espagne ont annoncé des mesures similaires.
00:33 Conséquence immédiate, le rebond des bourses. Paris s'envole de 11%. C'est du jamais vu.
00:39 Actualité judiciaire, l'énigme demeure quatre ans après le meurtre de Géraldine Giraud.
00:43 Sa tante a été innocentée. Seul le principal suspect, Jean-Pierre Trébert, est renvoyé devant la cour d'assises.
00:49 Mais le mobile reste incertain.
00:51 A l'étranger, la gaffe de John McCain. Devant ses supporters, il promet de fouetter Barack Obama
00:56 lors du prochain débat. Aux Etats-Unis, le fouet reste un symbole de l'esclavage.
01:01 Enfin, la découverte d'un gène de la calvitie.
01:03 Deux équipes scientifiques ont réalisé des études sur un millier de personnes.
01:07 C'est une avancée vers un possible test génétique.
01:11 Bonsoir et bienvenue à tous. Il était devenu une figure familière par ses films, bien sûr,
01:16 mais aussi en raison de sa personnalité à vif.
01:19 Guillaume Depardieu, le fils de Gérard Depardieu, est donc mort ce lundi à l'hôpital de Garches, près de Paris,
01:24 des suites d'une pneumonie. Il n'avait que 37 ans, Christophe Hérault.
01:28 - Enculé ! Fils de chien !
01:36 Rageur, en colère et désespéré, comme son dernier personnage, Guillaume Depardieu, l'était.
01:42 Fils de Gérard et d'Elisabeth Depardieu, Guillaume se devait d'être comédien.
01:49 Enfant, il accompagnait son père sur les plateaux. Et en 91, c'est tous les matins du monde d'un corneau.
01:54 - Je suis mort.
01:55 Et déjà son père comme partenaire.
01:58 Ce père Gérard dont il hérite du charisme et du talent d'acteur.
02:06 - Ça recommence ? Tu ne veux pas me répondre ?
02:10 Ce père à qui il reproche aussi l'absence. 2001, le film est le bien nommé "Aime ton père" et Guillaume parle de Gérard.
02:22 - J'en pleurais avec ça, j'avais envie de me marrer avec ça.
02:25 - Est-ce que Paul dit ou fait à Léo des choses que vous auriez aimé dire ou faire à Gérard ?
02:32 - Je l'ai fait d'une autre manière qu'un personnage.
02:38 J'ai fait pire.
02:41 Mais ça, ça ne regarde que moi.
02:44 Sa vie est aussi une chronique judiciaire. 1991, 3 ans de prison pour trafic de drogue.
02:49 Alcool, violence. Et 1995, un drame, accident de moto, maladie nosocomiale.
02:54 2003, la souffrance est intenable et il décide lui-même l'amputation.
02:59 - La douleur, la tête, les nerfs, la fatigue.
03:03 Tous les gens qui subissent ce genre de choses pourront vous le montrer.
03:09 Guillaume Depardieu avait 37 ans, déjà 20 films, un comédien rare.
03:14 On y reviendra à la fin de ce journal avec des réactions.
03:18 Autre titre de l'actualité, le rebond des bourses.
03:21 La confiance est-elle revenue ? Il est trop tôt pour le dire.
03:24 Mais les places financières ont salué les annonces faites un peu partout en Europe.
03:28 Hier, vous le savez, les 15 pays de l'euro s'étaient engagés sur des principes communs.
03:32 Et bien aujourd'hui, chacun a présenté la mise en application en France.
03:36 A l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire, Nicolas Sarkozy annonce un plan de garantie de 360 milliards d'euros.
03:43 Michael Darmon, Alain Locascio.
03:46 Son dossier est sensible, au point d'être porté par son officier de sécurité.
03:50 Une fois dans le hall de l'Elysée, Christine Lagarde prend avec elle les données qui peuvent sauver les banques.
03:56 La convocation est exceptionnelle.
03:58 Le gouvernement de François Fillon prend connaissance de la thérapie de choc adoptée par le sommet de l'eurogroupe hier.
04:04 La garantie par les Etats des prêts entre les banques pour éviter la paralysie des économies.
04:09 Et c'est Nicolas Sarkozy lui-même qui révèle le montant du plan de sauvetage.
04:15 L'encours total des prêts garantis est plafonné à 320 milliards d'euros.
04:22 Ce chiffre est un maximum.
04:25 Sans doute ne sera-t-il jamais atteint.
04:28 Autre mesure, l'entrée éventuelle dans le capital des banques à hauteur de 40 milliards d'euros,
04:33 c'est le retour en force du rôle de l'Etat dans les économies de marché.
04:36 Quand la crédibilité des institutions financières se trouve à ce point atteinte,
04:41 quand le désordre sur les marchés est aussi grand,
04:45 quand des sentiments de panique irrationnels gagnent peu à peu les esprits,
04:49 tout le monde se tourne vers les institutions publiques.
04:53 Une décision qui pèsera sur les dettes publiques,
04:56 mais pour Nicolas Sarkozy, elle permet de relancer son thème favori, moraliser le capitalisme.
05:01 Il ne peut pas y avoir de sauvetage sans sanction des erreurs,
05:05 et sans que l'Etat se donne les moyens d'assumer ses responsabilités.
05:09 Ces jours-ci, l'Elysée s'est transformée en PC de crise.
05:12 Déplacement et rendez-vous reportés, réunions convoquées en dernière minute.
05:16 Cet après-midi, c'est au tour des chefs des groupes parlementaires d'être reçus par le chef de l'Etat.
05:20 La gauche va-t-elle voter le plan de sauvetage ?
05:23 Une seule question posée avec un bel ensemble.
05:26 Vous ne vous abstiendrez pas, vous ne vous abstiendrez pas.
05:29 En ce qui me concerne, je n'imagine pas qu'on puisse voter contre ce projet de sauvetage.
05:34 Prochaine étape après la réponse européenne,
05:37 il y a un sommet international pour tirer les conséquences de la crise,
05:40 peut-être fin novembre à New York, là où tout a commencé.
05:43 Ce soir, il y a deux mesures principales.
05:46 La première est assez simple.
05:48 L'Etat se dit prêt à investir jusqu'à 40 milliards d'euros dans le capital des banques,
05:52 si elles connaissent une défaillance.
05:54 Et on s'arrête un instant sur la seconde, qui est plus compliquée.
05:57 La garantie des prêts interbancaires.
05:59 Le montant, vous l'avez entendu, est faramineux, 320 milliards d'euros.
06:03 Mais de quoi s'agit-il exactement ?
06:05 Et de quel argent sera-t-il réellement dépensé ?
06:07 Qu'est-ce qu'un prêt interbancaire ?
06:09 Les questions et les réponses avec Romain Messie et Nathalie Gallet.
06:13 L'objectif des Etats européens, relancer la circulation d'argent entre les banques,
06:18 considérée comme le nœud du problème depuis plusieurs semaines.
06:22 Pourquoi les banques se prêtent-elles de l'argent ?
06:25 Par définition, une banque dépense plus d'argent qu'elle n'en possède.
06:29 En règle générale, lorsqu'elle distribue 100 euros en crédit,
06:33 elle doit posséder au minimum 9 euros de réserve d'argent.
06:37 Alors si elle souhaite doubler les crédits, elle doit également doubler ses réserves.
06:41 Et cet argent frais, elle le trouve en empruntant aux autres banques ou sur les marchés financiers.
06:46 Le problème aujourd'hui avec la crise, c'est que les banques ne se prêtent plus rien.
06:51 Résultat, moins de crédit pour les entreprises et les ménages,
06:54 et peu à peu, la paralysie sur les marchés.
06:57 Quelle est la garantie de l'Etat ?
07:00 Pour relancer la circulation d'argent, la France s'engage à garantir les prêts interbancaires
07:06 à hauteur de 320 milliards d'euros.
07:09 En clair, elle va jouer le rôle d'une société d'assurance.
07:12 L'Etat remboursera les prêts en cas de défaillance d'une banque,
07:15 mais si aucune banque n'en a besoin, l'Etat ne remboursera rien.
07:19 Ce n'est pas du tout évident que l'Etat ait, en quelque sorte, à actionner cette garantie.
07:24 Et donc le coût budgétaire de tout ça, pour les Etats européens,
07:28 à mon avis, est premièrement incertain et il peut être relativement faible.
07:32 Car en échange de la garantie de l'Etat, les banques payeront des intérêts
07:36 comme on paye une cotisation d'assurance.
07:38 Au final, derrière les milliards d'euros annoncés, l'Etat pourrait presque gagner de l'argent.
07:44 Voilà pour la France, et au même moment, je vous le disais,
07:47 la plupart des pays européens annonçaient des plans du même genre.
07:50 Le détail avec Jérôme Bermain.
07:53 À Berlin, tout à l'heure, c'était à celui qui montrait le sourire le plus éclatant.
07:58 Conseil des ministres exceptionnel, pour mesure exceptionnelle,
08:01 l'Etat allemand va injecter 480 milliards d'euros pour soutenir ses banques.
08:06 Tout le contraire de la solution prônée par Angela Merkel depuis le début de la crise.
08:10 Elle voulait du cas par cas. C'est vrai qu'à part Hippo, Real Estate,
08:14 aucune banque allemande ne semblait fragilisée.
08:16 Mais l'ampleur de la tourmente l'a obligée à changer son fusil d'épaule.
08:21 Cela va permettre de redonner de la confiance.
08:25 La confiance, c'est la monnaie dans laquelle nous serons payés.
08:29 En Espagne, même réunion d'urgence du gouvernement est ici aussi une enveloppe conséquente.
08:36 Pour cette année 2008, je veux dire jusqu'au 31 décembre 2008,
08:41 nous allons garantir les prêts interbancaires jusqu'à un maximum de 100 milliards d'euros.
08:48 Au même moment, OUE, notre argent, demande cette centaine d'épargnants espagnols ruinés
08:54 alors que leurs banques viennent d'être renflouées par le plan Zapatero.
08:57 La banque d'Italie, elle mettra 40 milliards d'euros à disposition des banques de la péninsule,
09:02 mais l'Italie dépensera autant que nécessaire, assure le ministre des Finances.
09:06 En tout, depuis hier, les gouvernements européens ont donc mis sur la table 1 700 milliards d'euros.
09:12 1 700 milliards d'euros qui sont ainsi donnés en garantie.
09:16 Rappelons qu'il s'agit d'argent virtuel et qu'en annonçant cette garantie,
09:20 les Etats espèrent ne pas avoir à la faire jouer.
09:23 C'est un élément important pour comprendre.
09:25 Les bourses en tout cas ont immédiatement salué cette réponse globale.
09:29 Le rebond est spectaculaire.
09:31 Julien Dupéret, Guillaume Michel.
09:33 Enfin, la course aux échanges va dans le bon sens.
09:37 Plus 7,25, c'est beau.
09:39 Pour ces traders, la journée est placée sous un seul signe, positif.
09:42 Tout est en hausse entre 4,5 et 6, 7% de hausse.
09:47 Ouf, c'est un ouf de soulagement.
09:49 Espérons qu'on voit le bout du tunnel.
09:51 Un lundi tout aussi exceptionnel que la semaine dernière fut catastrophique.
09:55 Paris termine à +11,18%, la plus forte hausse de l'histoire du CAC 40.
10:01 En Europe, le rebond est général.
10:03 Londres +8,26, Francfort +11,4.
10:07 Avec une question, ce sursaut sera-t-il durable ?
10:10 La semaine dernière, les 700 milliards du plan Paulson n'avaient pas calmé les bourses.
10:15 Aujourd'hui, c'est près de 1 500 milliards qui sont débloqués pour l'Europe,
10:19 alors que le PIB est équivalent de celui des Etats-Unis et que la mesure est générale.
10:23 Tout l'ensemble des dépôts a été garanti.
10:25 On n'a pas sauvé une banque et laissé couler une autre banque.
10:27 Donc, il y a eu une vision globale.
10:29 Dans ce contexte, Wall Street joue la même partition.
10:32 Hausse à l'ouverture de près de 5%.
10:35 Pour une journée au moins, les annonces politiques auront eu raison de la panique des marchés financiers.
10:40 Voilà donc ce qu'on pouvait dire sur cette crise.
10:43 Et pendant ce temps, l'affaire Jérôme Kerviel continue.
10:46 Le trader soupçonné d'avoir fait perdre près de 5 milliards d'euros à la Société Générale
10:50 était confronté au commissaire au compte de la banque.
10:53 Ses avocats comptent sur ce face-à-face pour montrer qu'il n'était qu'un maillon de la chaîne
10:57 et en tout cas que la hiérarchie était au courant.
10:59 Ce que démentent les avocats désintéressés.
11:01 La procédure se poursuivra le 21 octobre.
11:05 Et puis, autre conséquence de la crise.
11:08 Hier, Édouard Balladur proposait de reporter la suppression de la publicité sur France Télévisions.
11:12 Eh bien, l'Elysée a écarté cette idée.
11:15 L'ensemble de la réforme doit être achevé avant la fin de l'année, a fait savoir Nicolas Sarkozy.
11:21 Nicolas Sarkozy qui a confirmé sa volonté de ne pas extrader l'ancienne militante d'extrême gauche Marina Petrella.
11:27 Et on en sait un peu plus aujourd'hui sur les circonstances de cette décision.
11:31 L'épouse du président de la République Carla Bruni et sa soeur Valeria Bruni Tedeschi sont intervenues directement auprès de lui.
11:39 En Italie, en tout cas, les réactions sont très vives.
11:41 Karine Comazzi, Jeanne Amessina.
11:43 Depuis trois mois dans une chambre de l'hôpital Saint-Anne,
11:46 Marina Petrella se laissait mourir pour éviter la prison à vie dans son pays, l'Italie.
11:51 Mercredi dernier, l'ex-terroriste des Brigades Rouges reçoit une visite surprise.
11:55 Deux de ses compatriotes, les soeurs Bruni, Carla et Valeria,
11:59 lui apprennent en personne que le président de la République renonce à l'extradition.
12:03 Valeria qui a interprété à l'écran le rôle d'une brigadiste s'est engagée à la ville dans la défense de Petrella.
12:09 J'ai juste essayé de donner mon avis à ma soeur qui a donné son avis à son mari.
12:16 Mais au fond, tout ça est une décision du président de la République.
12:20 Version confirmée cet après-midi par Nicolas Sarkozy.
12:23 C'est mon épouse qui a été, pour une raison très simple, c'est que c'est moi qui lui ai demandé.
12:28 Il existe une clause humanitaire, cette clause humanitaire, je l'ai fait jouer.
12:33 Et d'assurer que les Italiens ont fort bien compris sa position.
12:37 Mais à Rome, le son de cloche est différent, y compris au gouvernement.
12:41 Madame Petrella est une terroriste.
12:45 Elle est responsable de la mort de nombreux innocents.
12:49 Nous voulons absolument qu'elle rentre en Italie.
12:54 Cette décision nous ramène à l'époque de la monarchie et de Louis XIV qui faisait ce que bon lui semblait.
13:00 En France, il y a une démocratie qui doit être respectée car là ne peut influencer de la sorte son mari.
13:06 Et samedi prochain, ce sont les Italiens qui vont rendre visite à Nicolas Sarkozy.
13:11 L'association des victimes italiennes a prévu de manifester sa colère devant l'Elysée.
13:16 En bref, les suites de l'annulation de l'élection municipale à Perpignan.
13:20 5 personnes ont été placées ce soir en garde à vue.
13:23 Il s'agit des responsables du bureau de vote où avait été constatée la fameuse fraude à la chaussette.
13:30 Il est 20h13 à suivre la bourde de John McCain.
13:34 Il indique qu'il veut fouetter Barack Obama lors du prochain débat.
13:37 Le fouet reste aux Etats-Unis un symbole de l'esclavage.
13:40 L'Italie tentée par la nostalgie du fascisme sportif, supporter, homme politique.
13:44 Les prises de position sur les aspects positifs de Mussolini s'affichent sans complexe.
13:48 Et puis la découverte d'un gène à l'origine de la calvitie.
13:51 Deux études scientifiques ont été menées sur un millier de personnes.
13:55 Mais d'abord l'actualité judiciaire.
13:57 Je vous le disais, une grande part du mystère demeure.
14:00 Quatre ans après le meurtre de Géraldine Giraud, sa tante a bénéficié d'un non-lieu aujourd'hui.
14:06 Seul le principal suspect, Jean-Pierre Trébert, est donc renvoyé devant la cour d'assises.
14:10 Mais du coup, le mobile du crime reste incertain.
14:13 Dominique Verdahian, Thierry Breton.
14:15 Ce jour-là, en plaçant Marie-Christine Van Kempen en garde à vue,
14:20 la justice pensait élucider le mystère de la mort de Géraldine Giraud et de son amie, Katia Herbier.
14:25 Leur corps avait été retrouvé au fond d'un puits devant la maison d'un dénommé Jean-Pierre Trébert.
14:30 Chez lui avaient été saisis également les clés et les cartes bancaires des jeunes filles.
14:35 Chez Marie-Christine Van Kempen, la tante de Géraldine Giraud,
14:39 les enquêteurs avaient retrouvé du chloroforme identique à celui utilisé pour tuer les deux victimes.
14:44 Mise en examen et écrouée pendant trois mois,
14:47 elle ne reconnaît qu'une chose, être à l'origine de la rencontre des deux jeunes filles.
14:51 Se rencontrer ici, exactement là, c'est très dur.
14:59 C'est très dur.
15:03 Géraldine et Katia, toutes les deux. Deux trésors. Deux trésors.
15:08 Marie-Christine Van Kempen, commanditaire du double crime par dépit amoureux,
15:12 la justice n'y croit plus. D'où ce non-lieu frappé d'appel par les parents de Géraldine Giraud.
15:17 Il est évident qu'aujourd'hui, Marie-Christine Van Kempen doit venir s'expliquer en présence de Jean-Pierre Trébert
15:23 sur un certain nombre de points, puisque les confrontations ont été extrêmement brèves dans ce dossier
15:27 et que ces indices graves et concordants existent.
15:30 Dans quelques mois, la chambre de l'instruction dira si elle confirme la thèse du crime crapuleux.
15:35 Jean-Pierre Trébert sera alors le seul à être jugé.
15:39 Et à propos de police, la France a organisé ces derniers jours une conférence internationale
15:44 sur une nouvelle procédure visant à lutter contre le grand banditisme.
15:48 Il s'agit de la saisie des avoirs criminels en clair, tapés au portefeuille,
15:53 immeubles, propriétés, voitures de course ou de luxe.
15:56 L'originalité, c'est que les policiers peuvent désormais récupérer ces biens lorsqu'ils leur sont utiles.
16:02 Un nouveau service a même été créé pour cela.
16:04 Mais vous allez voir que nos voisins, l'Espagne notamment, ont une longueur d'avance.
16:08 Le trésor des truands enquête Audrey Goutard, Didier Daron.
16:12 Porsche, Lamborghini.
16:17 Elles ne sont pas à vendre et l'homme en uniforme est le nouveau propriétaire.
16:21 Ce sont des voitures très puissantes que nous avons confisquées à des narcotrafiquants.
16:27 Autour du commissaire Quiroz, les bolides les plus chères au monde.
16:31 Une Ferrari à 160 000 euros, une Lamborghini à 215 000.
16:36 Et toutes ces voitures appartiennent désormais à la police espagnole.
16:40 Aucun pays n'a les moyens d'acheter des voitures comme celle-ci à sa police.
16:46 Nous profitons de la loi espagnole qui nous permet de récupérer ces véhicules gratuitement.
16:53 Après chaque affaire, les policiers font immédiatement leur marché.
16:56 Ces trophées, les enquêteurs les utilisent ensuite pour les surveillances, les filatures et bien sûr les courses-poursuites.
17:03 On ne peut pas poursuivre un trafiquant qui conduit une Porsche avec une Fiat Tipo.
17:09 Pour être à la hauteur, il faut disposer des mêmes moyens que lui.
17:14 Et ce n'est pas tout. Les policiers espagnols volent à bord de l'avion d'un narcotrafiquant colombien.
17:19 Et ces bateaux sont passés des mains de malfaiteurs au leur.
17:23 Et si le propriétaire est finalement blanchi par la justice, on lui rend son bien ou on le rembourse.
17:28 La France aussi lutte contre le crime organisé.
17:32 Elle dispose même d'un service spécialisé. Son objectif ?
17:35 Taper là où ça fait mal, au portefeuille des voyous.
17:38 Par exemple, pas question qu'un trafiquant de drogue profite de son argent en prison.
17:43 Pour ne pas laisser aux criminels à leur sortie de prison ou pendant leur exécution de leur peine de prison,
17:49 on leur donne la possibilité de jouer à leur patrimoine ou de refinancer des trafics à partir de l'argent qu'ils ont encore à leur disposition.
17:57 La loi est claire. Si le suspect et sa famille ne peuvent prouver l'origine de leur fortune, on saisit leur bien.
18:03 Récemment, les enquêteurs ont même récupéré un imposant château et confisqué un avion de chasse appartenant à un truand collectionneur.
18:11 On estime à 230 millions d'euros les biens confisqués en 3 ans.
18:16 Ces biens appartiennent à l'Etat, mais rarement aux policiers.
18:19 Voici l'un des seuls véhicules attribués aux enquêteurs. La Mini, d'un proxénète arrêté il y a 2 ans.
18:25 On est bien loin des grosses cylindrées saisies en Espagne.
18:29 Du fait que c'est une 3 portes, si on est 3 fonctionnaires à l'intérieur, il faut que le 3e sorte rapidement.
18:35 Et si on doit bloquer un véhicule lourd avec la Mini, ça va pas être possible.
18:38 Pourquoi est-on si loin du compte ? Apparemment, le texte de loi est trop compliqué, trop difficile à appliquer.
18:44 Résultat, les voitures s'entassent loin des policiers.
18:47 En France, il y a des centaines de véhicules qui pourrissent dans des fourrières ou qui sont placés sous séquestre.
18:54 Depuis 2005, il n'y a eu que 15 véhicules qui ont été attribués.
18:59 Des lourdeurs administratives justement évoquées lors de cette conférence à Paris.
19:04 Policiers, militaires et douaniers ont tenté de trouver de nouvelles parades contre le crime organisé.
19:09 Un phénomène international qui pèse au bas mot 1000 milliards d'euros par an.
19:14 L'actualité à l'étranger, c'est une gaffe dont John McCain se serait bien passé devant ses supporters.
19:21 Je vous le disais, le candidat républicain a promis de fouetter Barack Obama lors du prochain débat.
19:26 Or, le fouet aux Etats-Unis reste pour tout le monde un des symboles de l'esclavage.
19:30 À Washington, Alan Shalvon.
19:32 Quand on est candidat à la présidence, il faut toujours tourner cette fois sa langue dans sa bouche, même en petit comité.
19:39 Il y a immanquablement une caméra qui traîne et cette petite blague de John McCain était de mauvais goût.
19:45 Quand j'aurai bien fouetté le "vous savez bien quoi" de Barack Obama, mercredi, je ferai campagne 24h/24.
19:51 Le candidat républicain parlait de son prochain débat avec Barack Obama, mercredi, et tout cela serait sans importance
19:58 si dans ce pays le souvenir de l'esclavage n'était si vif.
20:02 Une époque où le fouet était utilisé plus souvent qu'à son tour sur le "vous savez bien quoi" des esclaves.
20:09 Tollé dans la communauté noire, une des figures des droits civiques, John Lewis, se fend d'un communiqué
20:14 accusant John McCain de jouer avec le feu en rallumant le facteur racial avec des propos comme cela
20:20 ou en exploitant insidieusement le deuxième prénom de Barack Obama.
20:24 Le 4 novembre, laissons Barack Hussein Obama se demander ce qui lui arrive
20:29 pour faire passer le message que le candidat démocrate serait en fait musulman.
20:33 Il était musulman mais il ne l'avouera jamais.
20:36 Evidemment c'est faux, Barack Obama est chrétien mais le message est tellement passé que John McCain est obligé de rectifier.
20:45 Il n'est pas... Il n'est pas... Il est arabe.
20:50 Il n'est pas... Non ?
20:53 Non, Madame, non. C'est un bon père de famille.
20:58 John McCain qui paraît effrayé par les effets de l'incendie qu'il a lui-même contribué à allumer.
21:04 Et puis on le sait, cette élection suscite un grand intérêt partout dans le monde.
21:09 La chaîne CBS a diffusé ce témoignage d'une religieuse américaine de 106 ans, on va la découvrir, retirée dans un couvent à Rome.
21:16 Elle fait savoir qu'elle se déplacera pour aller voter pour la première fois depuis plus d'un demi-siècle.
21:21 Et elle votera pour Obama la dernière fois que cet ancien professeur de musique avait accordé son suffrage au républicain Eisenhower.
21:28 C'était en 1952.
21:31 On reste en Italie avec ce débat qui agite le pays depuis plusieurs semaines maintenant.
21:36 Le fascisme s'affiche à nouveau et de façon décomplexée.
21:40 Des sportifs de haut niveau, des hommes politiques n'hésitent plus à vanter les aspects positifs de l'œuvre de Mussolini.
21:47 Et en même temps, des groupes de supporters d'extrême droite provoquent de plus en plus d'incidents.
21:51 Le gouvernement a même décidé de ne plus distribuer de billets pour les matchs à l'étranger.
21:56 A Rome, correspondance, Philippe Vissarias, Jonathan Messina.
22:00 Des croix celtiques, des bras tendus, des slogans à la gloire de Benito Mussolini.
22:05 C'était samedi soir à Sofia en Bulgarie.
22:07 Encore une fois, le football italien se fait le vecteur involontaire de l'apologie du fascisme.
22:12 Début septembre, c'est Christian Abiatti, gardien de but du Milan AC, qui dit partager certaines valeurs du fascisme.
22:18 Depuis le début de l'année, le malaise a franchi les portes des stades.
22:22 Voyez ces saluts fascistes par exemple devant la mairie de Rome en avril dernier
22:26 pour fêter l'élection à la tête de la ville de Gianni Alemano, ancien militant d'extrême droite.
22:31 En septembre, c'est Tignazio Larussa, ministre de la défense italien, lui aussi issu de l'extrême droite,
22:36 qui lors d'une cérémonie consacrée à la résistance italienne, rend hommage aux soldats fascistes.
22:41 Je ferais du tort à ma conscience si je ne rappelais que d'autres militaires,
22:48 comme ceux de la République sociale italienne, n'avaient eux aussi combattu pour défendre ce qui pour eux était la patrie.
22:58 Ces soldats, les voici à la fin de la guerre,
23:01 derniers défenseurs fanatisés d'un régime fasciste aux abois, coupables des pires atrocités aux côtés d'Inez.
23:06 Mais aujourd'hui, la figure de Benito Mussolini n'est plus taboue.
23:09 On la trouve par exemple à Rome, sur des calendriers, avant dans un kiosque à journaux.
23:13 Je me rappelle que quand j'étais jeune, ma mère me disait beaucoup de bien, Mussolini.
23:17 Par exemple, tous les travaux qu'il a fait dans le pays.
23:20 L'architecture, vitrine du régime fasciste, que beaucoup cherchent à réhabiliter aujourd'hui,
23:25 comme ici, dans le quartier de L'Eure, à Rome, où devant le stade olympique,
23:29 l'on peut encore y voir des mosaïques, à la gloire du Duce.
23:32 Ou encore à Predapio, en Romagne, ville natale du dictateur italien,
23:36 où son caveau familial ne désemplit pas.
23:38 Dans quelques jours, à la fin du mois d'octobre, des milliers de nostalgiques de Benito Mussolini
23:42 vont se retrouver, comme chaque année, dans sa ville natale.
23:45 Ils sont aujourd'hui de moins en moins isolés, de moins en moins marginalisés dans la société italienne.
23:50 En bref, un prix Nobel d'actualité, celui d'économie.
23:54 Il a été décerné tout à l'heure à l'américain Paul Krugman, économiste, éditorialiste.
23:58 Il est réputé pour ses charges contre l'administration Bush.
24:01 Il a été distingué pour ses travaux sur le commerce international.
24:05 À propos d'économie, la crise qu'on évoquait en début de journal a des conséquences directes.
24:10 En France, comme ailleurs, le renchérissement du coût du crédit
24:14 est une plus grande prudence des banques après des années d'argent facile.
24:18 Aujourd'hui, de plus en plus de ménages sont confrontés au surendettement.
24:22 On parle de 2 millions de personnes.
24:24 Voyez cette enquête signée Aurélia Guillemin et Nadia Djibouziane avec Bruno Vignier.
24:28 Ce n'est pas une carte de crédit, mais une carte de retrait.
24:33 La seule à laquelle elle est droite pour l'instant.
24:36 40 euros, son budget course pour toute une semaine pour elle et son fils de 17 ans.
24:43 Cette mère de famille a accepté qu'on la suive au supermarché, mais on ne verra pas son visage.
24:47 Trop honteuse d'être surendettée et qu'on sache qu'elle doit tout compter au centime près.
24:52 - Donc là, j'achète des merguez, 3,50 euros, 2, 4, 6, 8.
24:56 Des 10 merguez, pareil.
24:58 Je peux faire 3 pas 0,3 centimes d'euros pour un paquet de 500 grammes, c'est bien.
25:04 Ça me fait déjà 1, 2, 3, 4 pas, déjà.
25:07 J'ai pas dépassé les 30 euros, donc c'est bon encore.
25:10 Dans son caddie, peu de produits frais, de rares légumes et surtout, aucun extra possible.
25:19 L'histoire de Linda est tristement banale.
25:21 Séparée de son mari qui ne verse pas la pension, elle s'est retrouvée seule avec 2 grands enfants,
25:26 le loyer à payer et les crédits du ménage à assumer.
25:29 Avec les 1 053 euros qu'elle gagne chaque mois, elle rembourse péniblement les dettes.
25:34 - Il me reste actuellement à payer pas loin de 27 000 euros.
25:38 C'est énorme pour un petit salaire de 1 000 euros que je fais actuellement.
25:41 Là, je vais aller refaire un dossier de surendettement.
25:44 Là, je vais demander à ce qu'on m'efface les dettes parce que, honnêtement, je pense que...
25:49 Là, j'ai un certain âge, je ne suis pas vieille non plus,
25:52 mais je pense que même si je vivais jusqu'à 80 ans, j'aurais pas fini de payer ces crédits.
25:57 - L'audience est ouverte, vous pouvez vous asseoir.
26:01 Chaque jeudi, le tribunal de Melun examine des cas similaires.
26:04 Les unes après les autres, des personnes surendettées expliquent au juge comment elles en sont arrivées là.
26:10 - On a dû refaire l'électricité, la cuisine qui s'effondrait, enfin, ça a été effroyable.
26:16 On a arrêté d'emprunter à ce moment-là.
26:19 - À la barre, des jeunes couples, des mères célibataires, des retraités, tous dans la même galère.
26:27 - Il suffit d'une maladie, comment dire, qu'on n'ait pas le salaire.
26:32 À ce moment-là, on avait le crédit de la voiture, on avait, comment dire,
26:35 on avait un enfant qu'il fallait le faire manger, qu'il fallait habiller,
26:38 qu'on allait pas envoyer avec des chaussures trop...
26:40 Enfin, moi, pareil, mais honnêtement, je pouvais pas, quoi.
26:42 Alors, on a commencé comme ça, petit à petit, petit à petit.
26:45 Et puis, au fil des duits, on a repris des crédits, on s'est enterrés.
26:49 - Ce tribunal peut ordonner l'échelonnement des dettes, mais aussi les annuler intégralement,
26:54 à condition que le débiteur soit de bonne foi. Et ici, chaque euro compte.
26:58 - J'ai changé mes assurances, j'ai changé plein de choses.
27:02 J'ai arrêté de fumer aussi, donc ça fait des économies.
27:05 Et puis, en fait, au niveau du loyer, j'essaye de trouver des arrangements avec eux,
27:11 même si c'est 10 ou 20 euros les mois où je peux.
27:14 - D'accord. - Voilà.
27:15 - C'est souvent des dettes comme ça, des dettes de loyer qu'on efface.
27:18 Et effectivement, à partir du moment où les ressources n'augmentent pas,
27:20 les charges sont les mêmes, on peut penser qu'on aura de nouveau des difficultés
27:24 à faire face aux charges de la vie courante.
27:28 - Ce jour-là, comme quelques autres, cette femme peut respirer.
27:31 Elle n'a plus de dettes, mais n'en tire aucune fierté, bien au contraire.
27:35 - Il y a une espèce de honte, quelque part.
27:37 C'est une honte de ne pas avoir pu régler notre passif nous-mêmes, bien sûr.
27:49 - En France, environ 2 millions de ménages sont surendettés
27:53 et la consommation excessive n'explique pas tout.
27:55 Pour certains, vivre simplement, c'est déjà vivre au-dessus de ses moyens.
28:00 - Les sciences, avec la découverte d'un gène de la calvitie,
28:05 deux équipes de chercheurs ont réalisé des études sur un millier de personnes.
28:09 C'est une avancée vers un possible test génétique.
28:12 Estelle Colin, Guillaume Michel.
28:15 - C'est une couronne dont les hommes se passeraient bien.
28:18 Nous avons entre 100 et 150 000 cheveux.
28:21 Nous en perdons naturellement en moyenne 60 par jour.
28:24 Au-delà, c'est le début de la calvitie.
28:27 Dans 80 % des cas, on sait que l'alopéstie androgénique,
28:30 c'est-à-dire liée aux hormones mâles, est héréditaire.
28:33 Le crâne se dégarnit toujours de la même manière.
28:36 En cause jusqu'à présent, un gène porté par le chromosome X.
28:41 Mais deux équipes de chercheurs viennent de pointer du doigt un deuxième responsable.
28:46 Un gène situé sur le chromosome 20.
28:50 - C'est un gène de susceptibilité, simplement.
28:53 Ce n'est pas une cause de la calvitie.
28:55 Simplement, les gens qui ont une mutation sur ce gène
28:58 ont un petit peu plus de chance de faire une calvitie un jour.
29:01 - La modification de ce gène multiplie le risque d'être chauve par 7.
29:06 Alors, une certitude.
29:08 La calvitie apparaît lorsque ces deux gènes sont modifiés.
29:11 En revanche, l'inconnu, c'est comment ces deux gènes sont de mèche
29:15 pour nous faire perdre nos cheveux.
29:17 Et l'enjeu est de taille,
29:19 puisque cette calvitie concerne 40 % des 45 ans et plus,
29:23 hommes-femmes confondus.
29:26 - La santé et l'hypnose font son chemin au service de la médecine.
29:30 Il y a quelques années encore,
29:32 elle faisait sourire ou elle faisait bondir.
29:35 Aujourd'hui, elle s'impose comme un recours thérapeutique à part entière
29:38 et notamment comme une alternative aux médicaments contre la douleur.
29:41 Elle est même enseignée, soignée par l'hypnose.
29:44 C'est le dossier de cette édition.
29:46 Il est signé José Blanc Lapierre et Pascal Stelletta.
29:49 - Pour calmer la douleur qui lui paralyse le dos,
29:53 ce retraité a tout essayé.
29:55 Et puis un jour, il a trouvé l'hypnose.
29:58 Une technique qu'il pratique désormais seul,
30:01 l'auto-hypnose, 5 à 10 minutes par jour.
30:05 Parfaitement détendu, un peu comme dans un état second,
30:10 son cerveau devient plus réceptif
30:13 et lui suggère alors des images uniquement positives,
30:16 comme des souvenirs d'enfance.
30:18 Au réveil, la douleur a diminué.
30:27 - Vous vous réveillez ?
30:29 - Oui, enfin, j'étais pas dormi complètement,
30:32 mais on se détend après la séance.
30:35 On se débranche un peu.
30:37 Comme quand on coupe la radio, on débranche la radio.
30:41 Au début, on dit on n'y croit pas.
30:43 Et puis en fin de compte, au bout d'un certain temps,
30:45 on s'aperçoit que oui, ça marche.
30:47 Alors c'est le miracle, on y croit.
30:49 - Et pour preuve, une étude récente réalisée en France
30:52 sur des patients sous IRM
30:54 montre que l'hypnose diminue la douleur de 50%.
30:57 - Vous voyez la zone d'activation sans hypnose.
31:00 Ici, vous voyez la même zone pendant une séance d'hypnose.
31:03 Donc on a la preuve maintenant
31:05 que l'hypnose agit sur les centres de la douleur.
31:09 - Reconnu, l'hypnose est désormais enseignée
31:12 à la fac de médecine du Kremlin-Bicêtre.
31:15 - Je travaille à l'Institut Gustave Roussy...
31:18 - Une formation d'un an pour des généralistes,
31:21 anesthésistes ou dentistes.
31:23 Des professionnels qui viennent chercher dans l'hypnose
31:26 une alternative aux antidouleurs.
31:28 - D'ailleurs, je t'ai copié.
31:30 J'étais un peu en miroir. Je me harmonise avec toi.
31:33 Tu t'en es pas rendu compte ?
31:35 - Je suis effrayée de voir comment on prend en charge
31:38 les douleurs à l'heure actuelle. C'est effrayant.
31:41 C'est se poudrer des morphiniques,
31:43 se poudrer des antiépileptiques,
31:45 se poudrer des antidépresseurs
31:47 et jamais réinitier chez la personne
31:49 leurs propres armes thérapeutiques.
31:51 - En ce sens, il ne peut y avoir manipulation,
31:54 d'après le médecin formateur.
31:56 - Si jamais on disait "au feu", en ce moment,
31:59 tout le monde partirait.
32:01 Celui qui partirait de façon la plus adaptée,
32:04 qui sauterait ses tables avec efficacité, c'est lui.
32:07 Alors qu'on pourrait croire qu'il est endormi.
32:10 Il n'est pas endormi, il est dans un état d'hyper-éveil
32:13 qu'on appelle cortical, du cortex.
32:15 - L'hypnose fait son chemin jusque dans les maternités.
32:18 Comme ici, avec cette sage femme formée spécialement.
32:21 - Je vous parle en rapport à la demande que vous aviez
32:24 d'avoir une séance d'hypnose.
32:26 - Claire doit accoucher dans quelques heures.
32:29 Elle lui propose une séance pour la préparer.
32:32 - On va retourner tranquillement dans ce souvenir.
32:35 - Très bien, voilà.
32:37 - L'hypnose a été démontrée qu'elle a un effet positif
32:40 pour la durée du travail de l'accouchement,
32:43 notamment chez les femmes pour qui c'est le premier enfant,
32:46 qui a moins d'inconfort.
32:48 Ca a été démontré qu'il y a un recours moins fréquent
32:51 à l'apéritif dural et qu'il y a moins d'utilisation
32:54 de produits médicamentaux.
32:56 - Mais s'adresser à l'inconscient peut comporter des risques,
32:59 en particulier auprès des personnes fragiles.
33:02 - L'hypnose, on sait que c'est potentiellement dangereux
33:06 parce que ça peut réveiller des problèmes psychologiques
33:10 enfouis et qu'on va faire remonter.
33:13 Il va falloir gérer derrière.
33:16 - Quant à l'hypnose qui se donne en spectacle,
33:19 rien à voir avec la santé, celle-ci n'a qu'une vertu, divertir.
33:23 - Un mot de l'actualité sportive avec du cyclisme.
33:27 Un nouveau cas de topage sur le Tour de France.
33:31 Encore un, le coureur autrichien Bernard Kohl
33:34 a été contrôlé positif à l'EPO 3e génération.
33:37 Kohl arrivait 3e du Tour.
33:39 A également terminé meilleur grimpeur de la Grande Boucle.
33:43 Il risque une suspension de 2 ans.
33:46 Avant de refermer ce journal, je vous en rappelle 2 des principaux titres.
33:50 La crise financière, Nicolas Sarkozy annonce 360 milliards d'euros
33:54 de garantie pour les banques.
33:56 Au même moment, l'Allemagne, l'Italie ou l'Espagne
33:59 ont annoncé des mesures similaires.
34:01 Conséquence immédiate, le rebond des bourses.
34:04 Paris s'envole de 11%. C'est du jamais vu.
34:07 Et puis la mort de Guillaume Depardieu, on l'a appris il y a 1h30.
34:11 2h maintenant, l'acteur a succombé à une pneumonie foudroyante.
34:14 Il avait 37 ans.
34:16 Je vous propose d'écouter 3 réactions recueillies
34:19 il y a quelques instants par Nabila Tabouri.
34:22 - Hôpital Raymond Poincaré à Garches.
34:25 C'est ici que Guillaume Depardieu est décédé cet après-midi
34:28 d'une pneumonie foudroyante à 37 ans.
34:30 Il laisse l'image d'un acteur talentueux et torturé.
34:33 Ses amis parlent d'un jeune homme hypersensible.
34:36 - Les mots me manquent.
34:39 C'est une perte terrible, à mon avis, pour le cinéma,
34:44 pour le théâtre, pour la musique, pour tout ça.
34:47 Mais humainement aussi, c'est terrible.
34:50 C'est quelqu'un de magnifique.
34:53 - Guillaume Depardieu, c'est pas que l'image
34:56 qu'on peut en avoir de façon caricaturale dans les médias.
34:59 L'image du gars qui est dans "Les faits divers",
35:02 c'est surtout autre chose.
35:04 Il est très gentil, très attentif, d'attentionné,
35:07 de poli, de généreux.
35:09 Alors oui, il a brûlé la vie par les deux bouts,
35:12 mais ce serait dommage qu'on garde cette image-là de lui.
35:15 - Très ami, très ami.
35:17 Je le considérais comme un membre de ma famille,
35:20 mais quelqu'un d'absolument magnifique.
35:23 Il avait une magnificence en lui.
35:26 Il avait une lumière et en même temps,
35:29 accompagné d'une ombre très forte.
35:32 Il a vécu à fond sa vie.
35:35 C'était un immense poète.
35:38 Les gens ne le savent pas, mais c'est un immense poète.
35:41 Il a écrit des choses absolument incroyables.
35:44 Un véritable artiste. C'est un rabeau.
35:47 - Avant son admission à l'hôpital, Guillaume Depardieu
35:50 tournait en Roumanie.
35:52 Il a été rapatrié d'urgence en France dimanche.
35:55 - Et puis réaction de la ministre de la Culture,
35:58 Christine Albanel, à l'instant, elle évoque
36:01 son passion pour le cinéma.
36:04 C'est la fin de cette édition.
36:07 Merci de l'avoir suivie.
36:10 La météo, Tania Young.
36:13 20h50, Cold Case Affaires, classée à 23h15.
36:16 Ne manquez pas le retour d'un oeil sur la planète
36:19 avec Étienne Lénard.
36:22 La France a-t-elle encore les moyens de ses ambitions ?
36:25 A demain.
36:28 - L'info en continue, c'est aussi sur france2.fr.
36:31 C'est aussi sur France 2.fr

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