Lundi 2 octobre 2023, BE DÉTER reçoit Nivine Katanji (Cofondatrice, MaBrand)
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00:00 Bidéterre, c'est avant tout un mantra. La détermination contre le déterminisme social,
00:08 la détermination face aux doutes de l'entrepreneur, la détermination face aux échecs. Bidéterre,
00:16 c'est aussi un cri de ralliement, celui de toute une génération d'entrepreneurs,
00:20 soudés, une communauté passée par les rangs des déterminés, une association qui oeuvre pour
00:26 l'entreprenariat dans les quartiers et les milieux ruraux, une communauté qui prouve qu'il n'y a pas
00:32 qu'un seul chemin vers la réussite et que toutes les victoires sont possibles. Je m'appelle Aurélie
00:38 Planex et je vous propose de partir à la rencontre de ces entrepreneurs. Bienvenue
00:43 dans Bidéterre, un podcast proposé par BeSmart et les déterminés. Ma première invitée, c'est
00:53 Nivine Kazanji. Bonjour. Bonjour. Je suis ravie de te recevoir. Nivine, tu es ce qu'on appelle une
00:58 sérielle entrepreneur. Quand je me suis un peu penchée sur ton parcours, j'étais hyper
01:02 impressionnée. Je me suis dit "Oh là là, elle a lancé plus de 15 boîtes". Qu'est-ce qu'il y a
01:06 derrière cette soif d'entreprendre ? Derrière cette soif d'entreprendre, je dirais qu'il y a
01:10 une soif d'apprendre. Moi, je suis quelqu'un, j'aime beaucoup m'intéresser. Je suis très
01:15 curieuse de nature. J'ai toujours voulu tester plein de trucs à la fois. C'est vrai que c'est
01:20 venu de là. C'est une envie de m'éduquer avant toute chose. Et ça a toujours été ce que tu
01:25 voulais faire quand tu étais petite ou tu avais d'autres rêves, d'autres professions ? Moi,
01:29 c'est vrai que quand j'étais petite, j'ai toujours su que je voulais être ma propre patronne. Ça a
01:33 toujours été quelque chose, je ne sais pas. D'ailleurs, ma mère me disait souvent "Tu étais
01:38 tout le temps en train de mimer le téléphone et de parler avec des clients". Et je me demandais
01:43 ce que tu avais à vendre et tout. Et je vendais des poupées apparemment, donc c'était trop drôle.
01:46 Mais c'est vrai que dès petite, je savais que je voulais faire, j'avais cette envie profonde de
01:51 faire quelque chose de grand. Tu es arrivé en France d'Allemagne il y a huit ans. C'est ça.
01:57 Quels sont les souvenirs que tu as de cette époque en Allemagne pour toi ? Qu'est-ce qui
02:03 se raccroche à toi aujourd'hui ? Qu'est-ce qui t'en retient ? J'en retiens beaucoup de frustration,
02:07 dans le sens où on est parti un peu à la hâte. Donc moi, mes parents, un de mes parents est
02:14 libanais. Et lorsque les Allemands de ma petite bourgade ont découvert que mon père était libanais
02:20 et pas italien, on a dû fermer le restaurant qu'on avait ouvert là-bas et on a dû partir en France
02:26 assez précipitamment. Donc c'est vrai que j'avais eu beaucoup de frustration, beaucoup de souffrance,
02:30 parce que quand je suis arrivé ici, j'avais le choc de la culture, de la langue. C'était très
02:36 difficile de s'adapter, mais ça m'a aussi donné une énergie assez considérable dans les années
02:40 qui ont suivi. Tu ne parlais pas du tout français ? Je ne parlais pas du tout français. Et comment
02:44 ça s'est fait l'adaptation ? Écoute, moi j'ai toujours eu ce fil conducteur de l'éducation.
02:51 Donc dès que je suis arrivée en France, la première chose que j'ai faite, c'est que j'ai
02:54 lu beaucoup et j'ai parlé très peu. Donc c'est vrai que j'avais cet amour des livres. Je mangeais
03:02 littéralement beaucoup, beaucoup de livres et mes parents apprenaient aussi le français avec les
03:06 livres d'enfants que j'avais. En même temps que toi. Voilà, exactement. Donc c'est vrai que cette
03:11 solidarité entre nous faisait que j'avais encore plus envie d'exploser ces plafonds de la culture,
03:18 de la langue, qui était très difficile pour moi, parce que forcément un accent allemand,
03:22 c'est très fort. Donc c'est vrai que les moqueries arrivent très rapidement. Moi,
03:27 j'étais beaucoup pointée du doigt. C'est un peu l'allemande, l'allemande, et c'était très
03:31 compliqué parce que je ne comprenais pas grand-chose. Mais c'est vrai que de la frustration peut naître
03:36 une énergie motrice qui est vraiment porteuse. Tu parles de ce fil conducteur de l'éducation.
03:41 Tu voulais faire d'ailleurs une grande école et finalement tu as dû renoncer faute de moyens.
03:45 C'est à ce moment-là que tu décides de tourner vers l'entreprenariat ?
03:48 Oui, parce que pour moi, c'est vrai que je rêvais de faire une grande école de commerce pour apprendre
03:54 la vente, la négociation, parce que j'avais un peu la tchatche. Et pour moi, en fait, la seule
03:59 voie qui s'offrait à moi et qui avait au moins autant d'apprentissage à me donner, c'était
04:06 l'entreprenariat. Je me disais, si je vais sur le terrain, de toute façon, je vais apprendre.
04:09 Donc pour moi, c'était un peu évident de me dire, je ne vais pas prendre des études par défaut,
04:16 par dépit, et je vais aller vers le chemin d'entreprenariat, parce que quitte à me casser
04:20 les dents, autant me casser les dents sur le terrain. Au moins, tu seras la seule responsable
04:24 finalement. Exactement. On est toujours le seul responsable des situations qui nous arrivent,
04:29 et moi, je ne voulais pas subir ma situation. Ça, c'était hors de question.
04:33 Donc à 21 ans, tu crées ta première boîte. Tu peux nous raconter ça ?
04:36 Oui, bien sûr. Donc à 21 ans, pourquoi ? Parce que moi, j'avais commencé à travailler à 18 ans,
04:41 donc j'avais enchaîné deux boulots. Je travaillais dans une grande banque française la journée,
04:46 jusqu'à 18 heures. Et puis à 18h30, je reprenais un shift dans une pizzeria, donc je faisais la
04:51 livraison. Et ça m'avait complètement fatiguée. Je m'étais dit, bon, ça suffit. Moi, j'ai 21 ans,
04:58 je suis au bord du burn-out, donc je vais essayer de trouver un boulot où je suis tranquille,
05:03 je n'ai pas de pression, je n'ai pas d'autorité, vraiment, je me gère. Et c'est là où j'ai
05:08 commencé à découvrir un peu les opportunités qui s'offraient à moi. Donc c'est vrai qu'au début,
05:13 la restauration, c'était plus facile pour moi, parce que c'est un domaine que j'avais expérimenté
05:18 depuis les trois dernières années. Donc j'avais décidé d'ouvrir un restaurant libanais.
05:22 Ça te raccrochait finalement à ton histoire d'enfance.
05:25 Exactement, exactement. Et mon père était chef cuisinier, donc c'est vrai que je me disais,
05:29 bon, c'est un peu facile, mais en même temps...
05:32 Ce n'est pas facile la restauration quand même.
05:34 C'est vrai, c'est vrai. C'est très énergivore. Et j'ai commencé par ça,
05:39 et franchement, ça a été un échec cuisant.
05:41 Qu'est-ce qui s'est passé ?
05:43 En fait, je n'étais pas assez éduquée, encore une fois. J'ai fait beaucoup d'erreurs,
05:48 et des erreurs en business, ça peut être très rapidement fatal. Donc c'est vrai que la mauvaise
05:54 gestion financière, la mauvaise gestion des stocks, la mauvaise gestion des salariés,
05:58 avoir un peu trop d'ambition, mais sans avoir forcément l'expérience, ça peut te mener
06:07 rapidement à l'échec. Et moi, j'ai échoué, mais je me suis dit, bon, ce n'est pas grave,
06:13 en fait.
06:14 Tu as recommencé autre chose ?
06:15 Oui.
06:16 Tu as recommencé quoi ?
06:17 J'ai recommencé une société de transport. Parce qu'à ce moment-là, il y avait Uber
06:21 qui arrivait en France, et je me disais, bon, je prends une voiture, j'adore conduire,
06:27 je vais rouler 12 heures par jour, et puis voilà, les 12 autres heures, je ferais autre
06:31 chose, mais au moins, je serais tranquille dans ma voiture à discuter avec des gens.
06:34 Et à 23 ans, tu t'es retrouvée à avoir 100 salariés ? Comment c'est possible, ça ?
06:38 En fait, ce qui s'est passé, c'est que je roulais 12 heures par jour, mais je me disais,
06:43 la voiture, elle, elle peut en rouler 24. Donc, j'ai commencé à avoir un binôme, un ami
06:48 à moi, puis on tournait sur la voiture 24 heures sur 24, puis ça fonctionnait bien.
06:52 Donc, je me suis dit, bon, on va prendre une deuxième voiture. Donc, de 2, on est passé
06:54 à 4, de 4 à 10, de 10 à 20, de 20 à 50, et puis là, on montait à presque 100 salariés.
07:01 Sauf qu'être toute seule et se retrouver avec 100 chauffeurs en dessous de soi, c'est
07:08 vraiment...
07:09 À 23 ans, on le rappelle.
07:10 Ouais, à 23 ans. Mais moi, je ne le voyais pas du tout comme ça, en fait. J'avais pris
07:14 ça comme un jeu.
07:15 C'était naturel.
07:16 Ouais, c'était... Je m'amusais, quoi. J'étais vraiment... C'était vraiment un jeu. Et ça
07:25 a été 2 ans de folie. Mais je pense que si j'avais conscience des responsabilités
07:33 que j'avais, de l'âge aussi que j'avais, j'aurais jamais pu faire ça. Si je m'étais
07:38 mis en tête, "Ah, mais t'es trop jeune, ah mais non, tu ne peux pas faire ça. Et puis,
07:42 t'es une femme dans un monde d'hommes, et puis t'as 100 bonhommes en dessous de toi."
07:46 Non, ça aurait été impossible. Je me serais mis trop de croyances limitantes dans ma tête.
07:50 Il faut être un peu inconscient pour être entrepreneur.
07:52 Il faut être un peu fou. C'est clair.
07:55 Finalement, tu as lancé une quinzaine de boîtes au total. Qu'est-ce que tout ça t'a
07:59 appris ?
08:00 Ça m'a appris une chose très importante. C'est qu'il faut être persistant. Et il
08:08 faut être conscient que l'entreprenariat, contrairement à ce qu'on peut voir aujourd'hui
08:13 avec tout ce qui se passe, ce n'est pas si facile que ça. Atteindre, je ne sais pas,
08:18 ne serait-ce qu'un revenu, c'est quelque chose qui prend du temps et qui demande beaucoup
08:23 d'apprentissage. Il faut savoir... J'aime bien dire... En fait, les gens, ils ont tendance
08:29 à voir ce qu'ils ont à gagner avec l'entreprenariat, mais ils ne conscientisent pas ce qu'ils
08:33 ont à perdre.
08:34 Les questions que devrait se poser une personne avant de se lancer, c'est quelle est ma responsabilité
08:41 face à moi-même et qu'est-ce que j'ai à perdre plutôt que regarder le gain ?
08:44 Parce qu'en vrai, c'est du temps que tu vas louer. C'est de l'énergie aussi que tu vas
08:48 donner. C'est beaucoup, beaucoup parfois d'argent que tu vas mettre en investissement, ne serait-ce
08:54 que sur toi. Donc, c'est vrai que cet investissement-là, il est vraiment important et il faut vraiment
09:02 en prendre conscience. C'est un risque. Ce n'est pas aussi facile que ce qu'on peut voir
09:07 tous les jours sur les réseaux sociaux. C'est vraiment quelque chose qui demande de la résilience
09:12 et de la détermination.
09:13 C'est quoi justement ta vision de la détermination ?
09:15 Déjà, ce qu'on peut noter, c'est que la détermination, c'est un nom féminin.
09:20 J'aime bien ça.
09:21 C'est vrai que ça me fait sourire à chaque fois parce que c'est un clin d'œil linguistique
09:26 qu'on peut relever. Et moi, j'ai toujours été très déterminée. Pour moi, la détermination,
09:32 c'est avoir cette fermeté, cette résolution à persévérer et à tester, à recommencer,
09:39 à être toujours en mouvement. C'est toujours apprendre de son échec ou de sa réussite
09:45 parce qu'il n'y a pas que de l'échec qu'on peut tirer des enseignements, heureusement.
09:49 Et d'exécuter. C'est surtout ça qui est important. C'est comment est-ce que demain
09:55 je vais me lever, avoir un état d'esprit. La détermination, c'est un état d'esprit
09:59 où tu vas te lever demain matin et tu vas te dire "Ok, là, j'ai envie de me lever.
10:02 Je suis dans une bonne énergie et je vais manger le monde aujourd'hui. Qu'est-ce qui
10:08 va faire que ma journée va être absolument incroyable aujourd'hui ?". Et c'est pour
10:13 ça que je me lève. C'est parce que j'ai cette détermination d'être optimiste et
10:18 de me dire "Aujourd'hui, qu'est-ce que je vais réaliser ?"
10:20 - Je suis allée faire un tour sur ta page LinkedIn et j'ai vu que tu te définissais
10:25 comme une coach pour entrepreneurs indisciplinés. C'est une qualité pour toi l'indiscipline ?
10:31 - La discipline, c'est une qualité. Moi, j'ai fait beaucoup de sports dans ma vie et
10:37 notamment du basket. Le basket, c'est un sport de répétition. Et c'est vrai que la
10:41 répétition, ça demande de la discipline. Alors, la discipline, ce n'est pas "Je me
10:46 le fais à 5 heures du matin, je vais prendre une douche froide". Moi, je ne le vois pas
10:49 comme ça en tout cas. La discipline, c'est comment je vais réussir à mettre en place
10:53 des routines qui vont devenir un automatisme pour mon esprit, de manière à ce que je
10:58 vais tous les jours faire ces petits pas qui vont me mener vers la grande réalisation.
11:03 Et cette discipline-là, c'est vrai que ça commence encore une fois par l'état d'esprit
11:09 et que beaucoup d'entrepreneurs ont du mal à l'implémenter dans leur quotidien parce
11:15 qu'ils ont d'autres considérations. Ils vont avoir la charge mentale de "Comment
11:19 je vais payer mes factures ce mois-ci ? Comment je vais réussir à m'occuper de mes enfants ?
11:23 Comment je vais réussir à prendre du temps avec mon conjoint, ma conjointe ?" C'est
11:26 vrai que c'est un peu compliqué d'avoir cette discipline quand il y a beaucoup de
11:31 facteurs qui viennent perturber l'esprit. - Aujourd'hui, tu es à la tête de MaBrand.
11:36 C'est un outil qui aide à créer du contenu sur la base de ta marque personnelle. L'idée,
11:42 c'est de booster la visibilité de ces entrepreneurs sur les réseaux sociaux quand ils n'ont
11:45 pas forcément le temps de s'en occuper, c'est ça ?
11:47 - C'est ça. C'est surtout aussi montrer comment on peut s'exprimer avec authenticité.
11:56 Je pense que c'est quelque chose d'important. Et en un sens, c'est qu'on puisse tous
12:03 s'éduquer à parler d'une manière authentique. La manière dont je suis avec toi, c'est
12:12 la manière dont je suis tous les jours avec n'importe qui. Et moi, je voudrais, dans
12:17 un monde idéal et peut-être est-ce une utopie, j'aimerais que chacun, chacune puisse parler
12:26 de manière libre et avec toute la pureté de sa personnalité. Et c'est pourquoi on
12:34 a créé MaBrand. C'était surtout pour remettre de l'authenticité dans le contenu des personnes.
12:40 Parce qu'aujourd'hui, moi, la sensation que j'en ai, c'est que parfois c'est un
12:44 peu lissé. On sait qu'il y a un intérêt à écrire telle ou telle chose, donc on va
12:49 la formuler de cette manière-là. On va toujours montrer les réussites, on ne va pas forcément
12:53 montrer les échecs. Donc, c'est pour ça qu'on a créé cette chose-là. Et surtout,
12:59 tous les entrepreneurs aujourd'hui n'ont pas forcément les moyens, que ce soit des
13:04 ressources financières, des ressources de temps, d'énergie, de pouvoir s'éduquer
13:09 sur tous les pans que demande l'entrepreneuriat, la comptabilité, le marketing, le commercial.
13:15 Donc, si nous, on peut les soulager au niveau de leur visibilité, tant mieux.
13:20 Tu dis "nous" parce que c'est un projet que tu as monté avec un associé. C'est
13:24 plus facile d'entreprendre à deux, j'imagine.
13:26 Alors oui, c'est plus facile d'entreprendre à deux, mais ça peut être aussi parfois
13:31 un challenge. Moi, j'ai cofondé ma brand avec mon mari. Donc, c'est encore plus…
13:38 Ah oui, en effet, il faut que ça se passe bien.
13:41 C'est ça, il faut que ça se passe bien. Mais je pense que quand on voit ça un peu
13:45 comme un jeu, finalement, on prend plus de plaisir qu'autre chose. Après, ce serait
13:51 mentir de dire qu'il n'y a pas des challenges et qu'il n'y a pas aussi cette ambition
13:57 de porter ce projet le plus loin possible qui nous porte. Mais c'est vrai qu'à
14:03 deux, c'est toujours plus facile.
14:04 Sur LinkedIn, tu dis que tu te donnes un an pour être l'une des premières femmes entrepreneurs
14:09 à être visible dans la tech et pour devenir un modèle de réussite pour les personnes
14:13 sous-représentées de l'écosystème. Qu'est-ce qui te tient à cœur derrière
14:16 ça ?
14:17 Ce qui me tient à cœur, c'est que… C'est assez profond. Je pense qu'aujourd'hui,
14:27 dans l'écosystème, il y a tout un pan d'entrepreneurs qui n'est pas suffisamment
14:31 représenté, alors que la réalité, c'est que cet écosystème-là est nourri de la
14:38 diversité. Ce que j'aimerais, c'est pouvoir donner non seulement un modèle de réussite
14:45 de cette diversité et surtout de pouvoir inspirer les futures générations à se dire
14:52 « cette personne-là, je réussis à voir que c'est possible et je peux m'identifier
14:59 à elle. Donc, moi aussi, je peux y arriver. » Ce que j'aimerais, c'est vraiment
15:06 ouvrir la voie à d'autres personnes qui me ressemblent, qui pensent comme moi, qui
15:12 ont cette vision de la vie que moi, j'ai. Et là, je ne parle pas forcément que des
15:16 personnes issues de la diversité, je parle vraiment de tout un écosystème et de pouvoir
15:21 fièrement aussi représenter l'exemplarité, dans le sens d'être exemplaire dans sa
15:29 manière de réaliser les choses et ces choses-là, qu'on puisse se dire que ce sont des grandes
15:33 choses.
15:34 Et si je te laisse le mot de la fin, qu'est-ce que tu veux dire à nos auditeurs ?
15:36 Moi, ce que j'aimerais dire, c'est que l'entreprenariat, c'est avant tout une
15:40 aventure éducative. On ne sait jamais exactement où est-ce que ça nous mènera, mais ça
15:46 promet toujours des leçons précieuses. Entreprendre, ça prend du temps, contrairement à ce qu'on
15:55 peut entendre de nos jours. Donc, il ne faut pas se lancer n'importe comment, il faut
15:58 se former. Et avant de plonger la tête la première, il faut se poser la question cruciale,
16:06 est-ce qu'aujourd'hui, je suis prête à faire des sacrifices pour atteindre la réussite
16:13 dans mon entreprise ? Est-ce que je suis prête aussi à travailler dur, à avoir un état
16:20 d'esprit résilient pour atteindre mes objectifs ? Donc, si je devais faire une analogie, si
16:30 l'entreprenariat était une école, alors la détermination serait sa meilleure enseignante.
16:35 Et je finirais par une phrase que je dis toujours, c'est l'avenir appartient à ceux qui
16:41 exécutent.
16:42 Merci beaucoup Nivin Katanji d'avoir été l'invité de Bid'Ether. Bid'Ether, un
16:46 grand podcast à retrouver sur toute votre plateforme d'écoute et sur bsmart.fr. Si
16:50 ça vous a plu, foncez, vous abonnez, likez, partagez. On se retrouve la semaine prochaine
16:55 pour un nouvel épisode et d'ici là, vous aussi, soyez d'Ether.
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