PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé !
Du lundi au vendredi à 17h50 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "PAF" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 *Musique*
00:14 - Le plus gros tube de la Starac à ce jour.
00:18 - 3,5 millions d'albums.
00:20 - Plus 2 millions de singles, ça fait plus de 5 millions de disques.
00:23 - La Starac, ils l'ont vécu, moi je l'ai couverte.
00:26 - C'est génial comme journaliste.
00:28 - Moi comme téléspectatrice, j'ai adoré franchement.
00:31 - Tu t'es régalée ?
00:32 - Mais grave, j'adorais la Starac, c'était génial.
00:34 Enfin bon, c'était nouveau.
00:36 C'était...
00:37 Et notre réalisateur aujourd'hui a réalisé des...
00:39 Non mais c'est incroyable, a réalisé des musiques toutes de la Starac.
00:42 - Une petite anecdote, je dédicacais mon livre dans une librairie la semaine dernière
00:46 et il y a une dame qui vient me voir, qui me disait,
00:48 "Mon père, pour me punir, me disait, je te priverai de Starac si tu fais pas tes devoirs."
00:53 - Mais non, mais c'était un carton.
00:54 Tu sais combien ça faisait d'audience à la Starac à l'époque ?
00:56 - Oh là !
00:57 - Entre 9 et 12 millions.
00:58 - Exactement, la moyenne des millions.
01:00 - Et une pointe à 13 millions.
01:01 - Wow, c'est énorme.
01:02 - Final de la une.
01:03 - Il n'y avait pas de réseaux sociaux, il n'y avait pas beaucoup de chaînes de télé forcément.
01:05 - La finale fait encore partie des top 3 records, je crois, des audiences de TF1.
01:09 - Non mais c'est incroyable.
01:09 Mario, comment tu te retrouves à la Starac ?
01:11 Jean-Pascal, on va lui demander aussi.
01:13 - Alors mais franchement, j'ai vu ce spot pub à la télé.
01:18 J'ai envoyé un message vocal, je crois, sur un répondeur, tout simplement.
01:21 - Et ça a marché, c'est énorme.
01:23 - Puis, on m'a demandé une cassette vidéo VHS, me filmer.
01:26 Et puis, d'audition en audition, je suis tombé...
01:29 Voilà, je suis arrivé dans les... Je ne sais pas, il y avait 50 000 personnes à la fin.
01:32 - Ouais, 50, on a fini à 100 sur le plateau, puis 50, 25 et puis 16.
01:37 - Quand j'en parle aujourd'hui encore, je me dis, c'est assez incroyable.
01:41 C'était la chance de ma vie.
01:42 Je l'avoue, aujourd'hui, moi, j'avais la vie avant la Starac et puis ma vie aujourd'hui.
01:46 - Jean-Pascal ?
01:46 - Ah, pour ma part, moi, c'est un sketch.
01:48 Moi, je suis encore à part, puisque c'est un casting sauvage.
01:50 On m'a dit bonjour, est-ce que tu veux chanter ?
01:52 J'ai dit non, je me suis retrouvé là. Voilà.
01:53 Pour l'affaire très courte, c'était...
01:55 On m'a dit, vas-y, je venais de finir mes études, j'avais loupé mon BTS,
01:58 j'étais pompier en plage et puis j'ai dit, bon, je vais profiter encore 15 jours
02:00 avant de rentrer dans le monde du travail.
02:01 - Oui, oui, c'est ça.
02:02 - Et je ne suis jamais rentré dans le monde du travail finalement.
02:05 - Et d'ailleurs, une autre anecdote, parce que ça a parlé en coulisse de nous pendant les auditions,
02:10 il y avait Pascal Nègre...
02:11 - Eh, regardez comme vous étiez mignons à l'époque.
02:13 - Oh, l'époque !
02:14 - Eh, j'adore. Mais vous êtes toujours... Mais regardez !
02:16 - C'est pour nous. On le disait tout à l'heure. Mais franchement, on n'a pas trop mal vieilli.
02:19 - Non, non, mais pas du tout.
02:20 - Ah bah non, mais on vous reconnaît bien. Vous étiez bien.
02:23 - J'ai moins de cheveux, mais c'est mieux pour nous.
02:24 - Et Mario, depuis la musique ?
02:26 - Bah, la musique, j'ai arrêté juste après le décès de mon papa, voilà, en 2010.
02:30 Et puis j'ai fait... J'ai investi dans les affaires.
02:34 Et aujourd'hui, j'ai 2 entreprises qui fonctionnent très bien.
02:37 Et avec réflexion, aujourd'hui, j'ai bien fait d'arrêter à cette époque-là.
02:40 Il y avait la crise du disque. Le disque marchait moins bien, les spectacles n'emplaçaient pas.
02:44 Et voilà. Donc aujourd'hui, j'ai fait mon livre. Et je pense que je vais refaire un album.
02:48 - Ah ! - On t'a plaisir. On t'a plaisir.
02:50 - La musique est de retour. Parce que c'était pas mal avec Jennifer à l'époque.
02:54 - Aimer, c'est brûler ses nuits
02:59 Aimer, c'est payer le prix
03:04 Et donner un sens à sa vie
03:08 Aimer, c'est brûler ses nuits
03:14 Aimer, c'est ce qu'il n'y a plus
03:19 Aimer, c'est monter si haut
03:26 Et faire du mal à son aimer
03:30 C'est ce qu'il n'y a plus
03:34 Aimer
03:37 - Et on la sent très émue. Elle pleure, Jennifer.
03:40 - Ça fait 22 ans pile-poil, là. 22 ans pile-poil.
03:44 Et c'était un des plus beaux moments pour moi de l'émission.
03:47 - Non, pas 22 ans. Qu'elle pleure, Isabelle.
03:49 22 ans, l'image.
03:51 - Non, mais c'était un moment magique. C'était la finale garçon.
03:55 - C'est là où elle t'avait promis la Ferrari. Ça fait 22 ans que tu l'attends.
03:58 - Elle t'avait promis une Ferrari.
04:00 - On ne recommence pas avec ça.
04:02 - Ah bon ? Bah si. Il faut expliquer à ceux qui nous regardent et qui n'étaient pas là il y a 20 ans.
04:05 - Oui, on y est presque.
04:07 - Mais p'tit toi, si tu commences...
04:09 - Elle avait dit "Si je gagne, je t'achèterai une Ferrari".
04:13 Parce que Mario adore ses voitures. Et il ne l'a toujours pas eue.
04:16 - Ah oui, d'accord.
04:18 - Alors que moi, je t'avais fait une promesse à Noël. Je te rappelle, j'avais perdu un pari.
04:21 - Et il m'a offert une belle montre.
04:23 - Il l'a offert à son fils ?
04:25 - Exactement. Si, si. Je vous dirai par la marque. C'est une belle montre de marque.
04:27 Et je lui ai... Tu te rappelles ? Je lui ai dit "C'est mon fils, mon grand garçon qui l'a aujourd'hui".
04:30 - Et Jennifer, vous avez encore des contacts, Jean-Pascal ?
04:32 - Non. On s'est vus aux 20 ans.
04:34 - Vite fait aux 20 ans.
04:36 - De loin aux 20 ans ? Ils s'en vus de dos.
04:38 - Elle n'a pas été très chaleureuse avec vous ?
04:40 - On s'est vite vus.
04:42 - Ok. Ça veut dire quoi, ça ?
04:44 - C'était une super aventure, la Starac.
04:46 - Oui.
04:48 - Non mais vous me voyez un peu les uns les autres.
04:50 - Oui, on se revoit.
04:52 - Patrice, Karine aussi.
04:54 - Moi, effectivement, je suis resté le plus proche avec Karine et JP.
04:58 - On s'est encore vus il y a un mois et demi.
05:00 - Et puis d'autres personnes, d'autres éditions de Starac.
05:02 - Mais c'est une vraie... Starac, l'avantage, c'est que c'est une vraie aventure où se créent des vraies amitiés.
05:06 - Oui.
05:08 - Mario, on s'est foutu sur la gueule au château. C'est pas pour autant qu'on n'a pas été amis.
05:10 - Je suis témoin.
05:12 - Et on s'appelle toutes les semaines pour dire même 3 bêtises.
05:14 - C'est vrai.
05:16 - Même Karine en annule. Donc c'était pas faux.
05:18 - C'était pas fake.
05:20 - Mais vous savez, quand les gens se disputent, quand les gens sont chauds comme ça, c'est que quelque part, ils s'aiment.
05:24 - Oui, bien sûr.
05:26 - Et lui, il passait pour le sage et toi, un peu le bâton merdeux.
05:28 - Moi, je suis un bâton merdeux. J'ai toujours été un peu comme ça, moi.
05:30 - C'est mignon.
05:32 - Il avait un téléphone.
05:34 - Ah oui. Alors Mario, on dit jamais les choses sur l'histoire du téléphone.
05:36 - Il avait un téléphone, le salaud.
05:38 - Il avait un téléphone.
05:40 - Il avait un téléphone.
05:42 - Il a pas partagé.
05:44 - Alors, sur l'histoire du téléphone, Jean-Pascal raconte.
05:46 - Le téléphone était interdit au château. Nous avions tous une minute de téléphone.
05:48 - Moi, avec mon grand cœur, Jessica, qui était assez triste, je lui donnais ma minute régulièrement.
05:50 - Et Mario, on le voyait jamais au téléphone, jamais.
05:52 - Alors, ça va, les résultats sportifs ?
05:54 - Il avait tout.
05:56 - Non.
05:58 - Il a jamais partagé.
06:00 - Il a jamais partagé.
06:02 - Il donnait sa minute en espérant rentabiliser après.
06:04 - Ça, ça s'appelle un investissement.
06:06 - Il a jamais partagé.
06:08 - C'est vrai, il y a 20 ans.
06:10 - C'est rigolo.
06:12 - De toute façon, toutes les conneries, on les a faites avec Jean-Pascal.
06:14 - Si vous saviez.
06:16 - Les listes de course, les déguisements, les...
06:18 - Petite anecdote, c'était l'anniversaire de Mario.
06:20 - Ils nous ont fait venir des petites danseuses assez sympas.
06:22 - L'alcool était autorisé.
06:24 - Ils ont fait évacuer le château.
06:26 - Non.
06:28 - Bien sûr, Alexia a tout coupé. Sortez, les filles !
06:30 - On a dit, on va profiter un peu.
06:32 - C'était une soirée en boîte.
06:34 - Les jeunes filles étaient sympathiques et accueillantes.
06:36 - Très fraîches.
06:38 - Comme nous, nous étions enfermés depuis quelques semaines.
06:40 - Bien sûr.
06:42 - C'est là où Alexia a dit, bon, on va recadrer les choses.
06:44 - Oui.
06:46 - C'est une école, parce qu'on avait de quoi faire la fête.
06:48 - Oui, bien sûr.
06:50 - Il n'y avait plus rien, il n'y avait plus d'alcool, plus de soirée.
06:52 - C'est là où on a commencé à se dire, ça va être un peu long, peut-être.
06:54 - Ça a été long, finalement.
06:56 - Aujourd'hui, impossible, un truc pareil.
06:58 - D'ailleurs, je regrette un peu ce temps-là, parce qu'aujourd'hui, tout est impossible.
07:00 - C'est dommage, parce qu'il y a quand même...
07:02 - Oui.
07:04 - Je trouve qu'il faut trouver une mesure équilibrée.
07:06 - Mais juste une mesure sur quoi ?
07:08 - Sur plein de choses, sur la rigolade, sur l'humour qu'on avait, sur...
07:10 - La liberté, tout simplement.
07:12 - La liberté, parce qu'on n'était pas méchants.
07:14 - On se parlait tout à fait comme on se parle comme ça,
07:16 en train de boire un coup autour d'une table.
07:18 - Aujourd'hui, on aurait... Enfin, moi, aujourd'hui, je serais incapable
07:20 de participer à ce genre d'émission.
07:22 - C'est compliqué.
07:24 - Il y aurait des bips partout.
07:26 - Ah oui ? Avec les réseaux sociaux qui n'existaient pas à l'époque.
07:28 - Oui.
07:30 - On le sent.
07:32 - On a perdu ce naturel.
07:34 - Bon, et quand on sort de la Starac, et qu'il y a 13 millions de téléspectateurs
07:36 tous les soirs qui vous adorent, qui vous kiffent,
07:38 on ne prend pas un peu le boulard, en sortant ?
07:40 Parce que ce n'est pas un peu compliqué ?
07:42 - Si, je l'avoue, moi, j'ai... Non, mais on pète un peu les plombs.
07:44 Gentiment, gentiment, mais on avait des gardes du corps en permanence
07:46 pendant 2 ou 3 ou 4 ans, pour certains.
07:48 - Oui, oui, bien sûr.
07:50 - On chantait tous les soirs aux Zéniths,
07:52 2 fois à Bercy, 3 fois à l'Olympia.
07:54 Enfin, on vit comme des rock stars.
07:56 - Et on n'est pas préparés à ça, surtout.
07:58 - Et on n'est pas préparés à ça.
08:00 - Vous étiez jeunes, aucune distance par rapport à la célébrité,
08:02 à l'argent qui arrive comme ça.
08:04 - Moi, je le dis toujours, j'ai tout cramé.
08:06 - T'as tout cramé ?
08:08 - Mais tout ! Tu arrives à Paris, t'as 23 ans.
08:10 - Mais tout ! - Très vite, hein.
08:12 - Mais ça va très vite.
08:14 - Mais les voitures, t'as acheté des montres de luxe.
08:16 Parce qu'à la télé, je les voyais tous avec des jolies montres.
08:18 - Oui. - J'en veux une, aussi.
08:20 - Ça va très vite. Mais quand t'es jeune comme ça,
08:22 tu ne penses pas à investir.
08:24 - On va aller dans la montagne, là, où il faut aller.
08:26 On va aller sur la côte d'Azur.
08:28 - Et ça a duré un an. - C'est génial.
08:30 - Ça a duré combien de temps ? - À peu près.
08:32 - Le haut du haut. - Franchement...
08:34 - Footballeur.
08:36 - Ah oui, footballeur.
08:38 - Après, il a eu l'intelligence d'accepter
08:40 la proposition TF1 de devenir comédien
08:42 dans la section de recherche.
08:44 Et là, il a fait ses classes.
08:46 Et un jour, je l'ai appelée pour lui dire,
08:48 Jean-Pascal, on ne se connaît pas bien,
08:50 mais si tu continues, tu vas être un formidable comédien.
08:52 - Ah oui. Non, non, mais c'est vrai, exact.
08:54 Exact, dans la section de recherche.
08:56 Non, je veux juste savoir l'argent. Combien ?
08:58 On peut le dire, 20 ans.
09:00 - Moi, je crois que j'ai pris 300 000...
09:02 J'ai pas gagné beaucoup. J'ai dû prendre 300 000 balles.
09:04 Mais il faut enlever les impôts. Donc c'est une belle somme.
09:06 Et t'enlèves la moitié. Ça va très vite.
09:08 - 300 000 balles. Dans combien ? 150 000 euros ?
09:10 - Ouais, 180 000 euros net. Mais à Paris, ça va vite.
09:12 T'achètes une voiture. - À Paris, ça va vite.
09:14 Écoutez, excusez-nous si vous le regardez.
09:16 Si vous allez acheter les robes, les Ferrari et les Volkswagen...
09:18 - Tu vas acheter un sac chez Laurent Bouzy.
09:20 Le LV, là, qui est super. Faut pas dire le non.
09:22 Voilà, mais tu vis.
09:24 Et puis tu fais plaisir aux copains.
09:26 - Surtout, on faisait plaisir aux copains parce que...
09:28 En tout cas, pour ma part. - On allait au resto, les 3.
09:30 - On avait toujours plein de monde autour de nous.
09:32 Des amis, des faux amis, etc. - Surtout les faux amis, non ?
09:34 - Des fausses copines. - On en a plus, aujourd'hui.
09:36 - J'aimais bien payer le champagne et m'arrêter au voiture-lider
09:38 et lui donner 3 billets au lieu d'un, tu vois.
09:40 - C'est vrai. Non, mais on a fait plaisir.
09:42 Au moins, on a rendu des gens heureux. - Oui.
09:44 - Bravo, bravo. - Et ça, c'était super.
09:46 - Et la famille, elle vous disait pas...
09:48 "Eh, les gars, doucement, là, placez votre... Achetez un studio."
09:50 - À l'époque, on était célibataire. - Oui, mais les parents, moi, non plus.
09:52 - Oui, les parents, ouais. - Si, si, mais ma mère,
09:54 quand je lui ai dit ce que j'ai dépensé à Courchevel
09:56 6 jours avec 2 de mes amis,
09:58 j'ai eu honte. - Il allait pas à Gourette.
10:00 - Elle voulait me gifler. - À Courche, hein.
10:02 (rires)
10:04 - Gourette, dans les Pyrénées, on adore. Franchement, c'est canon.
10:06 Elle est trop mignonne, la station de Gourette.
10:08 - Ah, c'est génial. - J'adore Gourette.
10:10 - Mais Gourette, trop mignon.
10:12 Oui, donc... - Non, voilà, après,
10:14 on perd un peu la réalité.
10:16 - Et quand t'as plus d'argent, il se passe quoi ?
10:18 - On va travailler. - On fait autre chose, tout le monde travaille.
10:20 - Ouais, on a fait des trucs. - Parce qu'en fait, on bossait pas, finalement.
10:22 - Bah oui. - Ça tombait, c'était cool.
10:24 Puis ça s'est un peu arrêté. Après, on a bossé.
10:26 Toi, t'as continué certains trucs. Moi, j'ai fait de la fiction.
10:28 J'ai fait de l'animation télé. - Ouais, non, mais après, je me disais,
10:30 on a pas de la Ferrari, pardon, on a parlé de ça, ou de Lamborghini,
10:32 ou je sais pas, Aston Martin,
10:34 comme si c'était plusieurs marques. - On a de la chance.
10:36 On a quand même de la chance parmi d'autres candidats
10:38 qui sortaient et qui, eux, se retrouvaient vraiment
10:40 tout de suite sur la rue. Ça, c'est très compliqué.
10:42 Nous, on a eu de la chance. J'avais un contrat universel
10:44 pendant plusieurs années. J'ai vécu de la musique, moi,
10:46 pendant 10 ans, après l'Astarac. Et j'ai décidé d'arrêter.
10:48 - Aujourd'hui, on en a de notre promo, dont on dira pas le nom.
10:50 Ils sont très loin. Ils ont été, psychologiquement, ils sont foutus.
10:54 Ils croient encore à ce rêve et leur vie est foutue.
10:56 C'est ça qui est... Donc, il faut, en fait,
10:58 il faut profiter sans s'y accrocher.
11:00 Et puis, quand ça s'arrête, on fait autre chose.
11:02 Moi, j'ai fait de la télé. La télé a pas été.
11:04 J'ai travaillé dans un resto. Maintenant, je fais partie de l'équipe.
11:06 Ici, je suis le plus heureux du monde. Cyril est génial.
11:08 L'équipe est top. La vie va bien.
11:10 Et on a un monde santé. On a 3 enfants chaque heure.
11:12 - C'est-à-dire que si vous vous donnez pas les moyens
11:14 et que si vous ne travaillez pas, y a pas de miracle.
11:16 - Mais alors, vous êtes allés rencontrer des candidats,
11:18 justement, puisque l'Astarac, ça reprend en novembre.
11:20 - Le 4 novembre. - Voilà, le 4 novembre.
11:22 Vous avez rencontré ces candidats, là, voilà, ces petits jeunes.
11:24 Vous y êtes allés. - On y était l'année dernière.
11:26 - On a été au château l'année dernière.
11:28 - Oui, oui, vous étiez au château.
11:30 Et ils vous posent ce genre de questions ?
11:32 Ou pas du tout ? Enfin, comment on gère quand on sort ?
11:34 Est-ce que vous donnez des conseils ?
11:36 Attention à la biologie. - En fait, on a même
11:38 plus trop de conseils à donner parce qu'aujourd'hui,
11:40 avec les réseaux sociaux... - C'est génial, dans le château.
11:42 - Elle est géniale. C'était l'année dernière, ça ? - C'était l'année dernière.
11:44 - D'ailleurs, on peut le dire, on est fiers d'avoir été les seuls
11:46 à aller au château l'année dernière. - Oui, bien sûr.
11:48 Puisqu'après, ils ont arrêté parce qu'apparemment,
11:50 on a eu trop de candidats. - Ah bon ?
11:52 - Et je sais pas, c'est ce qui paraît, mais je pense pas.
11:54 - Mais c'était génial. Non, mais d'abord, de revoir le château,
11:56 c'est incroyable. - Incroyable.
11:58 - Et puis, les jeunes, je les ai trouvés sympas.
12:00 Après, c'est compliqué, l'émission de l'Astarac
12:02 qui a eu un engouement à notre époque incroyable,
12:04 de pouvoir refaire...
12:06 - Vous étiez moins déconneurs que vous.
12:08 - Voilà, exactement. - Ouais, et puis là, on voit
12:10 qu'ils vont sortir des disques maintenant,
12:12 certains de l'année dernière. Moi, c'est ce que je comprends pas
12:14 parce qu'il faut battre le fer, on leur a dit, tant qu'il est chaud.
12:16 - Bah oui. - C'est pas méchant, ce que je vais dire.
12:18 Mais je pense qu'il y en a beaucoup qui ont oublié
12:20 et qui vont... Parce qu'aujourd'hui, c'est la génération Instagram, quoi.
12:22 On tourne la page. Donc c'est compliqué.
12:24 Il faut y aller de suite.
12:26 Et je pense que c'est... J'espère pas pour eux, mais y en a,
12:28 c'est peut-être un peu tard pour sortir des disques maintenant.
12:30 - Bah, c'est ça, on les a oubliés, c'est un peu ça, l'idée.
12:32 Ils sont mal accompagnés. - Il faut battre...
12:34 Le problème, c'est là. Mais ça, ça a toujours été.
12:36 - Peut-être qu'il va y avoir une promo derrière, non ?
12:38 - En tout cas, je suis très heureux d'avoir fait...
12:40 D'avoir connu cette époque. - C'est extraordinaire.
12:42 - Parce que 3-4 ans après, c'était terminé.
12:44 - Mais oui. - C'est-à-dire qu'on a vraiment
12:46 été les derniers d'une génération, pendant...
12:48 - Ouais. - Enfin, les premiers et les derniers.
12:50 - Les premiers et les derniers. - Exactement.
12:52 - La Starac 1, 2001, incroyable, là.
12:54 - C'était incroyable. - Et là, ça...
12:56 - Et si c'est à refaire, moi, je refais demain, de suite.
12:58 - Ouais. - Ah oui.
13:00 - Pas les mêmes bêtises. - Pareil.
13:02 - Oh, mais c'était pas méchant, c'était pour rigoler.
13:04 - Pour rigoler, c'est les copains.
13:06 - Je vous ai vachement rigolé.
13:08 - Moi aussi. - Je vous ai vachement rigolé.
13:10 - La quotidienne était très sympa à voir aussi.
13:12 - La quotidienne était géniale. - C'était une autre époque.
13:14 - Voilà. Et Alexia, elle était sur ce plateau, il y a 2 semaines.
13:16 Là, elle en garde aussi un. Elle a un vieux souvenir.
13:18 - Bah oui. - Voilà. Elle a tracé sa route.
13:20 - Elle a, pour moi, été la directrice emblématique.
13:22 - Oui. - Bien sûr.
13:24 - Allez, une question du PAF que nous vous avons sélectionnée.
13:26 Vous savez, sur les réseaux sociaux, vous pouvez envoyer des questions.
13:28 David vous demande si on vous proposait un rôle dans la nouvelle saison de la Star Academy,
13:32 est-ce que vous seriez partant ?
13:34 Je vous pose la question à tous les 2.
13:36 - Bah, moi, on me l'a proposé, mais le problème, c'est que comme je suis ici, moi, TF1 veut pas.
13:40 - Ah oui. - C'est très simple.
13:42 Donc, j'ai dit à TF1, c'est pas vous qui m'avez tendu la main quand j'avais besoin de repartir à la télé,
13:44 c'est Cyril, donc c'est vous les... Voilà. C'est genre là.
13:46 - D'accord. - Je suis très heureux ici, sinon, ça aurait été oui.
13:48 - Oui. - Mais je suis très bien ici.
13:50 - Mario. - Voilà.
13:52 - Oui, pourquoi pas dans le principe. Après, le problème, c'est que moi, j'ai aussi une vie professionnelle,
13:54 et c'est compliqué de partir une semaine...
13:56 - Quel melon ! - C'est vrai.
13:58 - T'es con, tu changes pas, toi.
14:00 - J'adore.
14:02 - Il fait des repas tous les midis, mais...
14:04 - Arrête-toi. - Non, mais alors...
14:06 - Est-ce qu'il est jaloux parce que j'habite à Beaune, en Côte d'Oro ?
14:08 - Oui, c'est ça.
14:10 - Une ville où il y a des chasseurs de mouranger, etc.
14:12 - Consommé avec modération, s'il vous plaît.
14:14 - Bien sûr. - Mais on salue effectivement les vignerons, d'accord.
14:16 - Donc aujourd'hui, Mario, si on écoute Jean-Pascal...
14:18 - Non, j'irai avec JP.
14:20 - Tu passes la vie à... - Si j'y vais, c'est avec JP.
14:22 - Foutre un peu le bordel.
14:24 - Vous entendez ? Vous entendez ?
14:26 - Il y aura de l'audience, je vous promets.
14:28 - Mais même pas pour être prof,
14:30 mais peut-être pour leur dire "attention, ça".
14:32 "Dehors, faites attention à ça, faites peut-être ça",
14:34 pour les guider peut-être un peu sur l'après.
14:36 - Un peu les grands frères, quoi.
14:38 - Je ne vois pas prof de chant et Mario prof de danse non plus.
14:40 - Donc je ne vois pas trop dans quoi on pourrait être.
14:42 - À la cuisine ?
14:44 - Ah non, mais prof de chant, pourquoi pas ?
14:46 Mario doit sortir un album.
14:48 - C'est après Armand, non ?
14:50 - C'est après quoi ?
14:52 Non, non, attendez, les gars, là-haut,
14:54 on n'est pas dans un salon.
14:56 - Non, j'y suis passé après Armand, en prof de chant, c'est compliqué.
14:58 - Ah oui, d'accord.
15:00 - C'est la maman du château, Armand.
15:02 [Musique]