SMART JOB - À quoi servent les films d'entreprise ?

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Jeudi 28 septembre 2023, SMART JOB reçoit Bertrand Dévé (Réalisateur, Yes Sir Film) et Yamina Moukah (fondatrice, Cherche Susan)

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Transcription
00:00 ...
00:11 -Le Cercle RH souriait.
00:13 Vous êtes filmé dans le Cercle RH.
00:15 Un zoom sur le film d'entreprise,
00:18 qu'on appelle aussi film institutionnel.
00:20 Il est souvent commandé par la direction
00:22 pour vendre une image positive de son organisation.
00:24 On en parle avec un réalisateur qui a pris le parti de se moquer
00:28 ou de nous dévoiler les dessous de cette communication d'entreprise.
00:31 Bertrand Devey nous accompagne, réalisateur et producteur
00:35 chez Yersirfilms, coauteur de la série.
00:37 Corporate est avec nous. Bonjour.
00:39 -Bonjour. Merci de nous recevoir.
00:41 -Merci beaucoup d'être avec nous.
00:43 Yamina Moukha, recruteuse et fondatrice
00:47 du cabinet Cherche Suzanne.
00:48 Bonjour, Yamina. -Bonjour.
00:50 -Vous vous êtes aussi beaucoup intéressée
00:52 aux films d'entreprise.
00:53 C'est pour ça que vous êtes là avec nous.
00:56 Je vous propose de regarder un petit extrait.
01:00 -Sécurité du site.
01:02 -On l'a bien.
01:03 -Je vais vous demander de tourner la caméra vers un autre axe.
01:07 -Pardon ? -C'est pour des raisons de sécurité.
01:09 -Eh oui. -On ne doit pas voir les installations.
01:12 C'est à cause de l'esclavage industriel.
01:14 -On ne peut rien montrer. -Vous pouvez tourner.
01:17 Mais on ne doit pas voir les installations.
01:19 -Comment ça, on ne peut pas voir les installations ?
01:22 Je suis responsable du site.
01:24 -Les autorisations, c'est moi qui les donne.
01:26 -Voilà. -Attendez, venez me voir.
01:28 -C'est les autorisations.
01:30 -Bah...
01:32 -Bonne nouvelle. On va pouvoir tourner.
01:35 -C'est bien. -Vous me suivez ?
01:37 -On change ?
01:38 -S'engager aujourd'hui pour les générations futures,
01:41 c'est notre métier chez Biotechno.
01:43 En produisant de l'énergie verte qui respecte l'environnement...
01:46 -Coupez, là. -Oui, coupez.
01:48 -On va condamner les toilettes.
01:50 -C'est dans la contrainte qu'on crée des belles choses.
01:53 -Les films de George, par exemple, ils ne faisaient pas ce qu'ils voulaient.
01:57 -Qu'est-ce que tu me parles de Michel-Ange ?
02:00 On est en train de filmer des chiottes.
02:02 -C'est une image. -Oui.
02:04 -Bah, choisis mieux tes images, tu vois.
02:07 -C'est bien, ça nous a mis dans l'ambiance directe.
02:10 Bertrand Devey, comment est née cette idée
02:13 de faire une série humoristique sur les films institutionnels ?
02:16 -On voulait parler de notre métier.
02:18 On s'est dit, la 1re série fiction qu'on avait envie de faire,
02:22 on avait envie d'être en terrain connu
02:24 et de parler de notre métier des films institutionnels
02:27 qu'on fait depuis 15 ou 17 ans.
02:29 Et donc, voilà, on s'est nourri de plein d'anecdotes réelles des clients
02:35 qu'on a un peu modifiées pour les besoins de la série.
02:40 Et puis aussi, on a décidé de sortir cette série que du bureau.
02:43 On n'a pas fait qu'une série dans des bureaux,
02:45 on a fait une série...
02:47 Tout le monde peut faire des films institutionnels,
02:50 même l'Eglise, qui a un épisode sur l'Eglise.
02:53 Donc en gros, ce qu'on voulait montrer aussi,
02:56 c'était que toute entité a besoin de communiquer
02:59 et de faire des films institutionnels.
03:01 Et après, il y a toujours des contraintes.
03:03 Et en gros, à chaque fois, c'est un scénario catastrophe
03:06 de cette équipe qui arrive avec des contraintes maximums
03:09 et qui va devoir s'en sortir pour faire un film ou pas.
03:12 -Vous l'avez vendue à France Télévisions, cette série.
03:15 C'est quand même un sujet très spécifique,
03:17 de niche, le film d'entreprise.
03:19 Comment vous l'avez vendue, ça ?
03:21 -Au début, c'est vrai que c'est les retours qu'on a eus.
03:24 On s'est dit que c'était un sujet de niche,
03:26 c'est trop l'entreprise.
03:28 On a déjà vu des séries de bureaux.
03:30 Il y a déjà eu "Working Girl" sur Canal,
03:32 il y a eu "The Office" aussi, qui était très connu,
03:35 et qui était un peu la Bérezina derrière.
03:38 Et le fait qu'on soit sortis du bureau
03:41 et qu'on ait une approche vraiment burlesque,
03:44 ça fait que finalement, ça a touché un public assez large
03:47 et que ça n'a pas enfermé le public
03:50 dans ces films institutionnels.
03:53 Et puis en même temps, les gens aiment découvrir
03:56 un univers qu'ils ne connaissent pas.
03:58 -Yamina, qu'est-ce que vous en avez pensé ?
04:00 On va rentrer un peu dans le sujet,
04:02 mais juste une petite question comme ça.
04:04 -En fait, j'avais imaginé tout un discours,
04:07 et puis finalement, je ne vais peut-être pas faire de discours,
04:10 j'allais dire, votre réaction, finalement,
04:13 elle prouve l'efficacité.
04:15 Je m'explique.
04:17 Aujourd'hui, recruter, enfin depuis des années,
04:20 recruter, c'est extrêmement compliqué.
04:22 Effectivement, la marque employeur,
04:25 elle est fondamentale.
04:27 Et nous, "Chasseurs de têtes",
04:29 c'est un discours que nous tenons chaque jour
04:32 auprès de nos clients.
04:34 Et des films, effectivement,
04:36 qui sont faits comme ce que fait aujourd'hui Bertrand,
04:39 montrent à quel point sont des films
04:42 qui, finalement, montrent de l'humain, de l'émotionnel.
04:46 Et je vois à votre visage qu'il y a beaucoup d'émotionnel.
04:49 Et je suis ravie de voir ce genre d'émotionnel,
04:52 parce que ce genre de choses,
04:55 on le voit chez nos candidats.
04:58 C'est-à-dire que ce genre de film va provoquer
05:01 de l'émotionnel chez les candidats.
05:04 Et c'est ça qu'on attend, en fait.
05:06 Et je pense qu'aujourd'hui, c'est fondamental.
05:09 C'est-à-dire que le film corporel, institutionnel,
05:12 qui ne raconte rien, aujourd'hui, n'a plus d'intérêt.
05:15 -Qui raconte rien ou qui raconte faux ?
05:18 -Aujourd'hui, je pense qu'aujourd'hui,
05:21 les candidats sont en attente de choses...
05:24 -De tansicité. -De tansicité.
05:27 -Mais selon vous, Yamina,
05:30 ils peuvent avoir un impact véritablement
05:33 sur l'image d'une entreprise, c'est-à-dire une corporelle ?
05:36 -Oui, tout a un impact quand on recrute.
05:39 Un film a bien sûr un impact,
05:42 le management a un impact, les valeurs ont un impact.
05:45 Et effectivement, ce genre de film
05:48 va forcément avoir un impact.
05:51 Alors ça ne suffit pas, mais c'est fondamental.
05:54 Et effectivement, ça nous sert,
05:57 à nous, recruteurs, parce qu'effectivement,
06:00 dès que vous parlez d'une entreprise à un candidat,
06:03 il va se renseigner, il va tomber sur ce genre de film,
06:06 ça va créer une émotion,
06:09 ça donne tout de suite quelque chose d'humain,
06:12 et tout de suite, ça crée quelque chose.
06:15 Et ça permet d'établir la communication.
06:18 -Vous, qu'est-ce que vous vouliez dire, Bertrand,
06:21 avec cette série sur le film d'entreprise ?
06:24 Vous, qui le connaissez bien, je le disais au début,
06:27 vous vous en moquez, tout de même.
06:30 -Je vais revenir sur ce que dit Yamina.
06:33 C'est vrai que les candidats détestent de plus en plus
06:36 le ton polissé des films institutionnels,
06:39 et que nous, chez Yes Sir Film, ce qu'on défend,
06:42 c'est d'essayer d'avoir une parole un peu libérée,
06:45 avec un ton parfois un peu décalé,
06:48 et surtout dire les vraies choses,
06:51 parce que si on ne dit pas les vraies choses,
06:54 les candidats s'en aperçoivent.
06:57 Et c'est ça qui nous empêche de dire la vérité,
07:00 qui nous empêche d'être complètement transparent.
07:03 -Et ces contraintes existent ? Vous vous y avez été confronté ?
07:06 -Bien sûr. Le fait, ce que vous avez montré comme extrait,
07:09 où on ne peut pas filmer dans une entreprise,
07:12 on l'a vécu la semaine d'avant.
07:15 On était en train de filmer, et quelqu'un est venu nous voir
07:18 dans l'entreprise, et il nous a dit que nous ne pouvions pas filmer
07:21 dans ce taxe-là, parce que c'est confidentiel.
07:24 Et il me dit que nous pouvions changer de scénario.
07:27 Et il me dit que nous pouvions changer de scénario,
07:30 mais il fallait quand même changer de caméra.
07:33 Donc on est en permanence obligé de s'adapter à des contraintes
07:36 de lieu, de personnes qui ne sont pas là.
07:39 -Et pour le rendre plus authentique, on se bat ?
07:42 Il faut se battre un peu avec la direction ?
07:45 -Oui, parce qu'au final, la personne qui est responsable,
07:48 c'est quand même nous. Si on fait un mauvais film,
07:51 on est ici, à vous de vous débrouiller.
07:54 Donc on est quand même pris entre le marteau et l'enclume
07:57 à certains moments, parce qu'on doit quand même proposer
08:00 un niveau de qualité le maximum, avec des contraintes aussi importantes.
08:03 -Après, toi, tu fais rêver, ce qui est génial.
08:06 Donc ça m'aide beaucoup dans mon métier.
08:09 Sauf qu'ensuite, sur la partie RH, il faut des preuves.
08:12 Donc effectivement, à un moment donné, c'est super,
08:15 parce que ça permet d'attirer les talents,
08:18 mais il faut effectivement que l'entreprise puisse...
08:21 -Oui, parce que la série, elle se moque des valeurs,
08:24 justement, je parlais du faux tout à l'heure.
08:27 Il peut y avoir du greenwashing,
08:30 il peut y avoir des fausses valeurs sociales et sociétales.
08:33 Ça peut être le cas dans certaines commandes
08:36 de films institutionnels, il faut faire attention à ça.
08:39 Il faut être sûr que ce qu'on dit va être délivré derrière.
08:42 -En fait, c'est toujours pareil, que ce soit dans la télé
08:45 ou dans les entreprises, les gens partent d'une idée,
08:48 donc il y a un patron qui part d'une idée,
08:51 de dire "on va faire un film sur la diversité,
08:54 "on va faire un film pour raconter quelque chose",
08:57 sauf que la réalité ne correspond pas à la volonté politique.
09:00 Et donc, nous, on est entre les deux, entre des gens
09:03 à qui on a dit "il faut faire un film là-dessus"
09:06 et une réalité qui ne correspond pas.
09:09 C'est ça qui est compliqué, c'est arriver à faire matcher
09:12 un film qui est pas du tout du tout du même genre.
09:15 -C'est l'inverse, on doit partir du terrain pour remonter
09:18 à la direction, et là, on part d'une idée pour essayer
09:21 de la faire exister, sachant qu'on a même pas vérifié
09:24 si c'était possible. -Vous vous mettez en garde
09:27 contre ça, Yamina ? -Sachant que les candidats
09:30 ne sont pas dupes, et bien au contraire, c'est-à-dire
09:33 qu'ils vont plutôt réagir de façon positive
09:36 quand ils vont regarder ce genre de film en disant
09:39 "oui, c'est vrai que le sujet du handicap, c'est compliqué",
09:42 "oui, c'est vrai que les questions sociétales, c'est compliqué".
09:45 Voilà, donc, au contraire, ça permet justement de dire
09:48 "ce sont des sujets compliqués, et on est ouverts pour en parler,
09:51 et on a bien conscience que c'est un sujet complexe,
09:54 et on se positionne pas comme une entreprise
09:57 où on dit que tout est beau, tout est rose".
10:00 -Après, la série, ça a pas été vendu à une marque, je rappelle.
10:03 -Et oui, c'est vrai, c'est vrai.
10:06 -On a cette liberté, parce que, voilà,
10:09 on est avec une chaîne de télé indépendante.
10:12 Pour une marque, on aurait pas pu se permettre
10:15 aussi autant de décalages.
10:18 -Yamina, quels sont les incontournables
10:21 d'un film institutionnel, vous, avec votre regard de recruteuse ?
10:24 Qu'est-ce qu'il faut absolument qu'on y trouve ?
10:27 -Les incontournables, je pense que...
10:30 -L'authenticité, on l'a bien compris, et la vérité ?
10:33 -Je pense qu'il faut beaucoup de sincérité.
10:36 Vraiment, je me répète, mais je pense qu'aujourd'hui,
10:39 on attend beaucoup de sincérité.
10:42 Et ça, c'est vraiment le point central.
10:45 C'est vraiment, je dirais,
10:48 qu'il y a un point sur lequel
10:51 il faut tout axer, c'est ça.
10:54 C'est-à-dire que si on se trompe,
10:57 c'est pas très grave, mais on aura dit la vérité.
11:00 -Par rapport à ce que vous disiez,
11:03 cette entreprise a du mal à parler des choses "négatives".
11:06 -Oui, elle a du mal, mais on pardonne à une entreprise...
11:09 -Tout à fait, elle a d'ailleurs pardonné.
11:12 -Oui, on lui pardonnera
11:15 ses erreurs si elle avoue...
11:18 Si elle avoue s'être trompée,
11:21 si elle avoue ne pas avoir pris les bonnes décisions,
11:24 si elle avoue ne pas avoir fait les bons choix.
11:27 On lui pardonnera.
11:30 En revanche, on ne lui pardonnera pas
11:33 d'avoir manipulé, d'avoir caché.
11:36 Ce genre de choses,
11:39 effectivement,
11:42 elle serait impardonnable.
11:45 -Est-ce que vous, ça vous est arrivé d'avaler quelques couleuvres, Bertrand ?
11:48 -Pas avaler quelques couleuvres,
11:51 mais je vous donnais un exemple tout bête,
11:54 assez significatif de ce genre de choses qu'on a gérées.
11:57 Sur un sujet qui était un film en animation,
12:00 par exemple,
12:03 pour un industriel qui faisait des fromages
12:06 dont on ne va pas citer le nom.
12:09 On était en train de montrer
12:12 la fabrication des fromages avec le lait.
12:15 On me dit "c'est pas possible, on ne peut pas montrer ça".
12:18 "Pourquoi, c'est joli avec la truc qu'on avait fait en animation".
12:21 Ils nous disent "on ne peut pas,
12:24 c'est du lait en poudre et des croûtes de fromage".
12:27 "Ok, d'accord, on ne va pas pouvoir montrer ça".
12:30 Après, quand on rentre un peu dans le détail,
12:33 ils nous font rêver et nous disent "c'est pas possible".
12:36 La réalité ne correspond pas et on ne peut pas mentir.
12:39 -Le passage qu'on a vu tout à l'heure,
12:42 dans l'équipe, doit tourner devant DVC.
12:45 Cet extrait se situe à quel niveau de réalisme ?
12:48 -On n'est pas très loin de la réalité
12:51 parce que certaines fois, on a des contraintes de lieu.
12:54 On ne peut pas tourner dans telle salle de réunion
12:57 parce qu'elle a été prise.
13:00 On ne peut pas tourner ici parce qu'il y a des contraintes de sécurité.
13:03 Certaines fois, on se retrouve avec un lieu unique
13:06 où on peut tourner.
13:09 A nous de nous arranger pour rendre ça crédible à l'image.
13:12 Ce n'est pas si éloigné que ça.
13:15 On n'a jamais tourné en face des toilettes
13:18 avec tout le monde qui sort derrière.
13:21 Mais ce n'est pas complètement faux.
13:24 -Bertrand, quel est le pire moment que vous avez vécu
13:27 dans un tournage institutionnel ?
13:30 -Ca, oui...
13:33 -Peut-être que vous avez caricaturé dans "Corporate" ?
13:36 -Je ne saurais pas vous dire.
13:39 Les moments les plus difficiles,
13:42 c'est quand on n'arrive pas avec une équipe.
13:45 -Vous ne pouvez pas aller là.
13:48 -On a pensé que ça.
13:51 Michel est en retard.
13:54 C'est tellement mal organisé qu'on rentre chez soi.
13:57 -Comment on explique que les entreprises
14:00 commandent un film et qu'après, elles ne jouent pas le jeu ?
14:03 -On ne peut pas non plus condamner
14:06 les entreprises en perdant le jeu.
14:09 Il faut aussi essayer d'équilibrer les choses.
14:12 Ce n'est pas simple.
14:15 Ce sont de grandes organisations.
14:18 On ne fait pas toujours ce qu'on veut.
14:21 Les choses ne sont pas si simples.
14:24 Il faut du temps pour faire évoluer les choses.
14:27 Je le vois au quotidien auprès de mes clients.
14:30 Il y a des gens qui sont en retard.
14:33 Ils ne sont pas en train de faire de la production.
14:36 Il y a beaucoup de volonté.
14:39 Il y a une envie de faire évoluer les choses.
14:42 Les choses évoluent.
14:45 Il faut du temps.
14:48 Il faut de l'accompagnement.
14:51 -Il faut une équipe de professionnels.
14:54 -Il faut des gens comme Bertrand
14:57 qui feront évoluer les mentalités.
15:00 Les choses évoluent.
15:03 Il faut du temps.
15:06 Il faut que ce genre de projet soit porté
15:09 au niveau de la direction.
15:12 Ce type d'engagement doit se situer
15:15 au niveau de la direction.
15:18 C'est ça qui fera évoluer les choses.
15:21 -Il y a des secteurs qui sont plus enclins
15:24 à commander ces films de votre expérience ?
15:27 -Ce n'est pas le cas.
15:30 -Vous avez des exemples de votre expérience ?
15:33 -On travaille avec tous les secteurs.
15:36 C'est très varié.
15:39 Aujourd'hui, le film institutionnel
15:42 et la marque employeur
15:45 ont tendance à fusionner.
15:48 Quand on fait un film institutionnel
15:51 ou quand on a des films corporels
15:54 à montrer sur les réseaux sociaux
15:57 ou quand on fait un film de la marque,
16:00 il y a toujours un message marque employeur.
16:03 On pense toujours aux candidats
16:06 qui vont regarder ces films
16:09 et à la capacité d'attractivité de l'entreprise.
16:12 On a forcément ça en tête.
16:15 Nos interlocuteurs changent depuis quelques années.
16:18 Ce ne sont plus que les directeurs de la communication.
16:21 C'est aussi les directeurs de la communication interne,
16:24 qui sont les plus importants.
16:27 -C'est pour faire des bons recrutements.
16:30 -Ca peut être des armes pour les recruteurs
16:33 pour qu'ils puissent recruter plus facilement
16:36 ou envoyer les candidats sur un discours existant.
16:39 -C'est pour ça qu'on vous a invité tous les deux.
16:42 Merci beaucoup, Yamina Mouka.
16:45 Vous êtes chasseuse de tête au cabinet cherche Suzanne Bertrand-Devey,
16:48 réalisateur, producteur chez Yes Sir Film
16:51 et réalisateur de la série Corporei.
16:54 Je vous recommande vivement ces extraits.
16:57 Merci à vous deux d'être venus sur ce plateau.

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