L'ESSENTIEL :
- Un rassemblement à Saint-Etienne à l'occasion de la journée mondiale du droit à l'avortement.
- Trois responsables de l'incendie de la mairie de Rive-de-Gier jugés cet après-midi à Saint-Etienne.
- Hervé Reynaud, récemment élu sénateur, va devoir laisser son siège de président par intérim de Saint-Etienne Métropole.
BON A SAVOIR :
- Le stade Geoffroy Guichard manque aux supporters de l'As Saint-Etienne.
DECOUVRIR :
- Et si le sport pouvait nous aider à trouver un emploi ? Voici une opération nationale, une rencontre originale au village rugby de saint etienne entre 26 recruteurs et 120 demandeurs d'emploi, et une façon innovante de recruter et d'être recruté !
- Dans le cadre du temps fort Danse du théâtre du parc à Andrezieux-Bouthéon, découvrez la seconde création de Pauline Bayard : Rouge, qui offre un portrait de 5 femmes à 5 âges de la vie.
- Un rassemblement à Saint-Etienne à l'occasion de la journée mondiale du droit à l'avortement.
- Trois responsables de l'incendie de la mairie de Rive-de-Gier jugés cet après-midi à Saint-Etienne.
- Hervé Reynaud, récemment élu sénateur, va devoir laisser son siège de président par intérim de Saint-Etienne Métropole.
BON A SAVOIR :
- Le stade Geoffroy Guichard manque aux supporters de l'As Saint-Etienne.
DECOUVRIR :
- Et si le sport pouvait nous aider à trouver un emploi ? Voici une opération nationale, une rencontre originale au village rugby de saint etienne entre 26 recruteurs et 120 demandeurs d'emploi, et une façon innovante de recruter et d'être recruté !
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00:00 [Générique]
00:15 La mairie de Rives-de-Gillet incendiait en juin dernier.
00:18 Souvenez-vous au moment des émeutes en France.
00:20 Eh bien ce jeudi, c'était le procès des responsables.
00:23 Trois jeunes de Rives-de-Gillet ont été convoqués au tribunal de Saint-Etienne.
00:26 Nous étions sur place.
00:28 Jour de conseil métropolitain à Saint-Etienne.
00:30 Ce jeudi, le président par intérim Hervé Reynaud vient d'être élu sénateur.
00:34 Il devra donc bientôt laisser sa place.
00:36 Et c'est Sylvie Fayol qui va devenir présidente par intérim de Saint-Etienne-Métropole.
00:41 Ce jeudi, il fallait transformer l'essai pour obtenir des entretiens d'embauche.
00:45 L'opération du stade vers l'emploi est une initiative qui vise à faciliter le recrutement
00:51 sur des emplois de proximité, souvent en difficulté de recrutement,
00:54 pour des publics plutôt éloignés de l'emploi.
00:57 Nous avions rendez-vous au village rugby ce matin.
01:01 Bienvenue dans votre JT.
01:02 Avant de développer l'actualité,
01:04 nous prenons la direction de la place Jean Jaurès à Saint-Etienne.
01:07 Un rassemblement a lieu depuis 17h30 à l'occasion de la Journée mondiale du droit à l'avortement.
01:13 Ça fait six mois que le président de la République s'est engagé à inscrire
01:16 la liberté de recourir à l'avortement dans la Constitution,
01:20 mais depuis rien ne bouge au grand dam des associations.
01:23 Et c'est Nathan Vaché qu'on retrouve en centre-ville.
01:26 Oui Alice, les associations s'alarment en fait de la régression du droit à l'avortement
01:30 aux États-Unis comme en Europe.
01:32 La question de l'inscription de l'IVG dans la Constitution a certes été débattue au Parlement,
01:36 puis au Sénat après modification.
01:38 Et justement, pour le Sénat, il est désormais question de liberté des femmes à recourir à l'avortement
01:43 et non de droit comme le prévoyait le texte initial.
01:45 Et le problème en plus, Alice, c'est que ce 28 septembre,
01:48 aucune indication n'a été donnée concernant la navette parlementaire
01:51 pour finaliser le vote sur cette loi de révision constitutionnelle.
01:54 Alors pour défendre le droit à l'avortement et non la liberté,
01:57 le collectif « Oser le féminisme 42 » a appelé à ce rassemblement
02:01 ce jeudi soir Place Jean Jaurès à Saint-Étienne.
02:03 Et j'ai justement à mes côtés Elvia, membre de ce collectif.
02:07 Bonsoir Elvia.
02:08 Bonsoir Nathan.
02:09 Pourquoi le mot « droit » est-il plus important que le mot « liberté » pour vous ?
02:12 Alors il y a une grosse nuance en fait, parce que le droit engage l'État
02:15 à financer les centres d'IVG, etc.
02:18 Alors que le mot « liberté » est propre à chacun
02:20 et peut être interprété de manière assez différente.
02:24 Le problème aujourd'hui c'est que cette loi n'est toujours pas votée, c'est ça ?
02:30 Eh ben exactement en fait, on est encore là ce soir,
02:32 comme on a été là il y a un an.
02:33 Le droit à l'IVG n'est toujours pas voté dans la Constitution
02:37 et ce n'est pas normal.
02:38 Et en France, il y a de plus en plus de centres qui ferment,
02:42 il y a toujours la double clause de conscience pour les médecins,
02:44 il y a toujours beaucoup de problèmes, les femmes ont très peu accès à l'IVG,
02:47 elles sont sans cesse culpabilisées.
02:49 Et nous en fait on est là parce qu'on en a ras-le-bol
02:51 et ça fait des mois et des années qu'on nous promet cette loi
02:54 et qu'elle n'est toujours pas votée.
02:55 À Saint-Etienne, il y a ce rassemblement-là,
02:57 est-ce que vous sentez les Stéphanois concernés par cette question, par ce débat-là ?
03:01 Alors oui bien sûr, toutes les Françaises et toutes les Stéphanoises sont concernées.
03:04 La moyenne c'est qu'une Française sur trois a recours à un IVG au cours de sa vie,
03:08 et la moyenne est de 27 ans.
03:09 Donc en fait, les femmes, la plupart du temps ont déjà des contraceptions,
03:13 la plupart du temps ce sont des avortements médicamenteux.
03:15 Donc en fait, toutes les personnes, enfin toutes les femmes du monde sont concernées,
03:20 et les Stéphanoises aussi, parce que les Stéphanoises représentent la moitié de Saint-Etienne.
03:24 Donc une Stéphanoise sur trois aura recours à l'IVG,
03:27 donc évidemment ça concerne tout le monde, même les Stéphanoises, et les Stéphanois.
03:31 Merci beaucoup Elvia.
03:32 Et justement Alice, sur cette place dangeureuse pour le moment,
03:34 on compte plus d'une centaine de personnes qui sont venues se rassembler,
03:37 des personnages politiques, des associations,
03:40 évidemment des syndicats mais également et surtout des Stéphanois
03:43 qui se sentent concernés par ce débat-là de l'inscription de l'IVG dans la Constitution.
03:47 Merci Nathan, depuis la place dangereuse donc à Saint-Etienne.
03:51 Les responsables des actes de violence urbaine à Rive-de-Gillet,
03:54 identifiés juste après l'incendie de la mairie en juin dernier,
03:57 comparaissaient devant la justice cet après-midi.
04:00 Une justice qui a été plutôt rapide,
04:01 car nous sommes à trois mois quasi jour pour jour après les faits.
04:04 Les individus identifiés comme responsables
04:07 étaient convoqués au palais de justice de Saint-Etienne.
04:09 Anthony, vous y étiez.
04:11 Quel est le profil de ces jeunes ?
04:13 Je rappelle qu'il y a trois majeurs et un mineur.
04:15 Oui, ce sont trois jeunes habitants de la commune.
04:18 Deux sont nés en 2005, ils ont donc 18 ans.
04:21 Le troisième vient d'avoir 20 ans.
04:23 Un quatrième jeune est visé par l'enquête,
04:25 mais lui il sera jugé devant le tribunal pour enfants.
04:28 Ce sera le 29 novembre.
04:30 Quoi qu'il en soit, on a vu des gentils garçons passer à la barre.
04:33 Aucun des trois n'avait de mention à son casier judiciaire
04:36 avant cette nuit-là en tout cas,
04:38 parce que l'un d'entre eux a été condamné quand même à dix mois de prison ferme
04:41 et qu'ils seront mués en bracelet électronique
04:45 pour une autre exaction pratiquée au lendemain de l'incendie à Rive-de-Gillet.
04:50 En tout cas, ce qui est frappant, c'est qu'ils semblent tous bien intégrés.
04:52 Le premier, par exemple, a s'est exprimé avouer être ami avec le fils du maire.
04:57 Il est lycéen, c'est un enfant de la République, comme il s'est décrit.
05:01 Il a déclaré envisager de faire des études de droit,
05:04 ce qui n'a quand même pas manqué de faire réagir la présidente à l'audience.
05:07 Un autre a été particulièrement chargé par ses amis.
05:11 Lui, il a passé un concours pour entrer dans la police seulement quelques semaines avant les faits.
05:17 Et le troisième a obtenu un CDI dans la logistique en août dernier,
05:20 mais il a été présenté comme ayant besoin d'un suivi psychologique
05:23 après une enfance décrite comme douloureuse.
05:25 Par exemple, il ne dort pas la nuit, alors qu'il a 20 ans, il ne dort pas la nuit, la lumière est teinte.
05:29 C'était un jeune qui avait l'air quand même assez perturbé.
05:31 Son avocat avait d'ailleurs demandé un renvoi le temps d'effectuer ce travail psychologique,
05:35 ce qui a été rejeté par le tribunal.
05:37 Alors, quand vous dites "gentil garçon", c'est bien sûr parce qu'ils ne sont pas connus de la justice
05:41 et qu'ils ont l'air plutôt d'avoir des projets dans leur vie.
05:43 Alors, Anthony, qu'est-ce qui a motivé ces jeunes cette nuit-là ?
05:46 Eh bien, deux des trois ont parlé d'un groupe Snapchat,
05:48 ce réseau social qui relait des messages, des vidéos, des photos.
05:51 Un groupe qui a réuni de très nombreux jeunes de la commune
05:55 qui étaient appelés à se rassembler devant la place de la mairie
05:59 pour tout péter et tout brûler, c'est ce qui avait été écrit.
06:02 Les trois prévenus se sont connus au collège, ils ne se fréquentaient pas forcément.
06:06 En tout cas, ça faisait quelques années qu'ils ne se voyaient plus.
06:09 Si tout le monde a reconnu avoir été sur place,
06:12 deux des prévenus ont clairement porté le chapeau au troisième
06:15 pour l'allumage des poubelles et les dégradations qui s'en sont suivies.
06:19 Ce troisième, donc, qui a été chargé, se défend en invoquant des dénonciations calomnieuses.
06:24 Pour lui, personne n'a voulu dénoncer le vrai coupable par peur des représailles.
06:29 C'est donc assez étonnant, cette défense-là.
06:33 Quoi qu'il en soit, celui qui a besoin d'un travail psychologique
06:37 a avoué avoir versé un litre et demi d'essence dans une poubelle,
06:41 ce qui a permis d'incendier les locaux de la police municipale
06:43 pour gagner le respect des émeutiers, a-t-il déclaré.
06:46 Merci, Anthony.
06:47 Et à l'heure où nous enregistrons ce journal,
06:49 nous ne connaissons pas le sort de ces jeunes,
06:51 mais on se tiendra bien sûr au courant.
06:54 Depuis décembre, la présidence par intérim de Saint-Etienne-Métropole
06:58 est assurée par Hervé Reynaud,
06:59 premier vice-président et maire de Saint-Chamond.
07:02 Or, il vient d'être élu au sénatorial
07:04 et doit désormais démissionner de son poste à la métropole.
07:07 Ce jeudi, c'était donc son dernier conseil communautaire.
07:10 À Saint-Jean-Bonnefonds, Nathan Vaché.
07:12 Cette femme, élue à la métropole depuis 2014,
07:15 va devenir la nouvelle présidente par intérim de Saint-Etienne-Métropole.
07:19 Sylvie Fayol est maire de Saint-Paul-en-Cornillon
07:21 et succédera prochainement à Hervé Reynaud,
07:24 élu sénateur ce dimanche.
07:25 Je vais y mettre à tout mon cœur, les gens me connaissent.
07:27 Cette métropole, je l'aime beaucoup.
07:29 Donc, je travaillerai de façon assidue
07:32 et dans la continuité d'Hervé Reynaud, avec un équilibre.
07:35 Hervé Reynaud avait vraiment apaisé les choses
07:38 et il est bien évident que ça sera dans la continuité d'Hervé, bien évidemment.
07:42 Pour les élus de la métropole,
07:43 l'important est d'assurer la continuité des projets récemment mis en place,
07:47 mais surtout de conserver le calme
07:49 retrouvé depuis l'affaire de chantage présumée.
07:51 La décision qui a été prise de proposer
07:54 l'adjoint, la vice-présidente suivante,
07:57 c'est-à-dire madame Sylvie Fayol,
08:00 m'a paru être une décision de sagesse
08:03 parce que ça permettait de continuer d'évoluer dans un calme
08:07 qui avait été un peu perdu à une certaine période.
08:10 On va pouvoir avoir une continuité de travail au niveau de la métropole,
08:14 que la métropole puisse continuer d'avancer
08:16 et même avancer davantage qu'avec monsieur Pedrillo,
08:19 dont le retour, qu'il a espéré, qu'il a essayé de mettre en œuvre,
08:23 a été évité, en tout cas balayé,
08:26 par les maires qui ont été consultés
08:27 et qui, très largement, lui ont dit que son retour n'était pas souhaité ni souhaitable.
08:31 Sylvie Fayol semble être soutenue par la majorité des élus de la métropole,
08:35 même si certains se posent la question
08:37 du poids encore occupé aujourd'hui par Gaël Pedrillo,
08:39 président en retrait de ses fonctions.
08:41 Une fois de plus, je suis scandalisé
08:45 de voir un homme qui, soi-disant, annonce publiquement
08:50 qu'il se retire totalement de la gestion de Saint-Etienne-Métropole
08:55 et qu'il ose faire des déclarations
08:58 pour démontrer que c'est lui encore qui pilote.
09:00 Le maire de Saint-Chamond est président par intérim
09:02 de la métropole stéphanoise.
09:04 Hervé Reynaud ne devrait donc plus présider cette métropole.
09:07 Il laissera donc prochainement son siège
09:09 qu'il occupait depuis décembre 2022.
09:10 J'avais dû assurer la présidence puisqu'il y avait la suite à l'affaire.
09:16 Déjà, le besoin de présider les choses, c'était au stade Geoffroy Guichard.
09:21 Voilà, donc c'est vrai que je vais toujours de l'avant,
09:24 j'essaie de toujours regarder droit devant,
09:27 porter cette responsabilité de faire fonctionner nos institutions,
09:31 mais c'est vrai qu'il y a un petit pansement au corps aussi.
09:32 Dans un récent communiqué, Gaël Pedréau remercie Hervé Reynaud
09:36 d'avoir assuré l'intérim et apporte toute sa confiance à Sylvie Fayol,
09:39 malgré des propos sévères tenus à son encontre suite à l'affaire.
09:44 En bref, le personnel de la bibliothèque universitaire Jean Monnet
09:48 était en grève ce lundi.
09:50 Il dénonce le manque de personnel et leur surcharge de travail,
09:54 mais aussi des problèmes d'aération et de température dans leurs locaux.
09:58 Du côté de la présidence de l'université,
10:00 on nous informe que la situation serait prise en compte
10:02 et devrait bientôt s'améliorer.
10:05 Allez, restez avec nous, dans un instant,
10:06 nous vous présentons l'opération du stade vers l'emploi,
10:09 des demandeurs d'emploi ont joué au rugby ce matin,
10:12 et vous allez comprendre le lien entre sport et job.
10:15 En foot, les Verts affrontent ce samedi 3
10:18 pour la 9e journée de Ligue 2 au stade de l'Aube.
10:21 C'est le 3e match qui ne se joue pas à Geoffroy Guichard,
10:24 notamment à cause de la Coupe du monde de rugby
10:27 dans le Chaudron Stéphanois.
10:28 Pour les supporters de l'AS Saint-Etienne,
10:30 ça commence à faire long.
10:31 Écoutez ceux qui étaient présents ce matin à l'Étras
10:33 pour l'entraînement des Verts.
10:35 - Ah oui, ça fait un mois, on a l'impression d'avoir une trêve en fait.
10:39 Donc on souhaite que...
10:41 De toute façon, on va en revenir bientôt,
10:42 puisque définitive, de toute façon,
10:44 on va le rattraper à un moment ou à un autre.
10:46 Mais c'est sûr que le Chaudron, quand on n'y voit pas d'un mois,
10:48 on a l'impression qu'il y a un trou.
10:50 C'est vrai que... Voilà.
10:52 - Assez, oui. Assez.
10:53 L'ambiance est tellement magique.
10:55 J'ai l'occasion d'emmener mon fils avec moi, qui a 11 ans.
10:59 Et ça lui manque aussi à lui.
11:00 - Ah oui, c'est sûr que quand on est au stade,
11:02 c'est pas pareil que, comme je dis, quand on est devant sa télévision.
11:06 Et puis bon, comme moi, je connais le stade depuis plus de 55 ans,
11:09 je peux vous dire que c'est quelque chose qu'on a l'habitude de vivre
11:14 et c'est important de l'avoir.
11:16 - Allez, encore quelques jours avant de retrouver le Chaudron.
11:19 Et si le sport pouvait nous aider à trouver un emploi ?
11:22 Voici une opération nationale initiée par le Comité olympique Paris 2024,
11:26 l'Agence nationale du sport,
11:28 la Fédération française d'athlétisme et Pôle emploi.
11:30 Une rencontre originale au village rugby de Saint-Etienne
11:33 entre 26 recruteurs et 120 demandeurs d'emploi.
11:36 Et une façon innovante de recruter et d'être recruté.
11:40 Anthony Verpillon.
11:41 - Pour cette quatrième édition du Stade vers l'emploi,
11:44 c'est le rugby qui a donc été choisi jusqu'à maintenant.
11:47 C'était l'athlétisme qui était mis à l'honneur.
11:50 Le rugby, forcément, avec ses valeurs,
11:52 ça tombait sous le sens de réunir recruteurs et futurs recrutés.
11:57 - Effectivement, des piliers forts,
11:58 de tout ce qui est capacité décisionnelle, organisationnelle,
12:01 des savoir-être en termes d'appartenance à une équipe,
12:04 en termes de se challenger.
12:08 Voilà, effectivement, c'est tout ceci qu'on retrouve sur les activités de ce matin.
12:11 C'est tout l'enjeu, c'est de préserver l'anonymat jusqu'à cet après-midi,
12:14 après le repas convivial partagé.
12:17 Et l'anonymat sera levé en début d'après-midi,
12:20 autour d'un petit pitch et chacun pourra découvrir qui est qui.
12:23 - Et la Ligue nationale de rugby a donc été associée à l'événement.
12:26 Et c'est une amitude pour eux de réaliser ce genre de job dating
12:30 avec de belles histoires à la clé.
12:32 - Pour exemple, dans la métropole lyonnaise,
12:34 un exercice comme celui-là que vous voyez derrière vous,
12:38 on a quatre demandeurs d'emploi, un employeur.
12:41 L'employeur n'a pas réussi.
12:43 C'est les quatre demandeurs d'emploi qui l'ont guidé
12:45 et qui l'ont amené à réussir l'objectif.
12:47 Et à la sortie de ça, l'employeur a recruté ces quatre personnes-là,
12:52 leur a payé des cours de français puisqu'ils parlaient très peu français.
12:56 - Ce jeudi matin, ce sont donc les activités physiques qui étaient à l'honneur cet après-midi.
13:00 Place au job dating avec des objectifs différents,
13:03 selon que l'on soit évidemment recruteur ou recruté.
13:06 - On voit vraiment les candidats de manière naturelle.
13:08 Et c'est vrai que pour nous qui recrutons beaucoup sur la base du cerveau à rêtre,
13:12 au final, le sport s'y prête plutôt bien.
13:14 - Moi, mon objectif aujourd'hui, c'est de faire du lien social,
13:18 de rencontrer d'autres demandeurs d'emploi,
13:20 parce que quand on est demandeur d'emploi,
13:22 c'est très difficile de rester seul dans son coin.
13:24 - Dans mon équipe, il y en a une déjà que j'ai repérée, oui,
13:28 qui m'a fait une bonne impression,
13:31 qui respecte les consignes, qui est hyper volontaire,
13:34 qui a lancé le ballon sur une autre personne,
13:37 elle s'est tout de suite excusée de manière très bienveillante.
13:41 Moi, j'ai beaucoup aimé son comportement.
13:44 - Je compte rencontrer déjà d'autres gens,
13:47 rencontrer des recruteurs qui peuvent peut-être avoir des réseaux, des pistes.
13:50 Et puis, je suis en pleine réflexion, donc je ferme au cul de porte.
13:53 - Et notez qu'après ces journées du stade vers l'emploi,
13:56 30% des personnes sont recrutées dans le premier mois,
14:00 ça va jusqu'à 60% dans les six mois après l'événement.
14:03 - Et puis, dans le cadre du temps fort danse du théâtre du parc Andrézieux-Boutéon,
14:08 vous pourrez découvrir la seconde création de Pauline Bayard,
14:11 une jeune chorégraphe et danseuse stéphanoise,
14:14 qui dans sa dernière création, "Rouge",
14:16 offre un portrait de cinq femmes à cinq âges de la vie.
14:19 Les danseuses ont en effet 25, 27, 45, 60 et 82 ans.
14:25 Elles dansent des périodes épousant la bande-son des quatre saisons de Vivaldi.
14:29 Et vous allez le voir, "Rouge" offre des personnalités fortes de danseuses,
14:33 dont Julie-Anne Stanzek, qui fut l'interprète
14:36 de plus de 30 créations de la chorégraphe internationale Pina Boche, Chantal Joissart.
14:41 - Cinq femmes sur le plateau de "Rouge",
14:45 elles sont âgées de 25, 27, 45, 60, 82 ans.
14:49 C'est la seconde création de la stéphanoise Pauline Bayard,
14:53 passée par Hortail de Sables, une compagnie pour enfants,
14:55 des universités parisiennes, avant de se lancer dans ce "Rouge".
15:00 Une pièce qui compte dans ses rangs des danseuses de renom,
15:06 c'est très surprenant, comme c'est le cas de Julie-Anne Stanzek,
15:10 la danseuse emblématique de chez Pina Boche, avec qui elle a fait plus de 30 créations.
15:15 Et Julie qui adore le culot de notre stéphanoise.
15:18 - Première chose, son énergie, ses yeux,
15:21 son incroyable enthousiasme,
15:24 et la musique de Vivaldi transcrite par Max Wichter.
15:29 Je pense "Waouh", cette femme veut attaquer ça,
15:33 mettre ça dans ses mains, "Waouh", et faire quelque chose avec.
15:37 - Pauline Bayard ose effectivement tout.
15:40 Les 4 saisons de Vivaldi à la partition, mais dans la version Max Wichter, plus rugueuse.
15:47 Une pièce autour des âges de la vie, de 20 à 80 ans,
15:50 qui va rendre compte d'un respect mutuel, mais qui n'empêche une envie d'égratignure.
15:55 - C'est un petit peu un violent,
15:57 c'est un désir peut-être de mastaquer la passion.
16:05 Je pense que dans la pièce aussi, on transforme toute cette violence dans le mieux.
16:10 Ce n'est pas un "happy ending", "Waouh",
16:14 mais plutôt on traverse ça pour aller plus loin.
16:18 - Julie qui a aussi dansé chez Pina Boche,
16:21 ces saisons de Vivaldi sera pour autant.
16:23 - Oui, bien sûr, avec Pina Boche, il y a toujours été autant l'hiver dans ces pièces,
16:29 parce que chaque personne de la monde passe les saisons continuellement, sans stop.
16:34 Toute cette émotion humaine, c'est dans cette pièce,
16:38 et bien sûr avec tout le travail de Pina, les états humains sont toujours là,
16:43 et toujours tellement magnifiés et magnifiques.
16:47 - Une pièce qui nous permet de traverser énormément d'états d'âme,
16:50 le nerf des femmes à vif, et puis on peut se réfugier aussi dans la douceur d'une transmission.
16:55 Être saisie par la peur au ventre, comme dans ce solo déchirant de Pauline.
16:59 Bref, c'est une pièce totale qui tient à cœur,
17:02 car elle laisse autant de place au collectif qu'à l'individuel.
17:04 On oublie les passages de l'âge pour ne penser qu'au mouvement et à la liberté qu'il donne.
17:09 Une pièce rouge où les femmes avancent ensemble,
17:13 vent de l'avant, une pièce d'un rouge incandescent à voir pour la première,
17:16 ce samedi au Théâtre du Parc, c'est quasi complet.
17:20 Alors précipitez-vous, le spectacle est à 20h.
17:23 - Et c'est ainsi que s'achève notre édition, merci de l'avoir suivie.
17:29 L'actu revient tous les soirs à 19h sur TL7.
17:32 Merci de votre fidélité.
17:34 (Générique)