Le manager santé du XV de France, Bruno Boussagol, se voulait prudent, jeudi, sur l'état de santé d'Antoine Dupont, opéré d'une fracture maxillo-zygomatique après le match contre la Namibie. Car si « les nouvelles sont rassurantes », la date de reprise du demi de mêlée reste conditionnée au feu vert du chirurgien.
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00:00 les nouvelles que je peux vous donner moi aujourd'hui par rapport au dernier coup de fil que j'ai pu avoir qui s'en remonte à hier.
00:05 Donc hier, il m'a appelé pour avoir des conseils sur son suivi.
00:10 Donc il allait du mieux possible puisqu'on est à six jours de son intervention.
00:19 Son oedème s'est résorbé.
00:21 Il a des douleurs qui sont en lien avec le choc frontal mais qui n'ont rien à voir avec le post-opératoire.
00:28 Donc il évolue très favorablement.
00:31 Ce que je peux vous dire, c'est qu'il a le moral.
00:34 Il est plutôt confiant.
00:40 Donc ensuite, la programmation par rapport à lui, c'est une visite chez le chirurgien qui va se faire assez rapidement.
00:48 L'objectif, c'est une visite post-chirurgie pour évaluer donc sa progression
00:57 et pour donner les premières consignes.
00:59 Donc on attend en fonction des consignes du chirurgien son retour qui, on l'espère, sera programmé assez rapidement
01:06 avec une orientation, savoir premièrement l'accompagner par rapport à ce choc.
01:14 Parce que quand on a un choc comme ça, on a forcément des lésions secondaires.
01:19 Donc on va avoir un travail spécifique à faire sur son articulation de la mâchoire
01:25 et un travail spécifique d'accompagnement en rééducation.
01:29 Il y a aussi la question du choc et de la commotion qui va nécessiter, Philippe a demandé un contrôle neuro.
01:36 Donc il va avoir un contrôle neuro dans la semaine, dès qu'il arrivera en tout cas,
01:41 pour évaluer son état et pour ce qui l'autorisera à reprendre progressivement une activité physique.
01:50 Donc pour l'instant, les nouvelles sont rassurantes.
01:53 On l'accompagne du mieux possible et on espère son retour assez rapide.
01:58 Donc son retour est conditionné par le feu vert du chirurgien.
02:03 Donc ça, c'est clair, c'est à dire que tant qu'on n'aura pas le feu vert du chirurgien, il faudra qu'on attende son retour.
02:13 Donc cette reprise, elle va être conditionnée également par son protocole HCA3.
02:22 Après, effectivement, ce retour, il va se faire de façon progressive,
02:26 c'est à dire qu'il va reprendre sur du porté, c'est à dire sur une activité sur vélo,
02:31 ce qui devrait être possible assez rapidement, en début de semaine.
02:36 Cette progression, elle va être conditionnée aussi à son ressenti.
02:41 On ne va pas le mettre en situation d'échec.
02:44 Forcément, il va avoir une phase de réathlétisation puisque ça fait une semaine qu'il est à l'arrêt
02:50 avec ce choc.
02:52 Donc il y a aussi des entretiens qui vont se faire avec la partie psycho pour l'accompagner.
02:59 Et donc ça va se faire de façon progressive et surtout la reprise du rugby,
03:04 elle va être conditionnée aussi au feu vert du chirurgien.
03:08 Donc tout ça, ce sont des éléments qu'on ne maîtrise pas.
03:12 Ce qu'on sait, c'est qu'il a une forte motivation de revenir avec nous.
03:17 Mais après, ce retour est conditionné par beaucoup de choses et son retour sur le terrain
03:23 va se faire de façon progressive.
03:25 Donc pour nous aujourd'hui, on ne peut pas se poser cette question là,
03:29 puisqu'il y a tellement de choses à valider qu'on ne se projette pas sur ça.
03:38 On se projette simplement sur son retour dans le groupe, sur sa reprise d'activité,
03:43 voir comment il va réagir.
03:44 Et il y a, comme je vous le disais, beaucoup d'éléments qui vont conditionner sa reprise du rugby.
03:50 Donc forcément, on espère le voir le plus tôt possible.
03:53 Je ne pense pas qu'on puisse le voir contre l'Italie, j'en suis convaincu.
03:59 Et après, je pense que ça va se faire semaine après semaine,
04:04 et ça va se faire surtout par rapport à son ressenti,
04:06 puisque d'une part, il va y avoir l'accord du chirurgien,
04:12 et d'autre part, la volonté du joueur et la capacité à pouvoir réintégrer le groupe et les contacts rugby.
04:19 Donc ça aussi, on ne peut pas le mesurer.
04:22 En tout cas, on va l'accompagner de la meilleure des façons possible
04:24 pour le voir avec nous sur la partie rugby le plus tôt possible.
04:29 Donc là aussi, on a vu beaucoup de choses passer.
04:34 Pour nous aujourd'hui, la question ne se pose pas.
04:38 Pour nous aujourd'hui, ce n'est pas le bon timing, la question du masque.
04:43 Effectivement, il y en a qui préconisent le masque.
04:46 Nous, ce n'est pas quelque chose que l'on a abordé encore,
04:49 parce qu'il faut qu'on en parle avec lui,
04:51 parce qu'un masque, ce n'est pas facile à porter.
04:54 Un masque, ça peut être parfois aussi contendant et ça peut entraîner d'autres problématiques.
05:00 Personnellement, je ne suis pas forcément favorable à ça,
05:03 mais si lui nous sollicite pour ça, pourquoi pas, on étudiera la question.
05:10 Mais la question essentielle aujourd'hui, c'est son retour avec nous
05:14 et sa reprise d'une activité physique.
05:17 Ça, c'est la vraie question aujourd'hui.
05:19 Après, le port du masque, le jour de sa reprise de la compétition,
05:24 pour nous, ce sont des questions qui sont pour l'instant secondaires.
05:26 On ne peut pas se projeter, on ne sait pas où on sera.
05:28 Est-ce qu'on sera dans le quart de finale ou on n'y sera pas.
05:31 Pour l'instant, on avance jour après jour et on essaye de faire au mieux avec lui pour l'accompagner.
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