Justine Jotham a été mise en examen pour le meurtre de son époux Patrice Charlemagne, enseignant à l'université de Dunkerque comme elle. Un couple loin d'être parfait comme on le découvre peu à peu
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00:00 avant. C'est important le caractère pré-milité parce que ça change aussi la suite.
00:03 Alors à ce stade la procurateur n'a pas souhaité, on l'entend, donner plus d'éléments.
00:08 Elle en a donné peu d'ailleurs. Elle en a donné assez peu mais elle explique
00:11 donc qu'il y a eu une détermination dans les coups. Il y a des éléments on imagine
00:15 dans la téléphonie qui ont pu peut-être les conduire à cela, peut-être des menaces
00:19 qu'elle avait pu évoquer. Ce ne sont que des suppositions, nous n'avons pas ces informations.
00:24 C'est seulement qu'en revanche dans les téléphones, à la fois de la victime et
00:29 de cette femme mise en examen, les enquêteurs ont trouvé des éléments montrant qu'il
00:34 y avait des tensions dans ce couple qui existait préalablement à ce drame.
00:40 On va en parler aussi dans un instant. Jean-Pierre Bouchard, peut-être tout d'abord sur ce
00:44 point, sur le caractère pré-milité dont a parlé la procurateur, qu'est-ce qui selon
00:48 vous lui permet d'établir que l'intention de tuer était là mais qu'elle était là
00:52 depuis un moment ?
00:53 Alors c'est sûrement une des confessions dans les aveux de la mise à l'examen qui
01:01 a permis de déterminer ça, mais c'est aussi les caractéristiques matérielles du passage
01:08 de l'acte qui fait qu'on voit qu'elle a organisé les choses, qu'elle avait une intention
01:14 criminelle et donc elle est passée à l'acte alléant l'intention de tuer. Et cette pré-méditation
01:20 donc, c'est une qualité d'assassinat qui est évidemment très importante puisque ça
01:26 la met au maximum des faits incorus et en quelque sorte de l'échelle criminelle.
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