Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage
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00:00 Vous écoutez Culture Media sur Europe 1, Thomas Hill, vous recevez Mireille Dumas et à 9h13, c'est l'heure de la session de rattrapage de Jean-Luc Lemoyne.
00:08 - Et oui, bonjour Jean-Luc Lemoyne ! - Bonjour à tous et puis bonjour à Julien, j'espère qu'il n'est pas trop crevé parce que toute la semaine il a donné des audiences.
00:14 - Il est épuisé ! Alors Jean-Luc, vous devez être content parce que je sais que vous appréciez tout particulièrement Mireille Dumas.
00:21 - Vous avez tout à fait raison Thomas, et ce pour deux raisons.
00:24 1, parce que je suis dans le showbiz et j'aime tout le monde, j'ai appris à flatter même si je ne le pense pas.
00:30 D'ailleurs c'est très joli ce petit "oh" à Nissa.
00:32 - J'en étais sûre !
00:34 - Et 2, je n'ai pas à me forcer car j'ai toujours adoré les émissions de Mireille Dumas, tu apprends toujours quelque chose avec elle.
00:39 Je me suis d'ailleurs demandé comment elle faisait pour que les invités se livrent autant.
00:43 Et ce qu'on m'a dit, je ne sais pas si c'est vrai mais je pense que c'est vrai, c'est que les entretiens étaient très longs à l'enregistrement.
00:49 Mireille Dumas en fait, elle a appliqué en télé le principe de la garde à vue.
00:53 - Je le voyais venir !
00:55 - Ça marche !
00:57 - À un moment le client en craque, si tu prives de sommeil et de nourriture, il finit par appeler.
01:01 - Oui, oui !
01:02 - Donc respect, respect Mireille !
01:04 - Surtout que je fais seule, on est partout, il n'y a pas un pic méchant, un pic gentil.
01:08 - Exactement, j'ai tous les rôles.
01:10 - J'imagine que vous allez regarder ce soir, c'est une spéciale famille Jean-Luc.
01:14 - Ah oui, je suis très famille moi, c'est pour ça que je me sens bien en Europe.
01:17 On n'est pas que des collègues, on s'intéresse les uns aux autres.
01:20 - J'ai compris ça à vos passages d'antenne avec Pascal Proulx vers 10h58.
01:23 Rappelez-vous, c'était le 4 septembre, jour de rentrée scolaire.
01:26 - Bonjour, vous avez passé un bon week-end ?
01:29 - Excellent, c'est très chaud, c'était bien.
01:31 - Vous avez des enfants non ?
01:33 - Oui.
01:34 - Vous les avez emmenés à l'école ce matin ? Vous avez pleuré ?
01:36 - Non, malheureusement on était là.
01:38 - C'est ce jour-là qu'on a appris que vos enfants avaient été abandonnés sur une aire d'autoroute à cause de votre travail Thomas.
01:43 Moi j'aime bien ces petites conversations, on papote mais on apprend des choses.
01:47 Là par exemple, Pascal a appris que vous aviez des enfants.
01:49 - C'est vrai.
01:50 - Ce qui fait que 15 jours plus tard, vous avez pu reprendre votre conversation alors qu'il recevait Chantal Goya.
01:54 - C'est tous les petits d'hier qui sont parents.
01:56 - Exactement.
01:57 - Et ben on vous aime Chantal Goya.
01:59 - Oui, on est deux.
02:01 - La prochaine fois, dites que vous n'en avez pas.
02:03 Juste pour voir s'il y suit.
02:05 - Allez tentez.
02:06 - Moi j'aime bien ces échanges.
02:08 Le seul truc chiant si je peux me permettre, c'est quand deux personnes comme ça ont un moment privilégié,
02:12 il y a toujours un ou une reloue qui essaie de s'incruster avec ces anecdotes dont tout le monde se fout.
02:16 - Oui j'en ai deux et qui écoutent aussi Chantal Goya.
02:19 - C'est ça qui est fou, ça ne s'arrête jamais cette histoire.
02:22 - Exactement, ça ne s'arrête jamais.
02:23 - Et moi j'étais à Lollapia en juin 2002.
02:25 - Ah ben oui.
02:26 - Mais quel boulet, c'est pas possible.
02:29 - Là on est typiquement sur quelqu'un qui n'a pas d'amis et qui a envie de parler.
02:32 - Ça aurait été un enfer pour vous Mireille.
02:35 Anissa au bout de 5 minutes, elle vous raconte tout, même si vous n'avez rien demandé.
02:38 - Non, la prenez pas sur vos plateaux, c'est terrible.
02:41 - J'en aurais besoin pour ton miracle.
02:44 - Quand vous voulez Anissa.
02:45 - Aujourd'hui pour votre session de rattrapage, je crois que vous allez nous emmener en voyage.
02:50 - Exactement, c'est le week-end, j'avais envie de vous faire kiffer alors je vous ai trouvé ça.
02:53 - Bonsoir à tous, aujourd'hui je vous emmène à Boulogne-sur-mer dans le Pas-de-Calais.
02:58 - Un petit week-end dans le Pas-de-Calais et Calais-de-Manarino, ça vous dit ?
03:01 - Ah oui oui.
03:02 - Boulogne-sur-mer, son climat, sa vie nocturne et surtout ce joli programme.
03:06 - BAC et police secours de Boulogne-sur-mer, intolérance zéro chez les ch'tis, c'est tout de suite dans Appel d'urgence.
03:13 - Ça dans le jargon télévisuel, ça s'appelle la "All inclusive", c'est plus un titre, c'est une fiche de hashtag.
03:20 - Ils ont mis toutes les mentions pour attirer le chalon.
03:22 - Police secours, BAC, Boulogne-sur-mer, ch'tis.
03:25 - Oui, oui, ça c'est bon.
03:28 - Les 4 à la suite.
03:29 - Ah oui, ah oui.
03:30 - Tu peux pas te planter.
03:31 - Alors on a fait connaissance avec Charlotte, policière, qui a ses fans, notamment Joe, qui tient la friterie sur le front de mer.
03:37 - Elle est un sacré bout de femme, courageuse, toujours souriante, malgré la profession qui fait qu'elle doit garder beaucoup son calme.
03:47 - Et franchement pour ça, je lui tire son chapeau.
03:50 - Oui, mais si vous lui tirez son chapeau, elle va vous embarquer, c'est du folle.
03:55 - Voilà, en plus il y a quelqu'un qui veut visiblement redorer le blouson de la police.
03:59 - Charlotte, elle a énormément de métiers et même face à des gens qui ont le taux d'alcool d'une bouteille de désinfectant, elle sait rester calme.
04:07 - C'est dangereux, je vends pas les c*****, mais qu'est-ce que je crève, je vends pas les c*****.
04:10 - L'alcool rend pas intelligent, sinon il y aurait que des prix nouvelles ici.
04:13 - C'est une très bonne phrase.
04:15 - C'est très très bonne phrase.
04:16 - Bon, Boulogne-sur-mer, c'est aussi beaucoup de problèmes de voisinage.
04:18 - Vous êtes une ch*nde, vous appelez la police pour un oui, pour un non, vous croyez que vous avez le sac à faire ?
04:23 - Oui, après le sac à main, voici le sac à faire.
04:25 - Ils ont pas que sac à faire les policiers et la police.
04:29 - On reste dans les affaires de voisinage et attention, là on est sur du gros dossier.
04:32 - On était à deux doigts d'appeler l'ORED, une poule s'est échappée de chez une dame et elle est allée chez son voisin.
04:37 - Et son fils, il m'a insultée, il est sorti avec un bâton pour frapper la poule et il me dit "toi aussi je peux mettre un coup dans ta gueule, espèce de grosse p*te".
04:45 - Ah d'accord.
04:47 - La fête des voisins n'a pas été inventée à Boulogne-sur-mer.
04:49 - Après je vous rassure, hormis cette sombre histoire de poule, les rapports entre ces deux voisins sont plutôt bons.
04:55 - Cet été, il a menacé de me kidnapper, de me mettre dans son pâtre et d'aller m'attacher dans un arbre dans la forêt.
05:00 - D'accord.
05:01 - Ça va, qui n'a jamais joué aux cow-boys et aux indiens ?
05:05 - Vous avez pas peur qu'elle finisse à enterrer dans la forêt ?
05:08 - Ça va, qui n'a jamais joué à Michel Fourniret ?
05:10 - Oh non, Jean-Luc !
05:12 - Je crois qu'en une émission, ils ont réussi à foutre en l'air tout le bien qu'avait fait Danny Boon pour les ch'tis.
05:17 - Même s'il faut reconnaître que là-bas, les gens sont plutôt honnêtes.
05:20 - On vous demande de vous arrêter, vous arrêtez.
05:22 - Et il a une bonne raison pour tenter de fuir le contrôle.
05:25 - C'est juste parce que je suis bourré que j'ai pas envie de me faire contrôler.
05:28 - Trop de franchise, tu la franchises. Allez, bon week-end.
05:31 - C'est une excellente raison. Merci Jean-Luc Lemoyne.