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Transcription
00:00 Personnellement, j'ai été touchée par un cancer du sein il y a maintenant un petit peu plus d'une décennie.
00:05 J'ai mis toujours un curseur entre ma vie professionnelle et ma vie privée.
00:11 C'est pour ça qu'au début je ne voulais pas en parler.
00:14 Faites-vous dépister, surtout, surtout, surtout.
00:18 Parce qu'un cancer dépisté très tôt, pris à temps, c'est un cancer qui se guérit facilement.
00:25 Et de plus en plus facilement, fort heureusement, au fil des années.
00:28 C'est comme en météo, vous savez, une carte de vigilance, c'est pour prévenir.
00:32 Eh bien, le dépistage, c'est la même chose.
00:35 C'est pour prévenir d'un danger.
00:36 Et Dieu sait si cette maladie est un danger.
00:39 Donc, plus on le sait tôt et on peut le savoir quand on le dépiste, plus c'est important.
00:46 Lorsque j'ai rencontré des médecins, des professeurs qui me disaient
00:50 que c'est important quand une personne relativement connue du public,
00:56 qui a justement été touchée par cette maladie, en parle.
01:00 C'est très important pour nous et notamment pour la prévention, pour le dépistage.
01:05 On a toujours autour de soi des gens et des femmes qui sont touchés par cette maladie.
01:11 C'est important d'en parler autour de soi, que ce soit en famille ou avec les amis,
01:17 et par soi-même lorsqu'on est touché, et pour les autres justement,
01:21 pour les inciter à être vigilants.
01:24 On a l'impression que c'est une maladie qui peut toucher que les personnes d'un certain âge,
01:30 mais ce n'est pas vrai.
01:31 Et moi, je l'ai vu, je l'ai vu notamment dans l'association Ruban Rose.
01:35 Il y a des femmes qui sont jeunes et qui sont touchées par cette maladie.
01:42 Lors du défilé du 1er octobre que l'on a fait sur les Champs-Elysées,
01:47 il y avait avec nous, il y avait 100 femmes.
01:51 Et parmi ces 100 femmes, il y avait une jeune femme qui avait 25 ans.
01:54 Bien s'entourer, c'est important.
01:55 Et puis c'est surtout aussi aux mamans de ne pas hésiter de dire à leurs filles,
02:01 les jeunes femmes, les jeunes filles, de se faire dépister.
02:06 Ça, c'est hyper important.
02:07 Et une maman, on l'écoute souvent, donc ça aussi, c'est important.
02:11 C'est toujours facile à dire, mais c'est parfois difficile à faire.
02:15 C'est de ne pas baisser les bras, de tenir bon et surtout d'avoir le moral,
02:19 parce que le moral joue énormément dans la maladie.
02:25 Donc le moral et puis surtout d'être bien entourée, c'est hyper important.
02:30 L'association Ruban Rose est aussi un repère pour toutes ces femmes,
02:35 de tous les âges d'ailleurs.
02:37 Il y a des jeunes, des très jeunes, des moins jeunes,
02:40 qui sont parfois un peu perdus, qui se posent beaucoup de questions.
02:47 On se pose évidemment énormément de questions lorsqu'on est atteint par cette maladie
02:51 et qui ont besoin de soutien, de repères et d'informations.
02:56 J'en ai discuté avec bon nombre de médecins qui disent, c'est formidable,
03:01 cette association qui nous aide justement, non seulement dans notre travail quotidien,
03:05 nous qui travaillons, aidons ces femmes,
03:10 non seulement en les opérant, en les soignant, dans les traitements qu'elles ont,
03:16 mais aussi pour la recherche.
03:18 La recherche a fait beaucoup de progrès, énormément de progrès, Dieu merci,
03:22 et continue à en faire, mais bien évidemment il faut des fonds et des dons.

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