• l’année dernière
à Nîmes !
Transcription
00:00 être à Nîmes c'est déjà un moment formidable parce que je conserve pour cette ville beaucoup
00:15 d'amitié en plus Nîmes étant le berceau de beaucoup de rapatriés d'Algérie donc ça a une
00:22 deuxième valeur en étant ici et raconter ce film le petit blond de la casbah qui raconte cette
00:29 enfance mon enfance passé en Algérie c'était une façon de faire partager cette façon cette
00:36 manière qu'on avait de vivre dans l'insouciance dans le bonheur dans le partage dans le vivre
00:42 ensemble et il y a tellement de personnages incroyables mes oncles mes tantes mais atypiques
00:53 il ya quelqu'un qui m'a dit vous savez dans votre film j'ai ri j'ai pleuré je me suis régalé c'est
01:00 exactement ça c'est à dire que j'ai voulu donner à la fois du bonheur et puis parler de la déchirure
01:06 du départ ce départ qui est que beaucoup d'exilés connaissent au fond si ce film a une vertu c'est
01:15 de pouvoir éclairer la nouvelle génération celle qui n'a pas connu ces douleurs de la rupture ces
01:21 douleurs du départ ces douleurs de l'abandon et c'est dans ce sens là que j'ai fait ce film j'ai
01:27 eu la chance d'être accompagné par de magnifiques acteurs mais surtout le jeune léo campion qui
01:33 interprète mon rôle dans le film il faut se souvenir qu'il y a quelques années trois ans
01:39 à peine il avait joué dans un film de marcel pagnol le le temps des secrets où il jouait
01:47 marcel pagnol alors c'est vraiment un beau cadeau que j'ai eu âgé c'était une des plus belles
01:52 villes de france voilà bas c'est la casbah c'est là où je suis né on était vraiment une drôle
02:00 de tribu mon père avec son crâne rasé et capot manger ma mère c'était la plus belle
02:07 heureusement que mon mari n'est pas là mes frères toujours habillés pareil et mes copains
02:15 grosolis c'est le meilleur pour les créponnés on était pauvre mais on s'en rendait pas compte
02:19 et dans notre immeuble vivait tous ensemble les enfants monter faire le devoir à l'arrêt
02:24 des créatures madame agé vous êtes du consentiment merci merci de vous avoir reçu et cette famille
02:38 et à tuer ce cri du coeur qui me transporte merci beaucoup monsieur j'emmènerai avec moi
02:48 ces paroles que vous voulez avoir parce que vraiment j'ai voulu j'ai voulu faire ce film
02:53 pour vous pour notre génération mais surtout aussi pour les autres générations ceux qui n'ont pas
02:59 connu ce pays ceux qui n'ont pas connu notre histoire qu'ils soient français d'algérie mais
03:05 qu'ils soient aussi algériens parce que les jeunes algériens on leur a confisqué une partie de
03:10 leur histoire et quand ils découvrent ce film comme ils ont découvert ce que le jour doit à
03:14 la nuit ils ont découvert une part de leur histoire et sachez que ce que le jour doit à
03:19 la nuit a été la chargée 5 millions de fois en algérie par la jeunesse algérienne donc eux ils
03:25 sont à vide je ne parle pas des gouvernants je parle du peuple algérien je ne suis pas concerné
03:30 parce que je ne suis pas natif du tout de la région mais très émouvant mais j'avais beaucoup
03:36 aimé le livre déjà après moi ça me touche parce que mes grands-parents ils viennent de là bas et
03:41 les images ça on a les images tout ce qu'ils nous ont raconté on voit ce qu'ils ont vécu une histoire
03:50 d'une famille similaire et l'ambiance en général c'est très émouvant de voir ça le réalisateur
03:57 ce qu'il a fait c'est un film magnifique déjà pour la communauté pieds noirs et en tant que
04:03 aussi fils de harkis et parce que les harkis les pieds noirs se sont tendus la même déjà pendant
04:09 la guerre d'algérie pendant l'indépendance et on a vécu ensemble voilà pieds noirs harkis et ses
04:15 frères et soeurs voilà après on a été dans le même bateau on a été accueilli dans des conditions
04:20 pas faciles et revoir aujourd'hui tout ça avec un célèbre réalisateur comme alexandre arcadie
04:27 je dis juste un grand merci je le félicite déjà pour nous harkis pieds noirs et pour nos enfants
04:35 qui sont derrière moi ce dimanche d'été le coeur battant j'allais vivre un moment qui allait
04:39 changer ma vie j'ai découvert le cinéma mais la guerre allait tout bouleverser c'est comme ça le
04:49 cinéma c'est comme la vie je crois que j'aime mieux le cinéma que la vie je savais que ça
04:56 l'est arrivé à jour en même temps ils auraient raison c'est chez eux ici on nous tue nous je
05:03 suis profondément africain profondément algérien mes racines sont de là bas quand on est quelque
05:10 part on le reste bien que mon coeur soit en france parce que je suis français que j'ai passé ma vie
05:16 ici et que j'aime la france et mon vœu le plus cher c'est que ces deux pays longtemps séparés
05:24 et pourtant si semblable si il y a tellement de choses qui nous unit d'abord la population une
05:31 histoire commune une façon de vivre une façon d'être et bien c'est un rêve un rêve de deux
05:36 d'enfants que je raconte dans ce film là mais aussi un rêve d'adulte je me dis peut-être qu'un
05:42 jour les choses seront plus simple plus facile et qu'on retrouvera ce chemin de la fraternité mais
05:48 une vraie fraternité le 15 novembre dans toutes les salles il y aura ce film le petit blond de la
05:54 casbah c'est un film à la fois personnel et universel une sorte de cinéma paradiso à alger
06:03 pour ceux qui se souviennent de ce film c'est l'histoire d'un petit garçon pas tout à fait
06:07 comme les autres qui qui a eu la chance de vivre dans un pays magnifique et qui a eu aussi cette
06:14 chance de découvrir le cinéma en voyant pour la première fois son fils le film jeux interdits et
06:20 ça a bouleversé sa vie alors c'est un fois un film sur le cinéma et sur la vie et bien sûr c'est
06:27 un film à voir dans les salles cgr mais aussi dans toutes les bonnes salles de france

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