L'affichage anarchique au coeur de la société
Toute l'actualité de la Côte d'Ivoire chaque jour sur RTI Info avec les journaux, reportages et magazines d'information RTI1, RTI2, Radio Côte d'Ivoire.
www.rti.info
https://www.facebook.com/RTIinfo225
https://twitter.com/RTI_info
https://www.instagram.com/rtiinfo/
https://www.linkedin.com/company/rtiinfo
https://www.dailymotion.com/rtiinfo
www.rti.info
https://www.facebook.com/RTIinfo225
https://twitter.com/RTI_info
https://www.instagram.com/rtiinfo/
https://www.linkedin.com/company/rtiinfo
https://www.dailymotion.com/rtiinfo
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Ici, au quartier Marley, dans la commune d'Abobo, de nombreuses affiches publicitaires
00:07 sont sur les murs.
00:08 Balises et poteaux électriques au bord de la rue.
00:11 Elles ne passent pas inaperçues.
00:13 Yacouba Guindo, rivéré, n'hésite pas à les déchirer à chaque fois qu'il en voit.
00:18 « La mairie a fait tout son possible pour rendre le coin un peu propre.
00:21 Mais quand on voit les affiches là, ça salue le coin.
00:25 S'il y a un autre moyen pour nous informer, ce n'est pas pour venir coller au collier
00:29 là.
00:30 Il faut essayer d'y faire un autre moyen pour nous informer.
00:31 »
00:32 Devant le musée des cultures contemporaines Adama Tungara d'Abobo, le jardin de l'espace
00:39 est caché par des banderoles publicitaires.
00:41 Ce qui n'est pas du goût d'Abdoulaye Doumbia, un autre habitant.
00:45 Pour lui, ces banderoles ne sont pas à leur place.
00:49 « La présence de ces banderoles ici, vraiment, ce n'est pas à sa place.
00:53 Ça salue l'environnement.
00:54 Ce n'est pas présentable.
00:56 » Contrairement à Yacouba et Abdoulaye, Adama Sila
01:00 approuve la présence de ces affiches dans les rues.
01:03 Elle représente un canal d'information qui réduit ses efforts.
01:07 « La présence des affiches est bonne dans la rue.
01:10 Assez souvent, ça nous permet de s'informer au niveau du travail.
01:15 Je trouve que c'est une bonne chose de coller les affiches sur les murs.
01:18 Ça permet aux chômeurs de pouvoir travailler.
01:21 Il y a beaucoup qui sont malades.
01:23 Ils n'arrivent pas à se soigner.
01:24 Mais vu les affiches, quand on affiche sur les murs, il y a des bons garçons qui sont
01:30 encore du bon mêlé.
01:31 » Autre commune, autre décor.
01:33 À l'entrée de la gare nord de la société de transport abidjané Soutra, dans la commune
01:39 d'Adjami, le portail d'entrée sous le pont n'est pas épargné par les affiches
01:43 de tradis praticiens et prestataires de services.
01:47 Fatoumata Doumbia et son compagnon s'insurgent contre ce comportement d'incivisme.
01:52 « Il y a plusieurs moyens pour balancer les affiches sur WhatsApp, Facebook.
01:57 Donc quand c'est sur les murs, ce n'est pas trop présentable.
02:00 » « On ne peut pas faire notre ménus bien joli.
02:02 Et puis on va venir voir, ils ont collé les affiches.
02:04 Ça rend pas propre, ça rend vilain, ça salit même le coin.
02:07 Ils peuvent faire ça dans un endroit, ou on peut créer un autre endroit pour faire
02:11 ça, mais en lieu public comme ça, ce n'est pas joli.
02:14 » Que fait donc le Conseil supérieur de la publicité pour l'andigué ? Pour le savoir,
02:20 nous nous sommes rendus à leur siège dans la commune de Kokoudi.
02:24 Mais nos tentatives d'en savoir plus sont restées sans suite.
02:29 L'affichage anarchique, un phénomène qui ne date pas d'aujourd'hui.
02:33 Le combat contre cette pratique n'est pas prêt d'être gagné quand on sait que ceux
02:39 qui s'y adonnent ne voudront pas faire face aux coûts publicitaires.
02:44 Ils opteront toujours pour ce choix qui est une menace aux efforts consentis pour assainir
02:50 les espaces publics.
02:51 !