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François Calvet, figure de la politique catalane, tire sa révérence à 70 ans. Il était l'invité de France Bleu Roussillon ce lundi 02 octobre 2023.

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Transcription
00:00 Bonjour François Calvé !
00:01 Bonjour !
00:02 Merci d'être en direct avec nous ce matin, jusqu'à 8h30 vous êtes là, vous avez effectivement
00:05 70 ans, vous avez été élu plus de la moitié de votre vie, maire du Soleil, député et
00:10 sénateur notamment.
00:11 Je précise que le standard est ouvert, 0,468, 35,5 000, les auditeurs ont la parole, habitants
00:16 du Soleil ou d'ailleurs vous êtes les bienvenus sur la première radio du pays catalan.
00:20 D'abord François Calvé, depuis ce matin, vous n'êtes plus sénateur, plus aucun mandat,
00:25 vous vous sentez comment ? Ça fait 35 ans que ce n'est pas arrivé, vous vous sentez
00:28 léger, vous vous sentez triste ?
00:30 Il y a toujours le pour et le contre, je me sens à la fois léger parce que bon, aller
00:38 à Paris toutes les semaines depuis plus de 25 ans maintenant, c'était devenu pour moi
00:45 compliqué ce voyage-là à répétition et puis je me sens triste parce qu'on n'a jamais
00:52 fini dans la vie politique, on a des ambitions, des visions que l'on n'a pas réalisées,
00:58 donc ça va me manquer bien évidemment.
01:00 Oui parce que la politique c'est une drogue dure effectivement, qu'est-ce qui vous fait
01:03 le plus peur pour l'après, que le téléphone sonne moins ?
01:05 Non, non, non, parce que bon, non, ce qui me fait peur c'est de ne pas pouvoir donner
01:15 la vision que j'ai encore pour ce département, de réaliser de nouveaux programmes, de ne
01:20 pas pouvoir écrire un certain nombre de choses, voilà, mais vous savez, je ne suis pas aigri,
01:26 je suis heureux de la carrière politique parce que la carrière politique que j'ai faite,
01:32 j'ai quand même eu la chance d'être conseiller régional, maire à 25 ans, député, sénateur,
01:40 j'ai vraiment, je m'en vais, c'est moi qui ai décidé de partir et ça c'est assez agréable
01:46 aussi.
01:47 Alors justement, si vous deviez ne retenir qu'une seule chose de ces 35 ans d'action,
01:51 de combat politique, une seule chose, votre plus grande fierté c'est quoi ?
01:55 Ma plus grande fierté c'est d'abord la Cité Digitale au Soleil et ensuite l'hôpital.
02:01 Notamment l'école de l'IDEM ?
02:02 Voilà, l'IDEM.
02:03 C'est sur plusieurs centaines d'élèves, c'est important.
02:06 Voilà, c'est 100 élèves dans l'année, c'est la formation, ça c'est quelque chose
02:11 qui me tenait beaucoup à cœur et puis bien sûr l'hôpital franco-espagnol transfrontalier
02:17 à Pucerda qui a été un long combat.
02:20 Et qui est unique en son genre en Europe ?
02:23 Unique, unique.
02:25 J'ai bien des collègues qui m'ont demandé d'aller faire des conférences chez eux pour
02:29 expliquer comment on faisait mais pour l'instant il n'y en a qu'un.
02:34 Et on comprend qu'ils vous tiennent à cœur aussi cet hôpital puisque vous êtes originaire
02:37 de Bourg-Madame, votre papa était maire notamment de Bourg-Madame et vous avez grandi et vous
02:42 connaissez la Cerdagne comme votre poche.
02:44 A l'inverse, votre plus gros échec ou votre plus grosse déception ce serait quoi ?
02:48 Ma déception c'est peut-être de ne jamais avoir été président d'une institution départementale
02:55 importante, la communauté urbaine ou le conseil général.
03:00 C'était d'ailleurs une conversation qu'on avait avec Christian Bourquin entre 2011 et
03:05 2012.
03:06 Qui lui a été président du département, effectivement, socialiste ancien maire de
03:08 Mias.
03:09 Lui rêvait, m'a toujours reproché de ne pas avoir été député tout le long de sa
03:13 carrière sauf une fois et moi je lui ai reproché de ne pas avoir pu être président du conseil
03:21 général.
03:22 Alors justement Christian Bourquin, c'est intéressant que vous mentionniez son nom
03:26 là dès ce moment de l'interview, ça a été quand même effectivement un combat de boxe
03:30 entre deux poids lourds, entre vous et lui.
03:32 Vous étiez sur la même circonscription des partis adversaires mais avec beaucoup de respect.
03:37 Oui parce que bon on avait une, comme l'a dit d'ailleurs le président du Sénat quand
03:44 il lui a rendu hommage lors de son décès en 2014, on regardait tous les deux les Pyrénées
03:53 de façon différente mais toujours avec cette idée de l'intérêt général.
03:57 Et il avait, c'est vrai, cette force et il était tenace et pugnace et pas facile, je
04:09 ne dis pas.
04:10 Mais il se battait pour un virage pour la 516, moi je me battais pour un autre.
04:17 On se battait pour l'intérêt général de la Vallée de la Tête en particulier et puis
04:21 bien sûr lui après a eu des fonctions de président du conseil général et de la région
04:26 donc c'était différent.
04:27 La 116 justement, vous en parlez, je pensais que ce serait ça votre réponse en votre
04:31 plus grande déception parce que la 116, cette route nationale 116 qui va de Perpignan jusqu'à
04:37 la montagne, c'est aussi le combat de votre carrière, ce combat pour la deux fois deux
04:42 voies entre I.E.
04:43 et Prades qui n'a pas arrivé, qui n'a jamais vu le jour pour l'instant.
04:47 Non j'ai été très déçu parce que nous avions obtenu la DUP en 2016, DUP qui n'avait
04:55 pas été contestée.
04:56 La déclaration du TIT public.
04:57 La déclaration du TIT public entre I.E. et Prades et qui n'avait pas fait l'objet de
05:04 recours donc qui était purgé de tout recours et nous avions commencé à mettre en oeuvre
05:08 cette portion de voie puisque plus de 5,5 millions d'euros ont été dépensés et du
05:16 jour au lendemain Mme Borne a arrêté cette DUP, ne l'a pas reconduite et donc pour nous
05:23 ça a été un échec, pour moi ça a été un échec huisant, pour moi, Paul Blanc, même
05:28 Jean Castex d'ailleurs à l'époque qui s'était investi aussi, ça a été un gros échec de
05:34 ne pas pouvoir faire avancer un double voie express.
05:39 Un coup de poignard même ?
05:40 Oui, oui, oui, je l'ai très mal vécu.
05:43 Vous ne l'avez pas vu venir ce plan ?
05:45 Non, parce qu'en général les DUP, les déclarations d'utilité publique que l'état fait, elles
05:53 sont suivies des faits et c'est très très rare que l'état ne poursuive pas.
05:59 C'était en 2016, Elisabeth Borne était alors ministre des Transports.
06:03 Non, c'était en 2021 quand elle est venue à Prades et la DUP elle-même avait été
06:10 signée en 2016.
06:12 Est-ce que depuis vous en avez reparlé puisque vous étiez jusqu'à hier sénateur, vous
06:16 avez réussi à l'apprendre entre quatre yeux la première ministre pour lui dire clairement
06:22 votre façon de penser ?
06:23 Oui, je lui ai dit à l'hémicycle, puisque je suis juste derrière les ministres, j'étais
06:29 placé derrière les ministres, ça ne l'a pas intéressé trop à l'époque.
06:35 Il est 7h53 sur France Bleu.
06:38 France Bleu Roussillon, l'invité du 6/9.
06:41 Notre invité ce matin, invité exceptionnel, c'est François Calvé, personnalité de la
06:46 politique dans les Pyrénées-Orientales avec vous Simon Colboc.
06:48 35 ans de vie politique, ancien maire du Soleil, ancien député, ancien sénateur.
06:52 Je voudrais qu'on parle aussi de l'évolution politique de notre département et notamment
06:56 la montée en puissance du Rassemblement National.
06:58 Évidemment, ça ne vous a pas échappé, la ville de Perpignan est maintenant dirigée
07:01 par Louis Alliot et le RN.
07:03 Quatre députés sur les quatre circonscriptions sont des députés Rassemblement National.
07:07 Comment, François Calvé, les PO sont-ils devenus RN-Land à ce point ?
07:12 Écoutez, ce n'est pas facile à expliquer en une minute, mais je crois que c'est un
07:20 long cheminement malheureusement pour notre département qui a recueilli beaucoup de pauvreté
07:29 puisque c'est un département où on vient parce qu'il fait soleil.
07:32 Nous avons recueilli beaucoup de personnes sur les 5000 personnes qui arrivent tous les
07:39 ans et donc nous sommes un des premiers départements RSA.
07:45 Bon voilà, toute cette pauvreté et la frontière aussi a été compliquée parce que la drogue
07:54 s'est installée, tout un tas d'insécurités s'est installées et je crois que nous n'avons
08:00 pas su peut-être faire face à tout ça et nous ne l'avons pas trop vu venir.
08:04 Donc c'est l'échec de la classe politique à la fois sociale et les partis traditionnels ?
08:09 Nous portons une responsabilité, les partis traditionnels portent une responsabilité
08:14 de ce qui se passe aujourd'hui et de ce qui s'est passé aujourd'hui.
08:17 Et ça vous inquiète cette montée du RN chez nous ?
08:19 Si vous voulez, moi ce qui m'inquiète c'est qu'on n'a pas de solution.
08:26 Le RN est arrivé certes, mais personne ne propose des solutions.
08:31 Il n'y a pas de vision dans ce département, on n'a pas de schéma pour dire aux gens
08:39 on va vous donner un espoir.
08:40 Et la désespérance est une des causes de nos échecs.
08:46 Si je résume votre pensée, est-ce que vous diriez qu'effectivement le RN surf sur la
08:52 déception, le sentiment d'abandon si les Pyrénées-Orientales, cette ligne de train
08:55 grande vitesse dont on parle depuis des années entre Perpignan-Polyer qui n'est jamais arrivée,
09:00 maintenant l'échéance c'est 2040, la pauvreté dont vous parlez, c'est ce sentiment d'abandon
09:04 sur lequel le RN prospère ?
09:06 Oui, il y a ce sentiment d'abandon.
09:09 Alors, il est vrai, il est faux, je ne sais pas, parce que l'État dit toujours qu'il
09:12 met des grammes moyens, etc.
09:14 Tout à l'heure pour la nationale sans cède par exemple, ça va dans le sens de l'abandon.
09:19 Absolument, chaque fois nous c'est l'échec, des échecs, des grands projets.
09:24 Il n'y a pas une vision d'avenir avec une concrétisation et les gens se trouvent au
09:31 bout de la France et se sentent oubliés, notamment par rapport à la Catalogne qui
09:35 a beaucoup évolué, ils comparent, ils font des comparaisons.
09:39 Moi ils le font sur la route de Pucerda à Nandor, par rapport à la San Cés, ils le
09:45 font sur l'économie, voilà.
09:48 Et sur aussi, nous on peut comparer avec quelque chose à côté de Léon Roy.
09:55 Effectivement, l'essor de Montpellier, de Toulouse, de Barcelone et Perpignan qui est
09:57 resté un peu comme un peu.
09:59 On est comme une enclave de pauvreté.
10:03 Vous ne bougez pas François Calvé, vous êtes avec nous jusqu'à 8h30, on continuera
10:07 à parler après les infos d'huit heures, évidemment, justement de la ville de Perpignan
10:10 plus particulièrement.
10:11 On parlera du catalan aussi, évidemment c'est la langue catalane qui occupe une place très
10:15 importante pour vous.
10:16 On parlera également rugby, François Calvé, ancien sénateur, ancien maire du soleil
10:20 notamment aussi et l'invité de France Bleu Roussillon toute cette matinée.
10:23 Et on va également écouter le choix musical de François Calvé dans quelques instants.
10:28 Mais avant toute chose, M.
10:29 Calvé, nous sommes au marché, c'est une nouvelle tradition de ce 6/9 de cette matinale
10:32 France Bleu Roussillon.
10:33 Je crois que pour vous, le marché est quelque chose d'important, notamment quand on est
10:37 en campagne.
10:38 C'est vrai que le marché c'est incontournable, non M.
10:40 Calvé ?
10:41 - Oui, je pense que, à titre personnel, j'aime beaucoup faire les commissions parce que j'aime
10:45 bien manger, donc vous le voyez.
10:48 Et puis c'est une tradition aussi politique de faire les marchés, de rencontrer les gens,
10:56 de serrer des mains.
10:57 Vous savez quand on aime les gens, c'est extraordinaire un marché.
11:00 On y rencontre tout un tas de personnes.
11:03 Souvent au soleil, c'est le seul endroit où je peux rencontrer les gens qui habitent
11:07 en haut ou les gens qui habitent plus bas puisque c'était tout à l'eau.
11:10 Donc c'est très agréable, marcher.
11:14 Les gens sont détendus.
11:16 C'est le moment de passer des messages parfois.
11:19 - Ah ouais ? Quel type de messages alors ?
11:21 - D'expliquer aux gens ce qu'on va faire, pourquoi on a fait ça ou des questions qui
11:27 viennent d'ailleurs importantes.
11:30 On a besoin de tel équipement ou vous n'avez pas refait la rue.
11:38 Ça va de la petite chose à des choses plus importantes, mais c'est souvent des petites
11:42 choses qui paraissent des petites choses pour nous, mais qui sont des choses qui troublent
11:48 la vie de tous les jours.
11:49 C'est la rencontre avec la vie de tous les jours, c'est important.
11:52 - Exemple, Akane Roussion avec Kéra qui est en direct.
11:54 Bonjour Kéra.
11:55 - Bonjour l'équipe de France Bleue, bonjour M.
11:58 Calvé, bonjour aux auditeurs et bonjour à mes clients.
12:01 - Vos clients qui achètent quoi en ce moment et à quel prix surtout Kéra ?
12:06 - Alors en ce moment nous avons de la pomme Galarme bio qui est superbe, tout est bio
12:10 là sur le stand, qui est à 3 euros le kilo, ce n'est pas excessive.
12:15 Après les salades à 1,20 euros la pièce, les poireaux à 3,50 euros le kilo, bêtes
12:22 raves, surtout des choux.
12:23 - Ah oui cette saison, c'est y est, on est début octobre, ça vous inspire M.
12:28 Calvé ?
12:29 - Non non mais c'est bien.
12:30 - On va aller voir Kéra.
12:31 - On va manger, oui très bien.
12:32 - Moi je suis comme lui, j'aime le contact, j'aime les gens.
12:36 - Ça s'entend Kéra si je peux me permettre.
12:38 Kéra donc en direct de Cannes et Sud, nous aussi on vous adore et d'ailleurs on vous
12:44 donne la parole assez souvent, régulièrement en tout cas depuis les différents marchés
12:48 que vous fréquentez.
12:49 - Vous êtes vraiment magnifique, moi je vous écoute régulièrement parce que je vous
12:52 aime beaucoup.
12:53 - Je vous remercie beaucoup Kéra.
12:54 - C'est vrai que je ne parle pas seule parce qu'on disait tout à l'heure, j'écoutais
12:56 M.
12:57 Calvé qui disait que l'échange, nous vous voyez avec les clients et clientes, c'est
13:01 pareil, on parle de vous, on parle de mes produits, on parle de recettes et puis là
13:04 pour les prix, je vous disais on n'est pas ici.
13:07 - Par rapport aux grandes surfaces, c'est très concurrentiel en effet.
13:10 - Voilà.
13:11 - Et c'est du bio on le rappelle.
13:12 Donc les choux et les pommes notamment avec nos amis de la chambre d'agriculture des
13:16 PO au marché de Cannes et Sud.
13:18 Merci infiniment Kéra, à bientôt.
13:19 - Merci beaucoup France Bleu et je vous souhaite une très bonne journée à tout le monde.
13:23 - Bonne journée à vous aussi, M.
13:24 Calvé ne bougez pas, on vous retrouve dans un petit instant sur France Bleu au Sillon.
13:28 - Tu dois être William Manier du Missouri, tu es l'homme de femmes et d'enfants.
13:51 - Exact.
13:52 J'ai tué des femmes et des enfants.
13:54 J'ai tué à peu près tout ce qui marche ou rampe un moment ou un autre.
14:00 Et je suis là pour te tuer, Little Bill.
14:05 Impitoyable, le chef d'oeuvre aux 4 Oscars de Clint Eastwood.
14:10 Personne n'en sortira indemne.
14:11 Ce soir à 21h10 sur France 3 et sur la plateforme France.tv.
14:15 Ola Belleville vous propose d'emprunter un parcours mythique qui traverse la vallée
14:21 du Lot, le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
14:23 Il est synonyme d'hospitalité et de rencontre.
14:26 Nous embarquerons avec Sylvain, Maude et Laurie à bord de leur bateau, le Fénelon.
14:33 Nous marcherons avec Jean-Pierre qui fabrique avec passion le meilleur ami du pèlerin.
14:38 Entre cabane et muret de pierre, nous serons accompagnés par Claudine, autrice de guide
14:44 de voyage.
14:45 Nos pas nous mènent vers un jardin extraordinaire où Matan Claire, cueilleuse de plantes sauvages
14:51 comestibles.
14:52 Ola Belleville, c'est tous les dimanches sur France 3 Occitanie.
14:56 Un petit peu plus de 8h sur la première radio des Pyrénées-Orientales.
15:10 Très bon début de journée, excellent début de semaine.
15:13 Nous sommes lundi, c'est le 2 octobre.
15:15 8h.
15:16 Et notre météo dans les Pays-Bas, un petit peu moins chaud quand même mais toujours
15:19 beau Simon.
15:20 Ah oui, encore beaucoup de soleil aujourd'hui en Pays-Catalans.
15:21 Le vent toujours faible.
15:23 Les températures, il n'y a qu'en Val-Espire qu'on dépassera les 30 degrés aujourd'hui.
15:27 26 la maxima à Perpignan, jusqu'à 27 en conflant à Prades.
15:31 A la une Simon, après toute une série de fermetures, les gendarmes de retour dans les
15:36 campagnes.
15:37 Oui, comme beaucoup d'autres services publics, les gendarmes à la diète.
15:40 Depuis 2007, 500 gendarmeries ont fermé dans notre pays, rien qu'entre 2007 et 2016.
15:46 Alors est-ce un changement de stratégie, un changement de pied ? En tout cas Emmanuel
15:50 Macron annonce du bleu dans nos campagnes.
15:52 Le président va dévoiler cet après-midi les communes où vont s'installer 200 nouvelles
15:57 brigades de gendarmerie.
15:59 De petites unités, parfois même toutes petites, parfois aussi itinérantes.
16:03 Chez nous, le Haut-Val-Espire, les Fenouillades et la Vallée du Carole sont candidats.
16:08 Marius Hugon est le maire de Porta, justement, dans la Vallée du Carole.
16:11 J'ai bon espoir que cette brigade soit installée dans notre vallée.
16:16 Je croisais droit parce que c'est quand même un territoire limitrophe avec l'Andorre
16:20 et l'Espagne où il y a quand même pas mal de trafic sur la route, la voie ferrée.
16:25 Il y a aussi pas mal de gens qui passent en montagne.
16:28 C'est pas qu'on ne les voit pas beaucoup, ils font leur travail, c'est pas vrai.
16:31 Mais c'est vrai qu'il y aurait un effectif supplémentaire spécifique à la Vallée du
16:35 Carole pour les quatre communes.
16:37 Mais chez la tour de Carole-Porta et Porté, c'est une bonne chose.
16:40 Les élus du Fenouillade aussi croisent les doigts.
16:43 On rappelle que la gendarmerie de Sournia a par exemple fermé en 2016.
16:46 François Calvé, vous êtes toujours notre invité jusqu'à 8h30.
16:49 Ancien maire du Soleil, ancien député, ancien sénateur des PO.
16:51 C'est une bonne idée, ça va dans le bon sens.
16:53 C'est 200 nouvelles brigades, parfois itinérantes.
16:55 Je crois qu'il faudra se rendre à l'évidence qu'en voulant rationaliser la fonction publique,
17:04 on a supprimé dans toutes nos campagnes un certain nombre de services, notamment les
17:09 gendarmeries.
17:10 Je me souviens des luttes que nous avons eues les uns et les autres pour que les gendarmeries
17:15 ne ferment pas.
17:16 Mais il y a aussi les services de l'État ne sont plus représentés, par exemple au
17:21 niveau des subdivisions de l'équipement, un peu partout, qui étaient des conseils
17:26 et une aide pour les communes, mais aussi on sentait la présence de l'État.
17:33 La disparition de la présence de l'État dans le milieu rural est aussi une des causes
17:39 de la montée d'un certain nombre de...
17:41 - Et ça, excusez-moi, mais ça a quand même été impulsé par Nicolas Sarkozy, à partir
17:45 de 2007, vous étiez un des députés de sa majorité.
17:48 - Oui, oui, oui, bien sûr, et je regrette fortement parce qu'à l'époque...
17:53 - Vous êtes allé trop loin, vous diriez ?
17:54 - Ben oui, parce qu'on est allé dans le mauvais sens, parce que la proximité, ça permet
18:01 de maintenir un certain nombre de règles de valeurs, etc.
18:05 Et là, on a perdu, notamment dans le milieu rural, cette proximité de l'État qui est
18:12 quand même importante pour le citoyen, pour avoir une référence.
18:18 - François Calvé, vous êtes notre invité grand format, on vous retrouve juste après
18:21 ce journal, vous êtes avec nous jusqu'à 8h30 ce matin sur France Bleu Roussillon,
18:25 le standard est d'ailleurs ouvert, Sébastien.
18:26 - Absolument, 0468 35 5000 pour poser votre question à M. Calvé ce matin.
18:31 - Près de Toulouse, trois personnes arrêtées hier soir, c'est l'enquête après la mort
18:34 de ce jeune homme de 18 ans, dans la nuit de samedi à dimanche, ce jeune homme décédé
18:38 de plusieurs coups de couteau sur la commune de Muray, trois personnes interpellées hier.
18:43 En Alsace, le mystère, toujours après la disparition de Lina, plus d'une semaine maintenant
18:47 que l'adolescente de 15 ans est portée disparue.
18:49 Hier, l'enquête a pris une nouvelle dimension, une information judiciaire a été ouverte
18:53 pour enlèvement ou séquestration, ce qui signifie plus de moyens pour l'enquête.
18:58 80 gendarmes, désormais mobilisés en Alsace, sur les traces de Lina.
19:02 - Six mois après plusieurs années de fête, le marché de l'immobilier en pleine dégringolade
19:05 dans les Pyrénées-Orientales.
19:06 - Oui, le nombre de ventes en recul de 10% chez nous depuis le début de l'année, beaucoup
19:10 plus difficile, il faut dire, d'emprunter.
19:12 Et clairement, ce n'est pas la joie en ce moment au salon Viva Bita, c'est jusqu'à
19:17 ce soir à Perpignan, au parc des Expos, ce salon.
19:19 Steve Duguay y est, il travaille pour l'agence La Forêt dans les Pyrénées-Orientales.
19:23 - Aujourd'hui, c'est vrai que ça se resserre un petit peu et c'est dû effectivement
19:27 aux problèmes de crédit qui sont plus difficiles à obtenir, au vu des hausses de taux qui
19:32 ne permettent plus maintenant aux primo-accédants ou aux couples avec des revenus moyens d'avoir
19:36 des emprunts raisonnables pour pouvoir acheter ce qu'ils souhaitent.
19:41 Donc c'est vrai que ça bouge pas mal de choses.
19:42 Par rapport à l'année dernière, le même couple avec les mêmes revenus, ils peuvent
19:46 perdre 30 à 40 000 euros sur un budget.
19:49 C'est vrai que l'année dernière, on avait des taux qui frôlaient les 0,5 à 1%, c'était
19:54 plus facile.
19:55 Aujourd'hui, on a pris 3 à 4 fois ça, donc effectivement, on n'a pas ce qu'on pouvait
20:00 se payer l'année dernière.
20:01 Aujourd'hui, c'est vrai que les vendeurs savent que c'est plus difficile d'acheter.
20:06 Donc quand on vend, on se dit « qu'est-ce que moi je vais retrouver derrière ? ». Donc
20:10 des fois, c'est vrai que c'est peut-être mieux de garder son bien.
20:12 Donc il y a moins de biens à vendre aussi et ça crée un marché plus restreint.
20:18 - Et le Salon Vivabita à Perpignan, au Parc des Expos, c'est donc jusqu'à ce soir.
20:23 Dans ce contexte, une petite bonne nouvelle pour le porte-monnaie.
20:26 Notre panier France Bleu est en très légère baisse.
20:29 Vous le savez, tous les premiers lundis de chaque mois, on fait les courses sur France
20:32 Bleu.
20:33 On achète d'un mois sur l'autre les mêmes 37 produits de première nécessité.
20:37 Et on décortique le ticket de caisse.
20:39 Ce mois-ci, notre panier 26 centimes moins cher qu'il y a un mois.
20:43 Mais sur un an, on peut le rappeler, notre panier France Bleu a pris 20 euros.
20:47 Canné dans le noir cette nuit, désormais l'éclairage public éteint dans plusieurs
20:51 quartiers de la ville entre minuit et 5h du matin.
20:54 C'est le retour du plan d'éclairage de l'hiver à Canné.
20:57 De quoi économiser tout de même 90 000 euros sur la facture d'électricité, selon la
21:01 mairie de Canné.
21:02 Et puis la vaccination contre le Covid, c'est déjà reparti.
21:05 Vu le nombre de cas en hausse ces dernières semaines dans le pays, les autorités ont
21:08 décidé d'avancer de 15 jours le début de la campagne.
21:11 La vaccination possible à partir d'aujourd'hui dans les pharmacies notamment, c'est gratuit,
21:16 c'est remboursé par la Sécu.
21:17 Priorité donnée aux plus de 65 ans et aux personnes fragiles.
21:20 Le rugby Simon et plusieurs joueurs de Perpignan blessés après une violente bagarre.
21:24 Ça s'est passé hier dans l'Aude à Courson, match de Régional 1, rugby amateur.
21:28 Les Catalans du foyer laïc du Auvergné face à l'entente Fleury-Courson.
21:32 Les Audois remportent le match 12-3, match sans accrochage.
21:36 Mais quand les Perpignanais rentrent aux vestiaires, une très grosse bagarre éclate.
21:41 Benoît Castanedo est le président du foyer laïc du Auvergné.
21:44 Il y a eu un accrochage avec des supporters qui sont venus au contact des joueurs et
21:51 ils sont laissés partir en bagarre générale quand notre entraîneur a été frappé par
21:55 derrière par un supporter de Fleury et là c'est parti en Puget où il y a eu un enchargement
21:59 entre 50-60 supporters contre une quinzaine de joueurs qui étaient encore là parce qu'une
22:06 partie était déjà aux vestiaires.
22:07 Il y a eu 4 joueurs qui sont partis avec les pompiers notamment.
22:13 Il y a eu commotion cérébrale, perte de connaissance, plusieurs points de suture.
22:19 Est-ce que vous envisagez de déposer plainte ?
22:21 Oui, on va faire ça ce matin.
22:24 Il y a eu aussi des propos, des insultes raciales envers nos joueurs puisque les joueurs qui
22:29 ont encore été visés et blessés sont notamment les joueurs Maxime Aigne, noir de notre équipe.
22:34 Donc c'est un triste dimanche.
22:36 Benoît Castanedo, le président du foyer laïque du Haut-Vernay.
22:40 Le rugby c'est aussi ce dérbit très serré hier en fédéral de La Salanque, confirme
22:44 son très bon début de saison et s'impose 22-21.
22:47 C'était contre Argelès, ça va mal.
22:49 En revanche à Prades, la Jop encore battue à la maison 36-10 par Palavas.
22:53 La Coupe du monde de rugby, pas de surprise, hier soir, l'Afrique du Sud matelait Tonga
22:57 49-18.
22:58 Le 15 de France lui joue vendredi face à l'Italie.
23:02 Mais le match à ne pas manquer cette semaine, et d'ailleurs ce sera vendredi aussi, c'est
23:06 du 13, c'est la demi-finale des Dragons de Catalan, les Drax contre Sainte-Hélènes.
23:10 Dépêchez-vous, plus que quelques places en vente, des places assises.
23:13 Vos places aussi à gagner toute cette semaine sur la première radio du pays catalan sur
23:17 France Bleu Roussillon.
23:18 La météo 100% locale avec Hectar.
23:21 Aménageur, foncier, créateur de lieu de vie depuis 40 ans.
23:25 A retrouver sur Hectar.fr.
23:27 Notre météo, beaucoup de ciel bleu encore une fois.
23:29 Et peu de vent, un petit peu de marin pour cet après-midi.
23:32 On va parler des maximales dans un instant.
23:34 Avant toute chose, je lis vos messages Facebook avec les températures ce matin.
23:37 15 à Cerré, 17 à Bao et 19 à Saint-Jean-Plate-Cort.
23:42 Merci à Fabien, à Bernard et à Marc sur la page Facebook de France Bleu Roussillon.
23:46 Jusqu'à 31 degrés à nouveau cet après-midi Simon.
23:49 Oui, sur le Val-Espire 31 degrés, sinon sur la plaine, un petit peu moins chaud qu'hier.
23:54 26 prévus sur Perpignan, sur Cabestany et jusqu'à Sals.
23:59 En conflant 27 sur le littoral.
24:00 Météo France prévoit maximum 25 degrés sous le parasol à Bagnoules-sur-Mer par exemple.
24:06 En tout cas, on peut aller à la plage puisque le vent, petite marinade, mais le vent va rester faible.
24:10 Chez nous, des chaleurs.
24:11 Mais attention parce que sur le sud-ouest, il y a des records qui pourrissent.
24:14 Ah oui, on a dû 30 degrés je crois.
24:16 36 degrés, du même sur certains points du Béarn.
24:19 Donc sur le sud-ouest, c'est vraiment une dôme de chaleur impressionnante encore aujourd'hui.
24:24 Bon, en Catalogne du Sud, ça va.
24:26 On n'a pas plus de 29 degrés dans l'Amporda, à Géronne notamment pour cet après-midi.
24:30 Vous souhaitez nous parler circulation, notre numéro c'est le 04 68 35 5000.
24:34 Invité grand format, ce matin il est 8h11, vous écoutez France Bleu Roussillon.
24:41 L'ancien sénateur, député et maire du Soleil notamment, François Calvé, notre invité.
24:46 En direct avec vous, Simon Colbeck.
24:48 Ah oui, et on vous a demandé, François Calvé, de choisir de faire la programmation musicale ce matin de France Bleu.
24:54 Vous nous avez choisi Johnny Hallyday.
24:56 Laura, expliquez-nous avant qu'on entende Johnny.
24:59 Pour moi, Johnny, j'ai toujours été fan de Johnny, mais ça dure depuis des années.
25:05 Et je suis allé le voir avec mon ami Alain Guébart à un concert à Nîmes, aux Arènes de Nîmes.
25:12 Et je suis allé le voir, plus rare, à Barcelone au Lycée Haut.
25:16 Il est passé aussi, c'était pratiquement un des derniers concerts qu'il a fait.
25:21 C'est une bête de scène extraordinaire.
25:25 Je me régale, chaque fois que j'écoute un titre, je me régale.
25:27 Et bien c'est votre choix ce matin, c'est Laura qu'on écoute sur France Bleu Roussillon.
25:31 Johnny Hallyday jusqu'à 8h30, François Calvé est l'invité exceptionnel de France Bleu Roussillon.
25:36 On va parler du catalan, on va parler encore un peu politique jusqu'à 8h30 avec vos appels 04 68 35 5000.
25:42 Laura, y a tant d'hommes que je ne suis pas
25:54 Y a tant de phrases qu'on dit que je ne te dirai pas
26:02 Oh Laura, j'aurais tant à apprendre de toi
26:11 Tous ces mots tendres qu'on sait, moi je ne les sais pas
26:20 J'ai poussé comme on respire sans abri, ni foi, ni loi
26:30 Ce qui m'a fait vivre était en moi
26:37 Des caresses et des sourires, j'ai souvent passé mon tour
26:46 Je n'ai jamais appris à donner tant d'amour
26:55 Oh Laura, le temps passé me remplit de toi
27:03 J'avais besoin de personne et tant de place pour toi
27:11 Oh Laura, veux-tu rien du tout mettant pour moi
27:20 Tous ces conseils qu'on donne, tu ne les entendras pas
27:29 J'ai des pensées tant de force pour des envies grand-partiers
27:39 Des rêves déjà presque oubliés
27:46 Mais que le diable les emporte, tout me semble dérisoire
27:55 Évaporé dans le bleu de ton regard
28:03 Oh Laura
28:06 Oh Laura
28:15 Laura
28:24 Oh Laura
28:26 Oh Laura
28:28 Oh Laura
28:30 Je n'attends de rien de toi, d'une raison d'être là
28:40 Tu ne t'assassineras pas d'y ir
28:47 Mais de tes yeux et de tes bras, tu m'inventes un avenir
28:56 Te regarder pousser me fera grandir
29:04 Oh Laura
29:06 Oh Laura
29:16 Oh Laura
29:18 Oh Laura
29:24 Oh Laura
29:30 Oh Laura
29:36 Laura, Laura, Laura, Laura, Laura
29:38 Le show musical de François Calvé, notre invité grand format ce matin dans le 6/9 France Bleu Roussillon
29:43 C'est Johnny, c'est Laura, François Calvé qui a vu Johnny notamment à Barcelone
29:47 Souvenir inoubliable, il nous l'a dit sur France Bleu Roussillon, Simon Colbeck
29:50 Il est 8h16, effectivement François Calvé avec nous pour encore un petit quart d'heure sur France Bleu Roussillon
29:56 Pour faire le bilan de votre action politique aussi dans le département
30:00 35 ans d'action publique, ancien sénateur, ancien maire, ancien député aussi notamment
30:05 On a parlé juste avant 8h de la montée en puissance du Rassemblement National dans les Pyrénées-Orientales
30:10 Le RN qui est aux commandes depuis 3 ans maintenant de la mairie de Perpignan
30:12 La mairie de Perpignan aussi, je sais que c'est un des regrets, vous nous l'avez dit tout à l'heure
30:16 De ne pas avoir dirigé cette mairie, vous aviez envie pendant longtemps d'être candidat, ça n'a jamais pu se faire
30:23 Non ça n'a jamais pu se faire, mais moi j'étais le plus jeune au conseil municipal de Perpignan avec Paul Aldui à l'époque
30:32 Puis Jean-Paul Aldui est arrivé et donc j'étais sur la liste de Claude Barat
30:38 Et puis bon...
30:40 - Et quand il y a eu cette scission ?
30:41 - Voilà, j'ai vu qu'on ne pouvait pas travailler avec...
30:44 - Pourquoi ?
30:46 - Parce que Jean-Paul Aldui qui a beaucoup de qualités, donc je ne vais pas revenir là-dessus
30:51 Le seul problème c'est qu'il ne pouvait travailler avec personne
30:55 Enfin en tout cas avec moi ça n'a pas été possible
30:57 Et donc comme je n'ai pas pu m'intégrer dans une équipe où j'aurais voulu apporter des choses
31:03 J'ai décidé de devenir mon petit patron peut-être, mais...
31:07 - De partir pour le soleil
31:08 - De partir au soleil, voilà
31:09 Et où je me suis régalé de travail et où j'ai laissé une jeune mère à me succéder
31:16 - Armel Rebel pour le cas, effectivement
31:18 - Pourtant ça a failli se faire quand même, votre arrivée éventuellement à la mairie de Perpignan, c'était après l'affaire des chaussettes
31:24 - Donc...
31:25 - Vous êtes bien informé
31:26 Après l'affaire des chaussettes, Jean-Paul Aldui va démissionner, la position n'est plus tenable
31:30 Et votre nom revient, vous êtes tout proche de dire oui
31:34 - Oui, ça failli, mais j'étais au milieu du mandat du soleil
31:39 Je me suis dit "ce n'est pas bien ce que tu vas faire parce que tu abandonnes les gens du soleil"
31:43 Pour quelque chose effectivement, mon ego aurait pu être très flatté
31:48 Et ce n'était pas correct
31:50 Et donc j'ai refusé, nous avons eu une réunion chez Jean-Marc Pujol dont Daniel Mac pourrait parler s'il était là
31:59 Il y a eu cette proposition, et moi j'ai refusé pour cette raison
32:04 Parce que j'étais en plein milieu du mandat du soleil et je trouvais que ce n'était pas correct
32:10 - Et vous savez quoi ? Daniel Mac est en ligne avec vous
32:13 - Il est là, c'est la travise
32:15 - Bonjour à tous, bonjour François
32:17 - Bonjour Daniel
32:19 - Vous êtes ancien maire de Poyes, ancien député et ancien patron de RPR et UMP avec vous
32:24 François Calvé, parce qu'effectivement on a parlé de Jean-Paul Aldui, de Christian Bourquin
32:27 Des adversaires, peut-être même des ennemis politiques
32:30 Mais la politique c'est aussi des liens d'amitié
32:33 Et je crois qu'avec Daniel Mac il y a eu des années et des années ensemble
32:36 - Extraordinaire
32:38 - Vous avez un souvenir Daniel Mac à nous faire partager sur la carrière politique de François Calvé ?
32:43 - Oula, des souvenirs j'en ai, mais des souvenirs marrants si vous voulez comme j'ai fini
32:49 J'ai terminé la politique un peu avant François
32:51 - Allez, une anecdote ouais
32:53 - Je parlerai voilà, plutôt de deux, trois anecdotes
32:55 On connaît tous de François ses addictions
32:59 L'addiction bien sûr à la bonne chère
33:01 Et Dieu sait si c'est un expert à la matière
33:05 Et donc il avait pour mission qu'elle nous étions ensemble
33:07 Parce que nous avons toujours travaillé quand même très sérieusement
33:10 Mais on ne s'est jamais pris au sérieux
33:12 Et donc quand nous étions ensemble on s'amusait comme des enfants
33:15 Et donc il choisissait les restaurants
33:19 Et bien sûr je le suivis parce qu'en tant qu'expert
33:21 J'avais rien d'autre à faire qu'à suivre François dans les bons de petites brasseries
33:27 Et donc quand nous étions tous les deux
33:30 Sa femme qui l'a toujours mis au régime
33:32 Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, mais enfin bon
33:34 L'appelait toujours au moment où nous étions à table
33:39 Et François disait devant moi à son épouse Anne-Marie
33:44 Qui est aussi une amie
33:45 Il lui disait "écoute j'ai mangé à midi là"
33:47 "Eh bien écoute je suis devant l'assiette"
33:49 "J'ai un petit boeuf bourguignon avec des carottes râpées à l'entrée"
33:52 Et moi je le prenais en photo devant une espèce de fraise chantilly énorme
33:58 Que je ne pouvais pas manger
34:00 Et je l'envoyais en direct à son épouse
34:02 Il se faisait désausser
34:04 Et en même temps on riait et il m'en voulait pendant trois jours
34:07 Parce que quand Anne-Marie engueule François
34:09 Ce n'est pas de la riolade croyez-moi
34:11 La première aviation de François
34:13 C'est le sport, tout le monde le sait
34:15 Et des fois il était surentraîné
34:19 Et un jour, alors ça c'était la première semaine de son mandat de député
34:23 Où on a appris à se connaître
34:24 Et je n'étais pas là avec lui ce jour-là
34:26 Mais on lui a volé son téléphone portable
34:28 Alors qu'il téléphonait
34:30 Et là il a voulu faire un démarrage
34:32 Je n'y étais pas moi, je suis arrivé une heure après
34:34 Il a fait un démarrage, il s'est déchiré le mollet
34:37 De la tête au pied
34:39 Je veux dire du tendon en haut de l'épaule
34:41 Et la première des conséquences
34:43 C'est que le voleur court toujours
34:45 Et la deuxième
34:47 C'est qu'il a marché pendant un mois et demi avec des béquilles
34:49 Je ne vous dis pas qu'on peut se moquer l'un de l'autre
34:51 Et comme ça des anecdotes
34:53 Mais je vous laisse, je suis en train de lui poser des questions
34:55 Sur une anecdote dont je ne pourrai pas vous parler
34:57 Parce qu'aujourd'hui tout nous l'interdit
34:59 C'est quand nous avons fait une visite
35:01 Tous les deux
35:03 Sur un dossier qui m'intéressait au ministère de la culture
35:05 Et que lui vous en parlera lui
35:07 - Vous voulez nous en parler de cette visite au ministère de la culture ?
35:09 - Non
35:11 - Visiblement non
35:13 - On ne peut pas tout dire
35:15 - Ça restera entre vous
35:17 En tout cas merci Daniel Mack
35:19 On tenait à vous entendre ce matin
35:21 Parce qu'effectivement, je crois que déjà ça vous fait plaisir
35:23 François Calvé d'entendre Daniel Mack
35:25 - Il a vraiment un message
35:27 - Il a partagé comme une partie de votre carrière
35:29 - C'est quelqu'un de très loyal
35:31 Très fidèle
35:33 Et avec qui, comme on dit, on n'a pas besoin de mettre de rétroviseur
35:35 Parce qu'il est
35:37 Très direct
35:39 Et il m'a beaucoup aidé
35:41 Il avait une force
35:43 Extraordinaire
35:45 C'est que, d'abord, il en est posé
35:47 Et quand il arrivait
35:49 Les gens l'écoutaient
35:51 - Il y a une poignée de main de Daniel Mack
35:53 - Les gens l'écoutaient
35:55 Et ils parlaient un peu
35:57 Et puis moi j'arrivais derrière
35:59 Je demandais des subventions
36:01 - Le méchant flic et le flic flic
36:03 - On faisait un duo qui était extraordinaire
36:05 Je me suis régalé pendant 10 ans
36:07 A Paris avec lui
36:09 - Merci beaucoup Daniel Mack
36:11 Excellente journée
36:13 A vous, il est 8h23
36:15 Il nous reste quelques instants
36:17 François Calvé, je voudrais que, notamment, on parle du catalan
36:19 De la place du catalan, parce que ça, ça compte pour vous
36:21 Et le catalan, nous, sur France Bleu Roussillon
36:23 C'est vous, c'est Rolio, c'est Rolio Léon
36:25 - Bonne dire
36:27 - Alors on va parler, effectivement
36:29 De cette école, de ce collège aussi
36:31 Du Réseau La Bressol, que vous avez sur votre commune
36:33 Au Soleil, et justement Rolio
36:35 Ce matin, vous voulez nous parler de cet enseignement
36:37 En immersion
36:39 - Mais oui, c'est "Un dia, un mot en catalan"
36:41 Sur France Bleu Roussillon, avec moi
36:43 A la Catalunia del Norte
36:45 Une part non négligeable de nos alumnes
36:47 De nos élèves, ont au moins
36:49 Une heure, chaque semaine, chaque semaine
36:51 D'enseignement en catalan
36:53 Cette proportion ne cesse d'augmenter
36:55 Aîne, année après année
36:57 Il faut savoir qu'une partie de ces élèves
36:59 Sont dans des écoles immersives
37:01 "Procasaça, una escola immersiva"
37:03 C'est un établissement dans lequel
37:05 Absolument tout se fait dans une langue
37:07 Autre que la langue majoritaire de l'endroit
37:09 Dans lequel ils se trouvent
37:11 En France, ça sera donc "Alfrancès"
37:13 On est en immersion, d'où le terme
37:15 "Immersiu", il en existe
37:17 En catalan, "Protombe", en anglais
37:19 En occita, en basque, en alama, en brato
37:21 Bref, dans toutes les langues que vous voulez
37:23 C'est un système qui a largement fait
37:25 Ses preuves, et une validable
37:27 Usine, une fabrique à bilingue
37:29 - François Calvé, la Bressol
37:31 Effectivement, au soleil, école + collège
37:33 Il n'y a que deux collèges de la Bressol
37:35 Dans le département, au soleil
37:37 Et l'autre, plus récent, à Canet
37:39 C'est une fierté, ça, pour vous ?
37:41 - Une très grande fierté
37:43 A l'époque, nous avons construit
37:45 Ce collège en 6 mois
37:47 Je suis allé à la Généralitat
37:49 - Donc à Barcelone ?
37:51 - A Barcelone
37:53 Et nous avons rencontré
37:55 Carod Rouvire, qui était le vice-président
37:57 Avec quelqu'un qui le connaissait bien
37:59 Monsieur Colomé
38:01 Qui nous a aidé
38:03 Qui était un entrepreneur de Barcelone
38:05 Et ils ont financé
38:07 Moi, j'ai mis le terrain
38:09 Ils ont financé l'intégralité du collège
38:11 Ça n'arriverait plus
38:13 C'est le plus gros investissement que la Catalogne
38:15 Est fait
38:17 La Catalogne du Sud est fait pour la Catalogne du Nord
38:19 C'était 3 millions d'euros
38:21 Et ils ont payé l'intégralité
38:23 De la construction du collège
38:25 Qui a été construit par l'entreprise Fondes de Ville
38:27 - Bien connu ici, dans les Pyrénées-Orientales
38:29 - Vous avez du travail aussi
38:31 Ici, effectivement, localement
38:33 La Catalogne, justement
38:35 Vos rapports avec la Catalogne
38:37 Ça fait 6 ans qu'il y a eu ce référendum sur l'indépendance
38:39 Il y avait encore des milliers de personnes hier dans les rues de Barcelone
38:41 Pour commémorer cet anniversaire
38:43 Vous en dites quoi, vous ?
38:45 L'indépendance, c'est oui ou c'est non ?
38:47 - Si vous voulez, moi
38:49 Ce que nous avons fait avec l'ensemble des maires
38:51 Sous la houlette, entre autres
38:53 De Jean-Paul Bièze et de Claude Ferré
38:55 Et de plusieurs autres
38:57 Nous avons fait un mémoire
38:59 A l'époque, pour défendre
39:01 Les prisonniers catalans
39:03 Et moi, j'ai été très attaché, je l'ai fait au Sénat
39:05 Où nous avons été plus de 40
39:07 Sénateurs
39:09 A signé ce manifeste
39:11 Qui m'a valu
39:13 Une convocation
39:15 Par l'ambassadeur d'Espagne
39:17 - Vous vous êtes fait taper sur les doigts ?
39:19 - Oui, oui
39:21 Mais ça ne m'a pas empêché
39:23 Et nous avons fait
39:25 Tout ce que nous pouvions
39:27 Pour que les prisonniers catalans
39:29 Soient libérés, ça c'était le plus important
39:31 Je n'ai pas à juger sur l'indépendance
39:33 Ou pas, mais je dis
39:35 Simplement que la liberté
39:37 D'expression, elle fait partie
39:39 A la fois de la
39:41 Convention européenne des droits de l'homme
39:43 De 1950
39:45 Et le procès
39:47 Équitable aussi, c'est l'article 6
39:49 Nous avons défendu ça
39:51 Car il n'y a pas eu un procès équitable
39:53 Et donc du coup
39:55 Bon, c'est pas notre
39:57 Mais notre petite voix, ajoutée à d'autres
39:59 Elle a fait changer un peu
40:01 La justice
40:03 En Espagne
40:05 Et il y a eu une réforme
40:07 Importante - François Kellevé, il nous reste
40:09 Une minute, le temps passe extrêmement vite
40:11 Je voudrais qu'on parle de rugby, parce que ça c'est quelque chose
40:13 Aussi qui vous tient à coeur
40:15 Vous suivez les matchs de la coupe du monde ?
40:17 En ce moment ? - Oui, je suis pas tous les matchs
40:19 Mais en particulier les matchs
40:21 Bien sûr de l'équipe de France
40:23 Donc il y en a un vendredi contre l'Italie
40:25 Qu'il faut absolument gagner, parce que du coup
40:27 Avec le classement dans lequel
40:29 Avec ce qui s'est passé
40:31 Nous devons impérativement gagner
40:33 Vous allez voir le match des Bleus ou vous serez au stade Gilbert Ruedi
40:35 Pour les Dragons ? - Non, je vais
40:37 Enregistrer
40:39 Je vais enregistrer le match France-Italie
40:41 Et on ira aux Dragons
40:43 Parce que franchement, nous avons la chance d'avoir
40:45 Dans notre département de Président
40:47 Bernard Gouache
40:49 Qui est extraordinaire
40:51 Qui fait des prouesses
40:53 Extraordinaires avec ses Dragons
40:55 C'est quelque chose
40:57 Et puis c'est quelqu'un de très très
40:59 Simple et très gentil
41:01 Enfin vraiment
41:03 Voilà
41:05 C'est quelqu'un que j'aime beaucoup
41:07 Et puis il y a François Rivière de l'autre côté, du Sable
41:09 Nous avons besoin, moi j'aime beaucoup
41:11 David Marti, j'aime
41:13 Francoise Emma
41:15 Tout ça, mais maintenant il faut que
41:17 La prochaine
41:19 Le prochain match sera
41:21 Contre Pau
41:23 Fin du mois d'octobre
41:25 Après la Coupe du Monde
41:27 Il faut ouvrir le compteur point
41:29 Parce que là
41:31 On sent votre inquiétude déjà un peu pour Luiz Sabe
41:33 Comme beaucoup de supporters
41:35 Après les trois premiers matchs
41:37 François Calvé, merci d'avoir passé cette matinée avec nous
41:39 Vous êtes l'ancien maire du Soleil
41:41 Ancien sénateur, ancien député aussi
41:43 Notamment, et vous êtes maintenant à 70 ans
41:45 A la retraite, retraite bien méritée
41:47 Bonne retraite à vous
41:49 Merci, merci pour votre accueil

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