"Il ne fallait pas poser la question ?" : Accrochage entre Nicolas Sarkozy et Amandine Bégot sur RTL

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00:00 vous avez dénoncé Nicolas Sarkozy à plusieurs reprises un harcèlement tout azimut
00:04 sur ces questions. Jean-François Bonnert, le patron du parquet national financier qui traite toutes ces affaires, était notre invité il y a une quinzaine
00:10 de jours ici même sur RTL. Et je lui ai posé la question de façon assez triviale en lui disant "Monsieur est-ce que
00:16 votre objectif c'est de vous payer Nicolas Sarkozy ?"
00:20 Il m'a répondu "Hors de question que le parquet national financier se paye qui que ce soit, notre boussole a-t-il ajouté ?
00:25 C'est l'application du droit point à la ligne vous le croyez ?" Vous savez ce qui est intéressant ? C'est moins la réponse, pardon je respecte le procureur
00:33 financier que la question. Car j'imagine si quelqu'un de votre expérience,
00:37 de votre statut, à la première radio, au micro de la première radio de France
00:42 demande "Est-ce que vous voulez vous payer, pardon c'est votre expression,
00:46 l'ancien président de la république ?" C'est donc que dans votre esprit la question se posait. Rien que se poser la question
00:53 c'est ce que vous supposez quand vous parlez d'acharnement. Non je ne peux jamais parler de ça. C'est contre vous l'acharnement.
01:00 Madame je fais face à mes responsabilités, je n'ai jamais contesté quoi que ce soit. Mais je vous dis une chose,
01:05 je suis pas quelqu'un qui baisse la tête
01:08 et qu'on accusera de choses qu'il n'a pas fait.
01:10 Et si vous trouvez un français qui comprend ce qu'on me reproche, il est beaucoup plus intelligent que moi.
01:15 Donc les choses sont claires, qu'une journaliste comme vous au micro de la première radio
01:20 populaire de France
01:23 soit amenée à poser la question, c'est donc que le problème se pose.
01:26 Et quand le problème se pose dans un pays comme la France, on est en droit de s'étonner. Point.
01:31 Pour le reste c'est pas une affaire de critique de l'institution de quoi que ce soit.
01:35 - Fallait pas poser la question. - C'est juste une affaire.
01:37 - Certains se la posent la question, c'est pour ça que je suis là pour poser les questions que les auditeurs se posent.
01:42 - Justement, le fait qu'elle se pose la question c'est plus important encore que la réponse.
01:46 Pour moi c'est très clair, ce qui compte c'est la vérité.
01:50 Donc à un moment donné, ça prendra le temps qu'il faut,
01:53 mais la vérité finit par éclater. On a une première réponse avec la décision de la Cour de concession et du Conseil Conventionnel,
02:00 on en aura d'autres, ça prendra le temps qu'il faut.
02:02 Mais je serai lavé de tout ça.
02:05 C'est pas pour moi un sujet de plaisanterie.
02:07 de plaisanterie.

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