Le projet de loi travail fait débat au Parlement...et surtout le coeur du texte l'instauration de 15 heures hebdomadaires d'activité pour les bénéficiaires du RSA. Quelles seront les conséquences pour ceux qui le touchent?
Invités:
-Danielle Simonnet, députée La France insoumise de Paris
-Fanta Berete, députée Renaissance de Paris
Les punaises de lit touchent un foyer sur dix, faut-il une loi pour les éradiquer? - Le logement est un secteur qui connait de fortes tensions. Comment répondre à cette crise?
Invités:
-Sandrine Josso, Députée Démocrate (MoDem et Indépendants) de Loire-Atlantique
-Marie-Christine Dalloz, députée Les Républicains du Jura
Suivez en Exclusivité ce temps fort de la vie politique et parlementaire sur LCP-Assemblée nationale !
Tous les mardis, LCP-Assemblée nationale propose une grande session d'actualité parlementaire à l'occasion des Questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale. Interviews, duplex, reportages... un panorama complet avant d´entrer dans l'Hémicycle où les députés questionnent les membres du Gouvernement.
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-Danielle Simonnet, députée La France insoumise de Paris
-Fanta Berete, députée Renaissance de Paris
Les punaises de lit touchent un foyer sur dix, faut-il une loi pour les éradiquer? - Le logement est un secteur qui connait de fortes tensions. Comment répondre à cette crise?
Invités:
-Sandrine Josso, Députée Démocrate (MoDem et Indépendants) de Loire-Atlantique
-Marie-Christine Dalloz, députée Les Républicains du Jura
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00:00 On se retrouve dans un instant sur LCP pour les questions au gouvernement. C'est en direct de la salle des pas perdus.
00:05 On va parler du RSA, on va aussi parler des punaises de lit. A tout de suite.
00:09 *Musique*
00:21 Bienvenue pour les questions au gouvernement sur LCP. Nous sommes ensemble jusqu'à 17h30 à 15h.
00:27 Vous pourrez suivre en direct et en intégralité la séance de questions d'actualité bien évidemment sur LCP.
00:34 Le décompte est lancé, c'est dans moins d'une heure.
00:37 Alors première question au gouvernement de la session ordinaire qui s'est ouverte hier et jusqu'au 30 juin.
00:42 Ambiance déjà tendue chez les députés. LFI compte bien jouer son rôle d'opposant numéro un en dépit des divisions de l'ANU.
00:50 Et puis ce clivage, il est déjà visible dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale avec la bataille autour du RSA
00:56 dans le projet de loi travail. Alors pour tout comprendre de cette actualité parlementaire,
01:01 vous allez retrouver Stéphanie Despierre et Elsa Mondingava qui se trouvent en salle des quatre colonnes.
01:06 Vous retrouverez également Marco Pommier qui est déjà dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
01:10 Et puis regardez cette image, c'est celle de Pierre Fabre qui est un artiste qui a cette oeuvre qui est installée dans la Cour d'honneur.
01:21 Il y a 577 files qui représentent les 577 députés ici à l'Assemblée nationale et cette oeuvre s'appelle "Convergence".
01:30 Alors on va tout de suite retrouver Marco Pommier dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
01:33 Marco, quel est le thème principal de cette séance de questions au gouvernement ?
01:36 Un sujet s'impose dans l'hémicycle, Brigitte, la crise du logement. Les bailleurs sociaux tirent la sonnette d'alarme.
01:44 Trois questions sur le sujet cet après-midi. Côté majorité, on interrogera le ministre du Logement
01:50 sur la gestion de l'offre locative et sur le parcours résidentiel.
01:54 Les communistes, eux, interpelleront le gouvernement sur le manque de logements sociaux.
01:59 Aujourd'hui, 2,4 millions de ménages sont dans l'attente d'un HLM. C'est un record.
02:04 Merci Marco, on vous retrouve un petit peu plus tard pour d'autres questions au gouvernement.
02:09 Elsa Mondingava, vous êtes salle des 4 colonnes. Alors la session ordinaire démarre fort avec une rentrée remarquée pour Ellefi ce matin.
02:16 Oui, exactement. La présidente du groupe Insoumis, Mathilde Panot, a annoncé qu'elle avait déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme.
02:24 Elle conteste plusieurs sanctions infligées à son groupe par la présidente de l'Assemblée nationale, Yael Broumpivet, et par le bureau de l'Assemblée.
02:32 Alors ces sanctions, il y en a de trois types. Celle contre des députés insoumis qui avaient brandi une pancarte
02:38 alors que quelques jours plus tard, tous les députés de la NUPES avaient fait la même chose sans eux avoir de sanctions.
02:43 Celle contre le député Thomas Porte sanctionné pour un tweet, donc une action commise en dehors de l'hémicycle.
02:48 Et puis celle contre les députés ayant tweeté des informations d'une commission mixte paritaire.
02:53 Un recours donc devant la Cour européenne des droits de l'homme. La présidente de l'Assemblée nationale avait donné des statistiques ce week-end.
02:59 Effectivement, 90% des sanctions concernent le groupe des Insoumis.
03:03 Merci Elsa Mondingava. Et j'accueille sur ce plateau Fanta Berreté. Bonjour et merci d'être avec nous.
03:08 Vous êtes députée Renaissance de Paris et Daniel Simonet, bonjour. Et bienvenue, vous êtes députée La France Insoumise de Paris.
03:15 Également une réaction à ce que vient de dire Elsa Mondingava avec cette Cour européenne des droits de l'homme qui est saisie par le groupe LFI.
03:24 Daniel Simonet, qu'est-ce que vous attendez finalement d'une décision de cette Cour européenne ?
03:28 Écoutez, vous savez, on a eu le sentiment qu'il y avait un acharnement contre les parlementaires France Insoumise et qu'il y avait deux poids, vraiment une différence de traitement.
03:40 Par exemple, je vous donne un exemple. Lorsque nous avons brandi des pancartes dans l'hémicycle, nous avons été sanctionnés par Yale Brown Pivet.
03:48 Quand c'est d'autres groupes qui brandissaient des pancartes, il ne l'était pas. Donc il y a un vrai problème.
03:54 Il y a deux poids, deux mesures dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
03:56 Il y a un mépris de la démocratie. Il faut respecter le travail des parlementaires.
04:04 Mais c'est vrai que la Macronie a un vrai problème.
04:06 Vous mettez en doute la présidence de l'Assemblée nationale ?
04:08 Nous demandons à la Cour européenne des droits de l'homme de donner son avis sur ces sanctions dont on conteste le fondement et le manque d'impartialité.
04:20 Il y a un problème de la Macronie dans son rapport au parlementarisme.
04:24 On voit que Emmanuel Macron essaie d'abuser encore plus que dans le précédent les rouages anticonstitutionnels de la Ve République.
04:34 On voit bien qu'il fonctionne comme un monarque et que la Première ministre est là toute bonne à utiliser le 49-3 quand la démocratie du Parlement ne leur plaît pas.
04:46 Cette dérive autoritaire nous préoccupe beaucoup.
04:50 C'est pour ça que vous avez saisi la Cour européenne des droits de l'homme.
04:54 Fanta, Bereté, vous entendez cet acharnement contre El-Effi.
04:58 C'est ce que dit Daniel Simonet.
05:00 Juste une statistique, c'est vrai qu'il n'y a jamais eu autant de sanctions sous la Ve République que depuis cette législature.
05:06 C'est le ressenti de mes collègues.
05:10 Ce que je retiens, c'est qu'un avis a été rendu et que pour la peine, il va dans le sens des décisions qui avaient été prises.
05:18 Maintenant, nous sommes en démocratie et ils ont tout à fait le droit, l'opportunité d'aller saisir les instances européennes.
05:26 Ce que je retiens, c'est que malgré toute cette ambiance, nous sommes en capacité, quand nous le voulons véritablement, de travailler ensemble.
05:35 Je ne vais pas revenir sur les chiffres concernant la première année de mandature, où de nombreux textes ont été examinés, ont été signés.
05:43 C'est ce que je regarde parce que c'est ce qui intéresse véritablement les Français.
05:48 On va tout de suite rentrer dans le débat et le cœur du sujet de cette émission.
05:52 C'est le projet de loi travail qui est actuellement en débat dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
05:56 Et surtout, le cœur du texte, c'est-à-dire l'instauration de 15 heures hebdomadaires d'activité pour les bénéficiaires du RSA.
06:03 Stéphanie Despierre, on vous retrouve, celle des quatre colonnes.
06:05 C'est un dispositif qui a été voté conjointement par la droite et la majorité.
06:10 Oui, ce sera donc 15 heures minimum, 15 heures par semaine d'activité obligatoire pour les bénéficiaires du RSA s'ils veulent toucher leur allocation.
06:18 Les députés du camp présidentiel et les Républicains se sont mis d'accord pour ce seuil.
06:22 Seuls certains malades, les handicapés, les parents isolés sans moyens de garde pour être dispensés.
06:29 Ce RSA sous condition a déjà été expérimenté dans une vingtaine de départements.
06:34 Il est donc généralisé à tout le pays.
06:36 Alors ce n'est ni du travail gratuit ni du bénévolat, a expliqué le ministre Olivier Dussopt.
06:41 Mais un accompagnement renforcé sur mesure, ce qui ne convient pas à la gauche,
06:45 qui dénonce une philosophie du contrôle et un manque de moyens prévus pour un véritable accompagnement.
06:52 Stéphanie Despierre, vous vouliez les conséquences, c'est ça, sur ce projet de loi voté ?
07:00 Oui, alors si les allocataires ne se soumettent pas à ces activités obligatoires, il y aura des sanctions.
07:06 L'allocation pourra être suspendue.
07:09 La gauche parle d'un article de loi honteux qui va renforcer la précarité.
07:14 Le gouvernement, lui, explique que la personne au RSA pourra néanmoins récupérer une partie de l'argent non touché,
07:20 trois mois maximum, si finalement il reprend les activités obligatoires qu'impose la loi.
07:25 Merci Stéphanie Despierre.
07:26 Fanta Berreté, vous avez entendu Stéphanie Despierre obliger les bénéficiaires du RSA à effectuer 15 heures hebdomadaires d'activité.
07:34 Est-ce que ce n'est pas les prendre pour des fainéants aujourd'hui ?
07:37 Non, je ne pense pas.
07:38 En tout cas, ce n'est pas du tout la philosophie qu'on a souhaité donner à ce texte.
07:43 Je pense que ça fait de nombreuses années qu'il y a ce sujet concernant l'activité des personnes qui sont au RSA.
07:49 Moi, en tout cas, ce que je retiens, ce qui est important pour moi, pour en avoir discuté avec des personnes qui touchent le RSA,
07:56 c'est l'abandon finalement quelque part de la République.
07:59 C'est-à-dire que quand ça fait déjà cinq ans que vous êtes sans activité, que vous ne touchez effectivement tous les mois,
08:05 607 euros, 607 euros, qui contrairement à ce que certains députés pourraient dire permettraient de faire des choses folles,
08:13 non, je ne crois pas. On est en mode survie et le plus important, c'est la projection vers éventuellement,
08:19 si jamais on arrive à poser un certain nombre de conditions, vers un retour vers l'emploi durable.
08:24 Donc ça, c'est ce que nous souhaitons.
08:26 Effectivement, quand vous avez autant de personnes qui sont laissées sans accompagnement, sans analyse,
08:33 des freins à l'emploi, je pense que nous ne sommes plus dans notre rôle.
08:36 Et la vocation, en tout cas du texte, c'est d'essayer d'accompagner chaque Français et chaque personne qui touche en fait ce RSA
08:45 afin d'analyser les freins. Est-ce que c'est un sujet de permis de conduire, de garde d'enfants,
08:51 un sujet d'offres qui ne correspondent pas aux compétences de la personne ?
08:55 Je pense que nous le devons à ces personnes parce que la majorité des Français souhaitent être en activité.
09:02 Et on parle de dignité.
09:04 On parle de dignité. 15 heures d'activité, vous entendez Fanta Berretté, c'est pour une réinsertion, c'est pour le retour à l'emploi.
09:11 Vous ne pensez pas que c'est une aide finalement pour ces bénéficiaires ?
09:15 Alors il y a plusieurs choses. D'abord, on est dans une situation où vous avez à peine 300 000 offres d'emploi non pourvues
09:21 pour plus de 7,5 millions de chômeurs.
09:25 Donc on est dans une situation où le gouvernement veut faire porter la responsabilité aux privés d'emploi,
09:32 aux allocataires du RSA, de leur situation et de la situation du chômage.
09:37 Première chose. Deuxièmement, on les inscrit de manière obligatoire à Pôle emploi.
09:41 Il y a même eu une folie à un moment donné, ils avaient prévu d'inscrire obligatoirement les invalides.
09:46 Mais enfin, une personne invalide ne peut pas être à Pôle emploi.
09:49 Donc ils ont inscrit à Pôle emploi parce que nous allons les aider à retourner à l'emploi.
09:52 Ensuite, sur cette question des 15 heures d'activité, d'abord on ne sait même pas si c'est au moins 15 heures et quel serait le plafond.
09:59 Et si c'était 15 heures où la collectivité a l'obligation, l'Etat, France Travail, l'obligation de donner 15 heures d'accompagnement,
10:09 de donner 15 heures de formation, pourquoi pas ?
10:12 Non, là c'est l'allocataire du RSA et son conjoint qui vont être contrôlés, le privé d'emploi qui va trouver 15 heures.
10:19 Or il y a eu des expérimentations. Je vous donne un exemple.
10:22 Sur la Réunion, on s'est retrouvés avec des allocataires du RSA qui étaient en train de s'occuper du rayonnage avant les soldes d'un magasin.
10:31 Donc c'est du travail gratuit.
10:33 C'est du travail caché finalement, c'est ça que vous dénoncez.
10:35 Dans la Creuse, vous aviez sur 83 nouveaux entrants, allocataires du RSA dans leur dispositif expérimental,
10:41 ils ont trouvé des activités à raison de 15 heures que pour un.
10:44 Et c'était 15 heures à la banque alimentaire.
10:46 Et ce qui est quand même terrible, c'est que vous signez un contrat d'engagement et si à un moment donné vous ratez un rendez-vous,
10:51 si on évalue mal vos 15 heures, on veut vous sucrer votre allocation.
10:56 Sauf que l'allocation, c'est l'allocation qui fait vivre aussi vos enfants.
11:00 Donc derrière cela, c'est la pseudo-pédagogie de la faim,
11:03 comme si parce que vous étiez encore plus pauvre, parce qu'on survit avec 500 euros par mois, on vit pas.
11:08 Si on vous retire, qu'est-ce que vous faites avec vos enfants ?
11:11 Alors on va retrouver à présent Philippe Juvin, qui est auteur de cet amendement,
11:16 voté aussi par la majorité, qui instaure 15 heures d'activité maximum pour les bénéficiaires du RSA.
11:22 Oui, Philippe Juvin, pourquoi pour vous il était essentiel d'avoir ces 15 heures gravées dans le marbre, dans la loi ?
11:28 Parce que notre système social aujourd'hui, il désincite au travail.
11:32 Il devrait au contraire aider les gens à retrouver un travail, mais il les désincite.
11:36 Donc nous, aux Républicains, nous avons dit c'est simple, le RSA, il y a forcément des contreparties.
11:40 Ce n'est pas un droit sans contrepartie.
11:44 En face du RSA, il faut avoir 15 heures d'activité.
11:47 Alors justement, ce mot "activité", pour vous, qu'est-ce que vous mettez derrière ?
11:50 Puisqu'en plateau, il y a le débat, est-ce que c'est un accompagnement ? Est-ce que c'est du travail déguisé ?
11:55 Non, les 15 heures, ce sont 15 heures d'abord qui peuvent être modulées en fonction de la possibilité des uns et des autres.
12:00 Il y a des gens qui ne sont pas capables de faire 15 heures parce que ça fait 10 ans qu'ils ne travaillent pas.
12:05 Donc ceux-là, on va les accompagner.
12:07 Ce sont 15 heures de réinsertion à la fois sociale et professionnelle.
12:12 Ça peut être des stages, ça peut être de la formation, ça peut être de l'accompagnement à des questions de santé pour les gens qui souffrent d'addiction.
12:19 Bref, c'est un panel très large dont la philosophie générale doit être "je retourne au travail".
12:25 Qu'est-ce que vous répondez à ceux qui disent que c'est stigmatisant finalement, comme si les allocataires du RSA se complainaient dans leur situation ?
12:33 Je leur réponds que la République, ce sont des droits et des devoirs et que l'argent du RSA, il n'est pas gratuit, il n'est pas magique.
12:38 Il vient d'où ? Il vient de la poche des Français.
12:40 Donc quand on est au RSA, un, on a une obligation d'insertion, et ce sont les 15 heures,
12:45 et deux, j'estime que la société a le droit de contrôler si vous faites bien ce travail d'insertion.
12:52 Et donc ce n'est pas du travail dissimulé, du travail sous-payé, c'est simplement une volonté de la société de dire
12:58 on ne laisse personne sur le côté, toute personne qui est loin de l'emploi, on doit le ramener vers l'emploi, et c'est l'objet de ces 15 heures.
13:05 Des droits et des devoirs.
13:06 Merci beaucoup Philippe Juvin, c'est vous qui avez signé l'amendement et donc l'accord entre le gouvernement et les Républicains qui voteront le texte.
13:12 Danielle Simonnet, c'est des droits et des devoirs, on n'est pas bénéficiaire du RSA sans contrepartie.
13:18 Qu'est-ce que vous répondez à ça ? Ce que dit Philippe Juvin ?
13:20 Quels sont les devoirs de l'Etat ? Je veux dire, on a quand même un bilan de la politique gouvernementale d'Emmanuel Macron
13:24 qui a augmenté de 300 000 personnes, les personnes en situation de pauvreté.
13:29 On est dans une situation où bon nombre des Françaises et des Françaises renoncent à un repas sur deux.
13:35 On a une misère qui explose, et là on parle de droits et de devoirs, alors que le gouvernement manque à tous ses devoirs de préserver les emplois supprimés.
13:44 Regardez, il y a le premier plan social inclusif dû à l'intelligence artificielle.
13:49 Le gouvernement est totalement silencieux.
13:51 Il a laissé détruire plein d'emplois dans le secteur industriel par les délocalisations.
13:55 Il est aujourd'hui en incapacité et en refus de développer une politique en faveur de l'emploi.
14:00 Il y a une expérimentation qui a marché et qui marche super bien depuis 2017.
14:04 C'est les territoires zéro chômeur de longue durée, où là, les personnes en situation de chômage de longue durée,
14:10 elles signent direct un contrat à durée indéterminée, un CDI, et ensuite avec une dynamique de territoire, on cherche les besoins à satisfaire.
14:18 Et cette expérimentation, elle démontre que c'est possible quand on répond aux besoins d'une population.
14:23 Or, le gouvernement a choisi de couper dans les budgets et de mettre en danger les territoires zéro chômeur.
14:29 Et à côté de cela, ils font la traque aux pauvres et la traque aux allocataires du RSA et de leurs conjoints,
14:35 parce que les deux sont inscrits d'office à l'emploi.
14:37 - Fanta Béreté, je voudrais vous faire réagir à ce qu'il vient de dire.
14:39 En gros, ce qu'on craint du côté de la France Insoumise notamment, de la gauche en général,
14:44 c'est que ça crée une trappe à pauvreté.
14:46 C'est que finalement, ça porte atteinte aux droits des enfants, aux droits internationaux des enfants.
14:52 Qu'est-ce que vous pouvez répondre à ça ?
14:54 Est-ce que finalement, vous n'allez pas mettre en danger ces bénéficiaires du RSA ?
14:58 - Alors moi, j'ai écouté avec beaucoup d'attention les propos de la députée Simonnet,
15:02 parce qu'elle l'a expliqué à plusieurs fois en commission et également dans l'hémicycle.
15:07 Effectivement, elle avait travaillé à l'insertion.
15:09 Et je pense que quand on a des textes comme ça, nous devons écouter aussi les sachants.
15:13 Concernant la traque à pauvreté, pardon, moi, je ne suis pas en phase.
15:17 Je ne suis pas en phase parce que moi, ce qui m'inquiète le plus,
15:19 pour avoir d'ailleurs été élevée par des parents qui étaient au RSA,
15:22 c'est le fait d'être abandonnée.
15:24 Je ne dis pas que l'ensemble des bénéficiaires du RSA, demain, trouveront le chemin du retour vers l'emploi.
15:30 Ce que je dis, c'est qu'il est temps pour nous de véritablement arrêter avec "ils touchent de l'argent,
15:36 ils touchent 607 euros, ils vont en vacances, ils ne font rien alors que moi, je travaille et que je suis au SMIC".
15:41 Je pense qu'il faut véritablement que la France puisse suivre dossier après dossier,
15:47 ce qui freine les gens et s'ils ont des problématiques particulières,
15:51 c'est là que la puissance publique doit mettre les moyens.
15:54 Mais est-ce que vous allez les aider justement à trouver ces 15 heures d'activité ?
15:58 Ou est-ce qu'ils se sont laissés comme ça, seuls, à devoir chercher ?
16:01 Je pense que tant qu'on n'a pas mis en place de système, nous avons des expérimentations
16:05 et là-dessus, on est sur le "test and learn".
16:07 Effectivement, il y a deux exemples qui sont revenus très régulièrement dans l'hémicycle,
16:11 ce sont ceux de la Creuse, l'exemple de la Creuse et celui de la Réunion.
16:14 Donc moi, c'est les deux que j'entends depuis 15 jours,
16:17 entre le travail en commission et le travail dans l'hémicycle.
16:19 Et nous avons plus d'une dizaine de territoires qui sont sous cette expérimentation.
16:23 Donc j'ai envie de vous dire des exemples négatifs...
16:25 Le RSAV attend leur évaluation.
16:27 Des exemples qui sont certainement positifs, nous en avons également de notre côté.
16:35 Je ne pense pas que l'analyse des différents éléments va faire tomber les gens dans la pauvreté.
16:41 Au contraire, ça va être l'opportunité pour les territoires
16:44 de travailler véritablement avec les différents acteurs pour trouver des solutions.
16:48 Il y a des gens qui ne peuvent pas aller travailler aujourd'hui
16:50 parce qu'effectivement, ils n'ont pas accès à un logement social près de leur travail.
16:56 Donc il faut pouvoir les identifier et tenter de proposer des solutions.
16:59 Ce qu'il faut préciser, Danielle Simonnet, c'est que cet amendement qui a été voté,
17:03 il exclut les personnes en situation de handicap,
17:05 il exclut les personnes qui ont du mal à faire garder leurs enfants.
17:08 Donc il y a quand même des exceptions, ça ne vous rassure pas ?
17:12 Non, franchement, parce que ce n'est vraiment pas clair.
17:14 Vous savez, il y a 93% des bénéficiaires du RSA majoré sont des femmes
17:19 et la moitié d'entre elles sont des mères isolées avec enfants.
17:22 Et aujourd'hui, dans la rédaction, ce n'est pas totalement évident qu'elles seront exemptées ces 15 heures.
17:27 Et moi, je vais vous dire une chose.
17:28 Le problème, c'est qu'on a une réforme pour l'Emploi France Travail
17:31 où il n'y a pas de moyens mis pour véritablement renforcer tout ce qui va être accompagnement.
17:38 On a un service public de Pôle emploi qui est très malmené depuis des années.
17:43 Donc il va s'appeler France Travail avec cette loi ?
17:45 Exactement, il y a une très grande souffrance des agents de Pôle emploi
17:47 parce qu'ils savent pertinemment qu'ils sont en sous-effectif.
17:49 Vous avez plein de privés d'emploi qui peuvent très bien n'être vus par personne,
17:53 avoir aucun contact humain pendant plus d'un an.
17:55 Aujourd'hui, vous avez ce qu'on appelle des portefeuilles,
17:57 c'est-à-dire le nombre de personnes que suit un agent de Pôle emploi.
18:02 Ça peut varier de 500, 600 en moyenne jusqu'à 1 200 dans les territoires outre-marins.
18:08 Alors que par exemple en Allemagne, c'est un agent pour 40 privés d'emploi.
18:13 Et là, tout d'un coup, on va dire à Pôle emploi, qui s'appellera France Travail,
18:16 alors on est un peu perdu, qui va s'occuper non seulement des privés d'emploi,
18:20 mais va s'occuper des allocataires du RSA, de leurs conjoints ou conjointes
18:24 qui sont inscrits automatiquement, des personnes en situation de handicap,
18:28 sans même qu'il y ait de formation.
18:30 Alors on a gagné un amendement hier dans l'hémicycle
18:33 pour que le personnel de Pôle emploi suive une formation aux problématiques du handicap.
18:38 Mais comme il n'y a pas de moyens, c'est-à-dire qu'ils ont refusé de faire une loi cadre
18:42 et de mettre les moyens adéquats pour créer les emplois, financer les formations,
18:46 on sent qu'on va vers un grand n'importe quoi.
18:48 Pour autant, ce projet de loi...
18:49 C'est une violence sociale, ce projet de loi.
18:51 C'est extrêmement problématique, il ne créera aucun emploi.
18:54 Ce projet de loi vise à mener le gouvernement vers le plein emploi.
18:58 5% en 2027, ce n'est pas possible avec ce projet de loi ?
19:01 Ce n'est vraiment pas comme ça.
19:02 En fait, on va quoi ?
19:03 On va obliger les privés d'emploi, les allocataires du RSA,
19:07 à accepter n'importe quel boulot pourri, c'est ça ?
19:09 C'est-à-dire qu'on va démultiplier les dérogations
19:12 pour aller toujours vers plus de précarité.
19:15 On est déjà un pays record, record, au niveau de la précarité de l'emploi.
19:20 C'est-à-dire qu'on commence à avoir des jobs sous-payés,
19:23 avec des très courts délais, et on sait que se développent, par ailleurs...
19:29 Les contrats courts, les temps partiels...
19:31 Les contrats courts, mais aussi les faux emplois salariés,
19:34 vous savez, de l'ubérisation en auto-entrepreneurs.
19:36 Là, on a gagné une bataille, c'est d'exiger que Pôle emploi,
19:40 France Travail, contrôle les annonces,
19:43 parce que les enquêtes menées par la CGT
19:45 montrent qu'une annonce sur deux sur le site du Pôle emploi est frauduleuse.
19:49 Et illégale.
19:51 Avec, par exemple, beaucoup d'annonces en job auto-entrepreneur.
19:55 Donc, attention, le plein emploi, c'est pas le mal emploi...
19:58 Donc vous craignez une précarisation avec ce projet de loi.
20:01 Fanta, Bereté, est-ce que les moyens sont suffisants ?
20:04 Est-ce qu'ils sont mis à la disposition, justement,
20:07 de ces bénéficiaires du RSA pour les aider à un véritable retour à l'emploi ?
20:11 Le ministre s'est exprimé.
20:13 Donc, effectivement, on a parlé de ces 300 emplois complémentaires
20:17 sur la première année d'exécution.
20:20 Plus un budget qui ira jusqu'à un milliard d'euros,
20:23 donc, à l'aune de 2027.
20:25 Moi, je pense que ce que je regarde, c'est la trajectoire.
20:28 C'est-à-dire que nous ne pouvons pas...
20:30 400 équivalents dans le plein, c'est rien.
20:32 Madame Simonnet.
20:33 Nous ne pouvons pas rester sur des constats.
20:36 Moi, je fais partie de cette génération où j'ai grandi,
20:38 j'ai 48 ans, avec le chômage.
20:40 Lors de la dernière campagne présidentielle,
20:42 nous avons suivi tous les débats.
20:44 Nous nous sommes chamaillés sur plein de sujets,
20:46 mais certainement pas sur le taux de chômage.
20:49 Parce que nous attestions tout ce qu'il y avait eu
20:51 de la création d'emplois.
20:52 Aujourd'hui, 2 millions d'emplois.
20:54 Plus de CDI.
20:55 Il n'a jamais été aussi bas, 7,1% en France.
20:57 Plus de CDI, ce sont les chiffres de l'INSEE.
20:59 Plus de CDI et moins de temps partiel.
21:01 Donc, je pense qu'à partir de là, il faut se dire
21:03 que nous avons mis en place un certain nombre de mesures
21:06 qui portent le fruit.
21:07 Tout comme un certain nombre de mes collègues.
21:09 Je ne suis pas pour que les gens aient un emploi qu'ils détestent,
21:13 qu'ils aient la boule au ventre le dimanche soir pour aller travailler.
21:16 Mais je veux en tout cas que chaque personne qui a cette volonté
21:20 d'aller travailler, de gagner sa vie,
21:22 de ne pas vivre des allocations.
21:24 Parce que c'est vraiment, pour certains,
21:26 un vrai problème de vivre des allocations.
21:28 Et en face de lui, un certain nombre de personnes
21:31 qui vont l'aider à se redessiner un avenir professionnel.
21:34 Et c'est ça la dignité.
21:36 On a besoin de parents qui puissent être fiers
21:38 de rentrer le soir et de raconter leur journée de travail
21:40 à leurs enfants et de ne pas leur expliquer
21:43 qu'on vit en France des allocations.
21:45 Juste une remarque politique, cet accord,
21:47 vous l'avez signé avec les Républicains.
21:49 Est-ce que c'est vraiment des convictions que vous avez ?
21:52 Ou est-ce que c'est pour vous assurer le vote
21:54 de ce projet de loi dans l'hémicycle ?
21:56 On est là pour faire de la politique.
21:58 Donc, de toute manière, vous le savez,
22:00 depuis le début de cette mandature, nous travaillons
22:02 avec les personnes, en tout cas, qui sont dans l'arc républicain,
22:05 qui ont des propositions à faire et qui peuvent nous convenir.
22:08 Aujourd'hui, moi, je crois aussi à la montée en charge.
22:11 Madame Simonnet, je la rejoins.
22:13 C'est-à-dire que, de toute manière, ce n'est pas à partir
22:15 de la promulgation de la loi qu'on aura 15 heures d'activité
22:18 à proposer à tout le monde.
22:21 Je pense que ça va arriver petit à petit.
22:23 Il y a des gens qui ont très peu de besoins.
22:25 Il y a simplement affreux.
22:27 Et notre rôle, c'est de trouver une solution
22:29 pour faire en sorte que ces gens puissent
22:31 dignement gagner leur vie.
22:33 On va passer à une autre actualité à présent.
22:35 On va parler du torchon qui brûle entre les insoumis
22:38 et les communistes à la NUP.
22:40 C'est le bruit de couloir.
22:42 Un courrier de Manuel Bompa a révélé ce week-end
22:51 actant le départ des communistes de la NUP
22:53 a créé un malaise.
22:54 Stéphanie Despierre, la NUP va-t-elle s'éteindre ?
22:57 Les communistes font-ils encore partie de la NUP ?
22:59 Oui, répondent Pierre Dareville et Sébastien Jumel,
23:02 les deux porte-parole du groupe à l'Assemblée,
23:04 qui ont posé la question ce matin en conférence de presse.
23:07 Et pourtant, la guerre continue entre leurs patrons,
23:09 Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon.
23:11 Les critiques répétées à l'égard du leader insoumis
23:14 provoquent les foudres de ses lieutenants à l'Assemblée.
23:17 Par exemple, ce tweet de la députée Danielle Obono
23:20 à propos de Fabien Roussel.
23:22 Il raconte n'importe quoi et il le sait.
23:25 Faire du bruit avec sa bouche,
23:26 saturer l'espace médiatique jusqu'en 2027
23:28 et permettre à Le Pen d'être au second tour,
23:30 voilà à quoi est rendu le parti communiste français.
23:33 Quelle déchéance, écrit l'insoumise.
23:35 Ce climat désole les députés communistes très gênés.
23:39 C'est complètement mortifère.
23:41 Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre.
23:44 La faute à qui ?
23:45 A tout le monde, explique un parlementaire communiste
23:48 proche des insoumis.
23:49 En réunion de groupe ce matin,
23:50 les communistes ont réaffirmé leur volonté
23:52 de travailler ensemble au sein de la NUP avec les insoumis.
23:56 Les quatre alliés de gauche ont aussi tenu leur réunion hebdomadaire
24:00 comme d'habitude avec des députés de chaque parti.
24:03 On essaye de se concentrer sur les sujets purement législatifs,
24:07 explique un socialiste dans un sourire.
24:09 Ensemble, par exemple, ils préparent un contre-budget
24:12 et là encore on veut croire que les murs épais du Palais-Bourbon
24:15 protègent le travail parlementaire des invectives entre partis.
24:18 Danielle Simonnet, est-ce que c'est le début de la fin de la NUP ?
24:23 Alors écoutez, moi je suis très attachée à la NUPES
24:26 parce qu'on a soulevé un espoir extrêmement fort en 2022
24:31 quand on a réussi à faire cette unité,
24:34 qui n'est pas simplement un accord électoral,
24:35 qui est une unité sur la base programmatique
24:38 d'un programme ambitieux, d'un programme de rupture.
24:41 Mais on ne peut pas nier les désaccords aujourd'hui
24:43 entre le parti communiste, les insoumis.
24:45 Oui, mais il y a un enjeu qui est extrêmement important.
24:47 En 2027, il faut back l'extrême droite.
24:49 Il faut empêcher l'extrême droite d'arriver dans ce pays.
24:52 Donc les élections avant, on peut partir en ordre dispersé ?
24:54 Non, je pense que les élections intermédiaires,
24:56 notre unité nous permettrait d'être en tête.
24:59 Aux prochaines élections européennes,
25:00 si nous sommes ensemble à la hauteur des événements,
25:03 à la hauteur de l'enjeu historique,
25:04 on peut être en tête du scrutin.
25:06 Et vous imaginez comment ça change tout ?
25:08 C'est-à-dire que pour tout le peuple de gauche,
25:10 pour tous les travailleurs de ce pays,
25:12 c'est que c'est possible de jouer la gagne en 2027.
25:15 Et donc quand il y a un tel enjeu,
25:17 ben on ne fait pas les petites phrases.
25:19 Et c'est quoi aujourd'hui ?
25:20 Vous dites des petites phrases,
25:21 des accords de personnes entre Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel ?
25:25 Je regrette les différentes sorties de M. Fabien Roussel,
25:29 où il annonce vouloir aller en solo aux élections intermédiaires,
25:33 parce que ça c'est très mauvais pour l'unité de la NUPES.
25:37 Je désapprouve par ailleurs d'autres tweets
25:39 qui ont plus joué un rôle de confusion historique.
25:43 Le tweet de Daniel Obono, par exemple ?
25:44 Oui, moi je ne me retrouve pas forcément dans le tweet de Daniel Obono,
25:46 je ne me retrouve pas dans celui de Sofia Chikirou la semaine dernière.
25:49 Je pense que nous devons préserver la NUPES.
25:51 Et ici, à l'Assemblée nationale,
25:54 on est bien placés pour le savoir.
25:56 Quand on mène la bataille contre les textes de loi,
25:59 excusez-moi, mais que nous trouvons très dangereux,
26:02 gravissime pour notre pays,
26:04 imposés par la Macronie,
26:06 on se retrouve tous ensemble.
26:07 Et pourtant sur les retraites,
26:09 vous vous êtes divisés sur le retrait des amendements.
26:11 Écoutez, on avait peut-être un désaccord tactique,
26:14 mais n'empêche qu'on était d'accord sur le fond.
26:16 Et la bataille, on l'a menée ensemble avec fierté.
26:18 Et contre France Travail, cette traque au RSA,
26:22 on est pareil ensemble.
26:24 Donc il faut, à tout prix, préserver la NUPES
26:29 et la démarche programmatique qui la porte.
26:32 Vous croyez toujours à un accord pour les européennes ?
26:35 Évidemment que c'est compliqué pour les européennes.
26:37 Pourquoi ? Parce que dès déjà, depuis le début,
26:39 Europe Écologie Les Verts, nous le regrettons,
26:41 a décidé de la jouer solo et de se présenter seule aux élections.
26:45 Je pense que ce n'est pas responsable.
26:47 Je pense que c'est ensemble, unis,
26:49 que nous pouvons battre l'extrême droite
26:52 et tourner la page de la Macronie.
26:54 Mais encore une fois, l'unité, c'est une bataille dans le temps long.
26:58 Donc moi, je n'insulte pas l'avenir.
27:00 Et on doit tous, c'est tous, prendre nos responsabilités
27:03 parce que c'est l'histoire qui est devant nous, qui nous le demande.
27:06 Fanta Berreté, est-ce que les divisions de la NUPE
27:09 font les affaires de la Macronie ?
27:11 Moi, je n'irai pas jusque-là à titre personnel.
27:15 Donc, dans chaque famille politique, il y a des choses à régler.
27:19 Ce n'est pas évident pour eux.
27:21 À d'autres moments, ça a été moins pour nous.
27:24 Maintenant, effectivement, ça fait du bruit.
27:27 Et ce que je regrette, c'est que ça fasse du bruit
27:29 alors que nous sommes en train d'examiner des textes qui sont importants
27:32 et qu'au-delà de la question du RSA,
27:34 il y a aussi la question du travail des femmes,
27:38 qui revient après les questions autour de la retraite,
27:41 et à celui des personnes handicapées.
27:43 J'aimerais que le temps médiatique soit plutôt consacré
27:47 à des débats de fond sur ces questions existentielles
27:50 pour un certain nombre de Français.
27:52 On passe au présent, au focus dans cette émission.
27:56 Je vous remercie à toutes les deux d'être venues débattre sur ce plateau.
27:59 On va s'intéresser au punaise de lits,
28:08 qui est un fléau dans plusieurs villes de France.
28:10 Le groupe Renaissance a annoncé ce matin un texte transpartisan
28:13 pour le début décembre.
28:15 Elsa Mandengava, vous êtes avec Bruno Studer,
28:17 qui est député Renaissance du Barin,
28:19 et qui est, entre autres, à l'origine de la conférence de presse de ce matin.
28:22 Oui, les punaises de lits, c'est un sujet qui concerne nos téléspectateurs,
28:25 soit parce qu'ils en ont peur, soit parce qu'ils en sont victimes.
28:28 Alors déjà, pourquoi on en parle beaucoup ?
28:30 Vous avez parlé de fléau ce matin.
28:32 Il y a une recrudescence de ces punaises de lits ?
28:34 Alors, semblerait-il, et c'est d'ailleurs un des premiers enseignements
28:36 qu'on doit tirer de cette séquence sur les punaises de lits,
28:39 c'est qu'en fait, on ne sait pas vraiment quantifier le phénomène aujourd'hui.
28:43 Moi, quand j'ai commencé à travailler sur ce sujet en 2019,
28:45 on avait déjà des écoles, des biotech municipales
28:47 qui fermaient notamment à Marseille à l'époque.
28:49 Et donc aujourd'hui, c'est vrai qu'il semblerait qu'il y ait
28:52 une montée en puissance de la présence des punaises de lits.
28:54 Je dis bien "il semblerait" parce qu'on est incapables aujourd'hui
28:56 d'avoir des chiffres sur le phénomène.
28:58 Et alors, qu'est-ce qu'il faut faire quand on se rend compte
29:00 qu'on est victime de ces punaises de lits ?
29:02 Quel conseil vous allez donner ?
29:04 J'imagine que c'est ce que vous allez décliner dans votre proposition de loi.
29:06 Oui, alors il y a déjà des choses qui existent.
29:08 Il y a un numéro vert qui existe, il y a un site du gouvernement
29:10 qui a été mis en place à notre demande, avec des entreprises
29:12 qui sont dorénavant certifiées pour intervenir,
29:15 parce qu'il y avait beaucoup de charlatanisme aussi auparavant
29:17 sur les interventions de désinfection, de désinfection.
29:21 Le premier réflexe à avoir, c'est de faire appel à une entreprise de détection,
29:25 notamment avec des chiens, une entreprise de détection canine,
29:28 parce qu'eux vont être capables de cibler les endroits
29:30 où potentiellement il y a des punaises de lits chez vous, peut-être pas,
29:33 parce que c'est aussi en concurrence avec beaucoup d'autres nuisibles,
29:35 comme les moustiques tigres, etc.
29:37 Donc parfois on se fait aussi, d'ailleurs très souvent,
29:40 les entreprises arrivent à constater qu'il n'y a pas de punaises de lits,
29:43 et lorsqu'il y en a, il faut arriver à cibler le plus précisément possible
29:48 pour savoir quel type d'intervention il doit y avoir après.
29:50 Alors ça coûte cher, entre plusieurs centaines, voire des milliers d'euros.
29:55 Les Insoumis demandent un service public,
29:57 c'est-à-dire qu'on pourrait appeler la préfecture,
29:59 comme ça se faisait il y a dizaines d'années,
30:01 qui s'occupe de tout.
30:02 Ça coûte cher, mais c'est après tout nécessaire pour les Français.
30:05 Oui, alors ça fait partie des pistes que l'on doit envisager.
30:08 Il y a à l'échelle des collectivités communes, départements,
30:11 déjà des services qui interviennent.
30:14 Parfois, on a vu sur des organismes de logements sociaux,
30:19 on a une sorte de mutualisation du risque.
30:21 Il y a la question de la prise en charge assurancielle.
30:24 Il y a effectivement la question, après,
30:26 on va pas commencer à détecter partout et tout le temps sur ce phénomène-là,
30:30 mais effectivement, il faut se poser la question
30:32 de comment est-ce qu'on prend en charge l'intervention
30:34 lorsqu'il faut intervenir.
30:36 Ça nécessite de réfléchir à la qualité de l'intervention,
30:39 d'où la certification des entreprises.
30:40 Ça nécessite aussi de mettre en place des règles
30:42 pour savoir exactement comment on peut intervenir de façon efficace.
30:45 Je prends l'exemple par lequel moi je suis rentré dans le sujet,
30:47 parce qu'à l'époque, il y a un maire de ma circonscription
30:49 qui m'avait raté sur le fait qu'il avait traité son parc
30:53 de logements sociaux, mais qu'il y avait un locataire
30:55 qui était réfractaire.
30:56 Or, si vous traitez sur 20 logements 19 et que le 20e n'est pas traité,
31:00 ça repart, donc c'est un coup d'épée dans l'eau.
31:03 Tout ça, ça nécessite aussi la responsabilité,
31:05 pas simplement collective, mais aussi individuelle.
31:07 On va réfléchir à tout ça d'ici le mois de décembre.
31:09 - On en parle beaucoup, on en parle beaucoup dans les médias,
31:11 on en parle aussi beaucoup à l'Assemblée.
31:13 C'est devenu presque une question politique.
31:15 A celui qui va saisir à bras le corps le mieux cette question,
31:18 est-ce qu'on n'en fait pas un peu trop ?
31:20 - Moi, je ne pense pas.
31:21 Vous savez, moi, j'ai rencontré directement ou indirectement
31:25 des gens qui dormaient chez eux en combinaison de plongée,
31:27 des gens qui dorment sanglés chez eux
31:29 pour ne pas dormir dans leur lit.
31:31 J'ai rencontré des gens qui...
31:33 dont la cellule familiale avait fini par exploser
31:35 parce qu'il y en avait un qui était piqué, pas l'autre, etc., etc.
31:37 C'est éminemment politique parce que vous avez
31:40 une économie aussi derrière qui peut être en danger,
31:42 celle des cinémas, on en a beaucoup parlé,
31:44 mais celle des opéras, celle des transports,
31:46 celle des gîtes de campagne, par exemple.
31:48 Moi j'ai des collègues ici qui, lorsque je leur en ai parlé,
31:50 m'ont dit « Bah oui, d'ailleurs moi je fais plus le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle »
31:52 parce qu'il y a la question des punaises de lit,
31:54 donc c'est éminemment politique
31:56 et c'est pour ça que depuis 2019,
31:58 ici j'ai reçu les scientifiques,
32:00 les cinémas,
32:02 les représentants d'hôtels, etc.,
32:04 pour essayer de trouver des solutions.
32:06 On a commencé à en mettre en place,
32:08 maintenant il faut vraiment accélérer parce que
32:10 nos constituants nous le demandent aussi.
32:12 Merci beaucoup Bruno Studer. Plusieurs groupes politiques
32:14 sont devant des initiatives en ce sens
32:16 et puis on en reparlera des punaises de lit lors de la séance de questions au gouvernement.
32:18 On va en reparler dans un tout petit instant.
32:20 Bienvenue à vous si vous nous rejoignez sur LCP.
32:22 Nous sommes à moins d'une demi-heure de cette séance de questions d'actualité
32:24 que vous allez pouvoir suivre en direct et en intégralité sur LCP.
32:26 Vous le voyez derrière moi,
32:28 la garde républicaine vient d'arriver,
32:30 le passage en revue des troupes vient d'avoir lieu,
32:32 les tambours sont à leurs pieds
32:34 et ils vont pouvoir jouer tout à l'heure,
32:36 dans un instant en tout cas,
32:38 à l'arrivée de la présidente de l'Assemblée nationale,
32:40 Yael Brune-Pivet,
32:42 qui viendra présider cette séance de questions d'actualité.
32:44 Dans cette émission,
32:46 vous retrouverez bien sûr,
32:48 Elsa Mondingava et Stéphanie Despierre
32:50 qui se trouvent dans la salle des quatre colonnes,
32:52 Marco Pommier dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale
32:54 et puis à 14h45,
32:56 vous verrez arriver en direct sur LCP
32:58 la première ministre Elisabeth Borne
33:00 et les membres du gouvernement
33:02 pour assister à cette séance.
33:04 Première question au gouvernement
33:06 de cette session ordinaire
33:08 qui s'est ouverte hier et jusqu'au 30 juin.
33:10 Marco Pommier,
33:12 vous êtes dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
33:14 Quel est le thème principal qui pousse à cette séance ?
33:16 Quel est le thème principal
33:18 qui préoccupe les députés en cette rentrée ?
33:20 - Eh bien écoutez, Brigitte,
33:24 c'est la crise du logement.
33:26 Plusieurs questions cet après-midi sur le sujet.
33:28 Parmi les problèmes, il y a
33:30 l'offre locative ou encore le manque
33:32 de logements sociaux. Aujourd'hui,
33:34 2,4 millions de Français sont dans l'attente
33:36 d'un HLM. C'est un record
33:38 et les bailleurs sociaux tirent la sonnette
33:40 d'alarme. Ils sont d'ailleurs réunis depuis ce matin
33:42 à Nantes pour le 83e Congrès HLM.
33:44 - D'autres thèmes
33:46 seront également abordés cet après-midi.
33:48 Marco, de quoi va-t-on parler ?
33:50 - Oui, Brigitte, un psychose médiatique
33:54 ou véritable problème sanitaire
33:56 cet après-midi. On parlera de ces
33:58 petites bestioles indésirables, les punaises
34:00 de lits. On en parlait à l'instant sur LCP.
34:02 Deux questions sur le sujet.
34:04 Deux questions aussi cet après-midi sur le plan
34:06 anti-harcèlement à l'école, présenté
34:08 la semaine dernière par le gouvernement.
34:10 Avec de nombreuses mesures, le harcèlement
34:12 à l'école, ça touche un élève
34:14 sur dix, selon les associations.
34:16 - Merci, Marco Pommier, pour ce
34:18 menu complet des questions au gouvernement.
34:20 J'accueille à présent sur ce plateau Sandrine Jossot.
34:22 Bonjour. - Bonjour. - Merci d'avoir accepté
34:24 notre invitation. Vous êtes députée démocrate
34:26 de Loire-Atlantique. Et en face de vous,
34:28 Marie-Christine Dalloz. Bonjour. - Bonjour.
34:30 - Et bienvenue à vous. Vous êtes députée des Républicains
34:32 du Jura. Alors, on va reparler
34:34 des punaises de lits, puisque c'est un sujet
34:36 qui sera abordé cet après-midi dans l'hémicycle
34:38 de l'Assemblée nationale. Un fléau qui touche
34:40 de nombreuses villes
34:42 en France. Le député
34:44 Damien Maudet, député
34:46 La France Insoumise de Haute-Vienne,
34:48 va interpeller le gouvernement.
34:50 Il pose sa question.
34:52 Damien Maudet, qu'allez-vous
34:54 proposer, vous, pour lutter contre
34:56 les punaises de lits ? - Nous, on a fait une proposition
34:58 de résolution aujourd'hui, parce que c'est un fléau considérable.
35:00 Ça fait depuis 2019, en fait, qu'on avertit
35:02 le gouvernement sur ce sujet. On pense qu'il nous faut
35:04 un service public de la désinfection.
35:06 En fait, ça peut paraître énorme comme ça, mais en 64,
35:08 la préfecture de la Seine avait aussi
35:10 mandaté un service public pour aller désinfecter
35:12 les appartements des locataires
35:14 et même des propriétaires. Aujourd'hui, c'est un fléau
35:16 d'envergure, c'est un problème de santé publique.
35:18 Donc, il faut que la puissance publique agisse sur ce sujet.
35:20 Les gens sont victimes.
35:22 Ça empêche de dormir, ça crée des dépressions.
35:24 Tout un tas de personnes qui, aujourd'hui, n'arrivent pas à s'en sortir.
35:26 Ça coûte très cher. C'est entre 800 et 1500 euros
35:28 des fois, certaines interventions. Donc, nous, on pense
35:30 qu'il faut que ça devienne, aujourd'hui, un service public.
35:32 - Il y a une proposition de loi présentée par le
35:34 camp présidentiel. Il y en a une en préparation
35:36 avec vos alliés socialistes.
35:38 Est-ce que vous seriez prêt à voter
35:40 une proposition de loi transpartisane ?
35:42 - Il va falloir voir
35:44 tout ce qu'il y a dans la proposition de loi, de toute façon.
35:46 Parce que là, en l'état, je ne peux pas vous le dire.
35:48 Ce qui est sûr, c'est que le gouvernement avait annoncé un plan d'action
35:50 en 2022. Aujourd'hui,
35:52 même le site internet ne fonctionne pas
35:54 et que ça renvoie vers le ministère de la Transition écologique.
35:56 Moi, j'ai une assistante sociale chez moi qui a contacté le ministère
35:58 de la Transition écologique pour lui dire
36:00 "J'ai 50 personnes dont je m'occupe, il y en a 13
36:02 qui ont des punaises de lit, c'est devenu infernal".
36:04 Le ministère répond "sensibilisation, communication".
36:06 Aujourd'hui, on veut de l'action, surtout.
36:08 - Merci. On écoutera ce que le gouvernement
36:10 va vous répondre dans quelques minutes en séance.
36:12 Merci Stéphanie Despierre.
36:14 Sandrine Jossot, est-ce que
36:16 la majorité a un peu sous-estimé
36:18 ce problème des punaises de lit
36:20 qui monte là en puissance très largement
36:22 à Paris et dans beaucoup d'autres villes ?
36:24 - Alors, vous le dites bien,
36:26 en fait, c'est un fléau
36:28 qui a déjà été pris en compte par la majorité.
36:30 Aujourd'hui, on est vraiment dans une période
36:32 de crise, c'est-à-dire que là,
36:34 on a une accélération de la propagation
36:36 et aujourd'hui, bien évidemment,
36:38 il faut justement travailler pour éviter
36:40 que cette propagation n'augmente
36:42 et ensuite, dans un second temps,
36:44 faire de la prévention, elle sera
36:46 plus que nécessaire, absolument.
36:48 - Alors, vous proposez donc dans la majorité
36:50 un texte transpartisan.
36:52 Marie-Christine Dalloz, est-ce que vous êtes
36:54 prêt à travailler avec la majorité
36:56 sur un texte commun ?
36:58 - Écoutez, je ne sais pas.
37:00 J'ai pas encore le texte, je suis incapable de me prononcer.
37:02 - Non mais les punaises de lit, est-ce qu'on peut mener
37:04 un combat commun sur un sujet comme celui-là ?
37:06 - Les punaises de lit,
37:08 ce n'est pas de nouveauté, ce n'est pas d'aujourd'hui.
37:10 Alors, plus on en parle
37:12 dans les médias, plus on a le sentiment
37:14 que c'est un phénomène
37:16 mais répandu sur l'ensemble du territoire national.
37:18 - On a l'impression d'une psychose généralisée.
37:20 - C'est une psychose, mais on a une responsabilité.
37:22 - C'est un peu la peste.
37:24 - À force de relayer cette histoire des punaises de lit,
37:26 tout le monde a le sentiment d'avoir des punaises de lit.
37:28 La réalité, c'est assez localisé quand même,
37:30 région parisienne, majoritairement.
37:32 Et puis, moi, je crois qu'il faut aussi que
37:34 les sociétés de transport, éventuellement par le biais de la région,
37:36 et la mairie de Paris, interviennent,
37:38 enfin, les grandes municipalités autour de la couronne parisienne,
37:40 interviennent pour proposer des alternatives.
37:42 Mais à un moment donné, l'État ne va pas pouvoir
37:44 prendre en charge les domiciles individuels
37:46 de tous nos concitoyens.
37:48 Enfin, il faut être réaliste,
37:50 c'est un sujet qui est très important
37:52 et qui est très important
37:54 pour les municipalités de Paris.
37:56 Mais il faut être réaliste,
37:58 ce sont des thématiques
38:00 qui font le buzz,
38:02 momentanément.
38:04 - L'Anne Cesse dit 10% des foyers qui ont été touchés.
38:06 - Il y a effectivement des personnes qui sont touchées et impactées,
38:08 mais qu'on traite ces personnes-là.
38:10 Mais arrêtons de créer une psychose partout,
38:12 n'oublions pas une chose,
38:14 il y a les Jeux Olympiques qui arrivent l'année dernière,
38:16 et moi, je ne voudrais pas qu'on ait l'image de la France
38:18 payée ou règne l'insécurité
38:20 et les punaises de lit.
38:22 Franchement, en termes d'image, on peut faire mieux.
38:24 - C'est un sujet qui est effectivement
38:26 trop dommageable.
38:28 Il faut encadrer ce service.
38:30 Aujourd'hui, on voit des entreprises
38:32 qui interviennent chez les gens avec des prix
38:34 qui peuvent varier de façon assez importante.
38:36 On entendait le député
38:38 Damien Maudet, député de la France Insoumise,
38:40 dire qu'il faut un service public
38:42 pour lutter contre ce fléau.
38:44 Qu'est-ce que vous en pensez ?
38:46 Est-ce que ça pourrait être dans un texte
38:48 de loi transpartisan, par exemple ?
38:50 - On est tout à fait conscient que la propagation
38:52 du terrain ne se limite pas qu'à Paris.
38:54 Il y a vraiment une attention particulière
38:56 à regarder.
38:58 Il y a aussi,
39:00 notamment, par exemple,
39:02 en 2010, une ville pionnière,
39:04 comme New York, qui a vraiment
39:06 adapté un dispositif dont on peut
39:08 s'inspirer. Travaillons ensemble
39:10 pour faire en sorte que le dispositif
39:12 qui a pu marcher ailleurs puisse être adapté
39:14 ici et accompagner le mieux possible
39:16 que ce soit les propriétaires, les locataires
39:18 pour enrayer ce fléau.
39:20 - C'est effectivement une technique d'assèchement
39:22 qui a eu lieu à New York.
39:24 On sait que ces punaises de lit sont très réfractaires
39:26 à tous les insecticides.
39:28 C'est très difficile de les éradiquer.
39:30 On peut s'inspirer de ce modèle
39:32 new-yorkais.
39:34 Vous, sur le service public,
39:36 pour lutter contre les punaises de lit,
39:38 est-ce que ça peut être une idée ?
39:40 On voit qu'il y a aujourd'hui des entreprises
39:42 qui s'enrichissent sur le dos de ces gens.
39:44 - Le vrai sujet, quand vous créez une psychose,
39:46 c'est qu'il y a toujours des entreprises
39:48 derrière qui vont surfer.
39:50 C'est la psychose.
39:52 - Une forme de spéculation autour de ça.
39:54 - Vous savez, c'est un problème d'offre et de demande.
39:56 Plus vous en parlez, plus il y aura
39:58 des entreprises qui vont se créer
40:00 et qui vont moduler leur prix
40:02 en fonction de la demande.
40:04 Je trouve que c'est regrettable.
40:06 Le gouvernement a mis en place
40:08 sur son site
40:10 des entreprises référencées
40:12 qui pratiquent des tarifs
40:14 régulés, on va dire comme ça,
40:16 ou réglementés.
40:18 Je pense qu'il faut s'inspirer de cette mesure-là.
40:20 Dans un premier temps.
40:22 - Il faut un fonds d'urgence
40:24 de l'Etat, c'est ce que propose aussi
40:26 la France Insoumise, pour pouvoir
40:28 agir assez rapidement
40:30 contre cette problématique.
40:32 - Oui, c'est très sérieux.
40:34 Là, aujourd'hui, tout le monde
40:36 est sensibilisé.
40:38 Nous avons tous besoin
40:40 d'aide. L'Etat est au travail
40:42 sur le sujet.
40:44 Il permettra les moyens
40:46 adaptés et nécessaires, avec aussi
40:48 l'innovation, et comme je le disais tout à l'heure,
40:50 avec aussi ce qui a été modélisé
40:52 à l'étranger, de manière efficace.
40:54 Dans un second temps, n'oublions pas
40:56 qu'il y aura aussi la nécessité
40:58 de réfléchir à un vrai plan
41:00 de prévention.
41:02 - On va à présent passer à la question
41:04 citoyenne, pour donner la parole
41:06 aux Français qui pourraient être dans l'hémicycle cet après-midi
41:08 à la place des députés et poser des questions
41:10 aux membres du gouvernement.
41:12 La première question citoyenne, c'est celle de Jessica.
41:14 Elle est aide médico-psychologique.
41:16 - La séance est ouverte.
41:18 - Bonjour, je m'appelle Jessica.
41:26 Je suis aide médico-psychologique
41:28 dans un foyer de vie
41:30 à Hacousse.
41:32 Je voulais poser une question au gouvernement.
41:34 Pourquoi vous avez
41:36 rehaussé les salaires dans le milieu
41:38 médical, mais vous avez
41:40 oublié le social ?
41:42 Les aides-soignantes, les infirmières,
41:44 vous les avez revalorisées
41:46 au niveau salaire.
41:48 Et nous, ANP,
41:50 éducateurs,
41:52 vous les avez oubliés.
41:54 Merci.
41:56 - Sandrine Jossot, pouvez-vous répondre à Jessica ?
41:58 Tout pour le médical, rien pour le social,
42:00 dit-elle. Est-ce qu'elle dit vrai ?
42:02 - Merci, Jessica, pour cette question.
42:04 Votre métier est un beau métier,
42:06 un métier d'importance.
42:08 Le développement est plus que nécessaire.
42:10 Merci pour ce que vous faites.
42:12 Ce sujet a déjà été débattu
42:14 lors du PLFSS 2022.
42:16 On a déjà mis les moyens.
42:18 Il y a un discernement à faire
42:20 sur les aides médico-psychologiques,
42:22 les ANP qui exercent en secteur privé
42:24 et celles qui exercent
42:26 en secteur public.
42:28 Il faut vraiment
42:30 travailler pour qu'il y ait une égalité
42:32 de prise en compte
42:34 de la nécessité d'accompagner
42:36 les gens qui ont besoin
42:38 d'être mieux accompagnés.
42:40 On a déjà fait ça.
42:42 On va continuer à le faire.
42:44 - Marie-Christine Dalloz,
42:46 est-ce qu'il faut augmenter
42:48 les revalorisations
42:50 des salaires
42:52 du médical et du social ?
42:54 - La question est très simple.
42:56 On a déjà fait ça.
42:58 On a fait ça pour les gens
43:00 qui ont besoin d'être mieux accompagnés.
43:02 On a fait ça pour les gens
43:04 qui ont besoin d'être mieux accompagnés.
43:06 - La question de madame est légitime.
43:08 Elle renvoie à deux questions.
43:10 La première question,
43:12 est-ce qu'il n'y avait pas
43:14 une différence importante
43:16 dans la grille de rémunération d'origine
43:18 entre le personnel médical
43:20 et le personnel médico-social ?
43:22 C'est la première question.
43:24 La deuxième question
43:26 à laquelle je pense,
43:28 c'est que ces soins
43:30 pratiqués par ces professionnels
43:32 de santé, dans le médico-social,
43:34 font référence
43:36 à des prix de journée, souvent.
43:38 Dans les prix de journée,
43:40 ce sont à la fois les départements
43:42 ou des structures privées
43:44 qui financent ces prix de journée.
43:46 Quelles sont leurs marges de manœuvre
43:48 en la matière ?
43:50 Je n'ai pas de réponse à aujourd'hui.
43:52 Je considère qu'il faut une revalorisation.
43:54 Le gouvernement
43:56 a choisi une priorité.
43:58 J'aurais peut-être pas choisi cette priorité-là,
44:00 mais dans le tact,
44:02 il va bien falloir, dans l'avenir,
44:04 faire évoluer ces rémunérations.
44:06 On va parler de la question du logement,
44:08 puisqu'elle sera largement abordée
44:10 dans l'hémicycle cet après-midi.
44:12 Ce sera le thème principal de cette séance
44:14 des questions d'actualité.
44:16 Un secteur qui connaît de très fortes tensions.
44:18 C'est entre autres la députée Annie Gennevard,
44:20 à député Les Républicains du Doubs,
44:22 qui va interpeller le gouvernement.
44:24 On la retrouve pour poser sa question
44:26 au micro d'Elsa Mondingava.
44:28 - Vous allez demander aux gouvernements
44:30 de s'assurer que le gouvernement
44:32 prend bien en compte cette question
44:34 qui devient brûlante.
44:36 On le voit bien sur le terrain.
44:38 Les témoignages affluent.
44:40 Les Français veulent acheter,
44:42 ils ne le peuvent pas.
44:44 Il y a le renchérissement des coûts de construction,
44:46 l'inflation normative,
44:48 la difficulté d'accès au crédit.
44:50 La construction est en panne.
44:52 Cela affecte aussi un large tissu
44:54 de la société.
44:56 Cela suscite énormément de colère
44:58 et d'inquiétude sur le terrain.
45:00 - Vous allez demander des aménagements
45:02 dans le budget?
45:04 - Nous ferons des propositions budgétaires.
45:06 La question que je vais poser au gouvernement,
45:08 c'est pour sonner l'alarme.
45:10 Est-ce que le gouvernement prend bien la mesure
45:12 de ce qui se passe sur le terrain?
45:14 Pour les Français, accéder à son logement,
45:16 c'est la base.
45:18 Pour ceux qui veulent s'acheter,
45:20 c'est la base.
45:22 C'est la base pour les Français.
45:24 Pour ceux qui veulent changer d'appartement
45:26 pour accéder à un logement plus grand,
45:28 c'est compliqué.
45:30 Il y a une embolisation du marché du logement
45:32 qui est très préoccupante.
45:34 - Cela participe à un sentiment
45:36 de déclassement, de morosité?
45:38 Cela a un impact?
45:40 - Certainement.
45:42 Mais je pense qu'il y a de la colère
45:44 et une profonde inquiétude sur le terrain.
45:46 On voit bien que la situation se dégrade.
45:48 C'est un problème.
45:50 - Vous avez parlé de la situation
45:52 de la France.
45:54 Vous avez parlé de la situation
45:56 de la France.
45:58 Vous avez parlé de la situation
46:00 de la France.
46:02 Vous avez parlé de la situation
46:04 de la France.
46:06 Vous avez parlé de la situation
46:08 de la France.
46:10 Vous avez parlé de la situation
46:12 de la France.
46:14 Vous avez parlé de la situation
46:16 de la France.
46:18 Vous avez parlé de la situation
46:20 de la France.
46:22 Vous avez parlé de la situation
46:24 de la France.
46:26 Vous avez parlé de la situation
46:28 de la France.
46:30 Vous avez parlé de la situation
46:32 de la France.
46:34 Vous avez parlé de la situation
46:36 de la France.
46:38 Vous avez parlé de la situation
46:40 de la France.
46:42 Vous avez parlé de la situation
46:44 de la France.
46:46 Vous avez parlé de la situation
46:48 de la France.
46:50 Vous avez parlé de la situation
46:52 de la France.
46:54 Vous avez parlé de la situation
46:56 de la France.
46:58 Vous avez parlé de la situation
47:00 de la France.
47:02 Vous avez parlé de la situation
47:04 de la France.
47:06 Vous avez parlé de la situation
47:08 de la France.
47:10 Vous avez parlé de la situation
47:12 de la France.
47:14 Vous avez parlé de la situation
47:16 de la France.
47:18 Vous avez parlé de la situation
47:20 de la France.
47:22 Vous avez parlé de la situation
47:24 de la France.
47:26 Vous avez parlé de la situation
47:28 de la France.
47:30 Vous avez parlé de la situation
47:32 de la France.
47:34 Vous avez parlé de la situation
47:36 de la France.
47:38 Vous avez parlé de la situation
47:40 de la France.
47:42 Vous avez parlé de la situation
47:44 de la France.
47:46 Vous avez parlé de la situation
47:48 de la France.
47:50 Vous avez parlé de la situation
47:52 de la France.
47:54 Vous avez parlé de la situation
47:56 de la France.
47:58 Vous avez parlé de la situation
48:00 de la France.
48:02 Vous avez parlé de la situation
48:04 de la France.
48:06 Vous avez parlé de la situation
48:08 de la France.
48:10 Vous avez parlé de la situation
48:12 de la France.
48:14 Vous avez parlé de la situation
48:16 de la France.
48:18 Vous avez parlé de la situation
48:20 de la France.
48:22 Vous avez parlé de la situation
48:24 de la France.
48:26 Vous avez parlé de la situation
48:28 de la France.
48:30 Vous avez parlé de la situation
48:32 de la France.
48:34 Vous avez parlé de la situation
48:36 de la France.
48:38 Vous avez parlé de la situation
48:40 de la France.
48:42 Vous avez parlé de la situation
48:44 de la France.
48:46 Vous avez parlé de la situation
48:48 de la France.
48:50 Vous avez parlé de la situation
48:52 de la France.
48:54 Vous avez parlé de la situation
48:56 de la France.
48:58 Vous avez parlé de la situation
49:00 de la France.
49:02 Vous avez parlé de la situation
49:04 de la France.
49:06 Vous avez parlé de la situation
49:08 de la France.
49:10 Vous avez parlé de la situation
49:12 de la France.
49:14 Vous avez parlé de la situation
49:16 de la France.
49:18 Vous avez parlé de la situation
49:20 de la France.
49:22 Vous avez parlé de la situation
49:24 de la France.
49:26 Vous avez parlé de la situation
49:28 de la France.
49:30 Vous avez parlé de la situation
49:32 de la France.
49:34 Vous avez parlé de la situation
49:36 de la France.
49:38 Vous avez parlé de la situation
49:40 de la France.
49:42 Vous avez parlé de la situation
49:44 de la France.
49:46 Vous avez parlé de la situation
49:48 de la France.
49:50 Vous avez parlé de la situation
49:52 de la France.
49:54 Vous avez parlé de la situation
49:56 de la France.
49:58 Vous avez parlé de la situation
50:00 de la France.
50:02 Vous avez parlé de la situation
50:04 de la France.
50:06 Vous avez parlé de la situation
50:08 de la France.
50:10 Vous avez parlé de la situation
50:12 de la France.
50:14 Vous avez parlé de la situation
50:16 de la France.
50:18 Vous avez parlé de la situation
50:20 de la France.
50:22 Vous avez parlé de la situation
50:24 de la France.
50:26 Vous avez parlé de la situation
50:28 de la France.
50:30 Vous avez parlé de la situation
50:32 de la France.
50:34 Vous avez parlé de la situation
50:36 de la France.
50:38 Vous avez parlé de la situation
50:40 de la France.
50:42 Vous avez parlé de la situation
50:44 de la France.
50:46 Vous avez parlé de la situation
50:48 de la France.
50:50 Vous avez parlé de la situation
50:52 de la France.
50:54 Vous avez parlé de la situation
50:56 de la France.
50:58 Vous avez parlé de la situation
51:00 de la France.
51:02 Vous avez parlé de la situation
51:04 de la France.
51:06 Vous avez parlé de la situation
51:08 de la France.
51:10 Vous avez parlé de la situation
51:12 de la France.
51:14 Vous avez parlé de la situation
51:16 de la France.
51:18 Vous avez parlé de la situation
51:20 de la France.
51:22 Vous avez parlé de la situation
51:24 de la France.
51:26 Vous avez parlé de la situation
51:28 de la France.
51:30 Vous avez parlé de la situation
51:32 de la France.
51:34 Vous avez parlé de la situation
51:36 de la France.
51:38 Vous avez parlé de la situation
51:40 de la France.
51:42 Vous avez parlé de la situation
51:44 de la France.
51:46 Vous avez parlé de la situation
51:48 de la France.
51:50 Vous avez parlé de la situation
51:52 de la France.
51:54 Vous avez parlé de la situation
51:56 de la France.
51:58 Vous avez parlé de la situation
52:00 de la France.
52:02 Vous avez parlé de la situation
52:04 de la France.
52:06 Vous avez parlé de la situation
52:08 de la France.
52:10 Vous avez parlé de la situation
52:12 de la France.
52:14 Vous avez parlé de la situation
52:16 de la France.
52:18 Vous avez parlé de la situation
52:20 de la France.
52:22 Vous avez parlé de la situation
52:24 de la France.
52:26 Vous avez parlé de la situation
52:28 de la France.
52:30 Vous avez parlé de la situation
52:32 de la France.
52:34 Vous avez parlé de la situation
52:36 de la France.
52:38 Vous avez parlé de la situation
52:40 de la France.
52:42 Vous avez parlé de la situation
52:44 de la France.
52:46 Vous avez parlé de la situation
52:48 de la France.
52:50 Vous avez parlé de la situation
52:52 de la France.
52:54 Vous avez parlé de la situation
52:56 de la France.
52:58 Vous avez parlé de la situation
53:00 de la France.
53:02 Vous avez parlé de la situation
53:04 de la France.
53:06 Vous avez parlé de la situation
53:08 de la France.
53:10 Vous avez parlé de la situation
53:12 de la France.
53:14 Vous avez parlé de la situation
53:16 de la France.
53:18 Vous avez parlé de la situation
53:20 de la France.
53:22 Vous avez parlé de la situation
53:24 de la France.
53:26 Vous avez parlé de la situation
53:28 de la France.
53:30 Vous avez parlé de la situation
53:32 de la France.
53:34 Vous avez parlé de la situation
53:36 de la France.
53:38 Vous avez parlé de la situation
53:40 de la France.
53:42 Vous avez parlé de la situation
53:44 de la France.
53:46 Vous avez parlé de la situation
53:48 de la France.
53:50 Vous avez parlé de la situation
53:52 de la France.
53:54 Vous avez parlé de la situation
53:56 de la France.
53:58 Vous avez parlé de la situation
54:00 de la France.
54:02 Vous avez parlé de la situation
54:04 de la France.
54:06 Vous avez parlé de la situation
54:08 de la France.
54:10 Vous avez parlé de la situation
54:12 de la France.
54:14 Vous avez parlé de la situation
54:16 de la France.
54:18 Vous avez parlé de la situation
54:20 de la France.
54:22 Vous avez parlé de la situation
54:24 de la France.
54:26 Vous avez parlé de la situation
54:28 de la France.
54:30 Vous avez parlé de la situation
54:32 de la France.
54:34 Vous avez parlé de la situation
54:36 de la France.
54:38 Vous avez parlé de la situation
54:40 de la France.
54:42 Vous avez parlé de la situation
54:44 de la France.
54:46 Vous avez parlé de la situation
54:48 de la France.
54:50 Vous avez parlé de la situation
54:52 de la France.
54:54 Vous avez parlé de la situation
54:56 de la France.
54:58 Vous avez parlé de la situation
55:00 de la France.
55:02 Vous avez parlé de la situation
55:04 de la France.
55:06 Vous avez parlé de la situation
55:08 de la France.
55:10 Vous avez parlé de la situation
55:12 de la France.
55:14 Vous avez parlé de la situation
55:16 de la France.
55:18 Vous avez parlé de la situation
55:20 de la France.
55:22 Vous avez parlé de la situation
55:24 de la France.
55:26 Vous avez parlé de la situation
55:28 de la France.
55:30 Vous avez parlé de la situation
55:32 de la France.
55:34 Vous avez parlé de la situation
55:36 de la France.
55:38 Vous avez parlé de la situation
55:40 de la France.
55:42 Vous avez parlé de la situation
55:44 de la France.
55:46 Vous avez parlé de la situation
55:48 de la France.
55:50 Vous avez parlé de la situation
55:52 de la France.
55:54 Vous avez parlé de la situation
55:56 de la France.
55:58 Vous avez parlé de la situation
56:00 de la France.
56:02 Vous avez parlé de la situation
56:04 de la France.
56:06 Vous avez parlé de la situation
56:08 de la France.
56:10 Vous avez parlé de la situation
56:12 de la France.
56:14 Vous avez parlé de la situation
56:16 de la France.
56:18 Vous avez parlé de la situation
56:20 de la France.
56:22 Vous avez parlé de la situation
56:24 de la France.
56:26 Vous avez parlé de la situation
56:28 de la France.
56:30 Vous avez parlé de la situation
56:32 de la France.
56:34 Vous avez parlé de la situation
56:36 de la France.
56:38 Vous avez parlé de la situation
56:40 de la France.
56:42 Vous avez parlé de la situation
56:44 de la France.
56:46 Vous avez parlé de la situation
56:48 de la France.
56:50 Vous avez parlé de la situation
56:52 de la France.
56:54 Vous avez parlé de la situation
56:56 de la France.
56:58 Vous avez parlé de la situation
57:00 de la France.
57:02 Vous avez parlé de la situation
57:04 de la France.
57:06 (Fanfare)
57:08 (...)
57:10 (...)
57:12 (...)
57:42 (...)
57:53 (Hymne national)
57:58 -Et vous le voyez sur ces images,
57:59 la présidente de l'Assemblée nationale
58:01 qui arrive au Perchoir pour présider
58:03 cette 1re séance de questions au gouvernement
58:06 de la session ordinaire.
58:07 On va parler logement, on va aussi parler punaise de lit.
58:11 Je vous souhaite une très bonne séance
58:12 et on se retrouve juste après sur LCP.
58:15 (...)