La France accueille la Coupe du Monde de rugby jusqu'au 28 octobre. Avec sa forme ovale, le ballon de rugby se comporte de façon particulière.
Plus facile à plaquer contre la poitrine et à passer à son co-équipier, il suit des trajectoires spécifiques à plusieurs moments clés du jeu. Explications en vidéographie. VIDÉOGRAPHIE
Plus facile à plaquer contre la poitrine et à passer à son co-équipier, il suit des trajectoires spécifiques à plusieurs moments clés du jeu. Explications en vidéographie. VIDÉOGRAPHIE
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00:00 Avec sa forme ovale, le ballon de rugby se comporte de façon particulière.
00:11 Plus facile à plaquer contre la poitrine et à passer à son coéquipier, il suit des
00:16 trajectoires spécifiques à plusieurs moments clés du jeu.
00:19 Lors d'une passe, le rugbyman lui imprime une rotation sur lui-même.
00:23 C'est ce qu'on appelle la passe vissée.
00:25 Le ballon reste sur son axe et suit une trajectoire rectiligne précise.
00:29 En physique, on appelle cela l'effet de stabilisation gyroscopique.
00:34 Dans le cas d'un coup de pied de pénalité, la trajectoire du ballon de rugby n'est
00:38 pas symétrique.
00:39 Elle ne décrit pas une parabole mais un mouvement dit de tartaglia qui se décompose en deux
00:45 phases.
00:46 Une première phase où le ballon bénéficie de la vitesse du coup de pied, puis une deuxième
00:50 phase où la vitesse se réduit considérablement, faisant littéralement tomber le ballon comme
00:55 une feuille morte.
00:56 C'est d'ailleurs pour cette phase descendante que les joueurs prennent en compte le vent
01:01 qui peut alors influer sur la trajectoire et la vitesse du ballon.
01:05 Tout comme pour une passe, le ballon tapé au pied bénéficie de l'effet gyroscopique
01:10 pendant sa trajectoire.
01:11 Sa portance augmente et il peut aller plus loin d'environ 15%.
01:15 Et c'est sans compter sur l'effet magnus, un ballon qui tourne sur lui-même provoque
01:20 des tourbillons d'air.
01:21 A l'avant, l'air le pousse, à l'arrière, une sorte de dépression le ralentit, d'où
01:27 une trajectoire infléchie, en forme de banane, qui lui permet de passer entre les poteaux.
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