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NewsTranscription
00:00 9h, 11h.
00:01 Europ1, Culture Média.
00:03 Mais tu sais...
00:04 J'adore quand tu me souris, le soleil se couche, je veux toucher ta bouche.
00:11 Et j'adore quand tu m'as mentie, le soleil se couche, même quand l'avenir nous touche.
00:18 Si vous avez l'impression d'être encore en vacances, c'est normal, c'est grâce à AD.
00:21 Ça c'est l'effet AD avec Sunset qu'on écoute ce matin sur Europ1.
00:26 AD est l'invité de Culture Média jusqu'à 11h et AD part en tournée dans toute la France.
00:32 Vu la liste des villes, elle va forcément passer près de chez vous.
00:36 Lille, Besançon, Rennes, Saint-Lô, Grenoble, l'Olympia à Paris évidemment le 29 novembre.
00:41 Et Ramonville, Saint-Anne, n'oublions pas.
00:44 Le 17 novembre.
00:46 Allez, on va parler musique encore.
00:48 Chaque semaine, Joël nous raconte une anecdote souvent surprenante sur l'histoire de la musique.
00:53 Ce matin, Joël, je crois que vous allez nous parler d'un très très gros tubeur.
00:58 J'imagine Thomas que vous connaissez par cœur le plus gros hit de Whitney Houston.
01:03 Il va chanter le problème, c'est ça ?
01:06 Non, je pensais qu'il n'y aurait pas sur Whitney Houston.
01:10 Il n'y a vraiment aucune pudeur là-dessus.
01:14 Alerte tempête sur toute la France.
01:17 Rappelez-vous qu'en réalité, il ne s'agit pas du tout d'un morceau de Whitney Houston,
01:21 mais bel et bien d'un classique de la musique country, écrit et interprété par une légende, Dolly Parton.
01:27 (musique)
01:34 Non, préfère Whitney.
01:35 Non, on n'accroche pas.
01:36 Bah écoutez, je suis désolé pour vous, mais je préfère cette version-là.
01:39 Oui, largement. "I Will Always Love You", qui date en réalité de 1974, est issu de son album "Jolene",
01:45 dont le morceau-titre n'est pas moins culte que "I Will Always Love You" d'ailleurs.
01:49 (musique)
01:55 Et dès sa sortie, "I Will Always Love You" se place en tête des charts aux USA,
02:04 un succès qui attire l'attention d'un certain Elvis Presley, qui souhaiterait reprendre le morceau.
02:10 Dolly Parton est assez flattée et plutôt très partante, jusqu'à ce que le manager du King,
02:15 le fameux Colonel Parker, que vous avez tous découvert probablement dans le film Elvis,
02:20 qui était un sacré personnage, lui dit "Ok, si Elvis reprend le morceau,
02:25 tu dois lui céder définitivement la moitié des droits d'auteur jusqu'à la fin des temps".
02:29 C'est sûr que ça paraît énorme, mais en même temps, un morceau repris par Elvis,
02:33 c'est l'assurance d'une exposition dingue, c'est génial.
02:35 En 1974 Thomas ? Elvis Presley en 1974, il est un petit peu en bout de piste quand même.
02:40 Donc je ne sais pas si... En tout cas, ce qui est sûr et certain, c'est que Dolly Parton a refusé,
02:44 et qu'à mon avis, elle a bien fait. Alors évidemment, comme tous les plus grands cubes
02:49 de la music country en France, personne n'avait jamais entendu "I Will Always Love You"
02:53 jusqu'à ce jour de 1992, et que Whitney Houston ne sorte, ce qui allait devenir
02:58 le plus grand succès de sa carrière, et un phénomène mondial on peut le dire.
03:01 *Musique*
03:06 C'est là qu'elle te prend par la main vraiment, et qu'elle t'emmène avec elle.
03:10 C'était la musique du répondeur chez mes parents, c'était pas du tout énervant.
03:14 Toujours plein d'anecdotes dans cette émission.
03:17 Moi je me souviens qu'à l'époque, avec mon frère, on matait le top 50 sur Kale Plus,
03:21 et que chaque semaine je pariais un paquet de "Frestagada" que "Nothing Else Matters" de Metallica
03:25 qui était sorti au même moment, allait passer devant Whitney Houston.
03:28 - Elle a dû perdre un sacré paquet de "Frestagada".
03:31 - Écoutez, j'ai pas eu beaucoup de caries, en tout cas, c'est le moins qu'on puisse dire.
03:34 Et sinon, pour continuer à vous en apprendre des belles, vous connaissez forcément
03:37 cette chanson de Mariah Carey.
03:39 *Musique*
03:47 - Il y a quelques petites notes de chœur.
03:49 *Musique*
03:51 - On connaît pas le chœur, Thomas.
03:53 J'ai pas très envie de le sortir de son trip, mais on aime trop les caries.
03:56 *Musique*
03:58 - Vous allez pas me dire que ça, c'est pas un morceau de Mariah Carey, quand même.
04:01 - Et si ! Absolument, c'est ça que je vais vous dire.
04:03 Et c'est encore plus vieux que "Dolly Parton", là c'est un morceau de 1970,
04:06 qui est signé par un groupe fantastique, aussi fantastique qu'inconnu,
04:09 les Anglais de Badfinger, un groupe de power pop,
04:12 signé sur le label des Beatles, Apple, et produit entre autres par Paul McCartney et George Harrison.
04:18 Mais le premier à en faire vraiment un tube, bravo Thomas,
04:21 c'est un chanteur du nom de Harry Nilsson, qui la reprend en 1971, à peine un an après.
04:25 Et vous allez voir qu'à la base, on entendait bien que "Without You" avait été écrit par des disciples des Beatles.
04:30 *Musique*
04:44 - Attention, c'est parti mon Kiki.
04:46 *Musique*
04:50 - Ah, elle est très très belle.
04:51 - Ah ouais, elle est bien cette version.
04:53 - C'est assez magnifique.
04:54 1971, la version de Harry Nilsson qui se classe premier des ventes au Royaume-Uni, aux USA, en Australie, au Canada...
05:01 - Et en France.
05:02 - 46ème en France.
05:03 - Ah bon ?
05:04 - Donc autant vous dire que 24 ans plus tard, quand la version de Mariah Carey débarque et cartonne,
05:08 absolument personne ne sait que la version originale était signée par 4 rockeurs anglais du début des années 70.
05:14 - Vous en avez d'autres, des surprises comme ça ?
05:15 - Évidemment, j'en ai plein ! Je vous les réserve pour un prochain épisode de cette chronique.
05:19 - Merci Jo-Hume, et on vous retrouve vendredi pour les sorties de la semaine et pour votre playlist qu'on attend chaque semaine avec impatience.
05:27 C'était très beau ce Harry Nilsson.
05:29 - Je vous conseille de l'écouter dans son intégralité, c'est somptueux.
05:32 - On va repenser à nos ex, on va pleurer sur le canapé.
05:35 *Musique*
05:38 - Alors Adé, c'était dingue ou c'était pas dingue ?
05:40 - Ah c'était dingue.
05:41 - Ah voilà !
05:42 - J'en avais le souffle coupé.
05:43 - Voilà Jo, c'était dingue.
05:44 Et alors Jo-Hume et ses histoires dingues, c'est tous les soirs sur Europe 1, 7 jours sur 7, 21h-22h.
05:50 C'est comme ça tous les soirs, il nous apprend plein de choses, on est scotché.
05:54 - Depuis le science.
05:55 - C'est vrai, et bien voilà, donc 21h-22h ce soir.
05:57 - Et ce soir il va nous raconter l'histoire de Sixto Rodriguez.
06:00 - Ah ouais, j'adore.
06:01 - Ah oui, et bien écoutez, ce soir à 21h.
06:03 - Merci beaucoup pour cette incroyable histoire.
06:05 - C'est un instant où nous serons avec un invité.