Intégrale de la conférence de presse d'Iliman Ndiaye et de Gattuso

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Sport
Transcription
00:00 Bonjour Imane, un petit peu dans la lignée du match de Monaco, on avait souligné en
00:19 zone mix la déception collective, mais revenir un petit peu sur ton premier match vraiment
00:27 abouti avec un but, une passe décisive, comment tu l'as vécu et comment tu as récupéré
00:34 aussi par rapport à ton petit pépin physique qui a occasionné ta sortie.
00:37 Bonjour, déjà ça m'a fait plaisir de marquer mon premier but avec l'OM, j'attendais ce
00:45 moment depuis longtemps.
00:46 Après le match, il ne s'est pas passé comme on voulait, comme je l'avais dit, je préférais
00:55 gagner le match que marquer, mais il s'est passé des trucs, quelques erreurs, mais c'est
01:02 des trucs qu'on travaille à l'entraînement.
01:04 Après, le problème de mon pied, ça va, je vais bien, merci.
01:09 Jean-Claude.
01:10 Bonjour, c'est la première fois que vous revenez au Vélodrome depuis le match contre
01:16 Toulouse et la fameuse réunion qui a entraîné la crise à l'OM.
01:19 A quelle ambiance tu t'attends demain au stade et est-ce qu'il y a de l'appréhension
01:23 dans le groupe par rapport aux supporters ?
01:26 Déjà, nous, on est en train de bosser dur pour le match de demain.
01:34 Après, on s'attend à un gros public demain, on veut qu'ils soient derrière nous et nous
01:43 aussi, on va jouer pour qu'ils nous supportent à fond.
01:48 Nous, on est là, on a préparé le match bien, on est prêt pour le match, on va tout
01:58 donner et remettre les choses bien pour essayer de gagner le match.
02:05 Bruno.
02:06 Bonjour, Iliman, bonjour à tous.
02:09 Peux-tu nous donner ton sentiment sur ce deuxième match ? Est-ce qu'il est déjà
02:14 primordial pour l'OM dans ce mini-championnat où il y a six rencontres et à quatre équipes ?
02:19 Et puis, également sur Brighton, que tu connais bien, tu jouais en Angleterre la saison dernière.
02:24 C'est un club que l'on découvre un petit peu depuis plusieurs mois ici en France avec
02:28 un nouvel entraîneur.
02:29 Il y a eu des joueurs qui ont été transférés, il y a une équipe qui a changé, mais on
02:32 a l'impression que la philosophie reste la même et notamment qu'il y a beaucoup de
02:35 buts marqués par cette formation.
02:37 Peux-tu nous en parler également, s'il te plaît ?
02:39 Je pense que tout le monde le voit comment Brighton joue.
02:44 Moi-même, c'est une des équipes qui joue le plus beau foot.
02:50 Après, moi je pense que chaque équipe est battable.
02:57 On regarde ce qu'ils font, comment ils jouent, on prépare bien notre tactique à nous.
03:04 Chacun va savoir quoi faire individuellement, mais aussi en équipe.
03:09 Après, dans le contexte que ça va être un gros match, c'est l'Europa League, c'est
03:19 un gros tournoi.
03:20 On est ici, on est à l'OM pour jouer ces grands matchs.
03:26 Après, il va falloir juste donner tout sur le terrain et montrer qu'on est à l'OM.
03:33 J'ai deux petites questions pour toi.
03:35 Toi qui habites dans le foot anglais, est-ce qu'il y a un joueur de Brighton en particulier
03:38 que tu suis, que tu aimes bien et qui est un peu frisson ?
03:41 Et la deuxième, tu côtoies depuis un peu plus de deux mois un grand joueur, Obama Young.
03:46 Qu'est-ce qu'il t'apporte sur le terrain comme en dehors ?
03:48 Déjà, je ne suis pas trop les joueurs individuellement de Brighton.
03:54 Je les regarde juste en équipe ou quand ils font leurs matchs.
03:58 Mais ils ont beaucoup de beaux joueurs.
04:01 Des bons joueurs et des joueurs qui ont eu de belles carrières aussi.
04:07 Après, avec Obama, il m'apporte beaucoup.
04:12 Tout ce qu'il fait à l'entraînement ou dans les matchs, quand il fait ses finitions
04:18 ou des trucs comme ça, il me parle beaucoup, il me montre beaucoup.
04:21 C'est comme un idole déjà.
04:26 Quand j'étais jeune, je le regardais tout le temps jouer.
04:31 Ça fait plaisir de jouer avec lui.
04:38 Il me pousse beaucoup.
04:40 Quand on fait des séances de tir ensemble, par exemple, il me dit comment faire.
04:45 J'apprécie beaucoup.
04:47 Après, j'espère être à la hauteur de son niveau qu'il a eu durant sa carrière
04:54 et que je pourrai faire beaucoup de belles choses avec lui cette saison.
04:57 Bonjour, Element.
04:59 Vous avez eu une grande décision à prendre en été quand vous êtes parti de Sheffield United pour rejoindre Marseille.
05:04 C'était une décision très difficile pour vous.
05:07 C'était-elle une des raisons pour laquelle vous êtes revenu ici pour jouer dans ces grands Jeux européens ?
05:12 Il y avait beaucoup de raisons pour lesquelles j'ai choisi Marseille.
05:21 C'était un dur choix entre la Première Ligue et mon club de cœur, que j'ai voulu jouer toute ma vie pour.
05:28 Jouer les grands matchs européens, ça fait partie de ma décision en tant que joueur de l'OM.
05:41 Ça a été dur, mais j'ai bien réfléchi et je pense que j'ai pris la bonne décision de choisir l'OM.
05:50 Bonjour, Ilimane.
05:52 Je reviens sur une question qui t'a été posée au début, le retour au Vélodrome.
05:55 Est-ce que tu as un message aux supporters ?
05:57 Est-ce que cette unité entre vous, le public, que tout le monde fasse bloc, est-ce que tout ça est très important ?
06:04 Est-ce que l'état d'esprit que veut vous inculquer le monsieur Diatouzou, est-ce que tu penses que ça va plus plaire aux supporters, cette envie de tout donner à chaque fois que vous jouez ?
06:14 Merci.
06:15 Oui, déjà, revenir au Vélodrome.
06:18 Je sais qu'à chaque match, les supporters sont derrière nous.
06:22 Que ce soit comment le match se passe, un mot pour eux, c'est juste continuer comment vous nous supportez.
06:31 On veut les entendre très fort, qu'ils nous poussent sur le terrain et nous on leur rendra la même chose.
06:38 Et puis, l'état d'esprit de l'équipe, elle est bonne.
06:43 Je pense que, déjà, pour commencer avec le match de Monaco, je pense que début du match, on partait à fond.
06:54 C'est un nouveau style de jeu comparé à l'ancien coach.
06:58 Je pense que tout le monde s'adapte vite.
07:02 Après, comme je dis, il reste juste quelques erreurs à gérer, comme par exemple défensivement.
07:13 Mais défensivement, ça commence par les attaquants.
07:17 En équipe, je pense que si on s'améliore défensivement et on marque plus de buts pour gagner les matchs, on pourra faire une belle saison.
07:31 Allez, on termine.
07:33 Pour Illman.
07:34 Ilman, vous avez dit qu'Illman est le club de votre cœur.
07:39 Pouvez-vous nous expliquer pourquoi c'est le cas et à quel âge vous avez soutenu l'équipe?
07:45 Et aussi, est-ce que vous pensez revenir à la Première Ligue un jour?
07:49 Vous avez passé beaucoup de votre carrière en Angleterre jusqu'à ce moment.
07:53 Je pense que ça a commencé quand j'avais 4 ou 5 ans.
07:57 J'ai reçu mon premier kit, mon premier vêtement de foot, et c'était un maillot de l'OM.
08:03 Mais ce n'est pas que ça, c'est l'histoire du club, les supporters, l'atmosphère.
08:07 J'ai toujours rêvé de jouer pour eux.
08:09 C'est incroyable de pouvoir y être.
08:11 J'ai aussi beaucoup suivi les joueurs par le passé.
08:14 C'était un rêve de pouvoir jouer comme ces légendes.
08:16 C'était un rêve devenu réalité.
08:18 En ce qui concerne la Première Ligue, oui, j'aimerais y retourner un jour.
08:23 C'est vrai, c'est un grand championnat.
08:25 On verra un jour, peut-être.
08:27 Bonjour, Ministère. Une petite question sur la préparation de ce match contre Brighton.
08:35 Dans la suite du match contre Monaco, vous aviez parlé de la différence entre le niveau offensif et défensif de votre équipe.
08:46 Qu'est-ce que vous avez pu travailler pour que votre défense soit un petit peu mieux dans les prochaines échéances ?
08:55 Tout d'abord, on va jouer contre une des trois meilleures équipes au niveau de la possession du ballon en Europe.
09:01 C'est une équipe où on peut changer dix joueurs.
09:04 La mentalité reste toujours la même.
09:06 Ils ont un entraîneur que je connais très bien.
09:09 On s'est connus en troisième division, deuxième division et en Serie A.
09:11 C'est vraiment un grand entraîneur.
09:13 Après nous, évidemment, on n'a pas de baguette magique.
09:16 Pour le match, ce qui est important, c'est qu'on essaie aussi de jouer 60 minutes en faisant les mêmes choses.
09:22 Parce que si on baisse d'intensité, on risque de commettre des fautes, de perdre l'attention.
09:27 C'est ce qui s'est passé l'autre jour.
09:29 Ça se joue sur les détails.
09:30 C'est les détails qui font la différence dans le football.
09:32 Évidemment, il y a des choses à améliorer.
09:34 Le temps est assez bref.
09:36 Mais je vois que les joueurs ont envie.
09:39 Il y a vraiment un bon état d'esprit.
09:41 Là, c'est vrai qu'on n'a pas beaucoup de temps.
09:43 Mais j'espère qu'après les deux prochains matchs, on aura plus de temps.
09:46 Qu'il n'y aura pas trop de joueurs en sélection pour réussir à bien travailler durant les dix prochains jours.
09:51 Jean-Claude.
09:52 Bonjour.
09:54 Deux questions, s'il vous plaît.
09:55 La première, je vais rebondir sur ce que vous disiez sur Roberto De Zerbi.
09:58 Est-ce qu'on peut nous dire quel regard vous portez sur son travail et sa carrière ?
10:03 Notamment, je crois que quand vous étiez à Piz, vous avez eu une confrontation haute en couleur tous les deux.
10:09 Est-ce qu'on peut revenir sur cet épisode aussi ?
10:12 La question, excusez-moi.
10:17 Évidemment, Roberto De Zerbi, c'est un des meilleurs entraîneurs italiens, je pense, à l'heure actuelle.
10:23 Il sait ce qu'il veut, il a toujours su, il le faisait quand il était en troisième, en cinquième division.
10:27 Il continue à avoir une idée très claire du jeu et en plus à bien l'exécuter, à le faire bien.
10:31 C'est un entraîneur qui est jeune, qui a une connaissance du football très approfondie.
10:35 On a tous les deux un grand tempérament, un tempérament assez fort, c'est vrai.
10:38 Par rapport à cette finale dont vous parliez au début, c'est vrai que c'était la promotion,
10:43 c'est un match pour la promotion en deuxième division, donc c'est normal, ce sont des choses qui arrivent dans le football.
10:47 Mais je pense que lui, c'est vraiment quelqu'un pour qui j'ai un grand respect, une grande estime.
10:51 Je pense que c'est juste, comme je le répète encore une fois, c'est un des meilleurs entraîneurs italiens à l'heure actuelle.
10:55 Donc il va falloir qu'on fasse un match vraiment parfait, dès le début contre Brighton, contre ce Brighton-là.
11:01 Parce que sur 90 minutes, sinon on pense avoir que 20% de la position du ballon, c'est sûr qu'ils en auront 80.
11:07 Donc voilà, c'est surtout aussi pour le Vélodrome, on sera devant près de 65 000 personnes demain.
11:13 Donc il y aura vraiment une grosse atmosphère.
11:16 Il faut que nous aussi, on ait une grande personnalité, qu'on joue sans peur et avec un respect pour l'adversaire.
11:20 Mais on est en train de faire notre jeu.
11:21 Question, donc c'est justement votre première voût au Vélodrome en tant qu'entraîneur de l'OM.
11:25 Quel est le sentiment qui vous anime ? Est-ce qu'il y a de l'excitation, même si vous n'êtes plus sur le terrain mais sur le banc de touche ?
11:29 Comment ça se passe dans ces moments-là ? Est-ce que vous gardez aussi cette envie de vivre ces moments-là, ces grandes soirées de football ?
11:37 Alors c'est vrai que, comme je l'ai dit juste avant, pour l'instant il y a 60 000 personnes, on s'attend à 65 000 personnes.
11:43 Je pense que ça va se remplir.
11:44 Mais moi j'ai une vision personnelle un peu de l'atmosphère dans les stades.
11:47 Je pense que c'est notre devoir à nous, à l'équipe, aux joueurs, d'allumer entre guillemets le stade.
11:53 Parce que si les supporters peuvent t'aider jusqu'à un certain point, mais si toi pendant les 20 premières minutes tu joues mal,
11:59 cette ambiance va un peu se perdre, ça va devenir un peu plus compliqué.
12:04 Donc c'est à nous vraiment d'allumer la lumière, de maintenir ce volume élevé tout au long du match.
12:09 Et ça, ça passe par une bonne interprétation du jeu.
12:11 Parce qu'au Vélodrome, généralement, si tu joues mal, si c'est compliqué, au final ça se converse,
12:16 ça devient quelque chose qui est plus négatif, qui est plus dur, c'est plus dur de jouer.
12:20 Le maillot devient un peu lourd, il y a beaucoup de pression.
12:22 Donc voilà, c'est à nous, avec notre qualité et notre intensité élevée, de maintenir les supporters éveillés.
12:31 La question c'était, simplement, on a déjà beaucoup parlé de l'adversaire,
12:34 mais à quoi on doit s'attendre pour le match de demain ?
12:36 Et la réponse, c'est la lecture du match, elle est simple.
12:39 On sait que c'est une équipe qui ne change rien, qui joue toujours de la même façon,
12:43 avec beaucoup de passes, beaucoup de positions de ballon qui vraiment te rendent dedans avec les passes.
12:48 Donc il faut vraiment qu'on puisse jouer avec du courage.
12:50 Si on pouvait donner un titre, ce serait "courage et sans peur".
12:53 Parce que si tu les attends, tu sais que tu vas vraiment passer tout le match à aller regarder, jouer avec le ballon.
13:00 Et si tu presses, il faut aussi bien faire attention,
13:02 parce qu'eux, ils sont très rapides aussi dans les lignes pour contre-attaquer.
13:06 Donc il va falloir avoir du courage, savoir courir.
13:08 Demain, quand on a le ballon, aussi avoir le courage de jouer vraiment, de ne pas être timide.
13:13 Parce que sinon, si on n'a pas ce courage, cette force de jouer, ce sera ennuyeux pour nous.
13:20 Ce ne sera pas un match beau à voir, et ce sera, eux, le jeu auquel ils s'attendent et le jeu qu'ils aiment.
13:25 On l'a vu, ce n'est pas important quelle sera leur composition, qui jouera pour eux sur les 11 derniers matchs.
13:32 Je pense que si on regarde les statistiques, il y a 50-60% de changement de turnover dans l'équipe.
13:36 Les joueurs changent, mais l'identité reste toujours la même pour leur équipe.
13:40 Donc pas de contre-attaque, excusez-moi, juste le fait qu'ils jouent, qu'ils réussissent à s'insérer partout.
13:45 Et donc avec 25-30 passes, ils arrivent avec la palle en porte.
13:49 Donc ce n'est même pas une contre-attaque, c'est juste leur façon de jouer, de toujours s'insérer.
13:54 Pierre-Emerick Aubameyang est le poste d'avant-centre.
13:57 Vous demandez l'intensité, du pressing.
14:00 Est-ce que vous pensez qu'Aubameyang, qui reste encore un redoutable finisseur à 34 ans,
14:05 a le volume physique pour répondre à toutes vos demandes au poste avec régularité ?
14:11 J'ai parlé avec lui, et avec les autres joueurs.
14:16 Ce que je lui dis, c'est que ses 34 ans n'ont pas d'importance,
14:20 comme le fait qu'en 8 matchs de Ligue 1, il n'est pas encore marqué.
14:23 Ce qui est important, c'est qu'au niveau physique,
14:26 on voit qu'il fait encore des pics à 35-36 km/h en vitesse.
14:29 C'est quelque chose d'objectif pour tout le monde.
14:33 C'est l'envie de se sacrifier.
14:35 C'est vrai qu'un attaquant est là pour marquer aussi.
14:38 Il a marqué 3 buts, je crois, déjà en Ligue Europa.
14:41 Mais on n'a pas encore marqué en Ligue 1.
14:43 Il a marqué 4 buts en Ligue Europa.
14:46 Je le vois à l'entraînement, je le vois qu'il a envie de tout donner.
14:50 Je pense que c'est important, et qu'il peut encore beaucoup nous apporter.
14:53 Bonjour, Monsieur Gattuso.
14:55 Votre équipe a pris 10 buts sur les 3 derniers matchs,
14:58 avec des erreurs individuelles, collectives,
15:01 et vous avez pris 10 buts sur les 3 derniers matchs.
15:04 Est-ce que vous avez pris des erreurs individuelles ?
15:07 Votre équipe a pris 10 buts sur les 3 derniers matchs,
15:10 avec des erreurs individuelles, collectives,
15:13 des erreurs sur, par exemple, prendre un but sur une touche,
15:17 un manque un peu d'impact défensif.
15:19 Est-ce que vous envisagez des changements,
15:22 aussi bien collectivement qu'individuellement, au sein de la défense ?
15:25 C'est vrai qu'on a pris 10 buts sur les 3 derniers matchs.
15:29 Mais si je regarde un peu les matchs,
15:32 si je regarde notre match à nous,
15:34 si je vois aussi les matchs qu'il y a eu contre l'Ajax et contre le PSG,
15:38 je pense que c'est quelque chose qui peut être amélioré,
15:43 c'est quelque chose qui peut changer, c'est vrai.
15:46 Et je pense que la seule façon de le faire,
15:49 c'est ce que j'ai dit au parrain, c'est-à-dire que ça passe par la défense,
15:52 que la défense passe par les joueurs offensifs également, les attaquants.
15:56 C'est quelque chose qu'il faut qu'on réussisse à bien mettre en place.
16:00 On peut le voir parfois, on l'a vu à certains moments aussi,
16:04 contre Monaco, ou même notre défense, mais pas seulement.
16:08 Le milieu de terrain aussi, parfois, on a vu qu'il y avait trop de lignes
16:11 qui étaient ouvertes, qui ont laissé trop d'espace après
16:14 pour les passages de Monaco.
16:16 Donc ça, c'est quelque chose sur lequel on a encore une marge de progression,
16:19 sur lequel on doit travailler.
16:21 Mais je pense que si on est plus compact, si on bascule bien,
16:24 si on court bien, on peut réussir à s'améliorer,
16:27 parce que ce sont des erreurs individuelles, ou des erreurs aussi de lignes,
16:31 de secteurs, entre guillemets, des postes.
16:35 Donc ça, c'est parce que l'an dernier, il y avait une façon de jouer
16:38 qui était différente, avec beaucoup de marquages sur l'homme,
16:42 en un contre un, de vraiment toujours penser à remporter ces duels.
16:47 Et du coup, il y avait juste deux choses auxquelles il fallait penser,
16:51 c'était ça, c'était remporter les duels, et après, il y avait ce chaos préparé,
16:54 organisé, et je pense que c'est quelque chose que les joueurs
16:57 n'ont pas encore réussi à oublier, à effacer.
17:00 Avec Marcino aussi, c'était quelque chose qui était un peu différent,
17:03 parce que lui jouait avec deux lignes, avec un bloc défensif,
17:06 ce qui met bien jouer sur la contre-attaque.
17:09 Donc voilà, ça, c'est des erreurs, comme on a pu le voir,
17:11 si on n'est pas concentré sur une touche, parce qu'on se concentre juste sur l'homme,
17:15 on n'a pas quelqu'un qui est pas devant, ou quelqu'un qui couvre derrière.
17:19 Donc ça, c'est ce genre d'erreurs, et pour réussir à changer ça,
17:23 il faudra aussi qu'on ait beaucoup de jambes, beaucoup d'intensité.
17:26 Coach, vous avez parlé de la nécessité du courage, du cœur,
17:30 demain contre Brighton, la nécessité aussi de s'adapter à de nouvelles consignes.
17:36 Est-ce que dans ce groupe, il y a la personnalité nécessaire, le caractère nécessaire ?
17:39 On avait quelques doutes en début de saison, sur ce que vous avez vu, vous, depuis une semaine.
17:43 Est-ce que vous êtes rassuré par rapport au caractère, au leadership
17:48 qu'il peut y avoir dans ce vestiaire ?
17:50 Je pense que tout d'abord, on ne peut pas gagner juste avec le courage et le leadership.
17:55 Évidemment, il faut de la qualité dans le jeu, parce que le courage, la mentalité, la personnalité, ça ne suffit pas.
18:00 Il faut savoir jouer au football, évidemment, mais c'est une équipe qui me plaît beaucoup.
18:04 Les joueurs donnent vraiment tout, ils se sont donnés à nous, à mon staff et à moi.
18:10 Évidemment que c'est un style de jeu différent.
18:14 On le voit bien, par exemple, pendant l'entraînement, ils sont fatigués,
18:17 puisqu'on a cette recherche de l'intensité, avec un pressing ultra offensif dans la moitié adverse.
18:23 C'est dur, c'est quelque chose qu'ils veulent faire, mais qui est différent du travail qu'ils faisaient l'an dernier.
18:30 C'est quand même une équipe qui fait l'effort, et c'est pourquoi je me sens "tranquille",
18:35 parce que tranquille, je ne serai vraiment jamais, mais parce que je vois que ce sont des joueurs qui travaillent,
18:39 qui ont envie, que ce soit dans la salle vidéo, que ce soit sur le terrain,
18:42 ils posent des questions, ils sont attentifs.
18:44 Donc voilà, évidemment, il faut maintenant attendre et essayer un peu de limiter les dommages qu'il y avait,
18:50 de limer un peu ces petites choses qui ne vont pas,
18:55 avant de réussir bien ensuite, au fil de temps, à imposer mon style de jeu.
18:58 sur Internet.
18:58 !

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