Quelle stratégie à mettre en place pour aider à booster la résilience dans le secteur agricole pour la jeunesse ? (Ça fait l'actualité)

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Transcript
00:00 [Musique]
00:15 Madame, Monsieur, bonsoir et bienvenue à votre magazine "Ça fait l'actualité".
00:20 Le ministère des Ressources animales et halieutiques, en collaboration avec le ministère de la promotion de la jeunesse et de l'emploi des jeunes,
00:29 a organisé un panel dans le cadre du Sahara 2023, qui est donc le salon de l'agriculture et des ressources animales.
00:37 Alors, l'agriculture africaine résiliente et la jeunesse, c'est le thème.
00:42 Quelles sont les stratégies pouvant aider à booster la résilience dans le secteur agricole pour la jeunesse ?
00:50 Et c'est cette question qui est donc au centre des discussions.
00:54 Nous allons en parler ce soir. Nous avons un invité ressource, une personne ressource. Et ça, ça fait l'actualité.
01:01 [Musique]
01:06 Notre reporter Connie Siaka s'est rendue donc au Sahara. Nous avons un élément édifiant juste avant de recevoir notre invité.
01:13 La journée de ce lundi 2 octobre était destinée à la jeunesse.
01:17 Panels, visites et rencontres B2B ont meublé ce temps consacré à la force vive de la population.
01:24 Le premier panel, intitulé « Jeunesse et agriculture résiliente », a enregistré l'intervention de six panelistes, dont le représentant des Pays-Bas, à l'honneur du Sahara 2023.
01:34 Le représentant des Pays-Bas a fait bénéficier aux participants de l'expertise de son pays en termes d'agriculture et d'élevage.
01:42 L'intervenant a exprimé la disponibilité de son pays à accompagner la jeunesse ivoirienne dans la réalisation de son rêve.
01:49 On est en train de développer un programme sur la formation et l'incubation des jeunes qui s'appelle Ortinor.
01:55 Et Ortinor commence dans les districts autonomes de Yamoussoukro et va vers le nord.
02:01 Au thème de ces 90 minutes d'échange, il ressort que les fonds et mécanismes de financement existent bel et bien.
02:08 Le manque de recherche d'informations de la part des jeunes demeure un problème crucial.
02:13 Anderson Asui, directeur du cabinet représentant le ministre de la Jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du service civique, invite la jeunesse ivoirienne à s'approprier ce secteur fructueux.
02:24 Au niveau du ministère de l'Agriculture et de la Potion animale, près de 79 milliards de francs CFA seront mobilisés pour prendre en compte 32 000 jeunes en 2023.
02:35 Cela veut dire que le gouvernement veut prendre à bras le corps les questions d'insertion des jeunes, mais de façon particulière, les questions d'insertion des jeunes dans le domaine agricole.
02:45 Le deuxième panel relatif aux différents mécanismes de financement a permis de mettre en lumière les opportunités offertes aux jeunes.
02:53 Les instruments qui ont été présentés donnent vraiment la possibilité à tous nos PME dirigés par des jeunes d'avoir de l'espoir, tout simplement.
03:02 Que ce soit des mécanismes au niveau de l'État, le Code ivoire, ou même sur le plan international, des mécanismes existent pour accompagner des entrepreneurs agricoles,
03:13 aussi bien au niveau de la production, au niveau du financement des chaînes de valeur avec les différents partenaires au développement que nous avons vus.
03:21 Des programmes et des projets de développement de capacité existent au Code ivoire et la question liée à la souveraineté alimentaire en Afrique est un véritable défi auquel les forces vives, les jeunes doivent vraiment s'adresser et apporter leurs contributions.
03:37 Pour le ministre de l'Agriculture et du Développement rural et son homologue des ressources animales et alutiques, ces premiers jours du salon augurent d'un succès évident pour le Sahara 2023.
03:48 Nous sommes heureux que pour cette première expérience sur le parc des expositions du Code ivoire, ce pôle se comporte très bien.
03:56 Nous avons un achalandage de différents animaux de toutes les couleurs, de toutes les conformations.
04:02 Ceci permet aussi aux jeunes de connaître leur environnement, de connaître le vivant qui est autour d'eux, qui se retrouve souvent dans leur assiette et de fort belles manières.
04:11 Aujourd'hui, avec les nouvelles technologies de lévage, la pénibilité du travail n'est plus de mise puisque les jeunes eux-mêmes, sur la base des explications qui viennent de nous être données, ont plus de facilité à s'adonner aux pratiques de lévage.
04:31 Avec la réussite de la sixième édition du Salon international de l'agriculture et des ressources animales et alutiques, la Côte d'Ivoire montre ainsi la preuve de son expertise en matière d'organisation d'événements d'envergure dans la sous-région.
04:44 Nous sommes de retour en studio, nous recevons M. Kini Komwe, M. Bonsoir.
04:48 Bonsoir Madame.
04:49 Vous êtes président du comité scientifique du Sahara.
04:52 Oui.
04:53 Et ça c'est contextuel.
04:55 C'est ça.
04:56 Vous êtes directeur général de la planification des statistiques et projets au ministère de l'Etat, au ministère de l'Agriculture et du Développement Rural.
05:04 Bien dit.
05:05 Alors vous avez deux casquettes.
05:07 Alors première des choses, je vais vous demander de réagir sur l'élément que nous venons de voir.
05:11 Il est clair que le challenge pour l'état des Côtes d'Ivoire c'est de mettre l'agriculture à un niveau assez performant, notamment pour permettre de souvenir un certain nombre de besoins, que ce soit d'un niveau alimentaire et aussi d'un niveau d'amélioration des revenus des acteurs.
05:31 Voilà un peu le grand défi pour nous.
05:34 Donc dans ce cas d'espèce, il est clair aussi de pouvoir mettre en échec tout ce qui est déjà en cours et aussi de regarder les perspectives.
05:41 En gros, c'est aussi de regarder tout ce qui est défi majeur, qui sont des défis aussi auxquels les acteurs vont faire face, mais comment aussi orienter nos actions, soit pour mitiger, soit pour adopter.
05:53 C'est ça.
05:54 Maintenant, est-ce que l'élément résume ?
05:58 Oui, l'élément résume puisque nous avons parlé des questions de résilience, de la résilience agricole, mais aussi les questions véritablement de jeunes, de jeunes dans le secteur agricole.
06:08 Comment promouvoir cette bonne frange de jeunes peut-être en quête d'emploi dans le secteur ?
06:14 Comment aussi permettre à ceux que les défis, comme je disais tantôt, qui minent le secteur agricole et qui peuvent, auxquels les jeunes doivent pouvoir faire face, mais aussi auxquels les jeunes doivent pouvoir contribuer à résoudre.
06:25 D'accord. Alors, comité scientifique, vous en êtes le président, comité scientifique du SARA. Comité scientifique, quelle est sa mission ?
06:34 Oui, au-delà de l'une des missions fondamentales du salon, c'est véritablement la promotion, mais aussi à la sortie, au terme de ce salon, qu'il y ait des résolutions.
06:48 Et les résolutions, il y a aussi des orientations. Je pense que notre mission, c'est aussi de faire connaître les défis, mais aussi c'est de faire connaître les résolutions qui doivent être portées.
06:58 Et tout ce qui va être un contenu, le contenu scientifique, ce n'est pas seulement aller échanger ou voir ce qu'il y a, mais aussi les dispositions qui sont prises, qui doivent être sorties de différents échanges.
07:11 D'accord. Alors, on comprend bien qu'il y a une grande réflexion derrière, il y a toute une stratégie.
07:15 C'est ça.
07:16 Alors, qui sont les acteurs que vous mettez face à face ? Qui sont les grandes entités ?
07:21 Les grandes entités, déjà, il y a le pouvoir public à travers les ministères, les structures étatiques, mais aussi le secteur privé, les jeunes, les femmes,
07:31 tous les acteurs privés, que ce soit au niveau bancaire, mais aussi ceux qui sont là pour permettre à ce qu'on puisse régler les questions de production,
07:44 on puisse régler les questions de transformation. Véritablement, c'est vraiment tout un ensemble d'acteurs.
07:49 Tout l'écosystème, on peut dire, qui mine le secteur agricole, c'est tous ces acteurs qui existent là-dedans, qui sont mis en relève.
07:58 Au-delà aussi, les partenaires techniques et financiers.
08:01 Alors, c'est vraiment l'occasion qu'ils soient tous au même endroit. C'est cet événement-là qui permet cela.
08:06 Sinon, ils n'ont pas l'habitude d'être tous ensemble comme ça et de pouvoir régiter.
08:11 Oui, c'est clair qu'on crée cet encadre, mais je pense que c'est plus intéressant que nous nous retrouvons peut-être qu'il peut être aussi le salon en cas de convivialité entre les différents acteurs,
08:21 mais aussi une manière pour que chaque acteur exprime son savoir-faire ou fait connaître son savoir-faire.
08:28 D'accord. Alors, si on devait résumer un tout petit peu la chaîne, quel serait le processus ?
08:35 Dans ce sens où, pour arriver à l'élément dans l'assiette, on commence par les agriculteurs peut-être ?
08:43 On a tendance à parler de la fouche à la fouchette. De la fouche depuis, sans oublier aussi certaines activités qu'on est.
08:52 De la fouche à la fouchette depuis la recherche, la production, la transformation, la commercialisation, le transport, et puis aussi dans les marchés et jusqu'à aboutir dans nos assiettes.
09:04 D'accord. Je pense que c'est vraiment l'expression qu'il faut, de la fouche à la fouchette.
09:08 Alors, ce sont tous ces acteurs-là de la chaîne qui ont l'opportunité, dans le cadre du Sahara, de se rencontrer et d'échanger.
09:15 Maintenant, il y a un aspect particulier que vous avez évoqué, c'est vraiment les recherches et l'encadrement qui est apporté.
09:22 Il ne s'agit pas simplement d'échanger, de discuter. Il s'agit que de grandes résolutions sortent de là.
09:27 Donc, ça veut dire qu'au sortir de là, il y a un point à faire et savoir qu'est-ce que vous avez pu initier comme collaboration, contrat, comme quoi d'autre ?
09:33 C'est ça. Donc, au-delà de… parce qu'il y a des conventions qui sont signées, déjà sous forme de… parce qu'il y a aussi des B2B, où nous avons l'offre et la demande.
09:44 Il y a des acteurs qui sont dans ce sens, mais aussi tout ce qui est contenu scientifique, comme on le dit, le contenu, c'est au cours de ces échanges, de la disposition.
09:52 Mais il y a aussi des contrats qui sont établis. Donc, il y a certains qui préparent pour nous des contrats.
09:57 Il y a tout cela. Il y a aussi, d'un point de vue, on peut dire, de notoriété même du salon.
10:04 Il y a aussi un élément qu'il va falloir que nous partageons au terme de ce salon, probablement le samedi. Un bilan sera fait.
10:12 Alors, les jeunes, on a bien compris que les jeunes sont ou devraient être au cœur, donc, de la stratégie de développement agricole.
10:23 Ils ne devraient pas être les jeunes du son cœur.
10:26 Est-ce qu'ils l'ont compris ?
10:27 Les jeunes du son cœur.
10:28 Est-ce que ce n'est pas la volonté à laquelle vous voulez aboutir ? Ce n'est pas l'objectif auquel vous voulez aboutir ?
10:32 Non, il est clair que c'est notre objectif. C'est la vision globale, c'est la vision donnée par le chef de l'État pour que, effectivement, les jeunes soient dans le secteur agricole.
10:42 Parce que, lorsque nous faisons des analyses, nous rendons compte que le secteur agricole, déjà, il est auprès des deux tiers des emplois au niveau national sont dans le secteur agricole.
10:52 Et nous pensons que, et on continue, toutes les études montrent que le secteur agricole deviendra et toujours l'un des pouvoirs d'emploi.
11:00 Donc, dans ce cas d'espèce-là, les jeunes sont pour nous un vivier. Et donc, il va falloir que le secteur agricole prenne sa part au niveau des jeunes dans le secteur.
11:10 Mais aussi, il y a tout ce qui est, on pourrait dire, un défi majeur, qu'il soit lié au changement climatique, mais qu'il soit lié aussi aux options technologiques,
11:18 pour lesquelles aussi nous devrons pouvoir permettre à ces jeunes-là de mettre en profit les savoir-faire pour le secteur agricole.
11:25 Et de là, c'est aussi la question d'emploi, c'est aussi la question d'entrepreneuriat qui sont recherchés.
11:32 Qui est jeune dans le secteur agricole ?
11:34 Oui, pour nous, c'est vraiment une question assez pétinante. Pour nous, la définition de jeune, c'est du secteur agricole.
11:41 Déjà au niveau du ministère, la question d'emploi jeune, le jeune est défini comme la tranche d'âge de 18 ans à 40 ans.
11:51 À 40 ans pour nous. Voilà. Donc, ça, c'est vraiment un thème de tranche d'âge.
11:57 D'accord. Alors, quelqu'un qui a 45 ans, qui nous écoute ce soir, qui aimerait justement profiter de cette opportunité, ne sera pas prioritaire.
12:04 Ou bien, il n'est pas du tout possible qu'il puisse s'être intégré ?
12:08 Non, tout le monde est intégré, mais les facilités sont plus à l'endroit des jeunes.
12:13 Nous prenons un exemple, lorsque nous avons des mécaniques de financement, des fonds de soutien ou bien des subventions,
12:19 selon les proportions, nous accordons plus de parts aux jeunes dans la tranche d'âge défini que ceux qui sont au-delà.
12:27 Parlons d'état des lieux. Dites-nous, déjà, la jeunesse est constituée de 78 à 80 %.
12:33 C'est ça.
12:34 C'est énorme.
12:35 C'est ça.
12:36 Dites-nous, quel est l'état des lieux aujourd'hui, donc des jeunes qui s'intéressent à l'agriculture ?
12:43 Et quels sont les objectifs auxquels vous voulez arriver ?
12:46 Bon, notre situation montre qu'il n'y a pas trop de jeunes.
12:50 Même si l'année dernière, il n'y a pas trop de jeunes, juste parce que le dernier recenseur indique que, pour certains, l'agriculture n'est pas modernisée,
12:57 l'agriculture n'est pas encore endiémique et sexy.
13:01 Donc, pour ça, il y a beaucoup de jeunes qui refusent, mais je pense qu'il y a beaucoup qui ont...
13:06 Ce sera, premièrement, à certains de savoir...
13:08 Il y a certains qui sont venus se poser et qui ont montré qu'effectivement, étant jeunes, voilà ce que nous pouvons faire.
13:15 Et oui, étant jeunes, voilà comment est-ce que j'utilise, profite de cette agriculture-là.
13:20 Donc, pour nous, nous voudrons arriver à un niveau où le jeune peut venir au métier d'agriculture,
13:29 au métier, je ne dirais pas métier agricole, mais métier d'agriculture, parce qu'il y en a plusieurs,
13:34 et que dans ce métier, il peut se lever le matin...
13:36 Quelle est la nuance entre métier agricole et métier d'agriculture ?
13:39 Métier d'agriculture, parce qu'il y en a plusieurs.
13:41 Il y en a plusieurs, comme je disais tout à l'heure, dans les différents maillons, à chaque niveau, il y a des métiers.
13:46 Il y a des métiers qui existent. Comme l'agriculture, c'est assez large, c'est dans ce sens que nous avons pu évoquer aussi.
13:52 D'accord. Les femmes, dans quelle proportion est-ce que les femmes, quel est l'état du vieux ?
13:55 Est-ce que les femmes s'impliquent déjà dans l'agriculture ?
13:58 Oui, les femmes sont, comme on les dit en antenne, nos braves mamans.
14:03 En tout cas, ce sont celles qui sont les plus performantes, comme vous le prévenez, dans le sous-secteur vivier.
14:07 Ce sont celles qui sont là. Nous avons plus de 2,5 millions d'acteurs dans le sous-secteur vivier,
14:13 mais elles occupent près de 60 % de cette partie.
14:16 Ce que nous connaissons bien, c'est les braves dames, les braves femmes, nos braves mamans du marché gouraud.
14:22 On peut dire des femmes gouraudes, qui s'élèvent à des heures tardives, mais qui sont toujours en train d'exécuter des activités de commercialisation
14:30 pour permettre aussi de nourrir la population.
14:33 D'accord. Donc les femmes, également, ont une part importante dans le processus de transformation.
14:37 Elles sont déjà dans le processus de transformation, dans le processus de commercialisation.
14:41 Elles y sont de façon importante, mais aussi, c'est parfois dans des conditions les plus difficiles.
14:49 Donc l'une des actions, pour nous, c'est véritablement de pouvoir mener à ces femmes-là de travailler dans les meilleures conditions,
14:56 et dans les conditions professionnelles.
14:58 Alors, c'est intéressant de savoir que le jeune est donc au cœur de la politique de développement dans l'agriculture.
15:07 C'est ça.
15:08 D'accord. Mais comment attirer le jeune?
15:12 Quels sont les leviers sur lesquels vous comptez agir pour attirer, intéresser et puis maintenir le jeune
15:17 et qu'il s'en sorte dans son activité lucrative et génératrice de revenus?
15:20 D'accord. Déjà, je vous dis que nous avons commencé, et ça a déjà commencé depuis fort longtemps,
15:26 nous mettons encore en place un certain nombre de mécanismes, des mécanismes sous forme de subventions.
15:31 Nous faisons aussi la question de promotion des innovations pour permettre aux jeunes de captiver ces innovations
15:40 et aussi de pouvoir les mettre en les soutenant.
15:42 Donc, dans le cas de la mise en place d'un certain nombre de programmes, je peux prendre un exemple,
15:48 qui est le programme de développement des chaînes de valeur du vivier.
15:51 C'est un programme qui fait la part belle en accordant des subventions.
15:56 Nous disons des subventions en coût partagé, où des subventions sont accordées à des jeunes ou à des femmes,
16:02 mais à des proportions, on pourrait dire, très attrayantes.
16:06 Il y a des guichets qui existent de 2 euros à 50 millions. Quand vous avez un projet dans ce sens-là,
16:12 que vous êtes jeune, c'est près de 90% qui est subventionné.
16:16 Si vous soyez jeune ou femme, comme je disais, les jeunes, c'est de 18 ans à 40 ans.
16:20 Et aussi, on a d'autres guichets qui sont de 50 millions à 270 millions.
16:25 D'accord, donc ça, on garde le meilleur pour la fin.
16:27 Vous parlez donc des subventions, des assistances.
16:32 On va commencer au début, comme dirait l'autre. D'un point de vue formation,
16:37 est-ce qu'il y a la disponibilité de la formation en fonction de l'éventail qui pourrait être posé aux jeunes ?
16:44 Au niveau du ministère d'Etat et du ministère de l'Agriculture et du Développement,
16:47 nous avons un institut, l'Institut national de la formation professionnelle agricole,
16:51 qui dispose de plusieurs écoles. Nous avons des écoles à Becheville, à Bangourou, à Bois-Flé, du côté de Thierbussou.
17:00 Nous avons d'autres centres de formation qui existent du côté de Guimbé, dans le nord, d'autres qui existent du côté de Guitry, et ainsi de suite.
17:10 Ce sont des centres d'apprentissage. Donc, pour nous, le métier de l'agriculture, il y a plusieurs métiers.
17:16 Donc, considérez, tous ces métiers existent. Il y a la formation dans ces écoles qui permet de pouvoir apprendre.
17:23 Mais aussi, il y a des formations à la CAD. Pas souvent, parce que vous êtes sur le terrain
17:27 et que vous pensez être miné par une préoccupation majeure, vous pouvez revenir à l'école pour pouvoir apprendre.
17:33 Pour deux semaines, un mois, trois mois, pour pouvoir vous perfectionner et repartir dans votre champ.
17:40 Il y a tout un ensemble de structures qui vous accompagnent. Par exemple, vous avez l'ANADER qui développe tout un certain nombre de programmes d'appui,
17:48 de soutien à la formation, de la pratique. Mais parfois aussi, si vous avez votre entreprise,
17:54 en termes de gestion, parce qu'une chose est de créer, l'autre chose c'est de faire durer votre activité.
17:59 Donc, il y a un certain nombre de structures étatiques qui vous accompagnent à la gestion.
18:04 Donc, dans tous les programmes que nous développons, nous faisons des partenariats avec ces structures.
18:10 On vous dit accompagne. Est-ce qu'il y a des prises en charge? Est-ce que ça veut dire que le jeune qui veut se lancer dans l'agriculture
18:17 peut bénéficier de la formation et puis qu'il soit pris en charge pour bénéficier de cette formation?
18:22 Oui, c'est ça. C'est ce que nous appelons l'accompagnement.
18:26 Donc, la formation est disponible et vous l'accompagnez.
18:29 Oui, nous l'accompagnons. Le programme, par exemple, de ce que nous appelons 2 Pays Bélier,
18:35 le programme d'agro-industriel, développement de pôle agro-industriel de la région du Bélier,
18:41 nous avons développé un centre, nous avons fait une incubation des jeunes qui permet véritablement d'apprendre cet enorme métier,
18:48 mais aussi de mettre un mécanisme de soutien pour les accompagner, pour financer leurs activités.
18:53 Donc, il y a des structures, comme je disais tantôt, avec lesquelles nous avons fait des partenariats,
18:58 qui accompagnent ces jeunes d'abord à monter, à finaliser leur ou bien à mieux structurer leurs idées de projets,
19:04 leurs idées d'activités et en même temps, un soutien financier à apporter pour la mise en œuvre.
19:11 D'accord. Quand on dit soutien financier, à l'étymologie, il faut de la terre?
19:15 Oui.
19:16 Alors, comment ça se passe? Un jeune qui a envie, mais qui n'est pas forcément propriétaire terrien?
19:21 Déjà, ce que nous disons, c'est que déjà, il y a un gros effort qui est en train d'être fait sur ce que nous appelons "circulation foncière"
19:27 à travers l'agence du foncier rural, qui permet de disposer d'un certificat foncier.
19:34 Donc, pour nous, lorsque un jeune veut s'adonner, notamment si ça ne s'agit que uniquement que de la production,
19:41 il y a des facilités, il y a des contrats qui peuvent être établis entre les propriétaires terriens et les jeunes.
19:46 Donc, pour nous, pour sécuriser leur activité, c'est d'aller dans le sens de pouvoir contractualiser avec les propriétaires terriens.
19:53 Parce que, comme vous le savez, pour l'instant, les dispositions sont de telle sorte que les populations rurales ou bien les populations qui sont propriétaires terriens,
20:02 donc il faut pouvoir le faire. On a nos services qui sont déconcentrés, qui sont au niveau, soit des différentes régions ou bien des départements,
20:09 qui peuvent les aider à pouvoir contractualiser avec les propriétaires terriens.
20:15 Mais, comme je dis, l'action est faite dans le sens d'aboutir à une sécurisation totale des terres au niveau national du terres,
20:22 soit à préserver tous les investissements qui doivent pouvoir avoir lieu sur ces terres.
20:26 Quand on parle d'activité, le jeune imagine forcément le bureau climatisé, la course des agréés ?
20:32 Non, tout cela est possible dans le secteur agricole.
20:35 Est-ce qu'on a une caricature ?
20:39 Oui, comme je disais, l'activité agricole, c'est de la fouche à la fouchette avec tout ce qui est activité qu'on laisse.
20:45 Donc, il y a une certaine activité qui peut être de façon pratique, parce que peut-être je suis dans mon champ pour pouvoir faire la production,
20:52 mais pour avoir de la sémence, parfois, il y a des technologies, la mise en relation entre celui qui fournit la sémence et celui qui produit de la sémence.
21:02 Donc, quelque part, il y a tout un ensemble de plateformes électroniques à développer.
21:06 Cela veut dire qu'il y a un gestionnaire, ou bien il y a un inventeur qui a pu mettre en place la plateforme.
21:13 Il y a aussi tout ce qui est logistique à cheminer depuis le borchon vers les endroits de consommation.
21:22 Donc, il y a toute une stratégie de logistique à mettre en place pour collecter les produits vivriers ou d'autres produits sous d'autres formes vers les champs.
21:33 Parfois, il y a d'autres aussi qui font du business, ce que nous avons tendance à le dire, de l'agribusiness autour de l'activité agricole.
21:41 Donc, il y a certains métiers qui peuvent se développer, on peut dire, depuis les bureaux,
21:46 mais il y a d'autres métiers aussi qui peuvent se développer depuis les champs où il faut une présence physique.
21:51 Donc, pour nous, la question de technologie, la question d'usage du virtuel, c'est véritablement des éléments...
21:58 Technologie, est-ce que, justement, dans la politique nationale, on est en train de moderniser un peu tout ça,
22:05 que les jeunes ne soient plus obligés de prendre la daba et de retourner tous les champs ?
22:08 Oui, comme je disais, c'est l'ambition du gouvernement d'aller déjà à rendre l'activité agricole moins rustique.
22:17 C'est pour ça qu'il faut le dire. Donc, c'est pour ça que la question de technologie sont des éléments sur lesquels nous mettons l'accent.
22:25 Que vous soyez dans le sens de pouvoir faire la mécanisation, qui est un élément,
22:31 que vous soyez dans le sens de faire des facilitations parce que vous avez mis en place une application,
22:37 tous ces éléments, ce sont des éléments sur lesquels nous développons.
22:41 Il y a tout ce qui est aussi... Parfois, on n'a pas besoin d'aller forcément sur le champ pour apprécier qu'il y a une production.
22:49 Donc, il y a tout ce qui est recensement de spéculation et de la développement à travers des plateformes numériques
22:57 et qui permet aussi de mettre la connexion entre l'offre et la demande.
23:02 D'accord. Vous avez des grands programmes de développement, des grands programmes de financement également.
23:06 Vous avez gagné sur un, deux ou trois grands financements qui attendent les jeunes. Oui.
23:11 Parce qu'à hauteur de quoi? 30, 40, 50 milliards?
23:14 Oui, on peut alors dire là comme le directeur de l'élément qui est passé, le directeur du cabinet adjoint de Missa Chahed et la jeunesse le disait,
23:25 pour cette année, 2023, il y a des dispositions qui sont à l'endroit.
23:32 Je disais tantôt tout à l'heure que vous avez le projet de développement des chaînes de valeur vivrière
23:36 où nous avons une subvention, un mécanisme de subvention, nous appelons le mécanisme à coup partagé qui existe,
23:41 où le fonds global autour de près de 30 milliards de francs CFA accordé aux jeunes sous forme de subvention.
23:48 Il y a une première courroie de sélection de bénéficiaires qui a été faite.
23:52 Donc, le ministre de l'État a déjà même procédé à la remise des chèques à 110 jeunes dans ce sens.
24:01 Vous avez aussi le projet de Pôle agro-industriel de la région du Bélier qui soutient les jeunes.
24:06 Comme il y a de là, il disait qu'il y avait ce qui avait mis en place un système d'incubation, formation des jeunes et aussi les soutenir.
24:13 Donc, il y a un fonds qui est mis par exemple auprès d'une banque, notamment, je ne sais pas si je veux,
24:18 une banque qui permet aussi d'accorder du crédit aux jeunes parce que ça, c'est vraiment le financement public.
24:24 D'autre part, c'est aussi le projet de Pôle agro-industriel de la zone nord qui a aussi un financement accordé aux jeunes
24:33 puisqu'il existe dans cette partie du territoire et qui permet aussi d'accorder du financement.
24:39 Donc, au-delà, dans cette partie, c'est près de, je pense, autour de 12 milliards parce que vous avez plus de 6,5 milliards
24:47 pour orienter vers la mécanisation et 5,5 milliards qui est orienté vers le soutien à la production, à la transformation,
24:54 sinon au développement des chaînes de valeur.
24:56 D'accord. Alors, le chef de l'État a donné le ton et les instructions à Né de la jeunesse.
25:02 On rappelle que les jeunes, c'est de 18 à 40 ans.
25:05 Pour nous, oui.
25:08 Alors, oui, par rapport à la cible.
25:11 C'est ça.
25:12 Et la cible est prioritaire.
25:13 Oui.
25:14 De toutes les manières, la personne qui s'y intéresse viendra vers vous.
25:17 Donc, ce soir, tout le monde vous regarde.
25:20 Et quel appel vous auriez à lancer aux jeunes qui prennent cette émission en cours et qui se disent
25:25 « Tiens, je viens de sentir cet appel-là et j'aimerais tenter ma chance et j'aimerais m'en sortir dans l'agriculture ».
25:32 Quel message vous pourriez leur transmettre ce soir ?
25:34 Déjà, c'est d'aller à l'information.
25:37 Et l'information, pour nous, nous sommes là de façon physique dans le bureau du ministère d'État, du ministère de l'Agriculture.
25:44 Je pense au niveau de la CESTAP, mais aussi dans les directions régionales, les directions départementales de l'agriculture
25:51 pour ceux qui sont au niveau, en région.
25:55 Et aussi, on a des sièges de projets.
25:57 Vous prenez le cas du projet de développement des chaînes de valeur du vivier qui est situé non loin de la Pysam,
26:03 juste avant l'ambassade de l'Italie.
26:08 Projet de développement des chaînes de valeur du vivier.
26:10 Au niveau du Yamsokro, vous avez aussi le projet de Pôle agro-industriel du Bélier, dans le nord, pareil aussi.
26:18 Projet de Pôle agro-industriel du nord.
26:21 Et vous avez le site web de tous ces projets.
26:23 Il y a des sites web qui sont là.
26:26 Le projet de développement des chaînes de valeur, c'est pdc.ci, toutes les informations sur le site web.
26:33 De l'autre côté, c'est dpaibdsi.ci, toutes les informations futures.
26:38 Mais aussi, il y a des points focaux qui existent dans un certain nombre de localités ou dans la zone de ces projets
26:46 qui sont là, qui sont à la disposition des jeunes.
26:49 Nous utilisons aussi, ceux qui aiment au mieux, les réseaux sociaux aussi, pour pouvoir faire passer les messages.
26:56 Et pour nous, le message, c'est de ne pas passer, lorsqu'ils arrivent sur ces sites,
27:03 ou qu'ils arrivent sur ces pages de ces projets, c'est vraiment de s'y attarder là-dessus,
27:11 parce que le maximum d'informations existe.
27:14 Je vous remercie infiniment d'être venu sur notre plateau.
27:17 Et donc, Sarah 2023, agriculture résiliente, comment y parvenir avec les jeunes ?
27:23 Et nous recevons M. Kini Komwe, qui est donc le président du comité scientifique du Sarah
27:28 et qui est également le directeur général de la planification des statistiques et projets au ministère de l'État,
27:35 au ministère de l'Agriculture et du Développement rural.
27:39 Merci infiniment.
27:40 Vous êtes tous invités à aller au Sarah, la jeunesse de 18 à 40 ans en priorité.
27:47 Allez à la bonne information et que les bons dossiers l'emportent.
27:53 Merci de nous avoir suivis. Bonsoir.
27:55 Merci.
27:57 [Musique]
28:16 !

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