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00:00 Bondoukou, capitale du nord-est ivoirien. La ville est réputée pour la culture de l'Ignam.
00:15 Bondoukou a désormais son mot à dire en matière d'infrastructures universitaires.
00:20 Au cœur de la ville aux mille mosquées, la 9e université du pays.
00:25 La nouvelle université est la seule du domaine public à former en architecture et urbanisme.
00:32 L'université de Bondoukou compte une école, 5 unités de formation et de recherche, 2 instituts et un centre de formation continu.
00:42 Nos valeurs ici c'est l'excellence, c'est l'innovation et c'est l'ouverture sur le monde.
00:48 Ici à l'université de Bondoukou, nous avons ouvert des parcours de formation qui sont des parcours innovants.
00:54 Par exemple l'UFR gouvernance et développement durable. Cette UFR vous allez fouiller, elle n'existe nulle part, dans aucune université, en tout cas en Afrique dans notre sous-région ici.
01:05 C'est en Tunisie que nous avons une UFR de développement durable à l'intérieur d'une université.
01:11 Donc nous sommes les premiers à ouvrir cette UFR en Afrique de l'ouest.
01:16 Et dans cette UFR, nous avons développé des parcours de formation très innovants à forte employabilité.
01:24 Par exemple le génie écologique, l'aménagement du territoire, la métrologie, l'assurance qualité,
01:31 ce sont des disciplines innovantes qui ne sont pas enseignées dans les sciences fondamentales dans nos différentes universités.
01:37 L'INSAAC ne sera plus le seul institut habilité à dispenser des cours dans le domaine des arts.
01:43 Boundoukou formera également dans les sciences des arts, de l'industrie culturelle et la communication au sein de son UFR, la SAICC.
01:53 C'est une discipline également qui est plus ou moins en lien avec l'architecture.
01:59 Et donc ici à Boundoukou, nous avons une UFR des arts et à l'intérieur, il y a l'architecture d'intérieur qui fait partie des arts.
02:08 Il y a les arts du spectacle, il y a les arts de la scène, il y a l'économie des arts.
02:14 Donc toutes ces sous-disciplines des arts seront enseignées ici à Boundoukou.
02:18 Mais pour cette rentrée, nous commençons seulement par l'architecture d'intérieur.
02:22 Les sciences de la santé sont elles aussi incluses dans les curriculas de formation.
02:27 La première cohorte sera composée de 90 apprenants. L'UFR n'ouvrira pas ses portes cette année.
02:34 Il y a la MERSIT, la pharmacie et puis il y a ce qu'on appelle l'IOS, Institut de dentostomatologie.
02:40 Donc ce sont ces différentes disciplines des sciences de la santé qui sont regroupées dans l'UFR sciences de la santé.
02:47 Cette UFR malheureusement ne va pas ouvrir à cette rentrée et certainement à la rentrée prochaine
02:53 parce que l'ouverture de cette UFR doit forcément être en lien avec l'existence d'un centre hospitalier
03:01 qui a un plateau technique pouvant permettre aux étudiants de venir faire des stages et puis faire des recherches.
03:07 A côté des sciences de la santé, les sciences du langage, lettres et langues étrangères, la S2LE.
03:14 Nous avons eu les orientations du monsieur le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique
03:18 pour développer l'enseignement des langues. Vous savez madame, l'enseignement des langues aujourd'hui
03:23 est vraiment d'actualité à travers le monde. La langue aujourd'hui est un outil d'épanouissement.
03:29 La langue est un outil de développement. La langue est même aujourd'hui considérée comme un outil économique.
03:35 Monsieur le ministre a trouvé bon qu'on développe, en plus de l'enseignement du mandarin qui se fait à l'université de Froboynie,
03:42 qu'on fasse de Bondoukou le pôle d'enseignement du mandarin. De telle sorte que d'ici trois ans, cinq ans,
03:49 il y ait des cadres ivoiriens, des jeunes cadres ivoiriens qui soient vraiment compétents,
03:54 non seulement dans l'écriture du mandarin mais aussi dans l'expression orale.
03:59 Et cette capacité va leur donner des opportunités d'être employés.
04:04 Et dans l'institut des langues que nous allons ouvrir dans deux ou trois prochaines années,
04:09 nous allons développer des recherches sur nos langues nationales.
04:13 L'université de Bondoukou vient mettre fin au monopole de l'école d'architecture d'Abidjan, une structure privée.
04:20 Par le passé, les étudiants ivoiriens voulant être formés en architecture présentaient le concours d'entrée à l'EAMO,
04:27 école sous-régionale basée à Lomeo Togo.
04:30 Nous allons dispenser dans cette école deux parcours de formation, l'architecture d'une part et l'urbanisme de l'autre.
04:39 Nous avons un gros déficit d'architectes dans la plupart de nos pays.
04:44 Le ratio population architecte en Côte d'Ivoire est un ratio qui est loin d'être atteint.
04:50 Et cette école publique va former au compte de l'Etat des architectes et des urbanistes qui seront ensuite déversés sur le marché.
05:00 Et pour bien faire cette formation, notre université a tissé un solide partenariat avec d'une part l'Ordre des architectes de Côte d'Ivoire et de l'autre l'Ordre des urbanistes.
05:10 L'université de Bondoukou ambitionne d'offrir des programmes académiques de haut niveau alignés sur les besoins du marché du travail et de la société.
05:19 Elle entend encourager la recherche scientifique, la technologie ainsi que la valorisation des résultats obtenus.
05:25 L'université de Bondoukou est chargée d'assurer la formation initiale et continue dans les domaines scientifiques, culturels et professionnels.
05:34 Pour cette année, seulement 510 étudiants auront accès aux différentes filières de formation.
05:41 35 directeurs régionaux, départementaux et 68 chefs d'établissements issus des différentes localités du pays sont à Yamoussoukro pour un atelier de renforcement des capacités en matière de gouvernance et d'insertion professionnelle.
06:01 Cette formation se veut un moment de recyclage mais surtout d'apprentissage des nouvelles pratiques de gouvernance et des stratégies innovantes d'insertion des jeunes diplômés de l'enseignement technique de la formation professionnelle et de l'apprentissage.
06:18 L'initiative du dit ministère s'inscrit dans le cadre de la composante 2 du PGDEC phase 3, à savoir renforcer le système de l'enseignement technique de la formation professionnelle et de l'apprentissage pour améliorer l'employabilité des jeunes.
06:37 L'idée c'est de les former afin qu'ils s'approprient à la fois la vision mais les mécanismes de mise en oeuvre de ces deux programmes.
06:44 Les participants saluent l'initiative et attendent beaucoup de ce cadre d'échange.
06:50 Il s'agit ici de nous donner des outils, de nous montrer comment il faut faire avec les moyens que nous avons pour une réussite totale dans nos établissements.
07:00 Nos attentes sont diverses, avoir les outils nécessaires et puis ces outils nous permettront d'être des vrais managers pour vraiment gérer nos établissements comme il le faut pour vraiment faciliter l'insertion socio-professionnelle de nos apprenants.
07:22 Pendant six jours, les participants vont échanger sur la vision du ministre, la nouvelle loi d'orientation de l'enseignement technique de la formation professionnelle et de l'apprentissage, le rôle et les missions des directeurs régionaux, les stratégies d'insertion professionnelle et de l'amélioration continue.
07:49 L'année scolaire 2023-2024 qui commence sonne pour eux comme un défi. L'obligation de maintenir le cap sinon faire mieux dans leurs établissements respectifs.
08:00 Ce sont les meilleurs élèves de 2023 des écoles primaires et secondaires de la sous-vêture d'Addaou, localité située dans le département d'Aboisso.
08:08 Ces garçons et filles étudiant dans leurs différentes classes et au sein de leur promotion ont reçu en récompense des fournitures scolaires, l'encouragement et l'exhortation à cultiver l'excellence.
08:21 Nous pensons que le travail bien fait est une valeur à préserver, c'est une valeur sur laquelle il faut mettre l'accent, c'est une valeur qu'il faut promouvoir. C'est pour ça que nous soutenons les jeunes et les invités à toujours mieux faire. C'est ça l'objet.
08:39 Chaque année, Addaou célèbre ses meilleurs élèves aux primaires comme aux secondaires. Une initiative de l'amitié et le développement de ce chef-lieu de sous-vêture qui veut en faire une institution.
08:51 Passation de charges entre le président de la commission spéciale du conseil régional de Gbeke et le nouveau président de ce conseil élu.
09:02 Une cérémonie supervisée par l'inspecteur superviseur du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité.
09:07 C'est la première fois dans l'histoire de la décentralisation de notre pays qu'une telle expérience est mise en œuvre et vous l'avez réussie. Sur 260 projets adoptés, en réalisait 180. Au nom de la continuité de l'État, monsieur le président, je voudrais vous adresser mes chaleureuses félicitations.
09:31 L'avènement de la commission spéciale a été précédé de la suspension du conseil régional de Gbeke le 12 juillet 2021 pour un dysfonctionnement. La mise sous administration directe de l'État du dit conseil le 12 janvier 2022, respectivement dirigée par une délégation spéciale, ensuite la commission spéciale.
09:52 Chauffe aux yeux et à tenue, souhaiter bon vent au nouveau président.
09:56 Voici une banquette de 9 personnes dont je suis la dixième. Ils ont mis leur savoir pour apporter ce que nous allons laisser aujourd'hui à la charge d'un nom d'imprise de la région à Pimplomé-la-Capex pour permettre à sa population de répondre aux attentes de demain.
10:18 Le nouveau président du conseil régional de Gbeke exprime sa gratitude à la commission spéciale et souhaite le soutien de tous pour mener à bien sa mission.
10:27 Merci au chef de l'État qui a facilité tout ça et merci au président de la commission spéciale pour le travail abattu dont j'hérite aujourd'hui. Je prends l'engagement de poursuivre le travail excellent qu'il a commencé au bénéfice de nos populations.
10:42 Une prise de contact du nouveau président avec son personnel a meublé la journée de passation de charges dans le Gbeke.
10:49 Voici la clé de ton bureau. Voilà, ok. Le bureau c'est là comme tu le sais. Voilà, allez.
11:01 Le premier pas d'un grand voyage. La gestion de la ville de Yamoussoukro dont les documents y affirant sont remis par l'ancien maire Kwadu Yanguijan à son successeur Kwasi Kwame Patrice, syndicat KAPI.
11:14 Le nouvellement élu maire de Yamoussoukro conduit une équipe municipale composée de sept adjoints maires et 60 conseillers municipaux.
11:21 Kwasi Kwame Patrice joue la carte de l'union et de la cohésion. Ses premiers mots sont une invitation à la synergie d'action de toutes les forces vives et compétentes que conduit Yamoussoukro pour donner à la capitale politique tout l'illustre qu'il eussait.
11:36 C'est avec conviction que je m'engage à travailler avec le conseil municipal. Tout le conseil municipal, sans exception.
11:46 Et toute l'administration également présente à Yamoussoukro pour faire de Yamoussoukro une ville où il fait bon vivre et où l'ordre et la discipline sont les maîtres mots.
11:58 Kwasi Kwame Patrice KKP conduisait la liste du PDC RDIA aux municipales. Son installation procède de son élection par les conseillers municipaux lors de la mise en place des organes de direction supervisés par le préfet de Yamoussoukro, autorité de tutelle.
12:15 Koulbali Gando se félicite de l'engagement pris par le nouveau maire de Yamoussoukro et l'encourage dans cette voie.
12:22 Nous devons travailler dans une très bonne ambiance, dans une bonne collaboration pour que nous soyons efficaces et pour que les missions que nous présente la République, les missions que le gouvernement nous a confiées, que nous puissions accomplir ces missions avec efficacité.
12:48 Le nouveau maire de Yamoussoukro s'installe dans une maison qu'il connaît bien. Il était le premier adjoint au maire de 2018 à 2023 sous Yambou Kwa Diogen. Aujourd'hui, il est le cinquième maire de l'histoire de cette ville, objet de toutes les attentions.
13:07 La production de l'oxygène en milieu hospitalier, notamment au centre hospitalier régional CHR de Yamoussoukro, est désormais une réalité. L'USAID, à travers le projet L'Ox Infrastructure, vient mettre fin à une difficulté majeure qui constitue un handicap pour la population.
13:25 Les populations n'auront plus à chercher l'oxygène médical liquide à Abidjan, mais ils pourront directement se fournir un oxygène liquide au niveau de Yamoussoukro.
13:41 Le projet L'Ox Infrastructure va concerner, à terme, au total, sept sites à l'intérieur du pays. Un dispositif innovant qui répond à des besoins vitaux.
13:52 Nous avons souffert parce qu'ici nous avons le service de réanimation, nous avons la néonatalogie pour la prise en charge maturée et les services même utilisent l'oxygène. Donc c'est vraiment un grand ouf de soulagement.
14:06 Le gouvernement, pour sa part, se réjouit de cette avancée notable.
14:11 Le projet L'Ox Infrastructure découle donc de la conviction profonde de son excellence, monsieur le président de la République, son excellence, monsieur Alassane Ouattara, qu'aucun patient ne devrait souffrir en raison du manque d'oxygène médical.
14:31 De l'oxygène pour tous, afin de préserver des vies. Une vision qui guide le gouvernement ivoirien, soutenue par l'USAID.
14:42 Vive l'amour.
14:43 *Musique*