Le 7 minutes du 4 octobre 2023 (édition du 19h)
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Transcript
00:00 Bienvenue dans le 7 minutes au sommaire de cette édition. La rentrée a aussi eu lieu
00:20 chez les tout-petits au pré-scolaire, nos équipes en ont fait le constat.
00:23 A Abobo, malgré la hausse du prix du carburant, les coûts des transports sont restés inchangés
00:28 et à Boisquet, 150 jeunes filles ont intégré le centre de services civiques de la ville.
00:33 Après la rentrée scolaire de leurs aînés, les tout-petits prennent le chemin de l'école.
00:39 Le lundi de septembre, la ministre Nasseneba Touré a procédé à l'ouverture des classes
00:45 des complexes sociaux éducatifs, des centres d'éducation spécialisés, des centres sociaux,
00:49 des centres de protection de la petite enfance, des crèches et des garderies.
00:54 Elle a visité une crèche et le centre de protection de la petite enfance du complexe
00:58 de Portbouay pour s'assurer de l'effectivité de la rentrée.
01:01 Les premières années de la vie d'un enfant sont très importantes pour leur équilibre,
01:09 pour leur capacité cognitive et surtout en ce qui concerne leur alimentation.
01:16 Donc je vois que dans ces crèches là, le standard est respecté, les enfants sont dans
01:22 de très bonnes conditions, le centre est propre.
01:25 C'est l'occasion pour moi de féliciter le maire de Portbouay, M. Dr. Rémy Sylvestre,
01:32 pour ce formidable boulot qu'il a fait pour ce centre, multi-centres, plus grand crèche,
01:38 centre sociaux éducatifs.
01:40 Pour la ministre Nasseneba Touré, les garderies et crèches constituent des solutions en temps,
01:45 en autonomie et en épanouissement des familles.
01:47 Ces structures, selon elle, doivent être rapprochées des quartiers d'affaires pour
01:51 que les parents soient plus proches de leurs enfants.
01:54 Mieux former et mieux encadrer les acteurs agricoles, c'est le défi qu'entend relever
02:01 la Chambre nationale d'agriculture de Côte d'Ivoire.
02:04 L'institution a signé plusieurs conventions avec des partenaires internationaux présents
02:09 au Salon international de l'agriculture et des ressources animales d'Abidjan.
02:12 Pour son président, la profession agricole reste l'un des secteurs les plus rentables
02:17 au monde.
02:18 L'institution agricole se met en place avec des agriculteurs bien formés, bien accompagnés,
02:23 donc structurés comme une entreprise, donc qui peuvent tenir une comptabilité, qui ont
02:29 une claire connaissance du calendrier agricole.
02:33 Vraiment des professionnels, comme un avocat, comme un médecin, qui savent ce qu'ils font.
02:41 Voilà, ceci nécessite que vraiment nous soyons accompagnés par une académie qui
02:45 a choisi l'accompagnement comme le sacerdoce, comme son métier.
02:50 Le président du comité opérationnel du SARA, lui, invite les professionnels agricoles
02:55 à s'orienter vers la formalisation de leurs activités en entreprise.
02:59 Nous venons de signer une convention avec la Chambre de l'agriculture de Côte d'Ivoire
03:03 et nous en sommes très heureux parce que le secteur privé et l'institut d'état
03:08 prestigieux comme la Chambre d'agriculture de Côte d'Ivoire vont nous permettre d'aller
03:11 encore plus loin dans nos efforts en pouvant bénéficier réciproquement de nos avantages,
03:18 nos autres expériences sur le terrain pour pouvoir distribuer, former, équiper les jeunes
03:24 agriculteurs en Côte d'Ivoire en petites mécaniques.
03:26 Nous sommes satisfaits, nous avons tourné avec nos amis qui sont venus de France.
03:31 Nous sommes partis à Boaké, à Yamsoukro, à Toumoudi et à Bengourou.
03:36 Nous avons beaucoup échangé et vraiment cet accord va nous faciliter d'apprendre,
03:42 d'acquérir des expériences de la France.
03:44 Tout en boostant le secteur privé en vue de créer de l'emploi et éradiquer la pauvreté
03:49 en milieu rural, la Côte d'Ivoire prend également le pari d'une accélération de
03:53 la mécanisation agricole en s'inspirant d'autres pays du continent et du monde comme
03:58 les Pays-Bas invités d'honneur de la 6e édition du SARAN.
04:02 Depuis le 1er octobre 2023, les stations affichent de nouveaux prix.
04:08 Le super est passé de 815 à 875 francs CFA et le prix du gasoil est passé de 655 à
04:16 715 francs CFA, soit une hausse de 60 francs CFA.
04:20 Pour l'heure, cette augmentation n'a pas eu d'impact sur le prix des transports à
04:24 Abobo.
04:25 Le prix du trajet, gare d'Abobo à Djamé, après le pont, est resté inchangé, soit
04:30 300 francs par siège.
04:31 Pour le moment, on n'a pas augmenté le transport.
04:34 Quand on nous a appelé, on nous a dit non, on ne peut pas augmenter le transport.
04:39 Abobo à Djamé, actuellement, avec emboutillage, tout ça, on prend 300.
04:44 Ce qui est un de nos soucis, c'est le papillon de 22 500 qui pose problème.
04:50 Papillon 22 500, bon, l'État dit non qu'ils vont annuler ça.
04:55 Il n'y a pas de soucis.
04:56 Les usagers saluent cette décision, mais appellent à l'instauration d'un prix fixe
05:01 pour les courses.
05:02 Le prix, bon, vraiment, nous, on avait trouvé que c'était enflammé.
05:06 Parce que, bon, vraiment, on voit aussi l'emboutillage.
05:09 Parce que les 300, aussi, ne sont pas totalement respectés.
05:12 Souvent, on nous dit 500, on nous dit 300.
05:16 Des fois, on nous dit 200.
05:17 Donc, ce n'est pas respecté.
05:18 Donc, vraiment, avec l'augmentation du carburant, on ne peut pas les en vouloir trop.
05:23 De l'autre côté, bon, on ne peut pas dire que c'est resté 300.
05:26 Ça a fonctionné qu'il y a eu des augmentations.
05:28 Ils regardent les clients et ils fixent le prix.
05:30 Là, on n'a pas le choix, on est pressé à le travailler.
05:33 Là, on pèse, on nous dit 400, 500, souvent même 1000 francs.
05:36 Donc, on n'a pas le choix.
05:37 Pour qu'il n'y ait pas d'impact sur les coûts des transports, le gouvernement a pris des mesures.
05:42 Il s'agit de la suppression des frais de contravention élevés à 22 500 francs CFA,
05:48 du maintien des 33 barrages routiers interurbains, de l'encadrement du métier de remorquage
05:53 et un cadre permanent de discussion sera mis en place,
05:56 a précisé le ministre des Transports, Ahmadou Khoné.
05:59 Le centre de service civique de Boisquet ouvre ses portes à 150 jeunes filles âgées de 16 à 35 ans.
06:07 Elles seront formées dans les domaines de l'esthétique, de la cosmétique, de la boulangerie,
06:11 de la pâtisserie et de la couture.
06:13 Le critère de vulnérabilité, qu'elles soient déscolarisées ou non,
06:17 est pris en compte dans le processus de sélection.
06:20 Le centre de service civique de Boisquet vise la socialisation des jeunes
06:25 et l'accélération de leur insertion sociale et professionnelle à travers une formation.
06:30 Pour rappel, l'année 2023 est dédiée à la jeunesse.
06:33 C'est la fin de cette édition.
06:35 Merci de nous avoir suivi.
06:37 L'information continue sur Cetinfo et sur www.cetinfo.ci.
06:42 [Musique]