Pour Gaël Fickou, la rencontre face à l'Italie (vendredi, 21h) lance le mode «phase finale » pour l'équipe de France.
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00:00 Oui, bien sûr qu'on a hâte d'être sur le terrain.
00:02 15 jours, c'était long, mais ça nous a permis de bien se régénérer, de bien travailler
00:06 aussi pour être prêts pour le prochain match qui est demain.
00:09 C'est sûr que c'est une compétition où il y a des moments un peu lents, il y a des
00:14 moments un peu rapides.
00:15 Notamment, on a commencé très fort face à la Nouvelle-Zélande, puis après on a
00:18 chenillé sur deux matchs où on a gagné.
00:20 Puis après, il se creux pendant 15 jours.
00:22 Donc c'est vrai qu'il faut les gérer.
00:23 On appelle ça des temps off où nous, il faut qu'on les gère bien, où on arrive à rester
00:28 concentré, etc.
00:29 Et à partir de maintenant, on sait que c'est mort subite.
00:32 Donc, il ne faut pas se louper.
00:33 On est concentré, on est prêt, on se prépare depuis quatre ans à ça.
00:36 J'espère que ça fonctionnera.
00:38 Totalement, pour nous, c'est un huitième de finale.
00:40 On sait que demain, ça va être un gros combat pour nous.
00:44 L'Italie va tout donner.
00:46 C'est une équipe qui joue très bien, même s'ils ont eu un faux pas face à la Nouvelle-Zélande.
00:50 Mais on sait que face à nous, ils ont à cœur de se rattraper.
00:54 Donc, on se prépare à un gros, gros combat.
00:55 Ça fait 15 jours qu'on ne pense qu'à ce match.
00:57 En tout cas, nous aussi, on est déterminé pour faire un gros match demain.
01:01 Je pense que c'est une équipe qui a beaucoup d'ego aussi, qui a beaucoup de caractère.
01:04 On le voit.
01:06 Dès les hymnes, on sent l'engouement qu'ils portent à ce maillot, etc.
01:11 Ils se transcendent face à nous.
01:13 En plus, on est le pays voisin.
01:14 Il y a beaucoup de joueurs qui jouent dans notre championnat.
01:17 Il y en a qui aimeraient y jouer aussi, je pense.
01:20 Contre nous, ils ont le don de se transcender, de nous mettre en difficulté.
01:24 Donc, il est à nous de nous préparer.
01:25 En tout cas, on a tout fait cette semaine pour être vigilant.
01:27 Après, c'est le match de demain qui nous dira la vérité.
01:31 Non, mais c'est vrai que contre eux, on a été beaucoup mis en difficulté.
01:36 Notamment le dernier match.
01:37 On a beaucoup travaillé dessus.
01:40 C'est une équipe qui tient beaucoup le ballon.
01:42 Donc, forcément, elle met les adversaires à la faute.
01:44 Donc, il est à nous d'être performant dans ce qu'on a travaillé toute la semaine.
01:47 Pas leur donner de pénalités faciles.
01:50 Parce qu'ils produisent énormément de jeux.
01:52 Ils relancent de très loin.
01:53 Forcément, quand tu relances et que tu tiens le ballon, tu mets plus en difficulté l'équipe
01:57 adverse.
01:58 Donc, il est à nous de respecter ça.
01:59 On sait les focus qu'on doit faire par rapport à ça.
02:02 Et on a beaucoup travaillé cette semaine avec Jérôme vis-à-vis de ces situations
02:07 face à l'Italie.
02:08 Oui, maintenant, j'arrive à le vivre.
02:11 À me dire que c'est réel.
02:13 Parce que maintenant, ça fait trois matchs que je suis sur le terrain.
02:17 Je prends du rythme petit à petit.
02:19 Et je crois que le premier match, j'avais un peu de crainte sur mon genou, sur comment
02:24 j'allais être.
02:25 Le deuxième match, ça a été nickel.
02:27 Je me sens monter en puissance petit à petit.
02:29 Maintenant, je suis à sept mois de l'opération.
02:31 Donc, c'est quelque chose de normal maintenant.
02:35 C'est le temps normal de la cicatrisation.