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L'artiste, Michel Sardou, est en direct, ce jeudi, sur CNEWS, dans L'Heure des Pros 2.

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Transcription
00:00 Michel Sardou, bonsoir.
00:01 - Comment vas-tu Pascal ?
00:03 - Écoutez, ça va très bien et puis on est très heureux de vous avoir évidemment en direct
00:07 parce qu'on voulait avoir un petit débrief de ces deux premières soirées qui ont été magnifiques,
00:11 l'une à Rouen, l'autre à Caen.
00:13 Comment ça s'est passé ?
00:15 - Écoute, le public est extraordinaire.
00:18 Extraordinaire.
00:20 Ils m'ont accueilli d'une façon
00:23 sympa, formidable, joyeuse,
00:27 content de leur voir et moi content de les revoir bien sûr.
00:31 Mais je ne m'attendais pas à un accueil pareil.
00:34 Ils sont vraiment très gentils, vraiment.
00:36 - Est-ce que vous-même vous avez pris un plaisir particulier ou peut-être une émotion particulière,
00:43 notamment lorsque vous êtes revenu le premier soir à Caen, les premières minutes,
00:48 et que vous avez retrouvé ce public ?
00:49 - Ah oui, oui, oui.
00:51 Oui, ça fait...
00:52 Tu sais, revoir d'un seul coup les grandes salles,
00:56 les grosses visites, les gros machins,
01:00 la RENA ou je ne sais pas quoi,
01:01 c'est très impressionnant parce que tu vois un mur de visages devant,
01:08 de gens assis ou debout,
01:10 et c'est vraiment très émouvant.
01:13 Et je te dis, leur accueil était chaleureux,
01:16 je n'avais pas l'impression d'avoir arrêté, si tu veux.
01:20 Tu vois, ils me recevaient comme si je voulais y arriver.
01:23 Ça m'a touché beaucoup.
01:26 - Est-ce que vous avez eu peur, un peu, le trac peut-être,
01:29 pour retrouver comme ça vos marques sur la scène ?
01:33 - Le trac, je ne l'ai jamais eu parce que je n'avais pas le trac.
01:40 Je vais te faire un aveu qui est ridicule,
01:42 j'avais terriblement mal aux pieds.
01:44 J'avais des godasses qui faisaient un mal de chien.
01:49 Je disais, je ne vais pas finir le tour de chante,
01:53 je vais m'asseoir, je ne vais pas chanter ainsi.
01:55 Et voilà, c'était mon seul problème,
01:59 mais au fond, tout le reste, c'était formidable.
02:00 - On était avec Pierre Millon ce matin, la voix est parfaite,
02:04 évidemment, vous avez pas mal travaillé.
02:06 - La voix, ça va.
02:07 - Et vraiment, moi, tous ceux qui vous ont vus,
02:10 moi, je vous ai écoutés, vous trouvent particulièrement en forme,
02:13 avec une voix parfaite, bien placée.
02:15 Et puis un spectacle, vous l'aviez dit, d'ailleurs,
02:17 vous aviez dit, je vais mettre le paquet,
02:18 et c'est vrai que le paquet, vous le mettez avec une mise en scène,
02:21 quand même, qui est tout à fait étonnante.
02:25 - Oui, c'est étonnant, et j'espère que ça leur plaît,
02:28 mais je crois que ça leur plaît,
02:29 parce que je ne l'ai pas fait trop pour pas non plus que ça devienne Barnum,
02:34 tu vois, mais j'ai fait 3, 4 effets dedans,
02:39 qui n'ont jamais vu, c'est un truc…
02:44 je suis incapable de t'expliquer ce que c'est,
02:47 d'ailleurs, c'est une technicité tellement poussée
02:51 que je suis incapable, même quand ils me racontent,
02:53 je ne comprends rien à ce qu'ils me disent, mais c'est formidable.
02:56 – Ben écoutez, merci Michel, Anne-Marie est contente ?
03:00 – Elle était dans la salle, elle est partie tout à l'heure,
03:03 elle est rentrée à Paris, elle était contente,
03:08 elle s'est occupée de tout, elle a regardé tout,
03:12 le costume, les godasses, le machin, tout, tout, tout, voilà.
03:16 – Bon, et ce week-end, vous êtes visiblement à Angers,
03:19 et vous êtes au Mans également.
03:21 – Je suis au Mans demain, à Angers après-demain,
03:24 non, j'ai un jour d'repos, après j'ai Angers, et après j'ai la Belgique.
03:29 – Ben écoutez, je pense que ça va être une tournée triomphale,
03:32 parce que vous le savez, vous êtes dans le cœur des Français,
03:39 ils sont tellement heureux de vous revoir sur scène, et nous les premiers.
03:42 – Ça m'a vraiment touché, tu vois, tu ne t'attends pas à ça,
03:46 tu te dis "bon, ils reviennent, ils vont voir, machin",
03:51 mais l'accueil est formidable, pour que tu viennes voir, tu vois…
03:56 – Et comment, en tout cas, ça vous avait manqué, manifestement.
04:02 – Mais en tous les cas, je suis content d'être là, et content de…
04:05 – Donc il n'y aura plus d'adieux maintenant, c'est terminé,
04:08 il n'y a plus le coup des adieux, on ne dit pas "c'est la dernière",
04:11 parce qu'en fait, vous ne pouvez pas vivre sans le public, c'est ça la vérité ?
04:13 – Ouais, c'est un peu raison, oui, c'est vrai.
04:18 – Bon, merci Michel, vraiment, merci, et toute notre affection,
04:21 et toute notre estime, notre admiration, bien sûr aussi,
04:25 mais toute notre affection, surtout ce soir.
04:28 Merci Michel Tsardou, donc qui est…
04:29 – Avec toute mon équipe, là.
04:31 – Vous les connaissez tous, parce que je crois que vous êtes plutôt
04:33 un fidèle téléspectateur de…
04:36 – Ça, salue-les de ma part, parce que je les aime beaucoup,
04:39 et ils font quelquefois beaucoup rire, vraiment.
04:42 – Ce n'est pas forcément le but ?
04:43 – Non, mais ils ont des réflexions qui me plaisent.
04:47 – Oui, alors ça, je pouvais le deviner, Maître Gognadel est là,
04:51 il y a Georges Fenech…
04:52 – Je suis content qu'il soit revenu, je n'étais pas là depuis longtemps.
04:55 – Ça me fait plaisir, en plus il est allé à Rouen,
04:58 sans doute pour me rendre hommage, il savait que j'étais rouennais,
05:01 il n'y a que cette explication.
05:03 – Il y a Geoffroy Le Gêne, et j'imagine que vous êtes abonné
05:05 au "Journal du dimanche", cher Michel ?
05:07 – Oui, oui.
05:09 – Et puis il y a notre ami Philippe Guibert qui est là également.
05:12 – Très bien, je vous salue tous, et…
05:15 – Nous aussi.
05:16 – … vous êtes toujours formidable.
05:17 – Nous aussi.
05:18 – Eh bien écoutez, merci, vraiment merci beaucoup Michel Sardou.
05:21 – Sous-titrage : Le Crayon d'oreille -

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