Gabrielle Cluzel : «Ce n'est pas ordinaire et on ne trouve pas le moyen de dissuader les gens de le faire»

  • l’année dernière
La journaliste, Gabrielle Cluzel, réagit sur les fausses alertes à la bombe : «Ce n'est pas ordinaire et on ne trouve pas le moyen de dissuader les gens de le faire».

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Transcript
00:00 Évidemment, parce qu'on ne peut pas laisser passer.
00:02 On ne peut pas dire "tu veux continuer les cours
00:04 et puis avec un peu de chance, ce sera une fausse alerte à la bombe".
00:07 D'autant qu'il y a eu des contextes très compliqués.
00:10 Vous savez qu'à Neuilly-sur-Marne, je crois que c'était le 20 septembre,
00:12 en Seine-Saint-Denis, sauf erreur de ma part,
00:15 le responsable ou le présumé responsable était un jeune majeur
00:22 qui a dit qu'il voulait exterminer les couffards.
00:24 Donc de fait, ça ne ressemblait pas à tout à fait à une mauvaise blague.
00:28 Et on aimerait d'ailleurs connaître.
00:30 - Après, on ne peut pas, au stade où on en parle,
00:32 on ne va pas parler d'organisation coordonnée,
00:34 parce qu'on n'en est pas du tout là.
00:36 - Non, mais est-ce qu'il y a une commune...
00:37 - Mais il y a un risque de banalisation.
00:39 - Sans organisation coordonnée, est-ce que ces alertes à la bombe
00:43 sont le fait d'individus ayant des similitudes de profil ?
00:47 Écoutez, on ne le sait pas.
00:49 Ce qui est certain, c'est que ce n'est quand même pas ordinaire
00:51 et qu'on n'a pas trouvé le moyen de dissuader les gens de le faire.
00:53 Un mineur de 12 ans, s'il est puni,
00:58 si ses parents sont punis d'une façon ou d'une autre,
01:02 c'est évident que ça dissuadera les autres.
01:04 Là, s'il y a une épidémie, c'est qu'une fois encore,
01:07 c'est l'impunité absolue.
01:09 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:12 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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