NOWU a rencontré Pomme

NOWU

A travers une tournée engagée sur la question environnementale via des actions de terrain, Pomme tient aujourd’hui à mobiliser son public autour de la préservation de l’océan pour lequel elle cultive un lien super particulier  C’est pour cette raison qu’elle s’est associée à Surfrider, qui a pour mission de collecter et comptabiliser les déchets marins pour demander des réponses politiques aux élu·es.  Envie de plus de tips sur l'environnement ? Découvre un article par jour sur www.nowuproject.eu   et abonne-toi pour plus de contenus Instagram : https://www.instagram.com/nowu_fr/   TikTok : https://www.tiktok.com/@nowu_fr   Twitter : https://twitter.com/nowu_fr

Transcript

00:00 C'est vraiment que j'ai toujours des angoisses par rapport à l'écologie et à l'avenir de la planète

00:04 parce que j'ai l'impression que c'est une nécessité d'être toujours un peu conscient de ce que ça représente.

00:08 Pas du tout être angoissée par rapport à ça, ça veut aussi dire prendre pour acquis que ce que c'est réglé

00:14 et que ça va se régler et je pense que c'est pas non plus une bonne idée.

00:18 Je crois que j'ai toujours eu un lien en particulier avec l'eau.

00:26 Ma mère est hyper obsédée par les baleines et elle n'en a jamais vu.

00:31 Quand j'étais enfant, j'ai beaucoup entendu parler des baleines et elle avait toujours des petits bijoux de baleines.

00:36 Pour moi, c'était vraiment la créature la plus incroyable qui existe.

00:39 J'ai eu la chance d'en voir. J'ai commencé à aller au Québec quand j'avais 19 ans.

00:43 J'ai eu de la chance de voir presque tous les étés des baleines et d'être au contact d'une grosse mame de fer marin.

00:49 Ensuite, j'ai aussi toute une partie de ma famille qui vient du sud de la France

00:53 et j'ai l'impression d'avoir un attachement de racines à la mer et aux océans.

01:00 Mon obsession des océans vient aussi du fait que je suis obsédée par les choses qu'on ne voit pas.

01:04 Quand on se baigne et qu'on se dit qu'il y a tout un monde en dessous,

01:07 c'est un truc qui à la fois me terrifie et me fascine.

01:09 Il y a un nom, je crois, qui s'appelle la thalassophobie.

01:11 J'ai ça et j'ai toujours été à la fois aussi attirée que terrifiée par les océans.

01:19 Les changements à mon échelle, des choses que j'ai pu mettre en place et qui ont eu un impact positif,

01:24 c'est de faire fabriquer tous mes albums et mes vinyles dans des pochettes en papier recyclé.

01:29 C'est une règle qui a été appliquée ensuite à tous les artistes de mon label.

01:33 Arrêter la production de CD dans du plastique qu'on appelle boîtier cristal,

01:38 qui est hyper polluant parce que c'est du plastique et que ça ne se recycle pas.

01:41 Ça aussi, toute la démarche de faire du merchandising.

01:44 Quand même proposer aux gens de vendre des t-shirts ou de vendre des pulls,

01:47 mais de dire que ce sont des t-shirts et des pulls qui viennent de friperies

01:50 ou qui sont 100% issus de matières recyclées, de chutes de tissus.

01:53 J'ai aussi mis en place des choses sur ma tournée, par exemple le fait d'imposer un régime végétarien à toute mon équipe,

01:59 qui au final semble être quelque chose d'un peu forcé et qui est hyper naturel maintenant pour la plupart des gens

02:06 parce qu'on parle de trois jours par semaine et que trois jours par semaine sans enger de viande, c'est meilleur pour la santé.

02:11 J'ai l'impression que c'était les choses qui ont eu le plus d'impact

02:14 parce qu'elles ont aussi été récupérées après par d'autres artistes et par mon label

02:18 et sont devenues des règles pour tous les artistes.

02:22 Donc ça, ça a eu pas mal d'impact.

02:24 Une chose qui peut m'apaiser, c'est de faire le maximum.

02:29 Parce que je me dis que si je fais vraiment au mieux dans mon entourage et à mon échelle,

02:34 qui n'est pas immense mais qui est quand même plus grande que plein de gens

02:36 qui n'ont pas forcément de plateforme médiatique, par exemple,

02:38 je me sens au moins reposée et à l'aise avec ma propre conscience

02:43 et j'ai l'impression qu'on est anxieux quand on voit la masse de choses qu'il y a à faire

02:46 et le problème dans sa globalité.

02:48 Mais quand on regarde plus ce qu'on est capable de faire à petite et moyenne échelle,

02:52 c'est un peu rassurant.

02:53 Je pense que c'est un savant mélange d'investissement, d'implication

02:56 et aussi de me dire qu'il y a un maximum que je peux faire et que je ne peux pas aller au-delà

03:00 et que je ne suis pas une grosse entreprise ou quelqu'un au gouvernement

03:04 et que c'est aussi aux gens beaucoup plus puissants que moi de prendre action.

03:11 Je ne sais pas si j'ai des conseils à donner,

03:13 à part le fait de rester un peu alerte et de garder l'esprit un peu ouvert

03:16 et de ne pas non plus porter tout sur ses épaules

03:18 parce que ce n'est pas à un petit citoyen ou une petite citoyenne de régler le problème seul

03:23 et qu'il faut savoir trouver sa place là-dedans, ce qui n'est pas évident,

03:26 mais de continuer à se renseigner et à rester un peu ouvert.

03:30 Je pense que déjà, si tout le monde s'intéressait à l'environnement et à l'écologie,

03:34 ce serait immense, donc je veux essayer de se renseigner tout simplement.

03:38 monde.

Category

Transcription

Recommandations